Couleur 2 Flashcards
Qu’est-ce qu’un contraste simultané? Et plus particulièrement, un contraste simultané des couleurs?
Contraste simultané :
La luminosité apparente d’une surface est modulée par la luminosité de la surface en périphérie.
Contraste simultané des couleurs:
La couleur apparente d’une surface est modulée par la couleur de la surface adjacente.
Toute couleur tend à induire la perception de sa couleur complémentaire
dans la surface adjacente.
Met en évidence les oppositions de couleurs et les effets de contexte.
Explique l’illusion du carré jaune et vert et du carré bleu et vert. Pk le carré vert au centre semble plus jaunâtre ou bleuâtre selon la couleur du carré autour?
Dus aux champs récepteurs et l’inhibition latérale. Le vert de gauche parait un pu plus bleu et le vert de droite parait un peu plus jaune.
Donc, dans le carré jaune et vert:
Le jaune du pourtour tend à induire du bleu dans le carré vert.
Donc, dans le carré bleu et vert:
Le bleu du pourtour tend à induire du jaune dans le carré vert.
Explique pk le carré gris entouré d’un carré jaune devient un carré jaune entouré d’un carré gris une fois qu’on a arrêté de le fixer un moment.
Voir diapo 39
À force de fixer le carré, nos yeux se fatiguent et s’habituent à la couleur.
La perception du bleu en périphérie a induit la perception du jaune au centre.
Temps 2 : Lorsque l’on regarde le carré gris dans le carré jaune, nos champs récepteurs à Centre J+ B- / Périphérie B+ J- qui sont situés sur le carré jaune sont activés. À cause du phénomène d’habituation neuronale, cette activation fatigue ces champs récepteurs et ils diminuent peu à peu leur activité.
Temps 3 : Lorsque la stimulation disparaît, la fatigue de nos champs récepteurs qui étaient activés au temps 2 fait que leur activité descend en dessous de leur niveau de base. Cette hypoactivation, ou inhibition, induit l’impression qu’ils reçoivent maintenant du bleu en leur centre et induit l’impression d’une augmentation de l’activité des champs récepteurs Centre B+ J- / Périphérie J+ B-. Il en résulte donc une image consécutive bleue où il y avait du jaune. De plus, comme la périphérie des champs récepteurs qui ont maintenant le dessus est Périphérie J+ B-, ils tendent à induire la perception de jaune dans la surface adjacente (l’endroit où il n’y avait pas de jaune au temps 2, soit le carré gris).
Cet exemple illustre que le phénomène de contraste simultané des couleurs, grâce aux processus antagoniste de nos champs récepteurs, fonctionnent même pour les images consécutives qui restent « imprégner » sur notre rétine
Quelle est la combinaison des 2 théories des couleurs?
Cette théorie comporte 2 étapes:
Étape 1: Transduction du signal par les 3 types de cônes (S, M, L). Chaque type de cône répondant maximalement soit aux courtes longueurs d’onde (S), aux moyennes longueurs d’onde (M) ou aux longues longueurs d’onde (L). En concordance avec la théorie trichromatique
Étape 2: Discrimination des couleurs grâce aux cellulaires ganglionnaires rétiniennes et cellules thalamiques (CGL) à champ récepteur antagoniste. En concordance avec la théorie antagoniste. La theories antagoniste serait due à l’architechture neuronale du système visuel après le traitement post- photorécepteur. L’information est traitée pour exacerber les contrastes et cela fonctionne avec les couleurs antagonistes
Trois sortes de cônes ont des sensibilités différentes au spectre électromagnétique (hautes fréquences, moyennes fréquences et basses fréquences). Quatre sortes de champs récepteurs sont « nourris » par les cônes. Par exemple, le champ récepteur « +Jaune –Bleu » est excité par des cônes sensibles aux moyennes fréquences et aux basses fréquences et est inhibé par les cônes sensibles aux hautes fréquences. De plus, deux autres sortes de champs récepteurs appelés +Blanc-Noir et +Noir-Blanc sont stimulés par les trois types de cônes et servent à percevoir l’intensité lumineuse plutôt que la couleur. Les champs récepteurs de cônes se raccordent par des cellules bi-polaires à des cellules ganglionnaires parvo dont les axones sortent de la rétine pour former le nerf optique qui se dirige vers les corps genouillés latéraux. Dans les c.g.l., les cellules ganglionnaires se regroupent pour former de nouveaux « champs récepteurs » qui sont à leur tour raccordés à des cellules dont les axones se dirigent directement dans le cortex visuel vers leur hyper-colonnes correspondantes. Ces cellules corticales sont appelées « blobs » à cause de leur regroupement en grappe au centre des hypercolonnes. Plusieurs de ces cellules ont des champs récepteurs à double opposition : par exemple le centre activateur sera composé de cellules +R-V et la périphérie inhibitrice de cellules –R+V.
L’activité neurale provenant des trois types de cônes (short, medium, long) contient assez d’information pour signaler correctement quelle longueur d’onde a été perçue.
Alors pourquoi faut-il un autre stade, celui des réponses opposées?
(a) les deux récepteurs M et L répondent à deux longuers d’onde 1 et 2
(b) Premier niveau: quand la longueur d’onde 1 est présentée, M répond plus que L; Quand la longueur d’onde 2 est présentée, L répond plus que M. Mais la différence n’est pas très grande
(c) Second niveau: quand la longueur d’onde 1 est présentée, le processus de réponse opposée fait en sorte que la réponse est négative; quand la longueur d’onde 2 est présentée, le processus de réponse opposée fait en sorte que la réponse est positive; la différence est alors perçue plus facilement. Voilà.
Le traitement par cellules antagonistes fait en sorte que le contraste de la réponse neuronale est augmentée (graphique à droite). Ça augmente donc le contraste perçu. Ça explique pk on a des champs récepteurs antagonistes.
Qu’est-ce que le principe de constance de la couleur?
La couleur (ou clarté) perçue d’un objet n’est pas directement déterminée par la composition spectrale de la lumière qu’il réfléchit, mais par sa réflectance spectrale relative (ou réflectance relative) aux autres objets. Ainsi, la couleur (ou clarté) perçue d’un objet résiste habituellement aux changements de la composition spectrale de la luminosité ambiante
La constance perceptive est un type d’organisation perceptive qui permet la perception des objets comme relativement stables malgré des changements de taille, de forme ou de couleur.
La perception d’une couleur demeure constante malgré le changement d’illumination, i.e. la perception demeure alors que la sensation change – Par ex lampe incandescente et néon; composition de la lumière du soleil change au cours de la journée
Quelles sont les différentes hypothèses pour expliquer la constance de la couleur?
- Effet d’adaptation chromatique: : Nous nous adaptons à la lumière dominante d’une scène ce qui a pour effet qu’on y devient moins sensible.
Si on s’adapte au rouge, en regardant une image rouge pendant plusieurs minutes par exemple, les cônes et les neurones qui codent le rouge se ‘fatiguent’ et diminuent leur activité (c’est le principe général de l’adaptation et des images consécutives). Or si vous êtes dans une pièce dont la lumière ambiante est dominée par le rouge (lampe au tungstène), l’idée est que nous nous adapterions au rouge, ce qui aurait de favoriser la constance de couleur (car on deviens moins sensible au rouge). - Effet de mémoire chromatique: Le fait de connaître la couleur d’un objet familier (ex. orange) permet de percevoir cette couleur avec plus de saturation.
Sur la diapo 33, il est écrit: “La couleur d’un objet familier reconnu parait plus saturée”. Le fait de savoir qu’une banane est jaune, vous aidera à la voir jaune même dans un environnement avec une lumière ambiante à fort composition spectrale “bleue” (lumière du soleil) ou “rouge” (lampe au tungstène). C’est le principe de mémoire ou d’inférence inconsciente décrit en haut de la page 123 dans le chapitre. - Effet de contexte: C’est l’explication la plus commune. Tel que mentionné à la page 123 dans le chapitre, notre système visuel aurait tendance à considérer les relations entre les couleurs dans le champ visuel de PLUSIEURS objects (relation qui est constante peu importe les conditions d’illumination) plutôt que la couleur absolue d’un SEUL objet (dont la composition spectrale changera en fonction des conditions d’illumination).
Explique pk la robe bleu et noire peut être perçue comme étant blanche et dorée
Les appareils photos ont une balance de blanc automatique ce qui a dû influencer l’apparence de la photo. Aussi, l’ambiguité de la photo ne permet pas de distinguer la tonalité de la couleur de l’intensité de la source d’éclairage. La couleur est influencée par l’intensité de la source d’éclairage.
Comme il y a une source de lumière à l’arrière, on comprend l’image comme si la robe était placée à contre jour devant l’appareil photo. Donc, dans ce cas, on verrait la robe blanche et noire dans l’ombre.
D’autres personnes interprètent la robe comme étant bleue et noire surrexposée à la lumière à certains endroits.
Cette robe reflète bien que ce que nous percevons du monde n’est pas seulement le résultat des propriétés physiques enregistrée par nos sens mais est aussi une prédiction que nous faisons du monde et que cette prédiction guide notre interprétation de l’information sensorielle.
Les neurones de V1 et de V4 sont respectivement sensibles à quoi dans le traitement de la couleur?
V1 : Les neurones de V1 sont directement sensibles à la composition spectrale de la lumière réfléchie par un objet
V4 : Les neurones de l’aire V4 sont sensibles à la réflectance spectrale relative d’un objet par rapport aux autres objets de la scène visuelle (constance de couleur)
Qu’est-ce que l’achromatopsie cérébrale?
Lésion V1 ou V4.
Si lésion de V4, il y a une perte de la vision des couleurs même si la sensibilité visuelle à la longueur d’onde
Quels sont les 2 types d’anomalies de la vision des couleurs?
1) Anomalies acquises :
Problème ophtalmologique ou neurologique. Par exemple, à la suite de lésions cérébrales affectant les régions corticales visuelles (ex. V1 ou V4).
2) Anomalies congénitales :
- Transmission génétique récessive liée au chromosome X. vient de la mere.
- 8% des hommes et 0,50% des femmes
- Causées par une mutation génétique qui affecte l’expression des photopigments des cônes (photorécepteurs).
- Division selon la sévérité et le photorécepteur affecté.
Décris ce que sont les anomalies suivantes:
- Monochromatisme
- Dichromatisme
- Trichromatisme anomal
1) Monochromatisme :
- Souvent accompagné d’autres problèmes visuels
- Parfois vision des couleurs résiduelles, sinon vision en nuances de gris
2) Dichromatisme :
- Dimension manquante à la vision des couleurs.
- Deux couleurs primaires = suffisant pour recréer toutes les couleurs discriminables
- Cône manquant ou remplacé par un autre des deux types de cônes présents
3) Trichromatisme anomal :
- Beaucoup de variabilité dans la sévérité : Presque normal à presque dichromate
- Sensibilité spectrale (absorptance) anormale d’un des types de cônes
- Trichromates (3 couleurs primaires) mais leur capacité de discrimination est réduite
Décris les différentes sortes de dichromatisme (3)
- Protanopie: absence du cône L- couleur rouge plus affectée. La personne voit plus la vie en jaune et bleu (car elle manque l’antagoniste du vert (rouge)).
- Deutéranopie: absence du cône M – couleur verte plus affectée. La personne voit plus la vie en jaune et bleu (car elle manque l’antagoniste du rouge (vert))
- Tritanopie: absence du cône C – couleur bleue plus affectée. La personne voit plus en vert et en rouge (car elle manque l’antagoniste du jaune (bleue)
Décris les différentes sortes de trichromatisme anomales
Insensible à une des 3 couleurs primaires
- Protanomalie (cônes L déficients)
- Deutéranomalie (cônes M déficients)
- Tritanomalie (cônes C déficients)
Quels sont les 2 types de monochromatisme?
- Achromate (seulement les bâtonnets sont présents)
- monochromate (un seul type de cône est présent avec les bâtonnets)