CM 1 : términologie de base + pathologique vs normal Flashcards
La sémiologie
Ensemble des signes et symptômes qui permettent de reconnaître une maladie mentale ou un état pathologique.
Chez un patient, on identifie des signes et des symptômes que l’on peut organiser dans un tableau clinique. À partir de cela, on détermine la pathologie dont souffre le patient.
Un signe, ou un symptôme, tout seul, n’a aucune valeur diagnostique. Ce n’est qu’en association avec d’autres signes, ou symptômes, qu’il va prendre sens dans un tableau pathologique.
Un même signe/symptôme peut apparaître dans des tableaux cliniques différents, c-à-d il peut être transdiagnostique (commun à différentes catégories diagnostiques).
Le symptôme
Représente ce qui se plaint, dit et ressent par le patient.
Le signe
Il représente le travail du clinicien qui est repéré dans le discours du patient ce qui va être signe d’une pathologie et d’explorer pour les précisioner. Le signe est ce que le clinicien voit et entend.
Le syndrome
Le regroupement de signes ou symptômes qui, ensemble, font sens et qui apparaissent dans la même catégorie.
Plusieurs syndromes peuvent se retrouver dans différentes pathologies.
La maladie
Le regroupement typique de signes et de symptômes qui sont liés entre eux, qui sont d’évolution caractéristique et prévisible et qui sont identiques d’un patient à l’autre. Il s’agit d’un ensemble de troubles/syndromes.
On parle moins de maladie en psychologie, car il y a une grande variabilité interindividuelle et car la cause est soit inconnue, soit plurifactorielle.
L’étiologie
C’est la recherche des causes des troubles mentaux.
L’étiologie en psychopathologie est généralement soit inconnue soit plurifactorielle. Elle n’est pas nécessairement organique. L’étiologie utilisé en psychopathologie est l’étiologie épigénétique, c’est-à-dire l’interaction entre le patrimoine génétique de l’individu et l’environnement dans lequel il évolue.
La nosologie
C’est le discipline qui étudie les caractères distinctifs des maladies, en vue de leur classification. Elle s’occupe de donner des noms aux maladies, de les définir et de les étudier.
La nosologie débouche sur la nosographie.
La nosographie
La classification des maladies mentales.
On a deux classifications internationales des maladies mentales : le DSM-5 par l’Association Américaine de Psychiatrie (APA) et la CIM-11 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Ces classifications permettent une description et une reconnaissance internationale des maladies mentales.
Elles sont dites athéoriques, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de modèles de compréhension des maladies mentales qui peuvent biaiser le diagnostic. Ces classifications sont purement descriptives et factuelles.
Le diagnostic
Le diagnostic désigne la discussion sur les signes qui pourraient évoquer une pathologie mentale. En psychopathologie, on se fonde sur une approche dimensionnelle.
On distingue le diagnostic psychiatrique et le diagnostic psychologique
Le diagnostic psychiatrique
L’acte qui regroupe les symptômes/signes et les ratache à une maladie qui a sa place dans une nosographie. Le diagnostic psychiatrique ne se situe pas dans la certitude (on n’est pas 100% sûr d’être correcte).
On parle de discussion diagnostique où on discute les élément de l’étude de cas qui pourraient évoquer un diagnostic psychiatrique, avec des arguments pour et contre (diagnostic différentiel).
Le diagnostic psychologique
L’acte d’essayer de déterminer et qualifier le fonctionnement psychique de l’individu. On essaye d’identifier la qualité adaptative de l’individu dans la survenue et le maintien du trouble. Les symptômes ne sont pas forcément pathologiques.
Dans ce diagnostic psychologique, on remarque ce qui est fonctionnel et ce qui est dysfonctionnel. On doit déterminer quels sont les processus psychologiques qui sont impliqués dans la survenue des symptômes, c-à-d qui sont pathologiques. L’action psychothérapeutique porte donc sur les processus psychiques impliqués dans la survenue des symptômes.
Les deux approches diagnostic
Approche catégorielle : On essaye d’identifier le limite entre le pathologique et le normal.
Approche dimensionnelle : On considère un continuum entre le pathologique et le normal. Il est difficile d’établir un seuil, car il y a des différences interindividuelles.
Le pronostic
La réflexion sur l’évolution et l’issue^ de la maladie mentale. On sait qu’il y a des éléments de bons pronostics et de mauvais pronostics. Cependant, le pronostic reste dans l’hypothétique, car rien n’est certain.
^outcome
La psychopathologie
Elle peut se définir comme l’étude, la description, la compréhension et le traitement des troubles mentaux et des dysfonctionnements psychiques des sujets dits normaux.
Elle se focalise sur les manifestations psychiques et comportementales dont souffrent les individus. Le but est de décrire le fonctionnement, la genèse et les processus qui en permettent le changement.
Cette branche de la psychologie s’appuie sur la connaissance du fonctionnement normal pour décrire les comportements pathologiques. En effet, la psychopathologie s’intéresse à la fois au normal et au pathologique (≠anormal).
La conception statistique sur la normalité
L’homme normal se définit par la moyenne.
Critique : Cette approche ne définit pas la signification des points de coupure entre le normal et le pathologique.
Avantage : Cette conception est indépendante de tout système de valeurs et elle est établie de façon empirique.