APP 5 - Troubles de l'enfance et adolescence : Obj 1 à 3 Flashcards
Quel est le poids normal à la naissance? Quels sont les risques si le poids est moindre?
3,4 kg
Si poids < 2,5 kg ou enfant prématuré : risque de problèmes émotionnels, de comportement, retard mental, dyslexie et abus à l’enfance
Qu’est-ce que l’APGAR et la signification du score?
Apparence, Pouls, Grimace, Activité (tonus musculaire), Respiration
Score aux 1, 5 et 10 minutes de vie
8 : bon état
entre 5-7 : aide respiratoire nécessaire
< 5 : aide requise, mauvais signe (si demeure 5 à 5 min, indicatif de TSA)
Comment évolue le sourire lors de ces différentes phases?
0 semaine
2 semaines
3 semaines
1 mois
2 mois
4 mois
6 mois
0 semaine : sourire = activité nerveuse
2 semaines : sourire = réaction à une stimulation externe
3 semaines : sourire social
1 mois : sourire fréquent et social
2 mois : sourire plus fréquent pour visages connus
4 mois : premiers rires
6 mois : émotions de base (joie, surprise, etc)
Comment évolue les émotions lors de ces phases?
8-9 mois jusqu’à 1 an
15-24 mois avec conscience de soi
2 ans
8-9 mois jusqu’à 1 an: peur des étrangers (+ anxiété de séparation)
15-24 mois avec conscience de soi: émotions autoévaluative (embarras, fierté, honte, culpabilité)
2 ans : empathie
Quelles sont les cibles développementales à chacun de ces âges?
3 mois
6 mois
7 mois
8 mois
9 mois
11,5 mois
12 mois
15 mois
16,5 mois
2 ans
3 ans
3 mois : roule sur lui-même
6 mois : s’assoit sans soutien, début des déplacements
7 mois : se tient debout avec appui
8 mois : rampe ou marche à 4 pattes, saisit objet avec pouce et index
9 mois : bon déplacement à 4 pattes
11,5 mois : se tient debout sans appui
12 mois : marche bien et régulièrement
15 mois : construit tour de 2 blocs
16,5 mois : monte escalier debout
2 ans : saute sur place, court, roulades, coordination, équilibre
3 ans : reproduit un cercle
Quelle est l’évolution du langage lors de ces âges?
Post-natal
6 semaines
6 mois
9-12 mois
10-14 mois
11-13 mois
16-24 mois
18-24 mois
20-30 mois
Post-natal : reconnaissance des sons, pleurs
6 semaines : gazouillis (rires et voyelles)
6 mois : babillage (1 consonne + 1 voyelle)
9-12 mois : expression gestuelle
10-14 mois : 1er mot
11-13 mois : langage réceptif > langage expressif
16-24 mois : BOOM de mots
18-24 mois : 1ères phrases
20-30 mois : apparition de la syntaxe
Nommer certains aspects qu’on retrouve chez un(e) adolescent(e) “normal” et en santé
- Absence presque complète de psychopathologique grossière, de défauts physiques sévères, de maladies physiques sévères
- Maîtrise des tâches du développement précédents sans lacune majeure
- Habileté à faire l’expérience du statut émotionnel flexible et à résoudre des conflits activement avec un succès raisonnable
- Sentiment de faire part d’un environnement culturel large et d’être conscient de ses normes et valeurs
Prévalence des TSA
Ratio garçons:filles?
Âge moyen au dx?
0,7%
4garçons:1fille
Environ 4 ans (mais possible à partir de la moitié de la seconde année)
Quel est l’âge du dx le plus tardif pour les formes de TSA sans retard initial de développement?
10 ans
Quel est le taux de concordance de TSA chez les jumeaux monozygotes? et dizygotes?
60% et 5%
Quels autres problèmes retrouve-t-on fréquemment dans la famille de quelqu’un avec TSA?
Parents et fratrie : faiblesses cognitives, restriction de la socialisation sponatnée et une variété des centres d’intérêt
Dans parenté : associés à des phénomènes psychiatriques (dépression, anxiété)
Quels sont les 2 types de formes de TSA selon les mécanismes moléculaires?
Sporadiques : résulterait de mutations nde novo
Familiale : mutations transmises à la descendance, et les filles seraient plus résistantes à leur pénétration (raisons inconnues)
Compléter.
Les mutations responsables des formes sporadiques de TSA augmente avec … des parents et sont surtout a/n des chromosomes …-…-…-…
l’âge
2-5-7-X
Dans quoi sont impliquées les mutations de la formes sporadiques de TSA?
Dans la transmission synaptique ainsi que dans la programmation et le développement des réseaux neuronaux
-Convergence des différentes mutations menant à une hyperplasticité pouvant être à l’origine des “surfonctionnement autistiques”
Quelles sont des anomalies a/n microscopique de l’architecture neurocognitive visibles chez les TSA?
Diminution de la taille des corps cellulaires et de la distance les séparant des minicolonnes (petites unités de traitement d’info corticale)
Quelles sont des anomalies a/n macroscopique de l’architecture neurocognitive visibles chez les TSA?
Diminution du volume du corps calleux dans les sections antérieures et augmentation de la vitesse de croissance du crâne et du cerveau dans la première année de vie
Quelles sont des anomalies a/n synaptique de l’architecture neurocognitive visibles chez les TSA?
Hyperplasticité → “surfonctionnement autistiques”
Quelles sont des anomalies a/n fonctionnel de l’architecture neurocognitive visibles chez les TSA?
Hyperfonctionnement des aires postérieures visuelles créant un hyperfonctionnement perceptif généralisé → entraîne augmentation de la performance perceptive et du rôle de la perception dans activités cognitives. Cela crée des effets délétères mais parfois avantageux:
- Encodage de l’info perceptive supérieure à celle de la pop N
- Traitement de l’info priviligie la catégorisation perceptive à la sémantique
- Le rôle du langage et des représentations non verbales dans les opérations cognitives est moins que chez la pop N
Nommer 3 hypothèses quant aux étiologies environnementales et médicales du TSA.
Incompatibilité immunologique
Complications pré- et péri-natales
Maladies métaboliques
Nommer des conditions prénatales semblant survenir plus souvent chez les enfants avec TSA
Âge avancé de la mère ou père
Saignements gestationnels maternels
Diabète de grossesse
Premier né de la famille
Complications ud cordon
Trauma obstétrical
Détresse foetale
Nommer des conditions périnatales semblant survenir plus souvent chez les enfants avec TSA
PPN
APGAR peu élevé dans les 5 premières minutes
Malformations congénitales
Hyperbilirubinémie
Critères diagnostiques du TSA
A. Déficit persistant de la communication et des interactions sociales dans contextes variés. Ex :
- Déficits de la réciprocité sociale ou émotionnelle
- Déficits des comportements de communication non verbaux utilisés au cours des interactions sociales
- Déficits du développement, du maintien et de la compréhension des relations
B. Caractère restreint et répétitif des comportements, intérêts ou activités, comme en témoignent au moins 2 des éléments suivants :
- Caractère stéréotypé ou répétitif des mouvements, de l’utilisation d’objets ou du langage
- Intolérance au changement, adhsion inflexible à des routines ou à des modes comportementaux verbaux ou non-verbaux ritualisés
- Intérêts extrêmement restreints et fixes, anormaux soit dans leur intensité soit dans leur but
- Hyper ou hyporéactivité aux stimulations sensorielles ou intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement
C. Les sx doivent être présents dès les étapes précoces du développement
D. Les sx occasionnent un retentissement cliniquement significatif en termes de fonctionnement actuel social, scolaire, progessionnel ou autres
E. Ces troubles ne sont pas mieux expliqués par un handicap intellectuel ou un retard global de développement
Que doit-on spécifier lors du diagnostic d’un TSA?
Spécifier si :
- Avec ou sans déficit intellectuel associé
- Avec ou sans altération du langage associé
- Associé à une pathologie médicale ou génétique connue ou à un facteur environnemental
- Associé à un autre trouble développemental, mental ou comportemental
- Avec catatonie
Spécifier la sévérité actuelle :
- Niveau 1 (nécessitant de l’aide)
- Niveau 2 (nécessitant une aide importante)
- Niveau 3 (nécessitant une aide très importante)
Comment est la communication sociale lors d’un TSA niveau 1?
Sans aide, les déficits sont source d’un impact fonctionnel observable; difficulté à initier les relations sociales et exemples manifestes de réponses atypiques ou inefficaces en réponse aux initiativs sociales émanant d’autrui
Peut sembler avoir peu d’intérêt pour les interactions sociales
Comment est la communication sociale lors d’un TSA niveau 2?
Déficits marqués des compétences de communication verbale et non-verbale, impact social apparent en dépit des aides apportées :
- capacité limitée à initier des relations
- réponse réduite ou anormale aux inititives sociales émanant d’autrui
Comment est la communication sociale lors d’un TSA niveau 3?
Déficits graves des compétences de communication verbale et non-verbale responsables d’un impact sévère sur le fonctionnement :
- Limitation très sévère de la capacité d’initier des relations
- Réponse minime aux initiatives sociales émanant d’autrui
Comment sont les communications restreints et répétitifs lors d’un TSA niveau 1?
Manque de flexibilité du comportement a un retentissement significatif sur le fonctionnement dans 1 ou plusieurs contextes
Difficulté à passer d’une activité à l’autre
Problèmes d’organisation ou de planification gènent le développement de l’autonomie
Comment sont les communications restreints et répétitifs lors d’un TSA niveau 2?
Manque de flexibilité du comportement, difficulté à tolérer le changement ou autres comportements restreints/répétitifs sont assez fréquents pour être évidents pour l’observateur non averti et retentir sur le fonctionnement
Comment sont les communications restreints et répétitifs lors d’un TSA niveau 3?
Comportement inflexible, difficulté extrême à faire face aux changements ou autres comportements interférant de façon marquée avec le fonctionnement dans l’ensemble des domaines
Quelles sont des façons de communiquer chez les enfants avec TSA?
- Écholalie immédiate ou différée (répéter)
- Néologismes
- Inversions pronominales (confusion entre je et tu)
- Utilisation stéréotypées de formulations littéraires ou livresques
- Vocabulaire châtié ou hyperspécifique
- Utilisation d’une partie du corps de l’autre dans un but de communication
- Difficulté à mettre des phrases significatives ensembles, malgré un large vocabulaire
- Absence du babillage habituellement présent avant 1 an
- Vocalisent des sons de manière stéréotypée et/ou phrases stéréotypées dites hors de contexte
- Utilisation de rythme et ton de voix bizarre
- Plus habiles à exprimer qu’à comprendre les paroles
Comment est le comportement de socialisation chez le nourrisson avec TSA?
- Comportement d’attachement atypique, mais non absent
- Peut ne pas développer de sourire social
- Contact visuel pauvre et peu fréquent
- Pas de posture anticipée pour être soulevé par un adulte
Comment est le comportement de socialisation chez l’enfant/adulte avec TSA?
- Comportement social aN ou inapproprié, difficulté pour converser, peu de partage d’inrérêts, peu de gestuelle
- Expressions faciales non congruentes avec situations et contenu du discours
- Difficulté à comprendre les émotions et intentions des autres
- Envie d’avoir des amis, mais conscient que leurs déficits les en empêcher
- Attention conjointe : semble ne pas avoir besoin de “partager le plaisir” avec l’évaluateur
Donner des exemples de comportements répétitifs et de champs d’intérêts restreints chez les personnes avec TSA
- Anxiété extrême lors de bris de leur routine
- Développement aN dans le jeu
- Comportements compulsifs ou ritualisés communs
- Mouvements corporels stéréotypés
- Intérêt sensoriel inhabituel
- Comportements d’autostimulation ou auto-offensants
- Stéréotypies, maniérisme, grimaces : plus rythmiques et égosyntone que les tics
- Intimidés par transitions et changements
3 caractéristiques physiques associées au TSA
Taux élevés d’anomalies physiques mineures
Souvent pas de latéralisation
Incidence plus élevée de dermatoglyphes anormaux
Vrai ou faux?
30% des enfants avec TSA sont atteints d’un déficit intellectuel.
Vrai (30% de ceux-ci léger à modéré et 45-50% de sévère à profond)
Le QI chez les TSA avec déficits intellectuels reflète des problèmes au niveau de quoi? (2) et au niveau de quoi y a-t-il aucun problème? (2)
Séquençage verbal et habiletés d’abstractions
Habiletés visuospatiales et le par coeur
L’irritabilité est-elle davantage présents chez les TSA?
Oui :
- Crises de colères fréquentes
- Comportements auto-offensants (ex se cogner la tête, se mordre, etc)
- Agression soudaine sans motif apparent
Vrai ou faux?
Chez les TSA, l’humeur est généralement situé dans l’un des extrèmes ou dans l’autre. Les changements de l’humeur sont rares.
Faux, ils sont fréquents! Peut passer d’éclats de rire à pleurs sans raison apparente
Les TSA possèdent-ils parfois des habiletés précoces?
Oui!
L’insomnie est-elle fréquente chez les TSA?
Oui, chez 44-83% des enfants autistes d’âge scolaire
Quelles sont des affections médicales plus fréquentes chez les TSA?
- Incidence + élevée d’infections des VRS et autres infections mineures
- Rots excessifs, constipation, mvnts intestinaux lâches
- Convulsions fébriles
- Certains ne présentent pas de fièvre ou le malaise classique accompagnant une infection mineure
Nommer des diagnostic différentiel du TSA
Syndrome de Gilles de la Tourette
TOC
TDA/TDAH
Anxiété sociale
Personnalité schizoïde
Schizophrénie
Trouble du langage
Déficience intellectuelle
Retard de développement
Différence entre le TSA et syndrome de Gilles de la Tourette sur…
L’âge du début du trouble
TSA : avant 3 ans
SGT : vers 5-6 ans
Différence entre le TSA et syndrome de Gilles de la Tourette sur…
L’âge du début des mouvements, des tics
TSA : avant 3 ans pour les stéréotypies
SGT : vers 6 ans pour tics moteurs et vocaux et vers 9 ans pour tics verbaux
Différence entre le TSA et syndrome de Gilles de la Tourette sur…
Types de mouvements, de tics
TSA : stéréotypies motrices (ex taper des mains)
SGT : tics moteurs et vocaux (cligner des yeux, bruits de gorge), tics verbaux (crier mots grossiers)
Différence entre le TSA et syndrome de Gilles de la Tourette sur…
Particularités des mouvements et tics
TSA : stéréotypies sont rythmiques, soudaine et prolongés. Provoqués par une stimulation particulière, souvent associés à une émotion joyeuse. Peut y avoir déviation du regard
SGT : tics non rythmiques, qui surviennent de façon soudaine, mais sons brefs et secs. Provoqués par un état émotionnel
Différence entre le TSA et syndrome de Gilles de la Tourette sur…
Pic de gravité
TSA : vers 4-6 ans
SGT : vers 10-11 ans
Différence entre le TSA et syndrome de Gilles de la Tourette sur…
Âge de diminution ou disparition
TSA : vers 7-8 ans, possibilité de persistance à l’âge adulte
SGT : vers 12-13 ans, possibilité de persistance à l’âge adulte
Différence entre le TSA et syndrome de Gilles de la Tourette sur…
Stabilité et localisation des tics
TSA : stables dans temps et localisation
SGT : fluctuent en fréquence et en sévérité dans le temps, localisation qui migre souvent de la tête au tronc
Différence entre le TSA et syndrome de Gilles de la Tourette sur…
Incidence pour le diagnostic
TSA : les stéréotypies ne sont que l’un des signes du troubles, peuvent être absents
SGT : tics définitoires, spécifiques
Différence entre le TSA et syndrome de Gilles de la Tourette sur…
Atteinte de la socialisation
TSA : élément central et primaire du trouble
SGT : présence d’ilots de normalié. N’est pas un élément essentiel du syndrome, mais peut découler des tics ou comorbidités
Quelles sont les différences entre le TSA et TOC?
Comportements égosyntones dans TSA mais égodystones dans TOC
Champs d’intérêts particuliers:
- TSA: plaisant et assumés par la personne et en lien avec les forces cognitives
- TOC: variées et vécus comme des actions parasites déplaisantes, que le patient dissimule sans pouvoir y résister
La personne avec TSA met fin au comportement lorsqu’il perçoit que la qualité objective de son rituel est satisfaisante, alors que le patient avec TOC met fin au comportement quand la compulsion est jugée satisfaisante
Qu’est-ce qui explique que les personnes avec un TSA sont inattentives?
Car leur attention est centralisée sur des champs d’intérêts particuliers
Différence entre le TSA et TDA/TDAH sur…
Présence de remords et culpabilité après les comportements compulsifs
TSA : non
TDA/TDAH : oui
Différence entre le TSA et TDA/TDAH sur…
Ilots attentionnels
TSA : liés aux champs d’intérêts particuliers
TDA/TDAH : lorsque l’attention est prise en charge par l’objet
Différence entre le TSA et TDA/TDAH sur…
Comportements
TSA : répétitifs moteurs, vocaux, ou liés aux champs d’intérêts particuliers
TDA/TDAH : dispersés, impulsifs, agités
Différence entre le TSA et TDA/TDAH sur…
Atteinte de la socialisation
TSA : primaire
TDA/TDAH : secondaire aux effets du trouble
Quelle est la distinction entre TSA et anxiété sociale?
Elle se fait p/r à la normalité des attitudes en interactions sociales dans une situation optimale (avec les parents)
Dans cette situation, la personne avec anxiété sociale apparaît à son niveau optimal de socialisation, alors que la personne atteinte d’un TSA y révèle encore son atypie relationnelle
Qu’est-ce qui permet de différencier personnalité schizoide et TSA?
Les TSA conservent une gamme d’émotions positives attachées à ses champs d’intérêts particuliers, qui tranche avec l’indifférence émotionnelle de la personnalité schizoide
Différence entre le TSA et schizophrénie sur…
Âge d’apparition
TSA : avant 5 ans
Schizo : rarement avant 5 ans
Différence entre le TSA et schizophrénie sur…
Agrégation génétique
TSA : avec TSA et phénotype élargi
Schizo : avec schizophrénie et troubles psychotiques
Différence entre le TSA et schizophrénie sur…
Influence sur la cognition
TSA : QI constant avec progression des items verbaux au cours du développement
Schizo : régression du QI, pas de pics d’habileté
Différence entre le TSA et schizophrénie sur…
Troubles du cours de la pensée
TSA : absent, n’a jamais présenté une forme normale de langage
Schizo : présents si sx positifs, en association avec un langage normal ou ayant présenté une forme normale avant
Différence entre le TSA et schizophrénie sur…
Stabilité idéique
TSA : supérieure à la normale: 2 situations identiques sont décrites identiquement, même à distance dans le temps
Schizo : inférieure à la normale : 2 situations identiques sont décrites de façons différentes, même à peu de temps d’intervalle
Différence entre le TSA et schizophrénie sur…
Comorbidité anxieuse
TSA : liée aux situations sociales ou de performance
Schizo : lien incertain ou ambigu avec la situation anxiogène
Différence entre le TSA et schizophrénie sur…
Hallucinations
TSA : jamais.
Schizo : fréquentes dans la phase aigue
Différence entre le TSA et schizophrénie sur…
Intérêts particuliers
TSA : inhérents, associés aux émotions joyeuses et présents depuis le début du développement
Schizo : les préoccupations morbides sont récentes, variables et liées à des émotions variées
Différence entre le TSA et schizophrénie sur…
Émotions
TSA : liées aux champs d’intérêts, égocentrisme
Schizo : induites par délire ou hallucinations, émoussées ou imprévisibles
Différence entre le TSA et schizophrénie sur…
Rôle de l’interprétation dans le sentiment d’hostilité
TSA : importance démesurée donnée à des détails surévalués, réaction immédiate
Schizo : interprétation irrationnelle ou délirante, lente élaboration du délire aboutissant à une illumination de la compréhension délirante
Différence entre le TSA et schizophrénie sur…
Protection contre les personnes hostiles
TSA : limitée à son entourage
Schizo : indéfinie
Différence entre le TSA et schizophrénie sur…
Rôle des mesures d’aide
TSA : salutaire, confiance possible
Schizo : lien de confiance difficile à établir
Vrai ou faux?
Les TSA sont constitués d’une variété d’affection dont plusieurs convergent vers la normalisation au fur et à mesure du développement de l’individu.
Vrai
Compléter.
Envron …% des enfances diagnostiqués à l’âge de 4-5 ans d’un TSA obtiennent, au moment de l’adolescence, un score nul à l’entrevue standardisée ADOS (0=pas autisme), mais moins de …% n’ont plus aucun signe comportementale TSA.
15%
5%
Quel est l’âge minimal pour que la combinaison entre le QI et le niveau de langage prédisent l’adaptation sociocommunicative adulte?
8 ans
Vrai ou faux?
L’absence de DI et l’apparition de phases communicatives avant l’âge de 6 ans sont signe d’un meilleur niveau d’adaptation.
Vrai
Qu’est-ce qui sont la cible des traitements du TSA?
Les problèmes de comportement ou pathologies psychiatriques comorbides associées aux TSA (et non les sx sociocommunicatifs)
Compléter.
Lorsqu’on instaure une médication pour un TSA, il faut toujours se demander si elle est encore nécessaire au bout de … à … semaines.
6 à 8
Quel médicament est utilisé pour traiter les sx suivants associés au TSA?
Hyperactivité, impulsivité, inattention
Comportements dérangeants associés à l’anxiété
Régulation comportementale
Problèmes de sommeil
Mouvements répétitifs
Hyperactivité, impulsivité, inattention : psychostimulants
Comportements dérangeants associés à l’anxiété : AP atypiques (*dose faible*)
Régulation comportementale : antiépileptiques
Problèmes de sommeil : mélatonine
Mouvements répétitifs : ATC et ISRS
Quelle est la molécule de choix pour l’irritabilité menant à des comportements agressifs chez les TSA?
Risperidone
Quel est le premier objectif de l’intervention psychologiques du TSA?
Assurer le développement du langage et le fonctionnement dans le groupe de pairs
Quels sont les différents volets de la TCC chez les TSA?
Section didactique sur le comportement à modifier
Établissement des bénéfices attendus
Liste hierarchisée de scénarios dans lesquels l’anxiété survient
Mise au point de stratégies d’affrontement
3 interventions sociales pour les TSA
Guidance parentale : séances psychoéducatives visant surtout l’augmentation de la communication
Théraies d’intégration sensorielle : pour tenter d’atténuer l’effets délétères des atypies perceptives sur l’adaptation
Méthode TEACCH : surtout pour la prévention des situations de crise et l’apprentissage du contenu
Quel est le trouble de santé mental le plus fréquemment rencontré en clinique chez les enfants?
TDA/TDAH : 5 à 8% des enfants
Quelle est la proportion garçons:filles du TDA/TDAH chez les enfants? et les adultes?
Enfant : 3G:1F
Adulte : 1G:1F
Quels sont des facteurs environnementaux responsables du TDA/TDAH?
Chez la femme enceinte : tabagisme, consommation importante d’alcol, exposition à des niveaux élevés de métaux lourds, prématurité/PPN, diabète gestationnel, grossesses gémellaires
Dans l’enfance : chimio/radio
Compléter.
Il y a une très forte implication génétique dans …% des cas de TDA/H. Quand un parent est atteint d’un TDA/H, le risque d’avoir un enfant atteint est de …%
80%
50%
Quelles sont les zones possiblement atteintes dans le cerveau avec le TDA/H?
Lobe frontal et ses connexions avec les NGC
Certaines zones du cervelet
(délai de 30% de la maturation corticale)
Nommer 2 hypothèses neurophysiologiques du TDA/H
Défauts dans la transmission synaptique
Déficit de l’automodulation par des NT (DA, NA)
*La DA aide à susciter et maintenir l’intérêt sur une tâche
*La NA aide à filtrer les stimuli non pertinents et faciliter la fluidité pour passer d’une tâche à l’autre
Quel est l’aspect crucial du diagnostic de TDA/H?
L’impact fonctionnel : une personne peut mentionner avec plusieurs sx du TDA/H, mais si ces sx n’altèrent pas son fonctionnement, alors il n’y a pas de trouble en soi et le dx de TDA/H ne peut être retenu
Critères diagnostiques du TDA/H
A. Mode persistant de l’inattention et/ou de l’hyperactivité/impulsivité, qui interfère avec le fonctionnement ou développement, caractérisé par 1 et/ou 2 :
- Inattention : au moins 6 des sx suivants persistent depuis au moins 6 mois
- Ne parvient pas à prêter attention au détails ou fait des fautes d’étourderie dans devoirs scolaires, travail ou autres
- Souvent du mal à soutenir son attention
- Semble ne pas écouter quand on lui parle personnellement
- Ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs/tâches/obligations
- Mal à sorganiser ses travaux ou activités
- Évite, a en aversion ou fait à contrecoeur, les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu
- Perd souvent des objets nécessaires à son travail ou activités
- Se laisse facilement distraire par des stimuli externes
- Oublis fréquents dans la vie quotidienne
- Hyperactivié et impulsivité : au moins 6 des sx suivants persistent depuis au moins 6 mois
- Remus souvent mains ou pieds, se tortille sur son siège
- Se lève souvent en classe ou autres situations qu’il est sensé rester assis
- Court ou grimpe partout, dans des situations que c’est inapproprié
- Incapable de se tenir tranquille dans jeux ou activités de loisir
- “Sur la brèche” ou agit comme s’il était “monté sur ressorts”
- Parle souvent trop
- Laisse souvent échapper la réponse à une question pas encore entièrement posée
- Souvent du mal à attendre son tour
- Interrompt souvent les autres ou impose sa présence
B. Plusieurs des sx d’hyperactivité-impulsivité ou d’inattention étaient présents avant l’âge de 12 ans
C. Plusieurs des sx d’hyperactivité-impulsivité ou d’inattention sont présents dans au moins 2 domaines (école, travail, maison, avec proches, etc.)
D. On doit mettre clairement en évidence que les sx interfèrent avec ou réduisent la qualité du fonctionnement social, scolaire ou professionnel
E. Les sx ne surviennent pas exclusivement au cours d’une schizophrénie ou autre trouble psychotique et pas mieux expliqués par un autre trouble mental
Que faut-il spécifier lors du diagnostic de TDA/H?
Spécifier le type :
- Présentation combinée : critères A1 et A2
- Présentation inattentive prédominante
- Présentation hyperactive/impulsive prédominante
Spécifier si en rémission partielle: lorsqu’au cours des 6 derniers mois, l’ensemble des critères ne sont plus réunis, et que les sx continuent à entraîner une altération du fonctionnement
Spécifier la sévérité actuelle :
- Léger
- Moyen
- Grave
Quelle est la présentation clinique du TDA/H chez l’enfant?
- Hyperactivité motrice et impulsivité
- Inattention
- Difficulté à autogérer ses émotions (associé à une hyperréactivité émotionnelle)
À l’école : peut commencer à remplir un examen vite mais seulement répondre aux premières questions, peuvent être incapable d’attendre avant d’entrer dans l’école, répondre aux questions avant tout le monde
Quelle est la présentation clinique du TDA/H chez l’adolescent?
- Souvent, les sx persistent à l’adolescence et l’âge adulte
- Hyperactivité et impulsivité atténués avec vieillissement
- Peu importe l’âge, il y a impact fonctionnel
Comment sont ressentis les symptômes d’hyperactivité chez l’adulte?
- Ressentir une sensation d’impatience
- Présenter une irritabilité en situation d’inaction ou d’attente
- Se sentir agités ou submergés
- S’adonner souvent au sport et aux activités motrices
Comment sont ressentis les symptômes d’inattention chez l’adulte?
- Décisions impulsives au travail, vie quotidienne et familiale
- Conduite automobile trop raide, imprudente
- Conduite sexuelle à risque
- Dépenses irréfléchies
- Tendance à perdre du temps pour chercher des choses utiles au fonctionnement quotidien
Quels sont les diagnostic différentiel du TDA/H?
- TCC
- Troubles du sommeil
- Trouble de l’apprentissage spécifique
- Troubles anxieux
- Troubles dépressifs
- Bipolarité
- Troubles d’utilisation de substances
- TP limite
- TSA
Différence entre TDA/H et trouble de l’apprentissage spécifique
Dans le TDA/H, l’inattention n’atteint pas seulement l’académique
Différence entre TDA/H et troubles dépressifs
L’humeur des TDA/H non déprimées est relativement euthymique (normale). S’ils sont déprimés, la séquence d’apparition des évènements est difféentes : dans le cas d’un TDA/H, les atteintes fonctionnelles et cognitives persisteront au-delà de la dépression
Différence entre TDA/H et bipolarité
Dans le TDA/H, les sx sont présents dès l’enfance et sont de nature chronique, et l’humeur peut être réactive mais on ne retrouve pas la cyclicité du TB
Différence entre TDA/H et TP limite
Les sentiments de rage, sensation de vide intérieur, comportements manipulateurs, utilisation de mécanismes de défense primitifs, angoisse de l’abandon et actions autodestructrices délibérées ne sont pas présents dans le TDA/H
Nommer des comorbidités du TDA/H
Augmentation des risques d’ITSS, obésité, troubles du sommeil, toxicomanie
40% ont un trouble oppositionnel avec provocation
10% ont un trouble de conduite
Troubles anxieux
Vrai ou faux?
Avec l’âge, les sx d’impulsivité, inattention et hyperactivité restent stables lors du TDA/H.
Faux, l’hyperactivité est souvent diminuée
3 types de psychoéducation pour le TDA/H
Divulgation du diagnotic : apporte soulagement et déculpabilisation
Thérapie psychoéducative : développement de techniques simples de gestion du temps, organisation et résolution des problèmes
Thérapie psychothérapeutique : TCC
Pourquoi est-il très important de suivre la courbe pondérale et la croissance du patient médicamenté pour un TDA/H?
Car la médication diminue l’appétit
(mais à long terme la médication augmente le risque d’obésité)
2 types de traitements biologiques du TDA/H
Psychostimulants (peuvent aggraver certains troubles anxieux et tics moteurs)
- Produits à base d’amphétamine à libération immédiate ou prolongée (adderall)
- Produits à base de méthylphénidate à libération immédiate/intermédiaire (ritalin) et prolongée (concerta)
Non-stimulants (produisent moins d’exacervation des troubles anxieux et tics)
- Atomoxétine et guanfacine
Quelle est la seule médication du TDA/H qui ne peut pas être utilisée chez les adultes?
Guanfacine
Nommer des effets secondaires du traitement biologique du TDA/H
- Comportement maniaque en induisant une trop grande libération de DA
- Diminution de la croissance
- Augmentation des idées suicidaires
- Insomnie
- Dysphorie
- Anxiété
- Perte pondéral
- Dlr abdominale
- Arythmie cardiaque
- Convulsions
- Psychose
Quelles sont les options permettant de réduire le risque d’abis des psychostimulants?
Traitement non-stimulant, psychostimulant demandant une activation biologique pour faire effet ou psychostimulants à longue action difficilement écrasables