CM8 Flashcards

1
Q

Citation pour commencer :

A

« La conscience est au psychologue ce que la gravité est au physicien : inévitable ». (Baars, 1989, p. 240)

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2
Q

Définition du terme de conscience :

A
  • Diversité de sens
  • Conception du sens commun

Terme polysémique (un terme qui exprime des réalités différentes) -

La conscience, dans un usage intransitif ; état d’éveil « j’ai perdu conscience » ; fait référence aux niveaux de vigilance : veille, sommeil, anesthésie, coma, état végéta1f

  • La conscience psychologique

Connaissance immédiate de sa propre activité psychique - perception de ses propres opérations mentales.

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3
Q

La conscience, état d’éveil (Searle, 1999) :

A
  • « Il s’enfonce dans le coma ! Il n’est plus conscient ! » ou « il se réveille, il est conscient ! » (GraKieaux, 2009)
  • La notion d’éveil renvoie à une définition strictement neurologique, un état de vigilance lequel a pour substrat anatomique la substance réticulée activatrice ascendante (SRAA). Ce substrat anatomique est constitué d’un grand nombre de neurones interconnectés, reçoit des afférences de toutes les voies sensitives et sensorielles.
  • responsable de la réaction d’éveil et de l’entretien de l’état de veille par des projections diffuses vers l’encéphale
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4
Q

La conscience, état d’éveil :

A

Vigilance (les états de vigilances) :

  • La confusion, caractérisée par une désorientation temporo-spatiale, l’irritabilité psychique, la peur et les hallucinations.
  • L’obnubilation : état de somnolence entrecoupé de périodes de conscience avec réduction nette des capacités intellectuelles
  • La stupeur : état de non-réponse caractérisé par la fermeture des yeux et l’absence de réponse verbale ou motrice dont le sujet peut être tiré par des stimulation vigoureuses
  • Le coma : état de non-réponse, défini par trois symptômes : absence d’ouverture des yeux, de réponse verbale et de mouvements volontaires, duquel le patient ne peut être sorti par les stimulations nociceptives.
  • Le mutisme akinétique se caractérise par des périodes d’éveil avec ouverture des yeux mais sans réponse verbale.
  • Et même le sommeil …
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5
Q

Dire que Vigilance = Conscience

A
  • Alors on réduit la conscience à la fonc1on neurologique d’un substrat neuro-anatomique responsable de l’éveil.
  • Assimiler la conscience au cerveau
  • Approche monolithique du concept de conscience
  • L’étude objective de la conscience en tant que niveau de vigilance a été grandement facilitée par l’évolution des techniques d’explora-on fonctionnelle .(électroencéphalographie et imagerie cérébrale).

IRM fonctionnelle sert à voir les zones du cerveau en suractivité.

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6
Q

Figure 2.9. Les stades du sommeil.

A

État d’éveil : activité neuronale rapide et désynchronisée, activité musculaire, mouvements oculaires.

Sommeil lent : activité neuronale lente et synchronisée, faible activité musculaire, pas de mouvements oculaires, peu de rêves.

Sommeil paradoxal : activité neuronale rapide et désynchronisée, paralysie (pas d’activité musculaire), mouvements oculaires rapides, rêves nombreux.

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7
Q

-Dire que Vigilance = Conscience

A
  • Cette approche de la conscience, l’état d’EVEIL, de VIGILANCE ne permet pas d’expliquer “L’effet que cela fait”, la sensa1on, le raisonnement qui accompagne le comportement…
  • N’explique pas la conscience “psychologique” (connaissance immédiate de sa propre ac1vité psychique, percep1on de ses propres opéra1ons mentales, pensées et ac1ons. - La conscience désigne également “la connaissance” du sujet : pensées, sen1ments, percep1ons, rêves, raisonnements. Dans ce cas, la conscience est synonyme de présence à soi et au monde – une rela2on à soi et au monde qui l’entoure
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8
Q

Processus conscients vs Processus inconscients :

A

La pensée est caractérisée par ces deux types de pensées

Une pensée est consciente si nous pouvons dire quelque chose de la façon dont certaines opérations ont été effectuées ainsi que de leurs interactions.

Une pensée est inconsciente si on ne se rend compte que de leur résultat.

Processus conscients : - Capacités des processus conscients (erreurs, peu rapides, interférences avec autres, processus conscients) - Contenus très variés - Volumes limités, sériels, cohérence interne

Processus inconscients : - Capacités des processus inconscients (peu d’erreurs, rapides, pas d’interférences) - Domaine limité, autonomes - Traitent de grands volumes, très divers, peuvent opérer en parallèle

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9
Q

Les propriétés de la conscience (Harth 1993) :

A
  • Sélec2vité :

-> tout n’arrive pas à la conscience (percep3ons, sensa3ons, sen3ments).

-> sélec3onner parmi les éléments qui accède à la conscience.

  • Exclusivité :

-> On ne peut être conscient que d’une chose à la fois (image jeune vs âgée).

-> Un effet de séquen3alisa3on.

  • Enchaînement :

-> Les événements conscients sont traités en série.

-> La conscience a une fonc3on construc3ve qui consiste à remettre ensemble des éléments produits par les processus inconscients.

  • Unité :

-> Ce qui fait que l’esprit est un tout et ce qui unit tous les éléments du monde extérieur. - La conscience recrée ou modifie aussi bien les résultats des percep3ons que les données elles-mêmes.

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10
Q

Les différentes face9es de la conscience (Block, 1995, 2002) :

A

La conscience d’accès, La conscience phénoménale, La conscience de soi, La conscience réflexive

La conscience d’accès : fait référence au contenu de la conscience immédiatement disponible comme prémisse pour le raisonnement et peut jouer un rôle dans le contrôle rationnel de l’action et de la parole

Cette conscience permet de reconnaître les objets.

La conscience phénoménale : fait référence aux aspects qualita1fs de notre vie mentale (les qualias) ; « l’effet que cela fait » (le goût ou l’odeur du maroilles ; de ressen1r une douleur ou de percevoir une couleur, …)

La conscience de soi : nous disposons d’une représenta1on de soi qui confère une certaine unité de notre vie mentale - Différence soi-non soi - Illusion du déplacement de soi

Toutes les informations qu’on a de nous sur nous-mêmes. (Psychiquement, émotionnellement…)

La conscience réflexive : fait référence à la possibilité de réfléchir et de contrôler ses propres processus de pensée

Cette conscience est la “conscience supervision” : elle supervise les autres consciences.

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11
Q

La conscience de soi (“self-consciousness”) :

A
  • la possibilité qu’a le sujet de se prendre lui-même comme objet de pensée
  • Expérience de Gallup (1979)

(Voir diapo)

On fait une tache sur le front du singe puis on le met devant un miroir : le singe va essayer d’enlever la tache car il sait à quoi il ressemble, et il sait que la tache ne fait pas partie de lui.

  • Non retrouvé chez les chiens ou les chats, ou le gorille
  • Ni chez les très jeunes enfants - Le soi ou self, la possibilité d’accéder aux informations qui concernent (sa propre personne, de traits de caractère ou d’épisodes biographiques…) (Baumeister, 1987 ; Markus, Mullally & Kitayama,1997 ; Taylor, 1989) - Tendance à construire une image cohérente de soi basé sur les expériences passées après coup, et des projec1ons de soi dans le futur
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12
Q

La conscience réflexive (« monitoring-consciousness”) :

A
  • Conscience-supervision ou conscience réflexive
  • Opérations mentales mettant en jeu un haut de degré de réflexivité
  • ex : réveil ma1nal, on est incapable de retrouver une chaussure, on se remémore consciemment les différents gestes effectués la veille afin d’élaborer une stratégie de recherche efficace
  • Exigent la constitution de représentations qui portent sur d’autres représentations = métareprésentations (Leslie, 1988; Sperber, 2000 ; Whiten et Perner, 1991)
  • Ou fait appel à des métacognitions = une connaissance de ses propres instruments de connaissance
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13
Q

II- Ontogénèse de la conscience :

La conscience d’accès :

A
  • Désigne la dimension informa2onnelle de la conscience
  • Y a-t-il une conscience d’accès à la naissance ?

-> Passe par l’étude de la genèse des états mentaux intentionnels

-> Expérience de Meltzoff et Borton (1979) : Présentation de différentes formes de sucettes (forme sphérique et forme non sphérique)

-> Les sucettes étaient ensuite re1rées et deux diaposi1ves projetées sur un écran côte à côte

-> Mesure du temps de fixa1on visuelle

-> NeXe préférence pour la suceXe correspondant à celle en bouche

-> il faut bien admeXre que les enfants avaient enregistré mentalement la forme de la suceXe et qu’ils étaient en mesure d’accéder à ceXe informa1on pour la comparer avec le s1mulus visuel

-> Il existe chez les très jeunes bébés (1 à 2 mois déjà) l’ébauche de représenta1ons mentales que laisse imaginer l’associa1on entre réac1ons émo1onnelles et comportements

-> ex : signes de sa,sfac,on (sourire) lorsqu’un comportement a:endu est réussi

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14
Q

La conscience phénoménale (qualité) :

A
  • Désigne la dimension qualita2ve de la conscience
  • Y a-t-il une conscience phénoménale à la naissance ?
  • Le soi ini1al repose sur une dis1nc1on entre ce qui vient de son propre corps et ce qui est issu d’une s1mula1on extérieure :
  • Le nouveau-né s’oriente systéma1quement vers une source sonore extérieure (CliKon, Morrongiello, Kulig et Dowd, 1981)
  • Le nouveau-né dis1ngue une allo-s1mula1on (extérieure à son corps) d’une auto s1mula1on (Hespos et Rochat, 1997)
  • Le nouveau-né doit apprendre pour sa survie :
  • Pour apprendre, il faut être en mesure de retenir les bonnes et les mauvaises conséquences de ses actes passés, donc savoir sélec1onner les émo1ons de base, en par1culier le plaisir et la douleur (Bourgine, 1993; DenneX, 1996) ex : té1ne, lait, yaourt
  • Or la conscience phénoménale, c’est de savoir « l’effet que cela fait »
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15
Q

La conscience de soi :

A
  • En lien avec les fonc2onnement organique (soi corporel),puis se développe et s’enrichit aux contacts des autres (soi autobiographique, Damasio, 1999)
  • Y a-t-il une conscience de soi à la naissance ?
  • Lewis et Brooks-Gunn (1981) reprennent la technique expérimentale de Gallup (1979) pour l’appliquer chez le bébé

. Moins de 15 mois, une simple explora1on est observée

. De 15 à 18 mois, l’enfant porte la main au front et manifeste un comportement d’embarras

. L’enfant dispose désormais une représenta1on de lui-même

. Différence entre l’image perçu dans le miroir et le soi attendu

  • la conscience de soi se fait iden1té personnelle (soi autobiographique) , dans une construc1on où les autres, le langage et la culture jouent un rôle essen1el (Bruner, 1991)
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16
Q

La conscience réflexive :

A

Mécanismes cogni1fs de niveau supérieur qui permet de prendre ses prendre ses propres processus mentaux pour objet, conscience réflexive (Piaget, 1994, 1997)

  • L’enfant doit être en mesure de se représenter ses propres états mentaux
  • Elaborer des représenta1ons de représenta1ons, aussi appelées métareprésenta1ons (Leslie, 1987 ; Pernet 1991 ; Povinelli,7993 ; Sperber, 2000)
  • Y a-t-il une conscience réflexive à la naissance ?
  • Expérience de Wimmer & Pernet (1983) . Max et la boite de chocolat .

Un enfant assiste au déplacement d’une boite de chocolat d’un 3roir à un autre, en l’absence de Max (qui a vu le chocolat dans le premier 3roir) . L’enfant doit prédire où Max va chercher la boite de chocolat à son retour . Seul l’enfant de 4 ans est capable de dire que Max cherchera le chocolat dans la premier 3roir, contrairement à celui de 3 ans Être capable de METAREPRESENTATION

17
Q

III- Ce que nous raconte notre cerveau :

A

« Même si tous nos sens sont intacts et que notre cerveau fonc3onne normalement, nous n’avons pas d’accès direct au monde physique. On peut avoir l’impression d’un accès direct, mais ceci est une illusion créée par notre cerveau. » (Frith, 2007)

18
Q

Illusion de la conscience

A
  • un neurone sensoriel, 20 millisecondes (influx nerveux) pour parcourir un mètre.
  • le « temps de percep1on », supérieur à 100 millisecondes. Notre percep1on des objets du monde extérieur n’est donc pas immédiate.
  • On croit percevoir le monde immédiatement et sans effort,
  • Et dans le moindre détail. Ceci est également une illusion. Seul le milieu de la scène visuelle peut être vu en détail (fovéa). Les bords de notre vision du monde sont flous et sans couleur.

(Voir diapo 35) : Notre vision est floue, seul le centre du champ visuel paraît net. En haut : ce que vous pensez voir. En bas : ce que vous voyez vraiment.

(voir diapo 37) : La cécité aux changements. Combien de temps vous faut-il pour trouver la différence entre ces deux photographies ?

(diapo 39) : Deux visages apparaissent à l’écran, l’un après l’autre. Si l’intervalle entre les deux visages est inférieur à 40 millisecondes, vous n’aurez pas conscience d’avoir vu le premier

(Diapo 41) La chambre d’Ames. Inventée par Aldebert Ames Jr, en 1946, sur une idée d’Helmholtz. Les trois hommes ont la même taille, c’est la chambre qui est distordue

Le cerveau cherche la simplicité, il essaie de trouver une explication. Ce qu’on voit n’est pas la réalité.

« Même si tous nos sens sont intacts et que notre cerveau fonctionne normalement, nous n’avons pas d’accès direct au monde physique. On peut avoir l’impression d’un accès direct, mais ceci est une illusion créée par notre cerveau. » (Frith, 2007)

19
Q
  1. Ce que nous dit notre cerveau de notre corps
A

« Mon corps est un objet du monde physique. Mais au contraire des autres objets, j’ai une rela3on privilégiée avec mon corps. Précisément, mon cerveau fait par3e de mon corps. Les neurones sensoriels provenant de diverses par3es du corps vont directement au cerveau. Les neurones moteurs se déploient en sens inverse, depuis mon cerveau vers mes muscles. Les connexions ne pourraient pas être plus directes. » (Frith, 2007)

20
Q

Le membre fantôme

A

(Voir diapo 44) : vidéos

Dans la vidéo, l’homme a perdu son bras et a été amputé. Mais il a mal au bras qui a été amputé.

Cela s’appelle la douleur du membre fantôme.

Le cerveau dit des fausses informations concernant le corps.

21
Q

La boite à miroir de Ramachandran.

A

Un membre amputé continue à exister, et peut même provoquer des douleurs (la douleur du membre fantôme).

On a une boucle sensori-motrice avec le cerveau. Le cerveau envoie des informations mais le membre n’est plus là et ne reçoit donc pas l’information.

(Vidéo 1) Ramachandran a essayé un stratagème pour faire en sorte que le cerveau reçoive une réponse même si le membre n’est plus là. Il a créé une boîte à miroir. On donne une illusion que la main amputée est toujours là en faisant un miroir de la main non amputée sur celle qui est amputée. On arrive donc à tromper le cerveau.

(Vidéo 2) : on utilise une boîte à miroir pour reproduire le membre amputé. Cela suffit à tromper le cerveau.

(Voir diapo 45) : cette cartographie est responsable des douleurs de membre fantôme.

22
Q
  • Le membre fantôme / Plasticité cérébrale : (voir diapo 46)
A

Après que son bras droit fut amputé, DM fit l’expérience d’un membre fantôme. Quand le côté droit de son visage était touché avec un coton-1ge, elle sentait la s1mula1on de son visage en même temps qu’une démangeaison dans une par1e spécifique de son membre fantôme. Il y avait une correspondance systéma1que entre la zone du visage et celle du membre fantôme.

23
Q

(Voir diapo 47 pour vidéos) : - Sortir de son corps (“Out of Body Experience”) :

A

La dame finit par croire ce qu’elle voit dans la caméra (avec le casque de réalité virtuelle).

Ensuite, on passe un couteau sur un mannequin et la dame pense que c’est elle qu’on a coupé. On arrive donc à tromper le cerveau.

24
Q

Avoir 3 bras et 3 jambes :

A

(diapo 49) À la suite d’une lésion à l’avant de son cerveau, EP fait parfois l’expérience d’un bras gauche supplémentaire (ainsi que d’une nouvelle jambe). Ceci est son propre dessin, exprimant ce qu’elle ressent lorsqu’elle fait du shopping.

25
Q

Comment fait notre cerveau :

A

-Le cerveau ne transmet pas passivement les informations

  • Le cerveau génère acBvement des informaBons sur le monde
  • Et quelques fois les images du monde sont fausses
  • Les entrées sont limitées et imparfaites (organes des sens)
  • Mais les représentaBons crées pas notre cerveau sont en très grandes parBes correctes
  • Comment fait notre cerveau ?
26
Q

Théorie de la non-unité de la conscience

A
  • Les études du groupe de Semir ZEKI (University College of London)
  • Micro-conscience versus Macro-conscience
  • Micro-consicence :
  • (Dehaene et al., 2003; Zeki, 2007)
  • très courte durée de vie
  • résultats d’acBvaBons montantes
  • Rapport à l’aienBon « pas clair »
  • Macro-conscience :
  • l’unificaBon de représentaBons micro-conscientes
  • la micro-conscience précède, temporellement, la macroconscience

Selon Semir ZEKI, il existe des consciences mulBples qui consBtuent une hiérarchie ; l’unité de la conscience serait une illusion - Chaque qualia serait associé à une région cérébrale qui génère “une micro-conscience” - Couleur en V4 - Mouvement en V5 - La micro-conscience des diffèrents traits d’un objet peuvent survenir à des moments différents. La consicence (micro-consciences) est donc distribuée dans l’espace et le temps cérébral. - La macro conscience résulte du liage de ces différents traits en un seul percept. - La conscience unifiée résulte de l’intégraBon du percept avec la réprésentaBon du sujet en train de percevoir

27
Q

(diapo 54) : expérience : dichoptic color fusion = présentation de stimuli dichoptiques

A

Si on présente 2 stimuli opposés (1 à chaque œil), alors la personne ne va rien voir (carré jaune sur la diapo).

28
Q

Diapo 63 : présentation successive d’images.

A

La séquence change (par exemple, on va avoir une slide chargée alors que normalement elle est vide dans l’autre situation.)= EFFET DE MASQUAGE. 99,3% des mots pas détectés « pas vu » 99,5% pas nommés (dans la situation avec le masquage).

Côté gauche : macro-conscience

Côté droit : micro-conscience

29
Q

Les informations non perçues consciemment ?

A

(Voir diapo 69) : malgré le fait que la personne n’ait pas vu l’autre visage, on a une activation de l’amygdale.

Les parBcipants disent avoir perçu uniquement des visages neutres ….. - De tels sBmuli, non perçus consciemment, peuvent-ils déclencher de acBvités neurales liées à leur contenu émoBonnel ?

30
Q

Les personnes en état de coma sont-elles conscientes ?

A

(voir diapo 74) :

Mort cérébrale

coma =moitié du cerveau ne fonctionne pas

Absence d’éveil

Absence de conscience

Fonction respiratoire variable

Présence variable des réflexes du tronc cérébral

Aucune production de sons

Etat de conscience minimale

Locked-in syndrome

31
Q

(Voir diapo 77)

Une dame a subi un traumatisme grave (voir diapo 78) :

A

cerveau un peu abime. Ils disent qu’elle remplit les critères d’état végétatif.

Ils ont trouvé un contrôle (=une dame du même âge et avec les mêmes caractéristiques) et ils l’ont comparée à la dame qui a subi un traumatisme.

Pour la personne traumatisée, on a une activation cérébrale qui se produit dans la même région que pour la personne contrôle.

Ils ont aussi parlé de spatial navigation imagery (on prend un trajet habituel). Encore une fois, on a encore une activation qui est la même pour la personne traumatisée que pour la personne normale.

Problème : ils n’ont fait cette expérience qu’avec une personne. On ne peut donc pas savoir si cette expérience est valide, car la personne contrôle aurait pu avoir un problème aussi.

32
Q

Expérience diapo 81 :

A

ils ont fait la même chose chez plein de patients. Il n’y en a que 5 qui ont une réaction face à une stimulation externe.

33
Q

L’hypnose

A

Mesmer : Il avait une baignoire (=baquet thérapeutique). Magnétisait les courtisanes. L’impératrice n’était donc pas contente.

Il se réfugie donc à Paris. Il hypnotise (=magnétise) les gens. Il a beaucoup de succès, il subit donc un procès pour charlatanisme par les médecins.

Velpeau réalise une tumorectomie (=ouvre le crâne pour enlever une tumeur) sans anesthésie MAIS avec hypnose.

Jean-martin Charcot utilise l’hypnose sur des jeunes filles hystériques (il s’entraîne sur des poules). Plein d’élèves affluent du monde entier pour voir ces cours de Charcot. L’hypnose se diffuse donc.

A la mort de Charcot, tout le monde se détourne de l’hypnose sauf Pierre Janet.

Qu’est-ce que l’hypnose : c’est un état naturel, c’est quelque chose qui se produit naturellement. Hypnose= état modifié de conscience. (Voir ce qui est en jaune sur diapo 91 et autres).

Absorption

Dissociation

Forte tendance à rejeter tout jugement critique et à tolérer les suggestions faites sous hypnose (voir reste diapo)

Etude sur ce que les gens ressentaient lors d’opérations sous hypnose (voir résultats diapo 96 - question 1)

34
Q

Diapo 97 : vidéos.

A

Vidéo 1 : On voit que le professeur arrive à hypnotiser les élèves.

Vidéo 2 : On voit un exemple d’opération sous hypnose. Utilisation de l’hypnose pour les opérations, lorsque les patients ont un risque de mourir à cause de l’anesthésie, lorsqu’ils sont âgés…Globalement, lorsqu’il y a des risques opératoires. Permet de limiter le risque.

35
Q

L’EMDR

A

L’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing)

C’est la thérapie par les mouvements oculaires.

Etat de conscience légèrement modifie (moins que l’hypnose) par un stimulus monotone et répétitif.

(Voir étapes d’une séance d’EMDR, surtout ce qui est en jaune)

(Voir diapo 103) : vidéos

Vidéo 1= exemple d’EMDR. Soldate du Bataclan. Evènement traumatique, on discute de cet évènement avec un psy. Au moment le plus difficile, on s’arrête et on commence le stimulus monotone et répétitif. Cela va permettre de dissocier l’événement de la douleur. Cela veut dire que la prochaine fois que l’on se souviendra de cet évènement, la charge émotionnelle sera beaucoup moins forte.

On peut regarder l’autre vidéo.