CM4 Flashcards

1
Q

Quelle expérience a été faite pour étudier l’attention sélective ?

A

Cherry (1953) : écoute dichotique. S’intéresse à ce qui permet de comprendre ce que dit une personne pendant que d’autres parlent.

Il compare (entre autres) deux situations :

-écoute diotique : 2 messages vocaux simultanés mixés et envoyés aux deux oreilles

-écoute dichotique : 2 messages vocaux simultanés, un sur chaque oreille.

Les sujets doivent répéter un des 2 messages.

En écoute diotique, les participants ont du mal à répéter un message car les deux voix sont mélangées. Par contre, en écoute dichotique, les sujets n’ont aucun problème pour percevoir et répéter un des 2 messages.

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2
Q

Que se passe-t-il dans la situation dichotique ?

A

Dans la situation dichotique :

Si on interroge les participants sur le message “sélectionné” ils ont des difficultés à préciser :

-Si homme ou femme

  • si en anglais ou en allemand

-si fort ou pas fort

  • si le message est remplacé par un son.

On remarque ici un des premiers effets de l’attention sélective : J’arrive à me focaliser sur ce qui arrive dans une oreille et à ignorer ce qui se passe pour l’autre.

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3
Q

Qu’est ce que le modèle de la sélection attentionnelle (modèle de Broadbent) ?

A

Modèle de Broadbent (1958) : Modèle de la sélection attentionnelle. Ce modèle est cognitiviste et s’inspire du mode de fonctionnement d’un ordinateur.

-Hypothèse d’un canal de traitement unique : Selon Broadbent, on serait incapable de traiter plusieurs informations en même temps.

  • Mise en place d’un filtre attentionnel : Un filtre laisse passer les messages un par un sur la base de caractéristiques physiques : oreille, voix, hauteur, tonale, accent… ce filtre se base sur les caractéristiques physiques des stimuli mais pas sur le sens des stimuli.

(Voir schéma diapo 6) Ce qui va permettre de régler notre filtre en situation d’écoute dichotique, c’est l’oreille par exemple (par exemple, se focaliser sur la voix de femme, ou sur l’oreille droite, etc.…).

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4
Q

Quels problèmes pose le modèle de Broadbent ?

A

-On peut entendre notre nom prononcé sur l’oreille non sélectionnée alors que l’on traite le message de l’oreille sélectionnée par exemple. (Cela n’est pas censé être possible avec ce modèle si on règle notre filtre sur seulement une oreille) (Moray, 1959).

  • En situation dichotique on peut saisir un message qui est dispatché, dans le temps, sur les deux oreilles (les messages vont changer d’oreille plusieurs fois pendant l’écoute) (Gray et Wedderburn, 1960).
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5
Q

Qu’est ce que le modèle de l’atténuateur attentionnel (ou atténuateur de Treisman) ?

A

Modèle de l’atténuateur de Treisman (1964) (ou atténuateur attentionnel)

(Voir schéma diapo 7)

Chez Broadbent, le filtre était strictement sélectif. Chez Treisman, il est atténuateur : on parle de “leaky filter” (=filtre avec des fuites). Selon elle, si on règle notre filtre sur une oreille, d’autres informations peuvent quand même passer au travers du filtre de manière atténuée.

Analyseurs hiérarchiques : Mots, phrases, sens de la phrase. En même temps qu’on traite les informations ; elles vont être classées comme plus ou moins prioritaires.

La seule différence par rapport au modèle de Broadbent, c’est que d’autres informations que celles du filtre peuvent passer.

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6
Q

Problèmes avec le modèle de Treisman ?

A

-Qu’est-ce qu’un message atténué ?

-Un message atténué subit la même analyse (sémantique) que le non atténué ? (Exemple : si quelqu’un appelle notre nom, cela passera tout le temps le filtre alors que d’autres informations ne passent jamais).

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7
Q

Que sont les modèles de sélection tardive ?

A

Modèle(s) de sélection tardive :

Proposition au départ par Deutsch & Deutsch (1963) puis, évolutions par Norman (1968, 1969, 1976).

(Voir schéma diapo 8) Unités d’analyse : on va analyser et comprendre toutes les informations

Score de pertinence : au moment où on analyse les informations, elles sont classées comme plus ou moins pertinentes.

Certaines informations sont donc plus ou moins pertinentes et vont être sélectionnées. La sélection attentionnelle se fait après avoir traité toutes les informations et les avoir comprises.

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8
Q

Quels sont les différents paramètres pour évaluer la pertinence d’une information ?

A

-selon la tâche que l’on est en train d’effectuer. (Ex : on va prêter attention aux phrases dites si on fait un exercice où on doit répéter des phrases)

-attentes : par rapport à ce à quoi on s’attend (si on s’attend à ce qu’un évènement se passe).

-contraintes adaptatives : certaines informations sont importantes à prendre en compte car elles sont en rapport avec ce qui peut être dangereux pour nous.

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9
Q

Quels sont les problèmes posés par les modèles de sélection tardive ?

A
  • Peu économique : nécessite un traitement profond de toutes les entrées. Ce modèle fait l’hypothèse que tout ce qui se passe est traité complètement par le cerveau. Ce modèle est donc peu économique.
  • Treisman & Geffent (1967) : Si on demande de répéter le signal à l’oreille gauche et de taper quand on entend son nom, le modèle prédit que l’on tapera aussi vite quelle que soit l’oreille d’arrivée du nom => FAUX. Un an après cette expérience, Norman va modifier le modèle pour essayer de s’adapter aux résultats.
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10
Q

Que peut-on dire pour résumer ces 2 types de modèles ?

A

Sélection précoce ou tardive : Accès à la conscience

Dans le deuxième type de modèle, notre cerveau travaille énormément sans que l’on en ait conscience. Le modèle de sélection tardive est ce qui se rapproche le plus de la réalité.

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11
Q

Que peut-on dire de l’attention visuelle ?

A

Travaux de Michael Posner (1980)

-L’attention visuelle est comme un “faisceau lumineux” (spotlight)

-L’objectif est d’étudier les déplacements de ce faisceau. On essaie de savoir si on décidait nous-mêmes où porte notre faisceau attentionnel ou si cela ne dépendait pas de nous.

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12
Q

Quelle expérience peut-on faire pour étudier l’attention visuelle ?

A

Expérience 1 : indice fiable

Situation avec un indice périphérique : la personne fixe l’écran et dès qu’une étoile apparait, le sujet doit cliquer le plus vite possible sur l’écran. Mais pendant l’expérience, à un moment, un rectangle apparaît très brièvement. 150 millisecondes après, l’étoile va apparaître. On appelle cela le SOA (Stimulus Onset Academy) : décalage entre le début d’apparition de l’étoile et début d’apparition du rectangle.

Le rectangle peut donner un indice sur l’endroit où l’étoile va apparaître. Indice valide= l’étoile va apparaître du même côté que le rectangle. Dans une expérience avec indice fiable, l’indice et l’étoile vont apparaître au même endroit 80 % du temps.

Situation d’indice central (et symbolique). L’indice va tout le temps apparaître. Soit c’est une croix qui ne donne pas d’indice, soit c’est une flèche allant dans le sens où l’étoile va apparaître.

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13
Q

Quelles sont les variables dans cette expérience ?

A

2 variables indépendantes:

VI 1 : Type d’indice (périphérique ; central)

VI 2 : Validité de l’indice {Valide (80%) ; Neutre ; Invalide (20%)}

Variable dépendante (VD) : Temps de réaction (ms)

(Voir tableau diapo 14) On a 6 situations de mesure. Il faut faire beaucoup d’essais pour mesurer un temps de réaction fiable chez quelqu’un.

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14
Q

Quels sont les résultats de cette expérience ?

A

Première variable=Effet de validité : On détecte plus rapidement la cible lorsque l’indice nous indique où elle va apparaître.

L’indice attire notre attention sur une zone de l’espace.

2ème variable= Effet du type d’indice : on détecte légèrement plus lentement la cible avec un indice central. Mais l’effet de validité reste le même. On peut donc se dire que l’indice prend plus de temps à être compris, car il faut comprendre ce qu’il faut dire.

Attention Exogène vs Endogène ? (Expérience suivante).

Pas d’interaction entre les deux VI.

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15
Q

Quelle est la deuxième expérience que l’on va faire pour mesurer l’attention visuelle ?

A

Expérience 2 : L’indice n’est pas fiable

2 Variables indépendantes :

VI 1 : Type d’indice {Périphérique ; Central}

VI 2 : Validité de l’indice {Valide (20%) ; Neutre ; Invalide (80%)}. Dans 80% des cas, l’indice sera donc invalide.

Variable dépendante (VD) : Temps de réaction (ms)

Dans ce cas, l’indice ne donne en général pas la bonne information !

-> Le sujet a intérêt à l’ignorer !

-Quand l’indice est périphérique : On est plus rapides à détecter l’étoile si l’indice apparaît du même côté. Pourtant, dans 80% des cas, l’indice est invalide. Quand on a un indice périphérique, les participants semblent attirés par celui-ci.

-Quand l’indice est central : on repère l’étoile à la même vitesse quel que soit l’indice. Les participants arrivent donc à ignorer l’indice central mais pas le périphérique.

-L’indice Central peut être ignoré. => Contrôle ENDOGENE de l’attention. (Nous contrôlons nous-mêmes notre attention)

-L’indice périphérique n’est pas ignoré. Il capture notre attention indépendamment de notre volonté. => Contrôle EXOGENE de l’attention. (C’est l’environnement qui contrôle notre attention).

Il y a une interaction entre les deux VI.

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16
Q

Attention exogène :

A
  • rapide
  • mise en œuvre rapidement
  • en réaction à l’environnement / indépendant de la volonté du sujet
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17
Q

Attention endogène :

A
  • mise en œuvre plus lentement
  • dirigée par la volonté du sujet
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18
Q

Quelle est la troisième expérience faite pour mesurer l’attention visuelle ?

A

2 Variables indépendantes :

On enlève l’indice central. On utilise uniquement des indices périphériques.

VI 1 : Validité de l’indice {Valide (50%) ; Invalide (50%)} indice non-informatif. L’étoile a une chance sur 2 d’apparaître du même côté que l’indice.

VI 2 : SOA (délai entre indice et cible) {court = 150ms ; Long = 600 ms}. Si le SOA est long, l’étoile va apparaitre 600 millisecondes après l’indice.

Variable dépendante (VD) : Temps de réaction (ms)

Inhibition de retour (Inhibition of Return)

SOA court : Effet de validité : On détecte plus rapidement la cible lorsque l’indice nous indique où elle va apparaître.

=>Attention exogène

SOA long, inversion de l’effet de validité, on détecte plus rapidement la cible du côté non indicé.

=> Déplacement du faisceau attentionnel

(Voir diapo 19 pour mieux comprendre)

Il y a une interaction entre SOA et Validité de l’indice.

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19
Q

Qu’est ce que l’inhibition de retour ?

A

Après l’indice qui a attiré automatiquement l’attention, rien ne vient. Le cerveau dirige l’attention de l’autre côté possible et attend.

Inhibition de Retour : il n’y a pas de retour en arrière. Une fois que l’indice attire notre attention et que notre attention est dirigée de l’autre côté par le cerveau, on ne peut pas revenir de l’autre côté.

Pour quelle raison ? Ce phénomène d’inhibition de retour est observé aussi chez les animaux comme le singe. Ce phénomène peut avoir un intérêt adaptatif. Par exemple, si notre attention est attirée d’un côté indépendamment de notre volonté, on a tout intérêt après à porter notre attention de l’autre cote pour être sûr qu’il n’y a pas de danger. Mais pas de preuves pour cette explication.

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20
Q

Qu’est ce que l’attention explicite ?

A

-Attention explicite (overt). S’accompagne de modifications comportementales (ex : mouvement des yeux, de la tête…) qui rendent l’effet attentionnel observable.

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21
Q

Qu’est ce que l’attention implicite ?

A

-Attention implicite (covert). Ne s’accompagne pas de modifications comportementales. Nettement plus difficile à observer et à mesurer.

Ex : Avec le paradigme de Posner il a été montré un effet de validité lié à un indice périphérique (attention exogène) même si la cible apparaît avant que le participant puisse faire une saccade oculaire.

22
Q

Quelle autre expérienve va-t-on faire pour étudier l’attention ?

A

Recherche et détection de cibles :

Auteur de référence : Treisman

Objectif : Définir les mécanismes cognitifs impliqués dans la recherche d’une cible parmi un nombre variable de distracteurs.

VI - Ce qu’on manipule : 2 VI

=> VI 1 - la nature de la cible :

  • cible disjonctive
  • cible conjonction de traits
23
Q

Qu’est ce qu’une cible disjonctive ?

A

Cible disjonctive :

  • Cible définie par une valeur simple sur une dimension (ex : rouge pour la dimension couleur)
  • Seule la cible possède cette valeur simple
24
Q

Qu’est ce qu’une cible conjonction de traits ?

A

Cible conjonction de traits :

  • Cible définie par une valeur simple sur deux dimensions (ex : lettre A et Rouge : dimension lettre & dimension couleur)
  • Distracteurs construits à partir des 2 mêmes dimensions (lettre A verte, lettre R rouge et lettre R verte)
25
Q

Quelle est la deuxième VI de cette expérience ?

A

=> VI 2 : le nombre de distracteurs

-peu de distracteurs

-beaucoup de distracteurs

26
Q

Quelles sont les VD (mesures) de cette expérience ?

A

4 groupes des mesures : cible disjonctive peu de distracteurs, cible disjonctive beaucoup de distracteurs, cible conjonctive peu de distracteurs, cible conjonctive beaucoup de distracteurs.

Exemple diapo 27 : à gauche, peu de distracteurs et à droite, beaucoup de distracteurs. Elle remarque que lorsqu’on cherche une cible disjonctive, on mettra le même temps à la trouver quel que soit le nombre de distracteurs.

Phénomène de Pop-Out : La cible nous saute aux yeux. Elle attire tout de suite notre attention car elle est différente des autres stimuli.

Temps de détection de la cible est I = II. Dans les deux cas, on repère la cible à la même vitesse.

27
Q

Que se passe-t-il lorsque les cibles sont conjonctives ?

A

Lorsque les cibles sont conjonctives, le temps de réaction va être plus court lorsqu’il y a peu de distracteurs. Plus il y a des distracteurs, plus on va mettre de temps à repérer la cible.

Ici, Temps de détection de la cible est I < II.

28
Q

Comment fonctionne la reconnaissance d’une cible disjonctive ?

A

Cible Disjonctive :

-> Système visuel possède des modules spécialisés dans le traitement des traits (couleur / forme /taille…). On n’a besoin que d’un seul système pour repérer la cible ici (par exemple, si c’est la couleur, seul le système de la couleur est utilisé).

-> Modules cognitifs qui fonctionnent en parallèle.

->Modules cognitifs qui n’ont pas besoin de l’attention pour fonctionner.

29
Q

Comment fonctionne la reconnaissance d’une cible par conjonction de traits ?

A

Cible par conjonction de traits :

-> Nécessité d’associer les traits élémentaires en une forme globale “Binding”. (Par exemple, repérer une forme, le A, qui est d’une couleur spécifique, le rouge. Puis on relie les informations).

-> Attention agit comme une glue en reliant les caractéristiques élémentaires entre elles pour reformer la cible recherchée.

30
Q

Que sont les conjonctions illusoires ?

A

Parfois, on montre des écrans ne contenant pas la cible et on dit aux participants de ne pas appuyer si la cible n’est pas présente. Mais beaucoup de participants appuient tout de même : on appelle cela des conjonctions illusoires. Il peut y avoir des conjonctions illusoires si certains distracteurs contiennent certaines des caractéristiques de la cible. On a donc des erreurs de liage perceptif de la part des sujets.

31
Q

A-t-on besoin d’utiliser l’attention pour réaliser les expériences de détection de cibles ?

A

Attention : réalise l’intégration des informations éparses pour éviter des conjonctions illusoires et reconstruire la cible. Quand les cibles sont disjonctives, on n’en a pas besoin. Mais lorsqu’elles sont conjonctives, on a besoin de l’attention pour faire le liage perceptif et éviter de faire des conjonctions illusoires.

32
Q

Qu’est ce que l’attention divisée ?

A

Paradigme de Shiffrin & Schneider (1977).

Consigne : double tâche. Des écrans s’affichent. 1er= Memory Set. Cet écran va comporter un certain nombre de caractères. On doit les retenir. Ensuite, on a une succession de 20 frames qui vont défiler rapidement, et qui contiendront aussi des caractères. On doit appuyer sur un bouton si on voit dans une des frames au moins un des caractères que l’on a mémorisés.

Dans cette expérience, on mesure la charge mentale. Pour calculer cette charge mentale, on multiplie le nombre de caractères par frames par le nombre de caractères du memory set.

33
Q

Exemple d’expérience pour étudier l’attention divisée :

A

Exemple d’essais : Par exemple, dans la situation 1, il faut appuyer sur le bouton car il y a un 4.

ici, on est en situation de consistent mapping.

Ici, s’il y a un chiffre, il suffit d’appuyer car les frames ne contiennent que des lettres. Dès qu’un chiffre est présent, c’est un de ceux du memory set. On peut donc appuyer sans mémoriser les chiffres. C’est ce qu’on appelle le Consistent Mapping.

  • Aucune cible ne peut être utilisée comme distracteur.
  • Les cibles sont des chiffres les distracteurs des lettres
34
Q

Quel est le deuxième cas pouvant être mise en place dans cette expérience ?

A

Il y a un autre cas : le Varied Mapping. Ici, le memory set et les frames contiennent tous deux seulement des lettres. On est donc obligé de mémoriser.

-Les cibles d’un essai peuvent être les distracteurs d’un autre essai.

35
Q

Quels sont les effets de la charge sur le temps de réaction ?

A

Effet de la charge sur le temps de réaction :

Quand il y a 1 caractère dans le Memory Set : Pas d’effet pour le Consistent mapping. Mais en Varied mapping, le temps de réaction est un peu plus lent.

Quand il y a 4 caractères dans le memory Set : En Consistent Mapping, on reste rapide. Mais en Varied mapping, on est lent. Plus il y a de lettres dans les frames, plus on est lent. Plus les frames sont chargées, plus on met de temps à repérer les cibles du Memory Set.

36
Q

Qu’est ce que l’automatisation ?

A

Automatisation :

Dans la condition “Consistent Mapping” la performance progresse au fil des essais. (Voir diapo 38). On a une augmentation du nombre de cible détectées. Cela s’explique par le fait que le sujet comprenne inconsciemment qu’il suffit de rechercher les chiffres et qu’on n’a pas besoin de les mémoriser.

Ce n’est pas le cas dans la condition “Variable Mapping” : cette condition demande une attention soutenue…

37
Q

Quels sont les 2 types de processus que l’on peut avoir ?

A

Processus Automatiques vs Contrôlés.

38
Q

Que sont les processus automatiques ?

A
  • Rapides
  • Fonctionnent en parallèle
  • Peu de ressources attentionnelles
  • Difficile à interrompre
39
Q

Que sont les processus contrôlés ?

A
  • Plus lents
  • Fonctionnent en séquentiels
  • Beaucoup ressources attentionnelles
  • Facilement interrompus
40
Q

Qu’est ce que le Paradigme de Shiffrin & Schneider (1977) ?

A

Situation de double tâche :

  • Garder les cibles en mémoire (M= 1-4)
  • Rechercher les cibles dans les frames (F=1-4)
41
Q

A quoi sert la tâche de Stroop ?

A

Elle peut servir à étudier le contrôle attentionnel.

42
Q

Qu’est ce que la tâche de Stroop ?

A

Tâche de Stroop :

  • 3 étapes : consigne de vitesse (on mesure le temps de réalisation).

Paradigme de Stroop (voir diapo 43 et 44)

Pour faire la tâche de dire les couleurs des mots : processus d’inhibition. On doit inhiber le résultat de la lecture car il n’est pas pertinent. On doit attendre d’avoir le résultat de la couleur de l’encre. Il est normal de mettre du temps à répondre à cette étape.

43
Q

Quelle autre expérience peut-on faire pour étudier le contrôle attentionnel ?

A

Clignement attentionnel :

Paradigme RSVP: Rapid Serial Visual Presentation

=> double tâche :

  1. Détecter s’il y a un R.
  2. Détecter s’il y a un C.

(ici, on a plein de lettres qui apparaissent très rapidement à l’écran et on doit dire si on a vu les lettres qui ont été mentionnées, ici R et C).

44
Q

Qu’est ce que le clignement attentionnel ?

A

Effets de clignement attentionnel – “Attentional blink” (Raymond et al., 1992, 94,95…)

2 cibles, T1 : R, T2 : C

Effet de “clignement attentionnel” : Déficit des capacités de détection de T2 suite à l’identification de T1 et cela en fonction de l’intervalle de temps entre T1 et T2. La capacité à détecter le C va dépendre d’où il va se trouver après le R. S’il apparait juste après, on le détecte, s’il se trouve 3 lettres après, on a peu de chances de le détecter, et après 6 ou 7 lettres, on à nouveau 100% de chances de le détecter. On a donc une sorte de trou attentionnel, qu’on appelle le clignement attentionnel. On a une petite absence/ baisse d’attention pendant quelques secondes.

Effet caractérisé par une courbe en U : déficit des capacités de détection si T2 apparaît dans un intervalle de 100 à 500 ms après T1.

Le fait qu’une tache se réalise fait que l’attention baisse pendant quelques centaines de millisecondes.

Effet robuste, retrouvé avec des stimuli différents et dans un grand nombre d’études.

45
Q

Comment peuvent être définies l’attention soutenue et la vigilance ?

A

Maintien de l’attention sur un flux continu d’information.

Distinction selon le rythme du flux d’information.

46
Q

Qu’est ce que la vigilance ?

A
  • Vigilance : attention active longtemps sur un flux faible d’informations pertinentes.

-Le système nerveux central doit être en mesure de détecter efficacement de petits changements rares (et aléatoires) dans l’environnement.

47
Q

Qu’est ce que l’attention soutenue ?

A

attention active longtemps sur un flux élevé d’informations pertinentes.

48
Q

Exemple de test pour mesurer la vigilance :

A

Exemple de test => vigilance Clock Test (Macworth, 1948):

Méthode :

  • l’aiguille d’une horloge qui avance par “sauts” toute les secondes.
  • La majorité des sauts sont de 7.5mm
  • mais 12 sauts de 15mm par période de 30mn. Il faut les détecter, ce sont des faux pas.

Tâche : Il faut détecter les sauts de 15mn pendant une session de 2 heures (48 cibles au total).

Au bout de 2 heures, les sujets ont détecté environ 70% des faux pas, et ceci surtout en début de session. Quand la tâche est plus courte, il y a plus de faux pas détectés.

Mise en évidence de la fluctuation de la vigilance : Celle-ci baisse progressivement au cours du temps.

49
Q

Quel test peut-on faire pour mesurer l’attention soutenue ?

A

Exemple de test => Attention soutenue :

  • Nécessite un traitement actif et ininterrompu !
  • En général= durée de 8 à 10 minutes

Tâche avec des formes de couleur, de forme et de taille différentes : si figures ont même forme ou même couleur, appuyer le plus rapidement possible sur la touche réponse.

50
Q

Que peut-on dire des expériences par rapport au situation réelles ?

A

Dans les dispositifs expérimentaux que nous avons vus, les situations ne ressemblent pas à celles de la vraie vie.

Dans la vie de tous les jours : exemple de conduite automobile. On doit sélectionner les informations (ex : mouvement des feuilles peu pertinent, mais enfant sur la route pertinent). Au début, lorsqu’on conduit, cela nous demande beaucoup d’attention. Quelques leçons après, cela devient un automatisme, on n’a plus besoin de porter notre attention sur cela.

Les situations d’attention sélective, divisée, etc.. Peuvent se manifester dans la vie de tous les jours.

51
Q

Définitions de l’attention :

A

Définition de l’attention : « Tout le monde sait ce qu’est l’attention. C’est l’appréhension par l’esprit, d’une manière claire et active, d’informations perçues simultanément dans notre environnement extérieur ou parmi un flux de pensées.

Vigilance, concentration, accès à la conscience en sont son essentiel ». William James (1890).

52
Q

Qu’est ce que le modèle de Van Zomeren & Brouvwer ?

A

Modèle de Van Zomeren & Brouvwer (1994). L’attention est découpée en 2 grandes dimensions : intensité et sélectivité. Ces dimensions contiennent plusieurs caractéristiques de l’attention.

Alerte= Je fais quelque chose tranquillement, et tout d’un coup, quelque chose attire mon attention.

Attention divisée : on alterne entre les deux tâches car on n’arrive pas à les faire en même temps.