CM6 - Dangerosité suicidaire Flashcards
Quelle est la différence entre une idée suicidaire autoplastique et alloplastique?
Autoplastique : la mort est visée, idée suicidaire comme un moyen que le patient utilise pour communiquer que la situation est intolérable et qu’il doit disparaître pour permettre un nouvel équilibre
Alloplastique : modification du milieu environnant est souhaitée, objectf d’envoyer un message à une personne de son entourage
Définition érosion suicidaire
Comportement autodestructeur passif pour pourrait mener à la mort
Nommer des objectifs de l’automutilation
Appeler à l’aide
Ressentir de la douleur
Attirer l’attention
Souhait d’être aimé et pris en charge
Définition parasuicide
Comportement autodestructeur délibéré dont la conséquence aurait pu être la mort mais dont la motivation principale n’est pas de mourir mais plutôt de provoquer une réaction des gens de son entourage
Aspects démographiques mondial
- Taux mondial de suicide : … par 100 000 habitants
- de … personnes meurent de suicide chaque année
- 1 décès par suicide chaque … secondes
- …e cause de décès chez les 15-29 ans
- >…% ont lieu dans les pays à revenus intermédiaires et bas
- … fois plus d’hommes que de femmes dans pays à revenus élevés
- 10,5
- 700 000
- 40
- 2e
- 75
- 3
Aspects démographiques canadien
- Taux de … par 100 000 habitants
- … décès par suicide chaque année
- >1/3 des décès par suicide : …-… ans
- …e cause de décès chez les 15-34 ans
- Taux … fois plus élevé H vs F
- …% ont des idées suicidaires à vie
- …% font une TS dans leur vie
- 10,1
- 4000
- 45-59
- 2
- 3
- 12
- 3,1
Aspects démographiques québécois
- Taux est de … par 100 000 habitants
- …e cause de décès
- …% de tous les décès
- Nombre de suicide le plus élevé : groupe hommes …-… ans
- 13,8-13,3
- 7
- 1,7
- 50-64
Vrai ou faux?
Le taux actuel de décès par suicide au Québec est le taux le plus bas depuis 40 ans.
Vrai : baisse globale importante!
- Baisse surtout chez hommes (50% chez 15-35 ans et 70% chez ado)
- Baisse 30% chez femmes 50-64 ans
- Légère ré-augmentation x2 ans chez H 20-34 ans et 50-64 ans
- Augmentation 2019 chez ados
Quelles régions du Québec sont le plus durement touchées?
Abitibi, Nord du Québec, mais surtout Nunavik
Quelles sont différentes étiologies biologiques du suicide?
Neurotransmetteurs
Génétique
Tryptophane hydroxylase
Expliquer l’étiologie biologique des neurotransmetteurs du suicide
Sérotonine/métabolite diminué chez suicidés et comportements suicidaires
- LCR, cortex frontal, tronc cérébral
- Modifications des récepteurs sérotoninergiques
- Facteur prédictif de futurs comportements suicidaires
Expliquer l’étiologie biologique de la génétique du suicide
Monozygote vs dizygote
Ad 88x le taux sans facteur généique confirmé par des études d’adoption de jumeaux
Impulsivité comme facteur génétique
Expliquer l’étiologie biologique de la tryptophane hydroxylase du suicide
Enxyme impliquée dans la synthèse de la sérotonine
Polymorphisme du gène humaine TPH (2 allèles : U et L)
- Présence de l’allèle L reliée aux comportements suicidaires
- TS multiples davantage associées à LL vs UL
Quels sont des facteurs psychologiques étiologiques du suicide?
Freud : hostilité retournée contre soi
Menninger : désir de tuer, d’être tué et de mourir
Kohut : honte est le point de départ
Kernerg : blessure narcissique
Beck : triade cognitive - “hopelessness”
Quels sont des facteurs sociologiques étiologiques du suicide?
Durkheim :
- Égotiste : absence de soutien/intégration social
- Altruiste : se sacrifie pour autrui
- Anomique : perte du rôle social
Facteurs de risques démographiques du suicide
- Hommes > femmes (TS : F > H)
- Âge : 35-64 ans
- Religion : pluralité
- Statut marital : célibataire, divorcé, séparé
- Statut social : chute
- Travail : médecin (psy, ophtalmo et anest), musiciens, dentistes, avocat, agents d’assurances
- Homosexuels, autochtones, immigrants
Parmi les maladies physiques, qu’est-ce qui contribue au suicide?
- Contribueraient à ad la moitié des suicides
- Surtout si chroniques et débilitantes : impliquant perte de mobilité, défiguration, dlr chronique
- fréquemment associées : SNC, endocrino, GI, uro-néphro et cancer
- Hausse impulsivité avec sx affectifs
- Épilepsie
- SIDA : 36x plus
- Moins fréquent chez enfants
Nommer des facteurs précipitants du suicide
Rupture ou échec sentimental
Dispute ou conflit familial
Démêlés avec la justice
Échec au travail ou à l’école
Difficultés financières
Rupture amoureuse
Rejet par amis
Agression physique
Grossesse non désirée
Déménagements fréquents
Perte d’un emploi
Deuil et perte
Compléter.
Patients psychiatriques : … à … fois plus à risque que les “non patients”
3 à 12 fois
Quels troubles mentaux sont les plus reliés au suicide?
Troubles de l’humeur
3 situations chez les patients psychiatriques avec taux de suicide plus fréquents
Suicide plus jeunes vs population générale
Risque associé aux visites récurrentes à l’urgence
Période suivant le congé de l’hospitalisation
Quel est le risque de suicide à vie chez les bipolaires? et dépression unipolaire?
15-20% chez bipolaires
15% chez dépression unipolaire
Les suicides secondaires à une dépression significative représente quelle proportion?
60-70%
Compléter.
…% des patients shizophrènes décèdent par suicide, souvent dans les premières années de la maladie
10%
Nommer des facteurs de risque p/r à la schizophrénie et le suicide
Sexe masculin, célibataire, tentative précédente, sx dépressifs, hospitaalisation récente, isolement, non emploi
Les troubles de la personnalité sont-ils associés au suicide?
Oui, beaucoup : limite les aptitudes à “coper”, maintenir un réseau de soutien et des liens thérapeutiques
Prédispose aussi à d’autres troubles mentaux
Impulsivité liée au risque de passage à l’acte
(5% des TP antisociaux et 10% des TP limites)
nerfQuel est l’impact des troubles de l’usage sur le suicide?
Alcool : ad 15% des TUA se suicident
- Surtout des H, middle-aged, isolé, post-hospit
- Associé avec trouble dépressif et deuil récent
Autres substances : ad 20x plus chez TU héroïne
Aussi l’intoxication à une substance désinhibe, augmente l’impulsivité et donc le risque de passage à l’acte
Facteurs caractérisant un risque faible de suicide
- Appelle pour jaser, recherche la communication
- Pas de scénario suicidaire précis
- Pas de menace, calme
- Ne veut pas passer à l’acte et cherche des solutions à ses problèmes
- Accepte l’aide, lien de confiance avec clinicien
- Se sent en contrôle
- A des projets de vie
- Pas d’euphorie
- A un bon réseau social fiable
- Absence de diagnostic psychiatrique actif
Facteurs caractérisant un risque moyen de suicide
- Troublée émotionnellement, labilité émotive
- Veut se suicider/intention claire
- Scénario suicidaire avec exécution reportée
- Pas d’autre possibilité pour cesser de souffrir
- Exprime directement ou indirectement son désarroi
- Peut se calmer dans milieu rassurant
Facteurs caractérisant un risque élevé de suicide
- A un plan et les moyens de le faire, prévu dans les prochains jours
- Dépassé, trop souffrant
- Complètement immobilisé par dépression ou, au contraire, agité et fébrile
- Rationalise son suicide
- Peur de passer à l’acte : perte contrôle
- A un accès immédiat et direct à un moyen
- A le sentiment d’avoir tout essayé
- Est très isolé
- A fait tentative
Truc mnémotechnique pour l’évaluation des FDR
SAD PERSONS :
Sexe
Âge
Dépression
Précédente tentative
Éthylisme/drogues
Rationalité altérée
Solitude
Organisation d’un plan
N‘a pas de conjoint
Sévère maladie
(+Suicide dans famille)
Nommer des facteurs protecteurs du suicide
- Accès facilité aux services de santé
- Accès limité aux moyens
- Habiletés dans la gestion du problèmes/résolution de conflits sans violence
- Liens familiaux et communautaires : enfants à charge, implication sociale
- Croyances culturelles et religieuses
Que faire comme intervention si risque imminent (<48h)?
Assurer la sécurité via surveillance étroite
Orienter vers l’urgence : hospit volontaire ou involontaire
Surveillance constante à considérer
Que faire comme intervention si risque court terme (jours/sem)?
Évaluer la présence de comorbidités et référer pour traitement spécifique
Mobiliser le réseau de soutien
Restreindre l’accès aux armes à feu/autre moyen létal
Que faire comme intervention si risque à long terme faible (sem/mois)?
Évaluation des comorbidités
Identifier le stress contibutif
Mobiliser le réseau de soutien
Qu’est-ce que la loi P38?
S’il y a refus de consulter et urgence majeure : appeler 911
À l’urgence, quels sont les 3 choix d’intervention?
Congé
Observation
Hospit brève ou classique
Volontaire ou involontaire
Indications de l’hospitalisation pour dangerosité suicidaire
- Automutilation répétée (mais attention aux TP limite)
- Geste suicidaire à faible létalité mais trouble mental aigu
- TS avec haut potentiel de létalité
- Idées suicidaires persistantes
- Présence de plan
- Désespoir, horizon bouché
- Hallucinations impérieuses
- Délire de culpabilité ou mort imminente
- Dlr chronique
Traitement pharmacologique pour prévention du suicide, dépression et psychose
Dépression : traiter avec AD
- Délai d’action 2-4 sm
- Traiter insomnie/anxiété
- Éviter les ATC/IMAO
- Favoriser ISRS/IRSN
Psychose : antipsychotiques
Rx et prévention du suicide : lithium et clozapine
Traitement psychosocial de prévention du suicide
Diminuer/gérer les facteurs causaux (stresseurs) et mettre en place un filet de sécurité
Intervention de crise
Suivi à long terme
Implication du réseau social
Continuité des soins
Quels jours de la semaine y a-t-il plus de suicide? et moins?
Plus : lundi, mardi
Moins : samedi, dimanche
Quel est le mois/temps de l’année avec le plus de suicide?
Mai/printemps
(moins en décembre et janvier)