Conscience Flashcards

1
Q

Quelle est la distinction entre la mémoire implicite et explicite ?

A

La mémoire implicite est utilisée pour la routine, les automatismes et ne peut pas être verbalisée, tandis que la mémoire explicite est consciente, avec des souvenirs conscients et des rappels conscients d’événements, pouvant être explicitée en deux types : la mémoire épisodique et la mémoire sémantique.

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2
Q

Comment se développe la mémoire explicite chez l’enfant ?

A

La mémoire explicite apparaitrait entre 6 et 12 ans et se développerait tout au long de l’enfance. Elle est fonctionnelle très tôt (6 mois) et persiste dans le temps. Des expériences ont montré que la capacité d’imitation différée (reproduction de comportements observés) est une forme de mémoire explicite qui apparaît très tôt chez les bébés. La mémoire explicite déclarative est une mémoire explicite mesurée au moyen du langage.

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3
Q

Comment la mémoire implicite se distingue-t-elle de la mémoire explicite en termes de culture et d’universalité ?

A

Selon Geary, la mémoire implicite est invariante culturellement parlant et aurait une fonction universelle de développement, tandis que la mémoire explicite se développe tout au long de l’enfance et est influencée par l’environnement.

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4
Q

Qu’est-ce qu’une stratégie de mémorisation?

A

Une stratégie de mémorisation est une opération qui vise à retenir de l’information et qui consiste en tous les moyens volontaires mis en place pour obtenir cette information.

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5
Q

Qu’est-ce que l’étude de Bjorklund et Brown a révélé sur l’efficacité de la mise en place de stratégies de mémorisation?

A

L’étude de Bjorklund et Brown a montré qu’une mise en place de stratégies de résolution de problèmes de mémoire (proposées aux enfants pour mieux retenir l’information) améliorait les performances de mémorisation.

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6
Q

À partir de quel âge commence-t-on à mettre en place des stratégies de mémorisation?

A

Selon l’étude de Bjorklund et Brown, la mise en place de stratégies de mémorisation commence vers l’âge de 5-6 ans.

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7
Q

À quel âge la catégorisation est-elle généralement mise en place?

A

Selon l’étude de Bjorklund et Brown, la catégorisation est généralement mise en place vers l’âge de 8-9 ans.

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8
Q

Qu’est-ce que les travaux de Loftus ont montré à propos de la véracité des souvenirs?

A

Les travaux de Loftus ont montré que le fait qu’une information remonte à la conscience et puisse être verbalisée ne garantit pas sa véracité.

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9
Q

Quels sont les faux souvenirs et où sont-ils retrouvés?

A

Les faux souvenirs sont une tendance à croire que l’on a vécu un événement qui pourtant n’a jamais été vécu, et sont retrouvés dans les témoignages oculaires

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10
Q

Comment se forment les faux souvenirs?

A

Les faux souvenirs peuvent être le résultat de suggestion, c’est-à-dire que la manière de poser la question conditionne la réponse.

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11
Q

Comment la conscience aide-t-elle à planifier des stratégies de mémorisation ?

A

La conscience permet de prendre conscience de l’information à retenir et de mettre en place des stratégies de mémorisation efficaces. Elle permet également de contrôler la mise en place, l’application et la mémorisation de ces stratégies, ainsi que d’évaluer les résultats obtenus pour donner un feedback à la stratégie.

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12
Q

Comment la conscience permet-elle de vérifier et réorganiser les informations stockées en mémoire ?

A

La conscience permet d’activer des catégories d’informations stockées en mémoire pour les retrouver plus facilement. Elle facilite également la résolution de problèmes lorsque les processus automatiques échouent en permettant une analyse consciente, étape par étape, de la situation.

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13
Q

Comment la conscience facilite-t-elle les apprentissages scolaires ?

A

La conscience permet de comprendre comment on pense et prend des décisions, ce qui facilite les apprentissages scolaires. Elle permet également de se connaître soi-même et de comprendre les attentes et les manières de faire des autres, ce qui favorise l’apprentissage social.

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14
Q

Qu’est-ce que la métacognition ?

A

La métacognition fait référence à la conscience de ses propres processus cognitifs et à l’état de conscience de soi-même. Elle est le chef d’orchestre du cerveau.

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15
Q

Comment la conscience est-elle liée à l’apprentissage ?

A

Dans le domaine de l’apprentissage, la conscience renvoie à la conscience de l’élève sur sa propre manière d’apprendre et de sa gestion. Elle permet à l’élève d’avoir une connaissance explicite de son propre fonctionnement cognitif et de contrôler intentionnellement ce dernier pour atteindre un but dans l’apprentissage.

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16
Q

Quels sont les deux types de métacognition ?

A

Les deux types de métacognition sont déclarative et procédurale. La métacognition déclarative se réfère aux connaissances construites consciemment sur soi-même, les tâches et les stratégies d’apprentissage. La métacognition procédurale se réfère à la capacité de l’élève à réguler ses manières d’apprendre en planifiant, contrôlant et ajustant ses méthodes d’apprentissage.

17
Q

Comment la métacognition peut-elle aider à améliorer la performance des élèves ?

A

L’élève qui sait qu’il sait est capable d’en savoir plus que les autres. Les performances scolaires élevées sont associées à des compétences métacognitives efficaces, qui permettent à l’élève de réfléchir sur sa propre activité d’apprentissage et de s’ajuster en fonction des contextes.

18
Q

Quels sont les rôles de l’enseignant dans le développement des compétences méthodologiques ?

A

L’enseignant peut dispenser un savoir et accompagner une appropriation personnelle par les élèves (les manières d’apprendre de l’élève).

19
Q

Quels sont les éléments nécessaires pour développer les compétences méthodologiques telles que la prise de note à la main ?

A

Les éléments nécessaires pour développer les compétences méthodologiques telles que la prise de note à la main sont les suivants : ressources (connaissance du domaine, attitude, savoir-faire intellectuels et manuels) et finalité (possibilité de mobiliser cette ressource à l’école et en dehors de l’école).

20
Q

Quels sont les quatre principes majeurs du développement des compétences méthodologiques ?

A

Les quatre principes majeurs du développement des compétences méthodologiques sont : ancrer le développement des compétences méthodologiques dans le travail scolaire ordinaire, prendre appui sur l’existant, privilégier une approche réflective plutôt que normative et élargir l’éventail des méthodes.

21
Q

Qu’est-ce que la réflexivité de la conscience ?

A

La réflexivité de la conscience est la capacité à prendre conscience de sa propre pensée et de la considérer comme un objet de conscience, ce qui se traduit par la conscience de poser des questions sur sa pratique pédagogique.

22
Q

Qu’est-ce que la métacognition ?

A

La métacognition est le regard qu’une personne porte sur sa propre démarche mentale dans un but d’action afin de planifier, contrôler, réguler et favoriser son processus d’apprentissage. Elle permet la décontextualisation de la connaissance pour obtenir une manière de faire plus générale.

23
Q

Qu’est-ce que la conscience pratique ?

A

La conscience pratique porte sur les faits et le contenu, elle suppose une description des faits, des approches et des stratégies utilisées en passant par la verbalisation. Elle porte sur soi-même et concerne l’aspect descriptif d’une pratique.

24
Q

Qu’est-ce que la conscience conceptuelle ?

A

La conscience conceptuelle porte sur le processus et non sur le contenu. Elle renvoie à la recherche de sens et à la logique. Avec cette conscience, on s’intéresse plutôt à la structure. Elle renvoie aux processus en cause de l’action.

25
Q

Qu’est-ce que la conscience active ?

A

La conscience active est une démarche d’observation ou d’auto-observation dans l’action. Elle porte attention aux événements autour de nous de manière à pouvoir faire le lien entre ce que l’on transmet et ce que la personne en face de nous perçoit. Elle permet de percevoir par observation si le contenu est adapté à la situation ou non.

26
Q

Qu’est-ce que la pratique réflexive de la métacognition ?

A

La pratique réflexive de la métacognition a pour objectif l’obtention d’un regard critique sur le fonctionnement de ses interventions pédagogiques et professionnelles. Elle se déroule en quatre étapes : la prise de conscience de cohérence et incohérence entre pensées et actions et entre croyances et pratiques, l’analyse de ses actions, les prises de décisions et ajustements, et la modélisation active de sa pratique en constante évolution.