Attention Flashcards

1
Q

Comment William James définit-il l’attention ?

A

Selon William James, l’attention est l’appréhension par l’esprit d’une manière claire et active, d’informations perçues simultanément dans notre environnement extérieur ou parmi un flux de pensées.

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2
Q

Quel lien existe-t-il entre l’attention et la prise de conscience ?

A

Selon William James, il y a des liens étroits entre attention et prise de conscience. L’attention permet de mettre à disposition des informations pour que ces informations soient appréhendées soit rendues conscientes à l’individu.

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3
Q

Quels sont les différents processus attentionnels identifiés par Jean-François Camus ?

A

Actuellement, l’attention est considérée comme un composé de processus attentionnels, notamment l’alerte-vigilance, l’orientation de l’attention (à quoi faire attention) et le contrôle exécutif ou contrôle attentionnel (comment faire attention).

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4
Q

Comment les processus attentionnels sont-ils utilisés dans les thérapies cognitivo-comportementales ?

A

Les processus attentionnels sont utilisés dans les thérapies cognitivo-comportementales pour aider les individus à focaliser leur attention sur des aspects spécifiques de leur expérience, à réguler leur attention et à réorienter leur attention en cas de distraction.

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5
Q

Qu’est-ce que la vigilance ou l’alerte ?

A

La vigilance ou l’alerte sont des termes synonymiques, et ils sont considérés comme un tout plutôt que deux processus indépendants. La vigilance ou l’alerte permettent de maintenir l’intensité de l’attention lors d’une tâche longue et/ou ennuyeuse, et d’être réceptifs à une information pertinente qui peut survenir.

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6
Q

Selon Posner et Boies (1971), comment définissent-ils la vigilance ?

A

Posner et Boies (1971) définissent la vigilance comme étant la capacité de maintenir l’intensité de l’attention lors d’une tâche longue et/ou ennuyeuse grâce à une augmentation de l’état attentionnel global pour être réceptifs à une information qui peut être pertinente.

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7
Q

Pourquoi les informations réceptives grâce à la vigilance/à l’alerte sont-elles non spécifiques ?

A

Selon Sieroff (1994), les informations réceptives grâce à la vigilance/à l’alerte sont non spécifiques car elles permettent une réceptivité tant aux informations externes qu’internes à l’individu, afin de rendre compte de l’état d’augmentation de l’intensité de la vigilance/de l’alerte pour être prêt à sélectionner l’information.

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8
Q

Où se situe le premier site qui permet la vigilance et l’alerte ?

A

Le premier site qui permet la vigilance et l’alerte se situe au niveau du tronc cérébral, plus précisément dans une portion appelée la formation réticulée.

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9
Q

Quels sont les territoires cérébraux impliqués dans l’alerte et la vigilance ?

A

Les territoires cérébraux impliqués dans l’alerte et la vigilance se situent essentiellement au niveau latéralisé de l’hémisphère droit (HD), et comprennent le gyrus cingulaire antérieur, le cortex préfrontal dorsolatéral, et le cortex pariétal inférieur. Lorsqu’un sujet passe d’un état de veille à un état d’alerte/de vigilance/de préparation attentionnelle, on observe une activation cérébrale qui se distribue sur ce territoire, avec une activation plus importante dans l’hémisphère droit que dans l’hémisphère gauche.

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10
Q

Qu’est-ce que l’orientation de l’attention ?

A

L’orientation de l’attention consiste à sélectionner des informations dans l’espace et dans le temps pour faire attention à quelque chose.

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11
Q

Pourquoi est-il nécessaire de sélectionner des informations ?

A

Il est nécessaire de sélectionner des informations car notre système cognitif est constamment bombardé d’un tas d’informations provenant de différentes modalités, ce qui rend impossible le traitement de toutes les informations simultanément.

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12
Q

Quels sont les deux dimensions dans lesquelles notre système cognitif peut sélectionner des informations ?

A

Notre système cognitif peut sélectionner des informations dans l’espace et dans le temps.

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13
Q

Selon Johnston et Dark, qu’est-ce que l’attention sélective ?

A

Selon Johnston et Dark, l’attention sélective est constituée de faits empiriques caractérisant l’orientation de l’attention.

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14
Q

L’attention visuo-spatiale est-elle indépendante des yeux ?

A

Oui, selon Johnston et Dark, l’attention visuo-spatiale est indépendante des yeux.

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15
Q

Sur quels critères perceptifs l’attention sélective est-elle de meilleure qualité ?

A

Selon Johnston et Dark, l’attention sélective est de meilleure qualité et plus rapide lorsqu’elle se base sur des critères perceptifs tels que la couleur, la forme ou le son.

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16
Q

L’attention sélective est-elle améliorée par l’apport d’indices spatiaux ?

A

Oui, selon Johnston et Dark, l’attention sélective est améliorée par l’apport d’indices spatiaux.

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17
Q

Comment l’attention sélective est-elle mise en œuvre ?

A

Comment l’attention sélective est-elle mise en œuvre ?

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18
Q

Quel est le modèle proposé par Desimone et Duncan (1995) ?

A

Le modèle de Desimone et Duncan (1995) propose deux postulats pour répondre aux faits empiriques concernant la sélection d’informations dans notre environnement : 1) La sélection d’un stimulus est le résultat d’une compétition entre au moins deux caractéristiques de deux stimuli ou localisations spatiales ; 2) Il existe deux façons de sélectionner une information : bottom-up, qui est régie par des propriétés intrinsèques aux stimuli, et top-down, qui est basée sur les attentes du sujet.

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19
Q

Qu’est-ce que la sélection bottom-up ?

A

La sélection bottom-up est une sélection qui s’impose au sujet en raison des propriétés intrinsèques des stimuli perçus. Elle est régulée par un contexte perceptif et temporel, ce qui signifie que l’activité neuronale dans certaines aires cérébrales sera modulée en fonction de la similarité ou de la nouveauté du stimulus par rapport à d’autres informations perceptives. Cette sélection ne peut pas être ignorée par le système cognitif.

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20
Q

Qu’est-ce que la sélection top-down ?

A

La sélection top-down est basée sur les attentes du sujet. Elle permet de sélectionner les informations qui correspondent à ces attentes, en utilisant un patron attentionnel contenant la cible recherchée pour aider à choisir l’information qui nous intéresse. Cette sélection est donc volontaire et consciente.

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21
Q

Quelle est la tâche à effectuer dans le paradigme de Posner ?

A

Le sujet doit appuyer sur une touche “réponse” dès l’apparition de la cible étoile le plus vite possible.

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22
Q

Quelles sont les informations que le sujet ne sait pas dans le paradigme de Posner ?

A

Le sujet ne sait pas que va flasher très rapidement un indice spatial sous la forme d’un épaissement des bords d’un des deux carrés latéraux sur un temps très court de 50 ms, et ne sait pas que les VI vont être manipulées par l’expérimentateur.

23
Q

Quels sont les VI dans le paradigme de Posner ?

A

Les VI sont : (1) Condition {valide ; non-valide} et (2) Temps (SOA) séparant l’indice de la cible {court ; long}.

24
Q

Qu’est-ce que la VD dans le paradigme de Posner ?

A

La VD est le temps de détection correcte de la cible (Temps de Réaction, TR).

25
Q

Comment est définie la condition valide dans le paradigme de Posner ?

A

La condition est valide si l’indice spatial et la cible sont bien dans la même position.

26
Q

Comment est définie la condition non-valide dans le paradigme de Posner ?

A

La condition Non-valide se définit par le fait que la position spatiale de l’indice et la position spatiale de la cible ne soit pas la même.

27
Q

Qu’est-ce que l’effet de validité dans le paradigme de Posner ?

A

L’effet de validité est la comparaison/soustraction entre les temps de réactions obtenus en situations valide et les temps de réactions obtenus en situations non-valide.

28
Q

Qu’est-ce que l’attention exogène dans le paradigme de Posner ?

A

Lorsqu’on a un effet de validité positif, ce qui est mis en œuvre c’est un mode d’orientation exogène de l’attention, ce mode d’orientation se met en œuvre dans des temps de mise en action inférieur à 200ms donc dans des temps très rapide en réaction à l’environnement et indépendamment de la volonté du sujet.

29
Q

Qu’est-ce que l’attention endogène dans le paradigme de Posner ?

A

Lorsqu’on a un effet de validité négatif, ce serait plutôt une situation où se met en œuvre un mode endogène de l’orientation de l’attention, c’est une orientation de l’attention décidée par le sujet qui va décider de porter son attention sur un endroit en particulier et qui est lente.

30
Q

Qu’est-ce que la Négligence spatiale unilatérale (NSU) ?

A

C’est un syndrome neuropsychologique caractérisé par l’impossibilité de répondre et de s’orienter aux stimulations controlatérales à la lésion cérébrale.

31
Q

Quelle est la situation classique dans laquelle apparaît la NSU ?

A

La NSU apparaît souvent à la suite d’une lésion du lobe pariétal de l’hémisphère droit.

32
Q

Comment les personnes atteintes de NSU se comportent-elles ?

A

Les personnes atteintes de NSU se comportent comme si l’ensemble des éléments de gauche n’existaient plus, sans prendre en compte la partie gauche des objets ou des dessins.

33
Q

Quelles épreuves peuvent mettre en évidence la NSU ?

A

Des épreuves telles que la copie de dessin ou la représentation spatiale, où la personne doit positionner des villes sur une carte, peuvent mettre en évidence la NSU.

34
Q

Quel type de difficulté peut être observé chez les personnes atteintes de NSU ?

A

Les personnes atteintes de NSU peuvent avoir des difficultés à écrire dans la partie gauche de la feuille ou à explorer des scènes ou des textes grâce à des observations de mouvements oculaires.

35
Q

Quelles sont les explications possibles pour la NSU ?

A

Certains ont proposé que la NSU était consécutive à une atteinte attentionnelle. Des modèles anatomo-fonctionnels ont également été proposés pour expliquer la NSU.

36
Q

Quel est le modèle de Kinsbourne ?

A

Le modèle de Kinsbourne associe une structure cérébrale à une capacité cognitive, en l’occurrence les capacités attentionnelles. Selon ce modèle, les individus sains possèdent deux faisceaux intentionnels émis par les hémisphères cérébraux dans les deux sens.

37
Q

Que se passe-t-il en cas de lésion de l’hémisphère droit selon le modèle de Kinsbourne ?

A

En cas de lésion de l’hémisphère droit, le faisceau attentionnel émis par l’hémisphère droit vers celui de gauche est réduit, ce qui crée un déséquilibre entre les deux faisceaux attentionnels. Ce déséquilibre peut causer la NSU.

38
Q

Quel est le modèle de Heilman ?

A

Le modèle de Heilman considère également l’existence de faisceaux attentionnels émis par les hémisphères cérébraux. Selon ce modèle, les hémisphères cérébraux sont responsables de l’attention portée aux différents côtés de l’espace corporel.

39
Q

Qu’est-ce que le Contrôle attentionnel/Contrôle exécutif attentionnel ?

A

C’est un terme utilisé en psychologie cognitive qui renvoie au modèle de mémoire de travail (MDT) proposé par Baddeley et Hitch en 1974, qui suppose l’existence de trois composants, dont l’Administrateur central.

40
Q

Quels sont les deux systèmes esclaves dans le modèle de Baddeley et Hitch ?

A

Les deux systèmes esclaves dans le modèle de Baddeley et Hitch sont la Boucle phonologique et le Calepin visuo-spatial.

41
Q

Qu’est-ce que l’Administrateur central dans le modèle de Baddeley et Hitch ?

A

L’Administrateur central est un système attentionnel de contrôle qui est là pour contrôler, sélectionner des stratégies cognitives, coordonner l’information en provenance des systèmes d’esclaves et permettre un comportement adapté avec un coût attentionnel réduit.

42
Q

Comment l’Administrateur central permet-il de réaliser plusieurs tâches en même temps avec un coût attentionnel réduit ?

A

L’Administrateur central permet de coordonner les informations en provenance des systèmes d’esclaves pour nous permettre de réaliser plusieurs tâches simultanément avec un coût attentionnel réduit.

43
Q

Quel est le modèle proposé par Norman et Shallice en 1980 ?

A

Le modèle proposé par Norman et Shallice en 1980 vise à modéliser le fonctionnement de l’administrateur central du central exécutif en supposant l’existence d’un SAS et d’un schéma d’action, et en postulant trois niveaux de contrôle attentionnels de l’action.

44
Q

Qu’est-ce que le niveau 1 dans le modèle de Norman et Shallice ?

A

Le niveau 1 n’implique pas la proposition de Norman et Shallice car il s’agit d’un contrôle attentionnel minimal de l’action qui ne nécessite pas de contrôle à proprement parler. Ce niveau met en œuvre des schémas d’actions qui se déclenchent de manière automatique sans ou avec un contrôle minimal de l’attention.

45
Q

Qu’est-ce que le niveau 2 dans le modèle de Norman et Shallice ?

A

Le niveau 2 dans le modèle de Norman et Shallice nécessite un contrôle de l’action, l’intervention de l’attention et la présence d’un gestionnaire de conflits qui intervient lorsque les actions ne peuvent pas être mises en route de façon automatique. Ce niveau fait intervenir un gestionnaire de conflit qui permet la sélection de l’action la plus appropriée pour des actions semi-automatiques.

46
Q

Qu’est-ce que le niveau 3 dans le modèle de Norman et Shallice ?

A

Le niveau 3 dans le modèle de Norman et Shallice met en œuvre un système attentionnel superviseur (SAS) qui intervient pour une action complexe nécessitant l’élaboration d’une stratégie, l’inhibition de réponse non pertinente ou la planification des étapes d’une action. Ce niveau nécessite une planification active, une élaboration de stratégie et l’utilisation de ressources attentionnelles optimales pour réaliser une action complexe.

47
Q

Qu’est-ce que la théorie de double mécanisme de contrôle (DMC) ?

A

La théorie de double mécanisme de contrôle (DMC) est une théorie cognitive proposée par le modèle de Braver et al. (2007) pour expliquer comment notre fonctionnement cognitif dépend du contrôle exécutif.

48
Q

Qu’est-ce que le contrôle exécutif ?

A

Le contrôle exécutif est un modèle de régulation attentionnelle qui permet à notre fonctionnement cognitif de fonctionner efficacement en régulant notre comportement en fonction de l’action que nous devons réaliser.

49
Q

Quels sont les deux types d’engagement dans un contrôle cognitif selon Braver et al. ?

A

Selon Braver et al., il y a deux types d’engagement dans un contrôle cognitif : l’engagement proactif et l’engagement rétroactif.

50
Q

Qu’est-ce que l’engagement proactif ?

A

L’engagement proactif est un type d’engagement dans le contrôle cognitif qui se produit avant une action. Il consiste à réguler notre comportement en fonction d’une action future en préprogrammant l’ensemble de notre fonctionnement cognitif pour traiter cette action.

51
Q

Qu’est-ce que l’engagement rétroactif/réactif ?

A

L’engagement rétroactif/réactif est un type d’engagement dans le contrôle cognitif qui se produit pendant une action. Il permet une régulation en continu pour contrôler, détecter un conflit et y répondre en direct pour réaliser l’action la plus juste et efficace possible.

52
Q

Comment est qualifiée l’attention dans l’article de Colette (2001) ?

A

L’attention est qualifiée d’attention exécutive, en raison de son substrat anatomique localisé dans le cortex préfrontal dorsolatéral.

53
Q

Depuis quand est-il connu que le substrat anatomique de l’attention exécutive est localisé dans le cortex préfrontal dorsolatéral ?

A

Il est connu depuis le début des années 2000, comme le montre la synthèse de la littérature de Colette.

54
Q

Quels aspects de l’attention exécutive sont assurés par le cortex préfrontal dorsolatéral ?

A

Tous les aspects de l’engagement exécutif de l’attention, tels que la planification de deux tâches en même temps, l’inhibition de ce qui n’est pas pertinent, l’alimentation de l’action, et le contrôle de l’action jusqu’à ce qu’elle soit menée, ont comme substrat anatomique le cortex préfrontal dorsolatéral dans l’hémisphère gauche et droit.