[Chapitre 12] Culture biologique. Flashcards
Qui est responsable du Régime Bio-Canada?
L’ACIA.
Quels sont les objectifs de la norme bio?
- Connecte l’agriculture biologique à l’environnement
- Encadre les bonnes pratiques agricoles qui visent la productivité, la rentabilité et la conservation de l’environnement - référence pour standardiser et implanter la production durable à la ferme
- Permet de définir comment pratiquer l’agriculture biologique - Son contenu est déterminé par l’industrie
- Vise à maintenir la confiance du public à l’égard du bio
- Nécessaire aux échanges commerciaux (internationaux et provinciaux)
- Agence canadienne d’inspection des aliments ⇨ interprétation de la Norme biologique canadienne afin de permettre d’appliquer les règles avec constance pour tous les opérateurs certifiés par des organismes de certification différents
Quelles ont été les révisions de la norme bio?
- Première Norme Bio Canadienne (NBC) – publiée en 2009
- Révision de la norme en 2015 – amendements publiés en novembre 2017
- 1M$ (0,6M $ Office normes générales du Canada + 0,4M$ l’organisation des consultations)
- Financée par gouvernement du Canada - Révision publiée le 11 décembre 2020 – mise en oeuvre : 12 mois de sursis pour les exploitants certifiés
- Début 19 septembre 2017 (Jim Robbins, Président FBC; Ashley St-Hilaire, COG; Lauren Martin , COTA)
- Nécessaire pour que la norme demeure valide et soit conforme aux exigences ISO
- Trouver une solution permanente au financement de la révision de la NBC.
- Le secteur serait stratégiquement désavantagé sur les marchés mondiaux s’il devait financer ces travaux par lui-même ⇨ la FBC demande au gouvernement de soutenir le Régime Bio Canadien par la mise en place d’un financement pluriannuel des travaux liés au maintien de la NBC.
Quels sont les critères de certification bio pour la production de germinations, de pousses et de microverdurettes?
L’article 7.4 s’applique aux cultures récoltées dans les 30 jours suivant l’imbibition, soit consommées avec leurs racines (p. ex., germinations et nanopousses), soit séparées de leurs racines pour la consommation (p. ex., pousses, verdurettes vivantes et micro verdurettes). L’article 7.4 ne s’applique pas aux produits entiers avec tête (p.ex. têtes de laitue, chou miniature). Les germinations, pousses et microverdurettes peuvent être produites dans l’eau ou dans un substrat de croissance, peu importe que la culture ait lieu dans une chambre ou un récipient de croissance, une serre ou sous toute autre structure protectrice.
7.4.1 Seules les semences biologiques peuvent être utilisées
7.4.2 L’éclairage artificiel est permis pour compléter ou remplacer la lumière naturelle.
7.4.3 Les contenants inertes en acier inoxydable et plastique de qualité alimentaire sont permis dans les systèmes de production dans l’eau et en substrats de croissance.
7.4.4 Les contenants constitués de matière végétale non traitée (jute, fibre de coco, etc.) sont interdits dans les systèmes de production dans l’eau, mais permis dans les systèmes de production en substrats de croissance.
7.4.5 Les engrais sont interdits à tous les stades de croissance et de récolte dans les systèmes de production dans l’eau.
7.4.6 Si la culture des germinations, pousses ou microverdurettes a lieu dans un substrat de croissance, les substances répertoriées au tableau 4.2 (colonne 1) de la norme CAN/CGSB-32.311 sont permises comme substrat de croissance et pour la nutrition des plantes. La structure physique du substrat de croissance doit comprendre une fraction minérale (sable, limon or argile, excluant la perlite et la vermiculite) et une fraction organique.
7.4.7 Les substances employées pour le nettoyage ou l’assainissement des semences doivent se limiter à celles prévues à cette fin aux tableaux 4.2 (colonne 2) ou 7.3 de la norme CAN/CGSB-32.311.
7.4.8 Tout exploitant qui cultive des germinations, pousses ou microverdurettes doit :
a) utiliser, dans la mesure du possible, des contenants et des caissettes réutilisables et recyclables;
b) réutiliser ou recycler le substrat de croissance, si possible;
c) utiliser des substances répertoriées au tableau 4.2 (colonne 2) de la norme CAN/CGSB-32.311 en tant qu’auxiliaires de production végétale; d) utiliser pour l’équipement les nettoyants, désinfectants et produits assainissants appropriés qui figurent aux tableaux 7.3 et 7.4 de la norme CAN/CGSB-32.311.
Nommer certaines habitudes de consommation qui évoluent chez les consommateurs.
- Sans antibiotiques/hormones de croissance
- Sans agents de conservation
- Bien-être animal
- Bons pour les enfants
- Sans produits chimiques
- Sans OGM
- Environnement
- Durabilité
Quels sont les avantages de passer au biologique pour les consommateurs?
- Protéger les générations futures
- Protéger les travailleurs agricoles
- Protéger les consommateurs
- Protéger les ressources
- Minimiser les changements climatiques
- Soutenir l’économie locale
- Commerce équitable
- Traçabilité
Quels ont été les effets de la COVID-19 sur le marché bio?
1. Dé-globalisation des chaînes d’approvisionnement alimentaire
- mise en évidence de la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement internationales.
- coûts de fret et de transport plus élevés et des délais de livraison plus longs.
2. La sécurité alimentaire
- investissement des gouvernements dans l’agriculture nationale.
- l’accès à des aliments sains, suffisants et nutritifs figure parmi les priorités politiques. La production d’aliments biologiques est susceptible de jouer un rôle important, étant donné que ses avantages pour l’environnement et la santé sont de plus en plus acceptés.
3. Support gouvernemental
- investissement dans l’agriculture biologique pour rendre l’industrie alimentaire plus résiliente.
- réduire l’utilisation de pesticides et fertilisants de synthèse ; améliorer la fertilité des sols.
- UE a annoncé l’objectif d’atteindre 25 % de terres agricoles biologiques d’ici à 2030.
4. Transparence et traçabilité
- outils de traçabilité pour maintenir l’intégrité des produits biologiques (↓ fraude).
5. Modification du comportement des consommateurs
- ventes d’aliments biologiques, d’aliments à base de plantes, de suppléments
nutritionnels et de produits naturels ont augmenté.
- produits de santé et de bien-être ; la prévention et le maintien des maladies.
6. Commerce de détail alimentaire
- détaillants en ligne.
- pouvoir d’achat croissant des milléniaux et de la génération Z.
VRAI OU FAUX?
Les fruits et légumes représentent ~30-40 % de la demande globale en aliments biologiques.
VRAI
Qui achète le plus de produits bio?
- Les centenaires (18 à 24 ans) pour lesquels les produits biologiques représentent 46% de leurs achats hebdomadaires d’épicerie.
- Les milléniaux (25 à 34 ans), les produits biologiques représentent 32% de leurs achats hebdomadaires d’épicerie.
- Les xennials (35 à 44 ans) à 25%.
Quels produits bio sont les plus populaires?
- 78% achètent des fruits et légumes.
- 32% achètent de la viande et volaille.
Où s’effectue la majorité des achats bio ?
- 82% épiceries régulières.
- 45% détaillants de masse (p. ex. Costco, Walmart).
- 32% auprès des producteurs (p. ex. marchés, paniers).
- 25% Magasins d’aliments et de produits naturels : 39% au QC.
- 12% Pharmacies ou en ligne.
Confiance des consommateurs pour les produits bio ?
- 55% ont confiance au logo canadien.
- 63% ont confiance aux produits canadiens.
VRAI OU FAUX?
63% des fruits et légumes bio sont produits au Québec.
VRAI
VRAI OU FAUX?
Au Canada, ~15 % des cultures en serre sont bio (+ de 87 ha certifiés; 2011).
FAUX
5%
VRAI OU FAUX?
Au Québec, ~ 35 % des cultures en serre sont bio (+ de 43 ha certifiés, 2019).
VRAI
Quels sont les principaux défis de l’agriculture biologique en serre?
- Coûts d’investissements élevés - Haut rendement ⇨ rentable
- Synchronisation de la disponibilité des éléments nutritifs avec les besoins en éléments nutritifs des plantes - Fortes demandes des plantes en nutriments et risque élevé d’une fertilisation non équilibrée + émission de GES
- Risque élevé de salinité - en raison d’un déséquilibre entre les apports d’éléments nutritifs et l’absorption par la plante
- Besoins élevés en eau de qualité – piètre qualité de l’eau dans plusieurs régions
- Gestion des effluents de culture – le recyclage n’est pas commun pour les cultures en sol
- Peu de temps pour cultiver des engrais verts ou cultures ayant des avantages écologiques – rotation inexistante des cultures ou très courte (< 4 ans)
- Problèmes élevés de santé du sol dus à la faible diversification des cultures
- Lutte antiparasitaire – lutte biologique /biopesticides ⇨ Efficacité limitée
- Produit de haute qualité à un prix abordable pour les consommateurs
- Réduire l’empreinte environnementale
Selon les études, l’agriculture bio est-elle meilleure pour l’environnement? Pourquoi ces études sont-elles problématiques?
Non, le bio ne serait pas meilleur pour l’environnement.
- Agriculture biologique requerrait 1,5 fois plus de terres cultivables pour compenser des rendements inférieurs de 40 %.
- Cette surface n’étant pas disponible sur le territoire local, il faudrait importer massivement des denrées bio, ce qui augmenterait les émissions de CO2 de 21 %.
- Virage vers une agriculture paysanne, locale et biologique → «On pourrait difficilement être plus à côté de la plaque»
- Bio = + grande empreinte environnementale, car plus faible productivité
- Concentrer et intensifier la production - agriculture mondialisée et industrialisée - diète végétalisée
Mais ces études ne considère qu’un seul facteur : le CO2! On a un ensemble de facteurs à considérer.
- Accroître la productivité par unité de surface cultivée, mais de façon durable
- Considérer les services écologiques et sociaux
- Agriculture peut se faire en harmonie avec l’environnement :
* Choix des systèmes & stratégies de production
* Prix réel (coûts environnementaux et sociaux)
* Gaspillage des denrées alimentaires
* Diètes des consommateurs (réduire consommation de
viande)
L’empreinte environnementale du bio : quels sont les avantages et les inconvénients?
Avantages
- Une biodiversité plus élevée
- Conservation de l’eau et des sols
- Peut réduire les émissions de CO2 dans sol
- Augmenter la séquestration du carbone
Inconvénients
- Plus faible efficacité de l’utilisation des terres
* Plus faible productivité
Quelles sont les règles concernant les intrants bio : semences et transplants?
- Les producteurs doivent acheter des semences ou/et transplants
certifiés biologiques - Lorsque les producteurs ne peuvent trouver la variété ou espèce
qu’il désire en semence biologique, ils doivent obtenir une lettre de
son fournisseur certifiant que les semences et/ou transplants n’ont
pas été traités et ne sont pas issus d’OGM - Le matériel doit être exempt de pathogènes
- Vérifier la qualité des semences et transplants – exempts de pathogènes
- Désinfecter les semences au besoin
VRAI OU FAUX?
L’utilisation de copeaux de bois diminuerait l’activité microbienne au sein du substrat.
FAUX
Augmente l’activité microbienne du substrat.
Quelles sont des méthodes de contrôle phytosanitaire au niveau des sols et des cultures bio?
- Maladies telluriques et autres ravageurs
- Porte-greffe tolérant aux maladies / nématodes
- Désinfection des sols ou substrat à la vapeur - Injection de vapeur/eau chaude dans le sol
- Doit maintenir 70ºC durant 10 min, et ce jusqu’à 45 cm de profondeur
- Ne doit pas dépasser 90ºC → affecte de façon trop importante la vie du sol
- Désinfection est non sélective → recolonisation du sol avec des apports de compost
- Très coûteux en énergie et en main-d’oeuvre
- Doit être suivie d’un arrosage qui éliminera tous excès possibles d’azote sous forme d’azote ammoniacale
Attention : À des températures comprises entre 50° C et 100° C la matière organique devient plus facilement attaquable par les bactéries ce qui entraine la solubilisation des éléments fertilisants et l’accroissement de la disponibilité de N, P et K pour les plantes
VRAI OU FAUX?
Les engrais liquides aident à rendre les nutriments disponibles plus rapidement.
VRAI
Quelles sont les caractéristiques générales des engrais liquides?
- Purins de plantes, extraits d’algues, émulsions de poissons, grains fermentés, etc.
- Corrections de certaines carences par applications au sol et/ou foliaire
- Utilisés entre autres pour les apports en oligo-éléments et en hormones végétales
- Peut agir dans certains cas comme biostimulants
- Généralement dispendieux – Attention au colmatage !!!
Quels sont les avantages de la culture biologique hors-sol?
- Cultiver dans des endroits où les sols sont impropres à la culture en plein sol (structure non optimale du sol, organismes nuisibles, contaminants)
- Réduire au minimum les risques d’infection par des maladies transmises par le sol (récurrentes)
- Réduire la perte des éléments nutritifs par lessivage – système de recirculation des effluents de culture
- Facilite une gestion optimale des éléments nutritifs et de l’eau via contrôle
plus précis des apports en eau et nutriments - Atteinte de rendement élevé et de grande qualité - similaires aux cultures
conventionnelles - Nécessite aucune période de transition, ce qui favorise la conversion des entreprises conventionnelles au biologique
- Permet de contribuer à l’agriculture urbaine (cultures sur les toits) et à la sécurité alimentaire via un contrôle strict des risques de contaminations physiques, chimiques et biologiques des produits.
Caractériser l’acitivité microbienne de la culture biologique hors-sol.
- L’abondance des microorganismes bénéfiques était supérieure ou similaire à celle des sols.
- La diversité de la population microbienne était similaire à celle des sols.
- L’activité microbienne était plus élevée ou similaire que dans les sols (FDA, flux de CO2).
- Les phylums bactériens étaient affectés par l’origine des sols, la culture, le système de culture, les engrais, la forme d’N, l’amendement au biochar.
VRAI OU FAUX?
La consommation d’eau et de minéraux ne fait que supporter la croissance et le développement.
VRAI
L’évapotranspiration est fonction de…
3 éléments à mentionner…
- Lumière
- Hygrométrie
- Température
→ 90% de l’eau consommée par la plante est utilisée pour sa transpiration
→ Règle du pouce : 100 joules / cm2 = ± 200 ml / m2
→ Maintenir un climat actif
→ 60 – 80 % HR (déficit hydrique 3 – 7 g/m3)
→ Système racinaire vigoureux et en santé
VRAI OU FAUX?
La période de ressuyage est moins importante que la période d’arrosage active.
FAUX
Période de ressuyage est aussi importante que la période d’arrosage active
Dans quel cas des micro-asperseurs sont essentiels pour l’irrigation?
- Essentiel si aucune bâche ou aucun paillis de plastique n’est utilisé pour conserver l’humidité de la couche supérieure du sol ou du substrat de culture.
Sinon, assèchement de certaines zones entrainant une mauvaise minéralisation des amendements
Quelle est la différence majeure entre une irrigation par goutte-à-goutte et une irrigation par aspersion?
Aspersion: Accumulation de sels dans une zone plus éloignée de la tige de la plante.
Goutte-à-goutte : Accumulation de sels près des plantes en réponse à la proximité entre les goutteurs et la tige de la plante.
Comment fonctionne la fertilisation en culture biologique?
- En culture biologique, on apporte pas les nutriments directement au système racinaire comme en hydroponie, mais on nourrit le sol pour maintenir sa richesse
- C’est le sol qui nourrit la plante
- L’objectif est de maintenir la fertilité du sol et la disponibilité des éléments nutritifs à des niveaux optimaux pour les plantes cultivées
- La fertilisation sera basée sur un équilibre entre l’offre et de la demande
- La demande est fonction de l’espèce cultivée et rendement escompté
- L’activité biologique du sol doit être maintenue élevée pour favoriser un taux de minéralisation élevé
Compléter la phrase…
Lorsque l’on établit une stratégie de fertilisation, il faut en tout premier lieu penser à […] en fonction du besoin des plants tout au long du cycle de production.
…synchroniser la minéralisation des nutriments (disponibilité)…
Quels sont les effets d’un excès d’azote en début de culture?
- Plants trop végétatifs
- Perte de production !!!
Compléter la phrase…
En culture biologique le pH à tendance à […] avec le temps
…Augmenter…
Un pH de 6,0 à 6,8 est généralement observé
Quels sont les 3 types d’analyses minérales?
Analyse standard: Extraction des éléments minéraux avec des produits chimiques qui nous informe sur la réserve en éléments nutritifs du sol sur le long terme.
Analyse SSE « Soil Saturated Extract » : Extraction des éléments minéraux avec de l’eau nous informe sur les éléments nutritifs de la solution du sol qui disponible maintenant.
Analyse de tissus : Utilisée en association avec une analyse SSE, l’analyse de tissus végétaux apporte des indications utiles pour diagnostiquer des troubles de croissance ou de carence minérale.
Quelle est la conductivité électrique optimale du sol en culture biologique?
- Pour la culture en sol l’optimum de CE mesurée avec la technique 2:1 est de 0,6 – 1,4 mS/cm
- La relation entre la mesure 2:1 et l’analyse SSE du labo a été estimée sur le terrain pendant deux années d’essais réalisés sur 4 fermes en culture bio (Turcotte, et Favreau, 2013).
- Résultats : y = 1,86x + 0,43 (R² = 0,92) [x = CE 2:1 - y : CE labo]
Compléter la phrase…
L’objectif général est de maintenir la […] et la […] à des niveaux qui correspondent aux besoins nutritifs des plantes et du niveau de productivité visé.
…fertilité du sol…
…disponibilité des éléments nutritifs…
Quels sont les défis/observation d’une production intensive en sol?
- pH monte (Fe et Mn pas disponibles, fixation P)
- Augmentation de la M.O.
- Augmentation de la salinité (SO4, Na)
- Accumulation de P
- Pas de lessivage possible (loi sur l’environnement)
- Grande richesse du sol, mais les nutriments ne sont pas facilement disponibles…
- Déséquilibres minéraux
- Drainage et compaction à surveiller
Compléter la phrase…
Lorsque l’un des indicateurs de fertilité (carence minérale, équilibre génératif/végétatif, CE et contenu en éléments nutritifs de la solution du sol) est en dehors de la zone optimale et qu’une action rapide est requise, il faut faire une […].
…fertilisation d’appoint…
- Application foliaire et par le réseau d’irrigation
- Engrais liquides de préférences :
- Émulsion de poissons (5-1-1)
- Extraits d’algues (phytohormones)
- Engrais organique liquide (extraits de plantes)
- Ca chélaté liquide
- Oligo-éléments
- Etc.
Quels sont les facteurs à évaluer pour bien réussir la fertilisation de la culture biologique hors-sol?
- Bien évaluer les besoins des plantes
- Connaître son sol
- Bonne activité biologique
- Synchroniser et ajuster : Apports fertilisants / Demande
- Utiliser des indicateurs pour ajuster les apports de fertilisants
- Analyses de sol (SSE)
- CE 2:1
- Équilibre Génératif/Végétatif
- Etc.
À quoi servent les films plastiques (paillis) en culture biologique?
Film plastique (paillis) nécessaire pour avoir une bonne activité biologique à la surface de la plate-bande, là où l’on applique les engrais organiques
Comment peut-on stimuler l’activité biologique?
- Drainage et aération
- Bon pH
- Structurer le sol
- Santé du sol
- engrais verts, rotation des cultures, « culture de couverture »
- Composts riches en N et K, moins en P
- Composts jeunes, faciles à minéraliser
- Éviter matières ligneuses (bois et paille)
- Apporter matière « verte »
- Inoculer lombrics et autres vers au besoin
- Activateurs (acides humiques et biostimulants, comme les extraits d’algues)
- Argile bentonite (montmorillonite) dans les sols légers (1 ton / ha / an)
- Travail du sol moins agressif
Quelles sont les caractéristiques des vers de terre utilisés dans la culture bio?
Les vers de terre constituent un outil essentiel pour réussir un système
de production biologique en serre.
- Il y a deux espèces importantes : Eisemia foetidae (vers tigré) et
Eisemia andrei (vers rouge)
- Ils aiment la matière organique non décomposée
- Ils aiment des sources avec un ratio C/N élevé́ (25) comme la farine
de luzerne (augmente leur reproduction)
- Ajouter aux cultures hors-sol : p. ex.: 1-5 vers /m2
- Faire un compte des populations régulièrement et en ajouter si
nécessaire
- Fertilisants organiques et stimulant de l’activité biologique du substrat
Quel est l’intérêt d’ajouter des biostimulants?
Toute substance ou microorganisme appliqué aux plantes dans le but d’améliorer l’efficacité nutritionnelle, la tolérance au stress abiotique et / ou les caractères de qualité des cultures, indépendamment de sa teneur en éléments nutritifs.
- améliore les performances des plantes en activant les réponses moléculaires, biochimiques et physiologiques.
Nommer des exemples de biostimulants.
- Acides humiques et fulviques
- Extraits d’algues
- Chitosane
- Hydrolysats de protéines
- Composés Inorganique (Si)
- Champignons bénéfiques (mycorrhiza)
- Bactéries bénéfiques (PGPRs)
Quels sont les effets des biostimulants sur les concombres?
- En général, aucun effet significatif sur la croissance et la productivité des
plants (P<0,05) - La wollastonite a augmenté la fermeté des fruits (P=0,0069)
- Le chitosane a augmenté l’acide titrable des fruits (P=0,0791)
- L’AgSil25 a réduit le contenu en vitamine C des fruits (P=0,0099)
- L’application foliaire de chitosane, Regalia (Reynoutria sachalinensis) et
AgSil25 a augmenté le contenu des jeunes feuilles en Ca (P=0,0595) - Le Regalia (foliaire), le triacontanol et la wollastonite ont réduit la sévérité d’infection des feuilles par le blanc