Chapitre 11 - Classification spéciale Flashcards
Vrai ou faux : La localisation géographique est un élément ayant un
impact important sur
l’expérience de réclamation.
Vrai.
Quelles sont les deux phases de la tarification des territoires?
1) Définir les frontières de chaque territoire.
2) Déterminer le différentiel associé à chaque territoire.
Que fait-on pour définir les frontières de chaque territoire?
- On détermine d’abord une unité géographique de base
- On utilise ensuite un maximum de données liées à des données géographiques et démographiques pour calculer le résidu pour chaque unité géographique.
- On effectue un lissage géographique car le risque a tendance à être similaire pour des unités près les unes des autres.
Quelles sont les caractéristiques d’une bonne unité géographique de base?
- Être relativement homogène
- Contenir assez d’observations dans chaque unité
Donnez des exemples d’unités géographiques.
- Code postal 6 positions
- Code postal 3 positions
Quels sont les deux types de lissages spatiaux?
- Lissage basé sur la distance
- Lissage basé sur les unités adjacentes
Qu’est-ce qu’un lissage spatial basé sur la distance?
Lissage des données qui donne davantage de poids aux unités
géographiques situées à proximité.
Qu’est-ce qu’un lissage basé sur les unités adjacentes?
Lissage des données en utilisant les unités dans le voisinage immédiat.
Pourquoi regroupe-t-on les unités en territoires?
Pour minimiser l’hétérogénéité dans un même territoire mais maximiser l’hétérogénéité entre les différents territoires.
Pourquoi pourrait-on décider de regrouper les unités géographiques en quantiles?
Afin d’avoir des territoires contenant chacun un nombre d’unités d’exposition similaire.
Pourquoi est-il important d’utiliser des méthodes multivariées pour déterminer le différentiel indiqué pour chaque territoire?
Parce que la variable territoire est habituellement fortement corrélée avec plusieurs autres variables.
En responsabilité civile, différentes limites de montant d’assurance sont offertes aux clients. Comment appelle-t-on le plus petit niveau d’assurance? Et les limites supérieures?
Plus petit niveau : limite de base
Limites supérieures : limites augmentées
Ex: Un assureur pourrait offrir un minimum de 1M$ en responsabilité civile (de base) et la possibilité d’acheter une limite de 2M$ ou 3M$ (augmentées).
Qu’est-ce que le facteur de limite augmentée?
La surcharge que l’assureur devrait appliquer pour passer de la limite de base à une limite augmentée.
Vrai ou faux : Les différentiels trouvés pour les différents niveaux de limite d’assurance sont très volatiles.
Vrai, car les sinistres sont peu fréquents.
Donnez la définition des notations suivantes :
ILF(H)
B
H
LAS(H)
ILF(H) : facteur de limite augmentée pour la limite H
B : taux de base (pour la limite de base)
H : limite sélectionnée
LAS(H) : sévérité des sinistres écrêtés à H (limited average severity à H)
Que sont les sinistres non censurés?
Quand la base de données de l’assureur contient le montant total de la perte avant l’application de la limite de couverture, les sinistres sont dits non censurés.
Quelles sont les hypothèses pour l’approche standard de calcul des facteurs de limites augmentées?
- Tous les frais de souscription sont variables.
- Les frais de souscription variables sont % constant de la prime et
ce pourcentage ne varie pas selon la limite choisie. - Le profit est un % constant de la prime et ce pourcentage ne
varie pas selon la limite choisie. - La fréquence et la sévérité de perte sont indépendantes.
- La fréquence est la même peu importe la limite d’assurance.
Pour les sinistres non censurés, donnez la formule du ILF(H), le facteur de limite augmentée pour la limite H.
ILF(H) indiqué = (Sévérité H)/(Sévérité B) = LAS(H)/LAS(B)
car la fréquence de H = fréquence de B
Est-ce que normalement dans une base de données de l’assureur on a les montants écrêtés ou pas écrêtés?
Ils sont tous déjà écrêtés donc si la limite est de 1M$ et que l’assuré a été responsable pour 3M$, le montant de perte dans la base de données est de 1M$ et on ne sait plus c’était quoi la vraie perte.
Dans le calcul des facteurs de limites augmentées, doit-on développer les sinistres à l’ultime et les projeter?
Oui.
Pour la modélisation des données à l’aide d’une courbe théorique pour une distribution continue du montant de perte, donnez la formule du LAS(H) (sévérité de H) et ILF(H) (indiqué).
voir page 29 des notes.