Chapitre 8. Au coeur de la relation pédagogique Flashcards

1
Q

Pourquoi l’action pédagogique est contingente (inefficace)?

A
  • la singularité de l’élève
  • ses résistances
  • ses mécanismes de défense
  • à son autonomie entre les mains d’autres personnes;
  • la singularité, aux ambivalences et aux incertitudes du maître
  • la singularité de la relation intersubjective, mais aussi interculturelle qui se noue entre deux personnes.
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2
Q

La reflexion des enseignants de croire qu’ils sont responsable des succès mais pas des échecs de leurs élèves est….

A

contradictoire et ambigu de l’éducation

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3
Q

Quels sont les éléments qui structures et conditionnes les rapports de chacun à cet espace-temps particulier que constitue chaque situation éducative?

A

Chacun arrive en classe avec son histoire, son expérience, son appartenance à un milieu donné, à une classe sociale, à une famille, à un genre

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4
Q

Vrai ou faux: Avant d’être pédagogique, la relation maître-élève est d’abord sociale.

A

Vrai

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5
Q

Comment s’exprime la logique stratégique chez les enfants? chez les adolescents?

A

Enfant : Désir d’intégration, conformisme

Adolescent: Désir d’intégration fait place (sans disparaitre) au désir d’autonomie, une volonté de ne rien devoir aux autres, négociation de l’autorité et création d’une marge de liberté face aux adultes.

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6
Q

Quels sont les trois facettes de la dynamique de la relation pédagogique maître-élèves?

A
  1. Intention de former
  2. Intention de faire apprendre
  3. Interactions maîtres-élèves
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7
Q

Pourquoi peut on dire que les élèves ne sont pas tous égaux devant la culture scolaire?

A

Les élèves ne maîtrisent pas tous au mêmes niveaux les règles et les consignes de l’école; ils ne possèdent pas tous les mêmes ressources face aux exigences de la scolarité. Ils n’ont pas tous le même soutien de leur familles; ils ne sont donc pas égaux devant la culture scolaire.

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8
Q

En quoi consiste le métier d’élève?

A

Le métier d’élève consiste à acquérir les manières d’être et de faire qui permettent de vivre dans l’institution scolaire.

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9
Q

Quels sont les deux registres dans lequel l’élève construit son identité?

A

Celui de se conformer aux attentes du maître et de se fonder dans le groupe, de respecter les règles et les consignes à la lettres; et le registre de compétition où les notes, les évaluations sont une partie importante de la construction de son expérience scolaire.

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10
Q

Dans quel milieux les enfants sont il jugés le plus sévèrement (quant à leur résultat scolaire)?

A

Les élèves sont jugés plus sévèrement si il proviennent d’un milieu populaire où les parents accorde la valeur à l’école et aux maîtres.

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11
Q

Dans quel milieux la compétition scolaire joue t-elle plus fortement?

A

La compétition scolaire joue plus fortement chez les élèves issus des couches moyennes de la population, où l’encadrement est serré. Continuité entre l’école et la famille qui s’articule autour du culte de la performance.

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12
Q

Dans le milieu populaire, la compétition est moins vive que dans le milieu plus aisé. Quel est le but des élèves de milieux populaire?

A

Ne pas sombrer dans l’échec

Pour ce faire, les parents de milieux ajustent leur ambitions en fonction de leur chances objectives de mobilité sociale.

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13
Q

Par quoi est gouverné la relation pédagogique?

A

La confrontation

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14
Q

Que doit négocier l’enseignant avec les élèves?

A

les périodes d’attention et celle de détente, les travaux exigés et la satisfaction qu’en retirent les élèves, l’intérêt et l’attention qu’il appelle, l’effort gratuit et l’effort payé, etc.

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15
Q

Pourquoi les attentes des élèves varient et l’institution n’est pas toujours capable de donner aux élèves ce qu’ils souhaitent trouvés?

A

Les élèves du secondaire vont à l’école pour différentes raisons: le goût d’apprendre, la volonté de décrocher un diplôme, la socialisation, la pression des parents, etc.

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16
Q

Nomme un axe majeur de la tension dans la relation pédagogique.

A

manque entre ce que l’école offre et ce que le jeune veut obtenir

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17
Q

Quels sont les cinq stratégies des élèves pour négocier et contourner les règles?

A

1 - Renoncer à se battre contre le système et à afficher une coopération sans s’investir.

2- Se débarrasser le plus rapidement possible des tâches scolaires; bâcler ses exercices, réfléchir un minimum de temp ou copier sur un voisin.

3 - Faire semblant d’être occupé pour gagner du temps pour soi, tout en ayant l’air occupé.

4- Feigner l’incompétence ou les difficultés de compréhension. (“Je comprend rien!”)

5- Refuser ouvertement de faire le travail, en prétextant le manque de motivation, la fatigue ou tout autre raison. Peu utilisé car dangereuse.

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18
Q

Quel problématiques sont soulevé par l’approche anthropologique culturelle de la classe?

A

1- la scolarisation comme un instrument de transmission culturelle (le programme caché)

2 - les conflits culturels dans la classe même à travers les interactions du maître et des élèves d’origine ethniques diverses, et entre les élèves eux-mêmes.

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19
Q

Que vise l’approche ethnométhodologique?

A

Comprendre comment les êtres humains, dans un contexte particulier, apprivoisent les règles tacites propres à ce contexte, celles qui ne sont inscrites nulle part mais qui sont présentes dans les interactions entre acteurs sociaux.

20
Q

Quels sont les trois temps ethnométhodologique pour apprendre à devenir étudiant?

A
  1. Le temp de l’étrangeté
  2. Le temp de l’apprentissage
  3. Le temp de l’affiliation
21
Q

Que signifie “Le temps de l’étrangeté” de l’approche ethnométhodologique pour apprendre à devenir étudiant?

A

L’étudiant est dans un univers inconnu, différent de celui qu’il connaît. Durant le passage du Cégep à l’université, les élèves perdent leurs repère et leur vision du monde s’en trouve ébranlée.

22
Q

Que signifie “Le temps de l’apprentissage” de l’approche ethnométhodologique pour apprendre à devenir étudiant?

A

l’étudiant apprend à se conformer aux coutumes universitaires. L’élèves apprend les règles et sanctions qui s’y rattache (explicite ou implicite)

23
Q

Que signifie “Le temps de l’affiliation” de l’approche ethnométhodologique pour apprendre à devenir étudiant?

A

confirme l’appropriation par l’étudiant des normes et des règles qui régissent son nouveau monde.

24
Q

Pourquoi les enfants d’artisants ou de commerçants ont une attitude ambiguë à l’égard de l’école?

A

Leur système de valeurs et de vie respectif s’oppose à celui de l’école et des enseignants

25
Q

Quel profile adopte les enfants de cadre moyen dans l’école?

A

Bons élèves

26
Q

Pourquoi les enfants de cadre supérieurs ont une attitude ambiguë à l’égard de l’école?

A

Parce qu’ils ont déjà acquis en bonne partie ce que l’école est supposer leur inculquer et l’école primaire n’est pas un enjeu pour les classes supérieures.

27
Q

Vrai ou faux: Plus l’adhésion au stéréotypes de genre est forte, plus les résultats scolaires sont élevés, tant chez les garçons que les filles.

A

FAUX ; Plus l’adhésion au stéréotypes est forte, moins les résultats scolaires sont élevés, tant chez les garçons que les filles.

28
Q

Comment peut on expliquer la moins grande réussite des garçons, particulièrement ceux de milieux défavorisés?

A

Plus on adhère aux stéréotypes de genre , plus la distance vis-à-vis l’école est grande et plus cela a des conséquences négatives sur les résultats scolaires.

À l’inverse, plus on se distancie, c’est-à-dire se construire une identité de genre sur une diversité de manières d’êtres, de se comporter et de faire, plus la proximité vis-à-vis l’école est grande.

Plus les parents sont scolarisé, plus les enfants se dégagent des modèles de sexe traditionnels. Cela explique donc en bonne partie la moins grande réussite des garçons à l’école, particulièrement ceux provenant de milieux défavorisés.

29
Q

Comment les garçons affirme t-il leur identité?

A

En montrant qu’ils ont raisons (si bons résultat scolaire) ou avec une agitation sans lien avec la tâche (si pas bons résultats scolaires).

30
Q

Comment les filles affirme t-elle leur identité?

A

Les filles cherchent l’acceptation avec les bons résultats scolaires et focalisent donc sur les apprentissages.

31
Q

Vrai ou faux: Les enseignants tendent à encourager les performances des élèves à partir d’une vision sexuée des élèves; en mathématique (matière “de gars”) on stimule moins les filles, impactant leur confiance et leur possibilités.

A

Vrai

32
Q

Quels pourcentage des élèves punis sont des garçons?

A

80%

33
Q

Quelles sont les 6 caractéristiques de la relation maître-élèves?

A
  1. Dissymétrie entre les positions des partenaires, l’un devant détenir le savoir, l’autre ne l’ayant pas, sinon la relation perd son sens. À cette dissymétrie s’ajoute l’âge.
  2. L’apprentissage exige que l’étudiant adopte des comportements manifestes (écouter, répondre au question, faire une tâche) et des attitudes mentales (chercher à comprendre, mémoriser). Ces comportements ne sont pas naturels.
  3. La relation a lieu dans une institution: l’école et plus précisément dans une classe (face à face) Les contraintes du face à face sont plus forte plus l’individu passe de temps avec l’enseignant.
  4. Relation pédagogique a un caractère à la fois public et privé; public car relève de l’institution, privé car le face à face est dans une classe, à l’abris des regards.
  5. Les partenaires de la relation pédagogique ne sont pas choisis.
  6. Obligation scolaire, jusqu’à 16 ans l’élève ne choisit pas d’aller à l’école. Ensuite, il est sujet au pression de la famille, l’importance d’un diplôme.
34
Q

Illustre ce phénomène.

Le système scolaire laisse l’enseignant désarmé face aux difficultés du métier.

A

Manque de formation scientifique

Empirisme des petites recettes et spéculations

Isolé, seul avec les élèves

Famille/collègue critique si l’élève a des difficultés

Seul face à l’administration, ignore le dialogue véritable

35
Q

Quelle sont les attentes du parent de la classe populaire face à l’école? Quelles sont les caractéristiques de ces dernier?

A

Les parents de la classe populaire attendent de l’école qu’elle favorise l’intégration de leur enfant dans la société. Les attentes des familles populaires sont d’autant plus grandes que l’école joue sur le destins scolaires, l’importance du diplôme en témoigne fortement. Ces familles ne contestent pas le jugement des enseignants sur les apprentissages de leurs enfants, car elles ne se sentent pas légitimées de le faire. Elles acceptent toutefois plus difficilement les jugements sur les comportements, car elles savent que cet aspect relève de leur compétence. Elle ne font pas preuve de résistance sur la fonction d’éducation mais parfois sur celle de socialisation.

36
Q

Comment est perçu l’école par les familles de classe moyenne?

A

L’école est vue, par les famille de la classe moyenne, comme un complément de l’éducation reçue à la maison. Pour certaines familles, ce n’est pas la compétition scolaire qui compte, mais plutôt la capacité de l’école à favoriser l’expression du plein potentiel de leurs enfants. Pour bon nombre de famille de la classe moyenne, l’école doit préparer leur enfant à la compétition scolaire. Ce sont ces parents qui utilisent l’éducation publique et privé et tentent d’exercer des pressions sur l’école.

37
Q

Quelle sont les attentes du parent de la classe aisés face à l’école?

A

Les attentes de parents de classes plus aisés sont élevés. La pression pour la performance est très élevés.

38
Q

Classifie les rapports des parents des différentes classe face à l’école.

A

Les parents moins nantis (populaire) se tourne plus vers la fonction d’intégration de l’école.

Ceux de classe moyennes ont un rapport stratégique (favoriser la réussite scolaire et sociale de leur enfants)

Ceux aisés ont un rapport stratégique et demande à l’école de travailler dans la subjectivation, c’est-à-dire de faire de leurs enfants des sujets autonomes.

39
Q

Vrai au faux: les enseignants font généralement confiance aux parents, plus que les parents ne leurs font confiance par ailleurs

A

Faux:

les parents font généralement confiance aux enseignant, plus que les enseignants ne leurs font confiance par ailleurs

40
Q

Quels peuvent être les visions des parents par l’enseignant?

A
  • Les enseignants peuvent considérer les parents comme des clients (ne connaissant rien en pédagogie et en gestion; il ne suffit que d’informer les parents sur des points mineurs)
  • Les enseignants peuvent aussi voir les parents avec caution (consulte pour avoir une rétroaction)
  • Les parents peuvent aussi être perçus ocmme un groupe de pression. Les enseingants et membres du personnel attendent leur revandication pour agir.
  • /Possible de considérer les parents comme de véritable partenaire.
41
Q

Décrit la “culture du reproche”.

A

Si les parents proviennent d’un milieu défavorisé, ils pourront être perçus par les enseignants comme démissionnaires ou absents; si les parents sont issus d’un milieu aisé, il vont être vu comme envahissants et contrôlants. = culture du reproche

42
Q

La logique stratégique ne peut être comprise qu’en relation avec la logique d’intégration

A

Vrai

43
Q

Être élève est un comportement tout à fait naturel pour un enfant.

A

Faux

44
Q

Les attentes des enseignants à l’égard de leurs élèves sont exactement les mêmes, peu importe le sexe de ceux-ci.

A

Faux

45
Q

Nomme les six caractéristiques de la relation pédagogique.

A

Dissymétrique, N’est pas le résultat d’un choix entre les partenaires, nécessite des comportements manifestes
Institutionnelle, Soumise à l’obligation scolaire et Publique et privée