Chapitre 13: Interactions virus-cellule Flashcards
Persistance Virale
Établissement d’un phénomène de persistance virale où certains virus ne lyseront pas les cellules mais démontreront une persistance.
Récepteur Cellulaire
Molécule à la surface cellulaire où le virus se fixe pour pénétrer dans la cellule.
Virus Cytolytiques
Virus qui peuvent établir la persistance virale avec ou sans transformation dans certains type cellulaires, mais aussi en fonction des gènes qu’ils possèdent (mutant non virulents)
Blocage de l’infection virale à différentes étapes du cycle de multiplication: Fixation et entrée
La première étape du cycle de multiplication viral est la fixation du virus à la surface cellulaire par l’interaction avec le récepteur à la surface cellulaire.
Non permissive ou non susceptible
Une cellule dépourvue du récepteur adéquat est non permissive, mais ne peut pas du tout être infectée; on dit qu’elle est «non susceptible» (le virus n’y entrant même pas).
La susceptibilité varie t-elle?
Oui, la susceptibilité des cellules peut varier d’un individu à l’autre et au sein des populations humaines.
Ce phénomène expliquerait en partie (indépendamment de l’action du système immunitaire) la susceptibilité plus ou moins grande de populations humaines à tel ou tel virus ou, dans des cas plus rares, la résistance de certains individus à un virus donné.
Blocage VIH par fixation/entrée pour VIH
Une délétion d’un gène pour le co-récepteur du virus entraîne la résistance de certains individus lorsqu’ils sont exposés au virus d’immunodéficience humaine; les cellules isolées des mêmes individus conservent cette résistance.
Blocage de l’infection virale à différentes étapes du cycle de multiplication: Décapsidation
Chez certains virus, il peut arriver que le virus pénètre dans la cellule par endocytose, mais que les étapes suivantes de décapsidation (partielle dans cet exemple) ne puissent s’effectuer normalement.
Quel type de virus on des blocages au niveau de la décapsidation?
l’exemple classique des Reoviridae
Blocage d’infection via Décapsidation du virus Ebola
Le cas de certains virus enveloppés nécessitant un clivage protéolytique de leur glycoprotéine pour permettre les changements de conformation nécessaires à la fusion (par exemple le virus Ebola). Ceci peut être dû, par exemple, à l’absence des enzymes protéolytiques cellulaires appropriées.
Blocage de l’infection virale à différentes étapes du cycle de multiplication: Transcription
La transcription s’effectue avec la participation de l’ARN polymérase cellulaire qui reconnaît les promoteurs présents sur l’ADN viral. Ceci suppose évidemment que les virus ont évolué de manière à posséder les séquences reconnaissables par la machinerie cellulaire.
Pourquoi certains virus ne peuvent-ils exprimer leurs gènes dans certains types de cellules au niveau de la transcription?
En plus de l’ARN polymérase, la reconnaissance des séquences permettant la transcription efficace dépend de la présence de facteurs de transcription appropriés qui ne sont pas nécessairement présentes chez tous les types cellulaires en fonction de la différenciation cellulaire.
Quel type de virus ont des problèmes de blocages au niveau de la transcription?
Les rétrovirus, particulièrement dans les cellules embryonnaires, et les virus ADN à réplication nucléaire principalement
Blocage de l’infection virale à différentes étapes du cycle de multiplication: Réplication du génome
La réplication du génome nécessite l’interaction adéquate entre les protéines cellulaires impliquées et les protéines virales précoces nécessaires à la reconnaissance de l’origine de réplication virale.
Quel virus utilisent la machinerie de réplication des cellules hôtes?
Spécialement les virus à ADN à réplication nucléaire.
Exemple de blocage en phase précoce pour la réplication du génome
l’infection de cellules murines par des virus à ADN circulaire simiens, et vice-versa lors de l’infection de cellules de primates par les virus de souris
Exemple de blocage du cycle de multiplication viral dans certains cellules
Blocage de l’intégration du génome viral (provirus) au génome cellulaire dans des cellules en arrêt de division qui deviennent ainsi non permissives
Blocage de l’infection virale à différentes étapes du cycle de multiplication: Assemblage
Différents facteurs cellulaires sont parfois impliqués dans l’assemblage des capsides virales.
Exemple de blocage au niveau de l’Assemblage
celui du virus d’immunodéficience humaine qui ne peut s’assembler correctement dans les cellules de souris, certains facteurs cellulaires étant absents.
Blocage de l’infection virale à différentes étapes du cycle de multiplication: Maturation Finale
Dans certains cas, l’assemblage viral se termine par une étape de maturation qui nécessite la présence d’enzymes cellulaires.
Exemple de blocage au niveau de la maturation finale
Le virus influenza qui nécessite le clivage de sa glycoprotéine d’enveloppe pour la rendre fonctionnelle. Les virions relâchés, bien qu’ils soient complètement assemblés, ne seront donc pas infectieux lorsque produits dans des cellules qui ne possèdent pas l’enzyme protéolytique appropriée. Ces cellules ne peuvent alors être considérées comme étant permissives.
deux types de Persistance Virale
1- Lytique
2- Perssistante
Que font Certaines lignées cellulaires ayant survécu (non lysé), après une inféction par réovirus?
Les cellules infectées ayant résisté à la destruction par le virus vont produire celui-ci de manière permanente sans que ces cellules soient lysées.
Infection persistante
La production virale demeure plus limitée que lors d’une infection normale (aiguë)
Hypothèse des cellules qui peuvent relâché des virus sans être lysé? Virus P.I
Les virus à capside nue peuvent être exportés hors de la cellule dans des vésicules, il s’agit possiblement du mécanisme à l’oeuvre ici. Le virus relâché des cellules est appelé, pour des raisons de commodité, virus « p. i. » («from persistent infection»)
Les cellules infectées de manière persistante peuvent-elles être guérit?
Oui, par traitement à l’aide d’un anticorps antiviral neutralisant. Ces cellules «guéries» ne produisent plus de virus.
Par quoi est démontré la co-évolution virus-cellules?
Démontrée par le fait que les cellules guéries sont résistantes à l’infection par un virus de type sauvage, mais sont sensibles au virus p. i. Cependant, les virus de la lignée originale, avant l’infection, sont sensibles aux deux virus.
Dans quoi réside l’acquisition de la résistance chez les cellules guéries?
Réside dans le fait que ces cellules ont évolué de manière à exprimer de plus bas taux des enzymes lysosomales responsables de la décapsidation. Ce changement d’expression des enzymes protège complètement de l’infection par le virus de type sauvage et limite suffisamment la multiplication virale pour permettre le maintien de l’infection persistante.
Pourquoi aucune résistance contre virus P.I.
les virus p. i., maintenus dans ces cellules exprimant de faibles taux d’enzymes, ont évolué de manière à être plus facilement décapsidés, permettant ainsi leur décapsidation malgré les faibles taux d’enzymes.
De quoi est due la sensibilité accrue des virus P.I.?
due à la présence de mutations au niveau de gènes codant les protéines de la capside externe normalement clivées dans les lysosomes.
Synthèse des protéines virales
Par définition, tous les virus doivent utiliser la machinerie de traduction de la cellule pour la synthèse de leurs protéines. L’ARN messager viral doit donc être adapté en conséquence pour l’utilisation de cette machinerie. Plusieurs virus ont aussi développé des modes de traduction leur permettant d’optimiser celle-ci, parfois au détriment de la synthèse des protéines cellulaires.
Comment ont optimiser les virus avec peu de matériel génétique?
Souvent évolué de manière à optimiser l’utilisation de celui-ci afin de produire une diversité de protéines avec peu de matériel génétique.
Synthèse des protéines virales pour les Bactériophages
Chez les bactériophages, les ARN messagers sont généralement polycistroniques et portent des séquences de fixation aux ribosomes (séquences Shine- Dalgarno) similaires à celles des ARN messagers bactériens.
Pourquoi chez les bactériophages les ARN messagers ont-ils une demie-vie courte?
Ces ARN sont peu stables, car ils sont immédiatement traduits avant même la fin de leur synthèse puisque tout se fait dans un seul compartiment cellulaire. Ces ARN sont aussi généralement dépourvus des séquences terminales en 5’ (coiffe) et 3’ (poly [A]) qui stabilisent normalement les ARN messagers chez les cellules eucaryotes.