CM6 Flashcards

1
Q

Quels sont les premiers éléments que nous pouvons mettre en évidence sur les émotions ?

A

Exemple de Jurassic Park : Emotion opposée à l’intelligence (=la cognition)

Sur le coup de l’émotion, on a des comportements inadaptés. (Exemple de celui qui sauve les enfants et du comptable qui panique)

Les émotions : Elles peuvent s’emparer de nous ? Elles peuvent nous faire faire des choses ? Sont-elles mauvaises ?

Débat : faut-il extérioriser ses émotions ou non ?

Définition des émotions : C’est un orage ‘affectif’, un trouble momentané (voir suite photo)

Les émotions sont quelque chose qui s’empare d’une personne et s’oppose à leur cognition et à leurs émotions.

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Q

Peut-on définir les émotions ?

A

-Les émotions sont avant tout un ressenti. S’il n’y a pas de ressenti, il n’y a pas d’émotions. L’émotion a donc une composante physiologique.

-L’émotion dépend d’un contexte. Ce contexte a donc un sens pour l’individu.

-L’émotion ne dure pas longtemps. (Si cela dure longtemps, c’est une humeur.) les émotions sont spontanées et ne durent pas très longtemps.

-L’émotion est un mode de communication entre les individus. Il y aurait quelque chose d’universel dans les émotions : tous les êtres humains peuvent ressentir, comprendre, voir les émotions des autres. C’est aussi universel car il y aurait une compréhension inter-espèce des émotions.

Ces définitions sont pleines de paradoxes.

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3
Q

Savons-nous ce qu’est chaque émotion ?

A

-Savons-nous ce qu’est la joie, la peur… ou savons –nous ce qu’est notre joie et notre peur ? -> Les émotions peuvent être ressenties différemment selon la personne.

Le ressenti n’est pas le même selon la personne (ex : certains ont mal au ventre quand ils ont peur alors que d’autres non.) ce ressenti s’accorde sur le contexte.

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4
Q

Les émotions nous rapprochent-elles ou nous éloignent-elles ?

A

Elles nous permettent la plupart du temps de nous rapprocher (ex : enfants). Mais elles peuvent aussi nous éloigner (ex : si quelqu’un est triste, on va l’éviter).

-Nous avons conscience de la biologie, mais nous avons aussi conscience du contexte…

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5
Q

Que font les humains avec les émotions ?

A

-nous faisons tout pour en vivre et tout pour les éviter (ex : personnes qui payent pour voir un film d’horreur puis qui se cachent les yeux).

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6
Q

Quelques points d’histoire :

A

Socrate : “les émotions bien que partie constituante de l’Homme et de son âme sont inférieures à la pensée qui peut les contrôler.”

Pour certains philosophes auparavant, nous sommes de hommes car nous ressentons des émotions.

On est surtout des bêtes parce qu’on ressent des émotions. Normalement, l’Homme a quelque chose qui lui fait transcender cela.

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7
Q

L’émotion fait-elle de nous des bêtes ?

A

-Pas du point de vue de l’adaptation (Darwin)

Charles Darwin en 1872 écrit un livre : “les émotions de l’Homme et de l’animal”. Dedans, il explique que l’émotion est réellement partie constituante de l’Homme. Selon lui, nous avons développé deux choses en même temps nous permettant d’être mieux adaptés que toutes les autres espèces : l’intelligence et les émotions. Pour lui, tout est adaptatif, donc si les êtres humains ont plus d’émotions que les autres êtres vivants, c’est que les émotions nous aident.

Exemple de Darwin : 2 hommes préhistoriques. Un homme entend un bruit et a peur. Peur : 2 choses se mettent en route : reflexe physiologique + tendance d’action. Il respire plus fort car le sang afflue dans ses muscles etc. Tout cela se passe car. La peur a amené chez l’être humain un avantage physiologique et une tendance d’action qui le pousse à se protéger. L’homme grimpe dans l’arbre. Celui qui n’a pas eu peur voit soudainement un prédateur apparaitre devant lui et il se fait manger. Celui qui est dans l’arbre descend après le départ du prédateur. Comme il est vivant, il peut se reproduire et il transmet donc cette peur à sa descendance.

-mais encore un peu pour les psys… comme Charcot ou Janet !

Selon Janet : “l’émotion est notre héritage d’un Homme-animal archaïque qui répondait aux situations sans réflexion.” Donc pour lui, on avait besoin des émotions auparavant, mais maintenait qu’on est intelligents, on n’en a plus besoin.

Quasiment tous les troubles psychiques que l’on peut trouver sont des troubles émotionnels.

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8
Q

Quels modèles des émotions peuvent donner l’adaptation?

A

Mais même l’adaptation donne des modèles plutôt “négatifs” :

Comme par exemple celui que Plutchik développe dans les années 70…émotion…tendance d’action

Il dit que chaque émotion a une tendance d’action.

(Cercle des émotions primaires et secondaires {d’après Plutchik, 1980}

Quand 2 émotions sont opposées, cela veut dire qu’on ne peut pas les ressentir en même temps.

Emotions primaires : Joie, anticipation, attirance

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9
Q

Les émotions primaires sont appelées comme ça car (plusieurs théories différentes) :

A

-car elles se développent en premier chez l’enfant)

-ce sont les émotions qui se développent en premier chez les animaux

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10
Q

Que peuvent devenir les émotions primaires ?

A

Lorsque des émotions primaires se combinent, elles donnent des émotions secondaires. Les émotions secondaires peuvent être vécues en même temps et être combinées en tertiaires.

Exemple : Un enfant traverse la route sans regarder la route alors qu’un bus arrive. Un de ses parents va l’attirer vers lui. Il va gronder son enfant. Émotion primaire du parent =peur, puis colère= émotion secondaire. Ce n’est pas la colère qui a fait agir le parent, mais la peur.

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11
Q

Que va faire plutchik plus tard avec son cercle des émotions ?

A

Puis, Plutchik va transformer son cercle des émotions, car pour lui les émotions ne sont pas ressenties à la même intensité. Certaines émotions sont vécues avec une intensité légère et d’autres avec une intensité élevée.

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12
Q

Quelles sont les autres visions physiologiques des émotions ?

A

-la théorie périphériques des émotions

-la théorie de Cannon

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13
Q

Qu’est ce que la théorie périphérique des émotions ?

A

James et Lange, fin 19eme siècle : théorie périphérique des émotions. Explique le trajet de l’influx nerveux qui correspond à l’émotion. Pour eux, l’influx nerveux part des inférences pour arriver au cerveau. L’émotion est donc d’abord physiologique (augmentation du rythme cardiaque, tremblements…).

Ex : pour eux, on commence par pleurer, puis on ressent de la tristesse.

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14
Q

Quelle est la théorie de Cannon ?

A

Dans les années 1920, théorie de Cannon, qui propose une vision plus centrale. Cannon dit que c’est d’abord le cerveau qui interprète la situation. Il dit qu’il y a une motion, puis l’influx nerveux est envoyé et le corps va ressentir l’émotion.

Ex : je suis triste donc je pleure.

Cannon parle aussi de l’homéostasie : Tout organisme tend à un certain équilibre interne et agit pour le maintenir. Tous les organismes sont faits pour vivre dans un environnement neutre.

Il peut y avoir des ruptures homéostasiques : les limites homéostasiques sont effacées, et on entre dans une phase d’alarme, ou on essaye de tout faire pour remettre les limites homéostasiques. (Ex : si on a trop peu de sucre dabs le sang, on va vouloir aller manger. Ou alors, notre organisme va puiser de l’énergie dans les réserves de graisse).

Selon lui, si l’on ressent des émotions, c’est parce que quelque chose a dépassé les limites homéostasiques. Quand on ressent quelque chose, c’est une alarme. On a donc une tendance d’action.

Réaction d’alarme (=rupture homéostasique) -> phase de résistance (adaptation, mise en œuvre des ressources) -> phase d’épuisement (s’il n’y a pas d’adaptation)

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15
Q

A quoi peut nosu conduire l’adaptation ?

A

Les émotions peuvent être une adaptation “supérieure” : parfois, peut-être que l’intelligence ne nous amène pas à la bonne action, et qu’il faut réussir à agir sans intelligence.

Parfois, ne pas prendre le temps de réfléchir peut-être la solution pour l’espèce ou l’individu.

(Histoire avec les personnes qui s’embrassent)

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16
Q

Que se passe-t-il si l’émotion est une alerte ?

A

Si l’émotion est une alerte, elle focalise l’attention vers la source de cette alerte.

On parle de l’effet Von Restorff pour la saillance de l’émotion. C’est le fait que certaines choses vont attirer notre attention et vont ruiner notre attention par rapport à d’autres processus (Ex : effets de position sérielle. Si on a une liste pleine de noms d’animaux mais qu’on rajoute le mot “camion” ou un mot chargé émotionnellement, ce mot va être retenu par plein de personnes).

Autre effet : S’il y a un cours et que pendant le cours, un agresseur agresse le prof, les étudiants vont être capables de dire à quel point ils ont eu peur. Mais ils n’arriveront pas à décrire l’agresseur. Par contre, ils arriveront à décrire son arme.

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17
Q

Quelle est l’expériece de Christianson et Loftus (1991) ?

A

Expérience : 3 groupes de participants. Ils vont montrer à chaque groupe des diapositives de la vie quotidienne. Parmi ces diapos, il y a une diapo “cible”. Il y a un groupe neutre ou la diapo cible est une jeune fille qui fait du vélo dans la rue. Les gens ne se souviennent pas plus de cette diapo que des autres.

2eme groupe= groupe émotion. La diapo cible ici est une jeune femme allongée avec son vélo devant la voiture, sur la route. Les gens se souviennent bien de la jeune fille et du pare-chocs de la voiture. Cette diapo a plus de rappel que toutes les autres.

3eme groupe : diapositive surprise. Une jeune femme est devant la voiture avec son vélo sur les épaules. Plus de rappel pour cette diapo que pour les autres. Tète de la fille et modèle du vélo souvent bien rappelés.

Conclusion : L’émotion que les gens ressentent en voyant la diapo influencent la manière dont ils s’en rappellent. Mais on n’a pas obligatoirement besoin de ressentir une forte émotion pour que cet effet fonctionne.

Ici, on a 2 situations émotionnelles : peur et surprise. Les deux situations émotionnelles n’ont pas focalisé l’attention des sujets au même endroit. Par contre, les deux ont modifié l’attention du sujet.

Pour que ces 2 diapos provoquent une réaction émotionnelle, il faut à tout prix une autre condition : avoir les bonnes représentations. Par exemple, si quelqu’un n’a jamais vu de voiture ou de vélo, il ne peut pas comprendre les diapos, car il ne sait pas ce que ça fait d’être allonge devant une voiture ou de porter un vélo sur ses épaules. Il faut donc aller cherche des représentations en mémoire, et il faut les interpréter pour en faire quelque chose d’émotionnel.

18
Q

Que peut-on dire de l’attention aujourd’hui ?

A

Des “dote probe task”, des paradigmes d’engagement et de désengagement attentionnel…

Ecran d’ordinateur : On attire l’attention sur une croix au milieu de l’écran pendant quelques centaines de millisecondes. Peu après, quelques photos apparaissent. Ces photos restent 200 millisecondes à l’écran. Elles disparaissent, puis pendant quelques centaines de millisecondes, un X apparait à la place d’une des photos. Le sujet doit dire si la croix apparait à droite ou à gauche.

Les photos qui apparaissent : même photo de la même personne mais avec une expression faciale différente. Les gens ne savent pas dire ce qu’il y avait sur la photo. Mais si la croix apparait, parfois les gens ne la voient pas.

Processus cognitifs pré-attentionnels. Sensibles aux pathologies (par exemple, les personnes avec de l’anxiété sociale vont avoir plus de mal à voir la croix).

En utilisant ces mécanismes attentionnels, on peut parfois soigner des gens.

19
Q

Qu’a-t-on tendance à faire lorsqu’on ressent une émotion ?

A

C’est un cercle vicieux : triste, je focalise sur les choses tristes

Anxieux, je détecte précocement la menace

C’est une question d’allocation des ressources qui lèse les stimulus non-congruents et qui explique les troubles de l’attention, les difficultés de concentration, la confusion…et en partie la rumination.

La valeur émotionnelle des stimulus va faire qu’on va en traiter certains plutôt que d’autres. Cela explique des troubles ou des problèmes attentionnels, car on a tendance à aller vers les stimulus proches de nos émotions.

20
Q

Comment les émotions conduisent à la mémoire ?

A

Selon mes expériences (ex : avoir un chien ou non), mais surtout selon mon humeur (qui perdure), le mot “chien” ne me conduit pas à évoquer la même représentation…

Mais cette représentation et les souvenirs associés sont émotionnels ! (Ex : on ne se souvient pas de ce qu’on a mangé le 7 juillet, sauf si c’était une journée spéciale ou importante).

Parce que la mémoire est émotionnelle (Rubin et Friendly, 1968)

POURQUOI ????????

Parce que je ne suis pas mort à ce jour, donc j’ai su m’adapter. On a vécu plein d’évènements et de situations qui auraient pu être dangereuses. Mais on a surmonté tous ces évènements, ce qui veut dire qu’on a trouvé une solution.

21
Q

Qu’est ce que l’organisation de la mémoire selon Bower (années 1980)

A

(Voir schéma) (exemple : si on nous dit “chien”, on va penser à “chat”, a “niche”…) On a des nœuds qui associent les souvenirs entre eux. Les nœuds principaux dans notre mémoire sont les nœuds “émotions”. Quand on active un nœud émotion particulier, on a tous les souvenirs lies à ce nœud qui nous arrivent. Des réactions physiologiques sont associées à ces nœuds, et des comportements/tendances d’action également.

Certains nœuds sont en inhibition réciproque. Si on active la joie, on ne peut pas activer la tristesse en même temps.

22
Q

Quelles sont les conséquences des émotions sur la mémoire ?

A

Dans ce modèle, l’émotion est un filtre par rapport à la mémoire.

A l’apprentissage : effet de dépendance

Au rappel : effet de congruence.

Par exemple, il demandait aux sujets d venir et les mettait dans un état d’esprit particulier. Puis il leur faisait faire des tests. Une semaine après, il les revoyait et les mettait dans un état neutre. Ceux qui avaient appris dans un état positif se souvenaient de choses positives, et pareil pour les personnes en état négatif.

Explication d’une partie des biais mnésiques émotionnels et plein de troubles.

Utilisation dans divers thérapeutiques : Ex= restructuration, AVCOP, etc.

23
Q

Quelles sont les conséquences des conséquences des émotions ?

A

J’achète plus quand je suis joyeux car j’ai l’impression que tout fonctionne mieux.

Je vis les choses autrement quand je suis anxieux, j’ai tendance à voir des choses anxiogènes.

Alors l’émotion est interprétative ?

Ce serait un modèle ?

Voir plus ?

24
Q

Comment peut être décrite l’évaluation cognitive des émotions ?

A

Si je pense “maman” en voyant une lampe de bureau je ne suis pas fada pour autant… (exemple du film de Pixar avec la lampe. On interprète les mouvements avec une valeur émotionnelle).

James, Cannon, Darwin s’entendaient au moins sur ce point : l’émotion est déclenchée, s’exprime et perdure par des évaluations de la situation.

L’émotion est donc une interprétation du contexte.

Maranon joue avec de l’adrénaline dans les années 1920.Il fait des piqures d’adrénaline a ses patients. Parfois ils disent que les abattements de leurs cœurs s’accélèrent, parfois ils ressentent des picotements…Maranon dit alors que leurs émotions sont froides.

25
Q

Qu’est ce que l’arousal ?

A

Arousal : activation physiologique (ex : sport. Température et rythme cardiaque augmente.) Mais pas d’émotion

26
Q

Qu’est ce que l’appraisal ?

A

L’Appraisal est l’interprétation de cette activation physiologique.

27
Q

Quelle est l’expérience réalisée par Schachter et Singer ?

A

Schachter et Singer en 1962 : expérience. Ils font venir des sujets dans leur laboratoire. Ils disent au sujet qu’ils vont leur injecter une vitamine qui doit normalement augmenter leur acuité visuelle. En fait, ils leur injectent de l’adrénaline de synthèse. Cela va provoquer un arousal physiologique chez les sujets. Puis les sujets sont mis dans une salle et doivent attendre 10 minutes “le temps que la vitamine fasse effet”. Pendant ce temps, ils doivent remplir un questionnaire. 2 groupes différents : 1 groupe à qui on va juste dire de remplir le questionnaire, et un autre groupe auquel on va dire que la vitamine va provoquer des sensations physiologiques (et donc l’arousal).

On va encore diviser ces groupes en 2 dans chaque groupe : Au bout de quelques minutes, pendant que les gens remplissent le questionnaire, ils font rentrer un compère. Selon les conditions, le compère va avoir une attitude différente. Parfois, il va rigoler, faire des blagues etc., mais pour les autres sujets, il va se mettre en colère.

28
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Schachter et Singer ?

A

Observation des réactions émotionnelles des sujets : groupe ou on a prévenu : très peu de sujets adoptent l’émotion du compère. Dans le groupe ou on ne les a pas prévenus, la plupart adoptent l’émotion du compère (joie ou colère).

Interprétation : on a un arousal physiologique. Si on peut lui donner une réponse tout de site qui n’est pas émotionnelle, alors on donne cette réponse. Si j’ai un arousal physiologique mais que je ne sais pas que c’est à cause de la piqure, je vais penser que c’est une émotion, qui provient probablement du compère.

29
Q

Quelles sont les expériences qui vont être réalisées sur les personnes pour voir leur réaction émotionnelle face au X ?

A

-1ere expérience: Expérience de Vallins (1966)

-2eme expérience : Cantor (1975)

-3eme expérience : Dutton et Aron (19machin)

30
Q

Quelle est l’expérience réalisée par Vallins ?

A

Il fait venir des jeunes hommes dans son laboratoire. Il les met face à une boite. Des films. On leur met des fils pour enregistrer leurs pulsations cardiaques. Les sujets ont des écouteurs et entendent leurs pulsations cardiaques. Mais après, il va augmenter et baisser aléatoirement le rythme cardiaque entendu. Il fait varier le rythme en montrant des photos d’un magazine. Ensuite, il demande aux sujets de classer les photos en fonction de leurs préférences.

Il remarque que généralement en haut du classement, on a celle pour qui le pseudo-rythme cardiaque a été augmenté.

La conclusion de Vallins est qu’on n’a pas besoin d’avoir véritablement un arousal. Si on nous fait croire qu’on en a un, on a une interprétation émotionnelle.

Le cœur a tendance à prendre le rythme qu’il entend.

On avait un effet sur l’arousal des personnes.

31
Q

Quelle est l’expérience réalisée par Cantor ?

A

Elle fait faire du vélo sur place à de jeunes hommes, donc ils ont une activation physiologique. A la moitié des hommes, elle va montrer un film juste après avoir fait du vélo. A l’autre moitié, elle attend 10 minutes avant de monter le film. Puis elle prend des contrôles physiologiques. Si elle montre le film tout de suite, il ne provoque rien alors qu’il y a une activation physiologique. Mais si elle le montre 10 minutes après, il est juge comme beaucoup plus intéressant par les sujets.

Cantor conclut donc qu’il y a un arousal physiologique. Si on laisse assez de temps et qu’on ne se rend plus compte qu’on a fait quelque chose pour avoir une activation physiologique, alors on trouve une explication émotionnelle.

32
Q

Quelles est l’expérience réalisée par Dutton et Aron ?

A

Ils vont faire interviewer des hommes par une expérimentatrice. On va leur monter des photos et leur demander de raconter des histoires à partir des photos. Un groupe est interviewé sur un pont suspendu a plus de 20 métrés de hauteur. L’autre groupe est interviewé sur un pont pas suspendu à 50 cm de hauteur. L’expérimentatrice s’arrange pour glisser un numéro de téléphone à la fin de l’expérience pour qu’ils posent des questions en appelant le numéro. Sur le pont suspendu, il y a plus d’histoires coquines. Sur ‘autre pont il y en a moins. Ceux sur le pont suspendu sont bcp plus à rappeler que les autres.

Interprétation : les gens sont actives physiologiquement par le pont. Mais leur attention est attirée par l’intervieweuse. Les sujets supposent que la jeune fille provoque chez eux un arousal et racontent donc des histoires plus coquines ; et ils ont plus tendance à rappeler la femme.

33
Q

Sur quoi ces expériences nous font-elles réfléchir ?

A

Ces expériences amènent à réfléchir sur l’effet Placebo.

Eysenck. A cette époque : petite polémique sur l’effet placebo des médicaments. Petite étude faite pour dire que l’effet placebo ne fonctionne pas sur les médicaments pour dormir. Eysenck a fait une étude montrant que cela marchait. Il retourne dans les maisons de retraites ou les expériences ont été faites. Il va donner le petit morceau de sucre en disant que la substance va les énerver. Mais pourtant ils s’endorment très vite. Si on leur dit qu’ils sont énervés, ils se disent que c’est normal car c’est à cause du médicament, et ils s’endorment donc plus vite.

Reste à savoir si l’arousal est indifférencié.

34
Q

Que va faire Lazarus avec le stress ?

A

Il va essayer de montrer qu’on peut provoquer n’importe quelle émotion à partir de n’importe quelle activation. Il va essayer de prouver qu’on peut court-circuiter les émotions.

Il va faire venir les sujets dans des salles de cinéma, ils vont voir des films stressants et ces films vont être accompagnés de commentaires différents. Les commentaires vont être différents et vont insister sur différentes manières d’appréhender le film. (Ex : film avec l’homme sur le chantier. Certains vont le voir avec un commentaire qui dira que c’est truqué, d’autres le verront avec un commentaire disant que plein de personnes meurent comme cela tous les jours).

Les intensités émotionnelles mesurées vont être différentes selon les personnes.

35
Q

Qu’est ce que le modèle de la double-évaluation ?

A

Il y a une situation qui provoque un arousal. L’arousal va connaitre 2 évaluations : une primaire (elle va évaluer l’arousal et la situation pour savoir si c’est une émotion) et une secondaire (lorsque la réponse est oui, on va évaluer quelle émotion on a besoin d’avoir). Cela va donc donner une émotion.

36
Q

Qu’est ce que le coping (Lazarus) ?

A

Coping (=stratégies d’ajustement). C’est la manière dont on fait face au stress (et a nos évaluations en général).

37
Q

D’où viendraient les émotions ?

A

Il est question de situations qui font naitre l’émotion.

Il est question de ce qui dans l’environnement déclencherait l’arousal.

38
Q

Les situations - Weiner et Graham

A

Comment on évalue les émotions que l’on doit ressentir quand on a l’arousal ?

(Voir schéma, première version du modèle car les autres sont compliquées)

J’évalue l’émotion que je dois avoir. Elle serait évaluée selon plusieurs critères :

-conséquences (positives ou négatives)

-personnes sur qui les conséquences ont lieu

-qui est la cause (autres ou moi)

-cause contrôlable par moi ou les autres ? Ou incontrôlable ?

Grace à cela, on va comprendre comment se font les évaluations. Cela explique aussi l’interprétation.

39
Q

Que sont les déclencheurs (Mandler) ?

A

Tout organisme a des buts, a très court terme et a très long terme. Pour atteindre ces buts, il faut grandir. On a des buts, et des sous-buts, et des sous-plans. Les arousals sont déclenchés dès que quelque chose stoppe un plan. Ensuite, on interprète cet arousal. On peut donc se dire que si un de nos plans est arrêté, tous nos buts sont arrêtés. Cela peut donner lieu à une émotion négative.

40
Q

Est-ce que cela suffit pour l’arousal ?

A

Il faudrait faire un tour vers d’autres niveaux d’interprétation (psychologique, biologique…)

Ou observer la nature : les autres animaux aussi semblent avoir des émotions. On va essayer de comprendre comment certaines choses dans la nature peuvent fonctionner.

Murmuration= nuée d’oiseaux dans le ciel. Comment expliquer le mouvement qui se passe dans cette murmuration ? -> on peut dire que tous les oiseaux ont un code génétique inscrits en eux disant que quand ils sont avec les oiseaux de leur espèce leur disant à quelle vitesse ils doivent voler et a quelle distance des autres oiseaux. Dès qu’un bouge, cela provoque un mouvement dans toute la murmuration.

On peut avoir un autre code plus important : lorsqu’un prédateur arrive (épervier), qui n’est pas de la même espèce, et que cela arrive vers toi plus vite que toi, tu vas faire un mouvement (cercle, carré…) qui va te ramener au même endroit, et tu vas le faire à une certaine vitesse. Le code peut être active soit parce qu’on a vu un truc arriver sur nous, soit parce qu’on a vu un de nos congénères commencer le mouvement. Un tunnel va lors se creuser dans la murmuration, et l’épervier n’arrive pas à attraper les oiseaux.

Mais comme l’épervier va changer de vitesse, il va battre des ailes plus vites donc augmentation du rythme cardiaque, réchauffement du corps etc. L’étourneau a donc un ressenti car il a une réaction physiologique. Mais on ne peut pas demander à l’étourneau ce qu’il ressent. Par contre, si on demande à un être humain (spécialisé dans les animaux), il dira que l’étourneau a peur. Ce sont les êtres humains qui mettent des termes émotionnels sur tout. L’arousal est juste au départ un réflexe a quelque chose de visuel.

41
Q

Expériences de M. R. :

A

Pour faire comprendre on fait des expériences de ce genre : (voir diapo)

Les gens disent qu’ils n’ont eu aucune émotion, pourtant, dans ce test, les gens rappellent davantage d mots positifs ou négatifs selon le mouvement de la balle. On déclenche donc des processus ou l’émotion a son importance.

Quasiment tout est émotionnel : on va faire tous nos traitements en cherchant la valeur émotionnelle des choses. Peut-être qu’émotion et cognition sont la même chose. On peut faire une différence avec l’intelligence (=raisonnement).