chap. 23 Flashcards

1
Q

Nomme les types de trouble d’alimentation

A
  • Anorexie mentale
  • Boulimie
  • Hyperphagie boulimique
  • Catégories résiduelles
    –> Autre trouble de l’alimentation spécifié
    –> Trouble de l’alimentation non spécifié
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2
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’anorexie mentale?

A
  • Mettent l’accent sur la restriction de l’apport énergétique qui entraîne le maintien d’un poids très faible
    –> p.ex: restriction alimentaire, exercice excessif
  • L’insuffisance pondérale s’accompagne d’une peur intense de grosseur ou d’une expérience perturbée du poids et de la forme du corps
    –> Point central de l’anorexie c’est la peur de prendre du poids (peur maladaptive)
  • Estime de soi influencée par le poids et la forme
  • Mauvaise conception avec comment la nourriture fonctionne
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3
Q

L’anorexie mentale peut être sous-typée, quel sont ces types?

A

1) Type d’hyperphagie et de purge
→ Épisodes réguliers d’hyperphagie et/ou de purge au cours des trois mois précédents
→ souvent fréquent chez les adolescent pour ne pas faire signaler l’alarme chez la famille
2) Type de restriction
→ N’a pas eu ces comportements au cours des 3 derniers mois (pour diagnostic)
Les deux types peuvent impliquer un jeûne et un exercice physique excessif

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4
Q

Quelles sont les caractéristiques de la boulimie?

A
  • Épisodes récurrents d’hyperphagie, accompagné de comportements compensatoires dans le but d’éviter une prise de poids correspondante
    –> La frénésie alimentaire : manger plus que ce que la plupart des gens mangeraient dans une période de temps et une situation similaires et avoir le sentiment de ne pas pouvoir contrôler son alimentation pendant l’épisode
    → quantité de nourriture disproportionnée
    → il faut que ce soit de façon pathologique, récurrent
  • Doivent se produire en moyenne une fois par semaine, pendant au moins 3 mois
  • Associé à un comportement impulsif
    –> Promiscuité sexuelle, tentatives de suicide, l’abus de drogues et le vol
    –> L’impulsivité a été associée à une fréquence plus élevée des comportements de purge
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5
Q

Quel est le critère de temps pour la boulimie?

A
  • Au moins une fois par semaine, pendant au moins 3 mois
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6
Q

La cognition inadaptée fondamentale est que l’auto-évaluation d’un individu repose de manière excessive sur….

A

Le poids et la forme de son corps
- C’est un critère de diagnostic de la boulimie

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7
Q

Vrai ou faux: Si l’un des symptômes de la boulimie apparaît dans le contexte d’un épisode d’anorexie mentale, c’est l’anorexie mentale qui est diagnostiquée

A

Vrai: En raison de la notion qu’on recherche d’être plus mince au point que c’est un problème médicale

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8
Q

Quelles sont les caractérstiques de l’hyperphagie boulimique?

A
  • Nouvel ajout du DSM-5
  • Implique des crises de frénésie alimentaire
    –> Sentiment subjectif de manque de contrôle sur son alimentation
    –> PAS de comportements compensatoires comme dans la boulimie (ou très très peu)
  • En moyenne une fois par semaine pendant 3 mois
  • Éprouve de la détresse face à leurs épisodes d’hyperphagie boulimique
  • La gravité augmente avec le temps, commence de 1 à 3 crises par semaine jusqu’à 14 crises par semaine
  • Commence typiquement vers la fin de l’adolescence ou au début de la vingtaine
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9
Q

Une personne avec l’hyperphagie boulimique doit présenter au moins 3 de 5 symptômes, quels sont-ils?

A

1) Manger beaucoup plus rapidement que d’habitude
2) Manger jusqu’à être inconfortablement rassasié
3) Manger une grande quantité de nourriture alors que l’on n’a pas faim
4) Manger seul parce que l’on se sent gêné par la quantité de nourriture que l’on mange
5) Sentiments de dépression, de dégoût ou de culpabilité extrême face à la quantité de nourriture ingérée
il faut que ce soit très récurrent par contre

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10
Q

Quelles sont les caractéristiques de Autre trouble spécifié de l’alimentation ou de comportement alimentaire?

A
  • Une catégorie résiduelle pour les syndromes qui ne répondent pas tout à fait aux critères diagnostiques des troubles spécifiques du comportement alimentaire
  • Lorsque le clinicien est en mesure d’expliquer pourquoi le trouble n’entre pas dans ces autres catégories
    → Par exemple, en étant compatible avec une anorexie mentale, une boulimie ou un trouble obsessionnel-compulsif sans seuil
    → p.ex: peut avoir 2 ou 3 symptômes d’anorexie, mais ce n’est pas suffisant pour un diagnostic, on va donc catégorisé ici
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11
Q

Quelles sont les caractéristiques de Trouble de l’alimentation ou de comportement alimentaire non spécifié?

A
  • Catégorie résiduelle similaire, mais pour laquelle le clinicien ne peut pas ou choisit de ne pas décrire pourquoi le trouble ne répond pas aux critères d’un diagnostic plus spécifique
  • Par exemple, si les informations obtenues ne sont pas suffisantes pour établir concrètement un diagnostic spécifique
    → p.ex: ca semble être l’anorexie, mais ce l’est pas, mais on sait que c’est un problème quelconque, juste incertain de quoi exactement
    → p.ex: un enfant qui semble avoir qqch, mais il ne parle pas en thérapie en raison d’un abus dans le passé
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12
Q

Vrai ou faux: Un trouble de l’alimentation non spécifié (EDNOS) demeure le diagnostic le plus fréquent

A

Vrai

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13
Q

Quel est l’un des problèmes de l’étude des troubles de l’alimentation?

A
  • De définir ce qu’est un épisode de frénésie ou d’hyperphagie alimentaire
  • Variabilité considérable dans les types d’épisodes alimentaires que les patients et les professionnels qualifient d’épisodes de frénésie
    → p.ex: est-ce qu’on met l’accent sur la quantité, les calories, etc.?
  • La majorité des excès se produisent généralement en moins de 2 heures
  • Les études indiquent une extrême variabilité dans la quantité de nourriture consommée
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14
Q

Comment est quantifié la taille d’une crise d’hyperphagie dans le DSM?

A
  • Quantifiée comme une quantité de nourriture nettement supérieure à celle que la plupart des gens mangeraient dans des circonstances similaires
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15
Q

Quels sont les déclencheurs courants des crises d’hyperphagie (7)?

A
  • Les émotions négatives
    → dépression, stress, anxiété, ennui, etc.
  • Dépersonnalisation (autopilot)
    → t’as l’impression que c’est qqun d’autre qui mange, tu ne remarques pas
    → p.ex: quand tu conduit pi t’oublie que tu conduit
  • La faim
  • Restrictions alimentaires
    → si t’essaie de perdre du poids en contrôlant ce que tu manges, mais éventuellement t’as tellement faim, tu commence à manger pi tu peux pas arrêter (binge)
    → idée de j’ai déjà commencé, may as well go for it
  • Présence d’un « aliment interdit » attrayant
  • Violation de l’abstinence
    → Avoir déjà mangé quelque chose qui fait grossir ou qui empêche de suivre un régime
  • Ingestion d’alcool
    → fait en sorte qu’on prends des mauvaises décisions
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16
Q

Quels sont les déclencheurs courants de binges (2)?

A

→ L’examen des épisodes alimentaires filmés indique que les sentiments de perte de contrôle et de violation des règles alimentaires sont essentiels pour amener les participants à considérer un épisode particulier comme une frénésie alimentaire
→ incapable de s’empêcher

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17
Q

Vrai ou faux: Les patients souffrant d’anorexie ou de boulimie ne présentent pas typiquement d’autres psychopathologies.

A

Faux: Ils vont en présenter plus importants

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18
Q

L’abus de ___ chez les femmes souffrant de troubles alimentaires est un indicateur d’une psychopathologie plus importante.

A

Laxatifs; le corps y devient habitué et aller à la toilette viens très difficile

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19
Q

À quel âge apparaissent l’anorexie et la boulimie? Pourquoi?

A
  • Fin de l’adolescence (14 - 15 ans)
    –> Pendant l’adolescence, c’est plutôt des signes du commencement
  • Puberté
    → Préoccupations liées au poids, attitudes de repli sur soi et d’isolement social, détérioration de l’image corporelle, de l’image de soi et des relations avec les frères et sœurs et les pairs
20
Q

Vrai ou faux: La détresse précoce ne va pas typiquement précéder l’apparition du trouble.

A

Faux: des exemples comme des baby beauty pageants ou des parents très critiques et abusifs sont des détresse précoce aux troubles

21
Q

Quel est le rapport femmes/hommes pour l’anorexie et la boulimie?

A
  • 10:1 pour l’anorexie
  • 15:1 pour la boulimie
22
Q

Comment est-ce que ces troubles sont réparties par ethnicité?

A
  • L’anorexie est courant chez les jeunes femmes blanches, mais extrêmement rare chez les femmes noires
  • La boulimie et l’hyperphagie boulimique sont fréquents chez les femmes noires, mais peuvent aussi être plus fréquents chez les femmes blanches
23
Q

Quels sont des problèmes concurrents avec les troubles de l’alimentation?

A
  • Près de 80% comorbides avec d’autres troubles
  • Souvent avec la dépression (mauvais estime de soi), souvent avec des problèmes d’impulsivité (boulimie)
  • Souvent des comportements obsessionnels compulsifs (prévalence des TOC est de 30%)
    → Par exemple, le comptage des calories, les préoccupations corporelles, le ritualisme, le perfectionnisme et la méticulosité
    → p.ex: continuellement compter chaque gramme
  • L’abus d’alcool est fréquent avec la boulimie (impulsivité)
  • Troubles anxieux, dépression, TPST
  • Troubles de la personnalité
24
Q

Vrai ou faux: Les TOC sont trois fois plus fréquents chez les personnes boulimiques que chez les anorexiques.

A

Faux: C’est l’inverse

25
Q

Vrai ou faux: Il n’y a pas de cause unique pour les troubles alimentaires.

A

Vrai: C’est souvent l’accumulation d’événements

26
Q

Nomme les modèles qui essaie d’expliquer l’étiologie des troubles.

A

Modèle de Fairburn; Modèle cognitif; Modèle socioculturel; Modèle sociobiologique

27
Q

Explique le modèle de Fairburn

A
  • 2 grandes catégories de facteurs de risque pour les troubles de l’alimentation (davantage la boulimie):
    1) Celles qui augmentent le risque général de troubles psychiatriques
    –>Les patients ressemblent à des patients souffrant d’autres troubles diagnostiqués
    –>p.ex: suivant une agression sexuelle tu peux développer plusieurs pathologies, mais si à l’enfance tes parents t’insultait, tu va souvent développer un problème d’alimentation
    2) Facteurs de risque liés aux régimes
    –> Les patientes boulimiques présentent un schéma particulier d’exposition à des facteurs susceptibles d’augmenter le risque de régime et d’auto-évaluation négative
28
Q

Explique le modèle cognitif

A
  • Mettre l’accent sur les préjugés dans les croyances, les attentes et le traitement des informations relatives à la taille et à l’alimentation
    → Ces théories dominent les stratégies de traitement actuelles
    → le problème c’est pas le poids actuel, c’est la perception du poids idéal
  • Biais dans le traitement de l’information
    → Par exemple, l’accent mis sur la nourriture et le poids à l’exclusion d’autres informations
    → Peut expliquer plusieurs caractéristiques de l’anorexie et de la boulimie, notamment le déni, la résistance au traitement et l’interprétation erronée des interventions thérapeutiques – la personne va faire n’importe quoi pour éviter de prendre du poids
29
Q

Explique les modèles socioculturels

A
  • Suggèrent que l’idéalisation de la minceur et les représentations incessantes de modèles minces dans les médias contribuent à l’insatisfaction corporelle généralisée
    → Chez certaines personnes prédisposées, on observe des régimes pathologiques et, à terme, des troubles de l’alimentation
  • D’autres modèles suggèrent que l’exposition à des mannequins idéalisés peut favoriser les régimes en incitant les jeunes femmes à s’efforcer d’atteindre un soi fantasmé et plus mince à l’avenir – chez certaines personnes, c’est difficile à distinguer la réalité du photoshop
30
Q

Explique les modèles sociobiologiques

A
  • Les troubles de l’alimentation et la quête sociétale de la minceur affectent la compétition sexuelle entre les femmes
  • La minceur peut soit améliorer les perspectives de reproduction des femmes en les rendant plus attirantes pour les hommes, soit retarder la reproduction (en diminuant la fertilité par l’émaciation) jusqu’à un moment plus propice
    → les chances d’avoir une fausse couche sont augmenté
31
Q

Comment est-ce que les facteurs socioculturels peuvent être un facteur de risque des troubles d’alimentation?

A
  • L’obsession sociétale pour un corps féminin mince a été mis en cause de l’insatisfaction généralisée des femmes à l’égard de leur corps et de l’augmentation de la prévalence des troubles de l’alimentation
    → p.ex: c’est vue comme insulte de demander si qqun a pris du poids
    → Les filles qui pratiquent des sports mettant l’accent sur la minceur, comme la gymnastique ou le ballet, semblent être plus à risque que d’autres
    → standards stricts dans ces sports
  • Les principaux acteurs de cette pression socioculturelle sont les médias, les attentes en matière de rôle sexuel et la race/ethnie/classe sociale
32
Q

Élabore sur les médias comme un facteur de risque socioculturel des troubles d’alimentation.

A
  • Les adolescent.e.s regardent plus la télévision et lisent plus de magazines que n’importe quel autre groupe d’âge
  • Ils et elles sont bombardé.e.s de messages sur la minceur et les régimes
  • Les messages s’adressent principalement aux jeunes filles, à qui l’on présente des modèles minces et séduisantes
    → elles vont voir ces messages et croire que c’est vrai
    → Des études révèlent une augmentation de la dépression et de l’image négative de soi chez les jeunes femmes exposées à des images de minceur dans les médias
    → Les personnes présentant une symptomatologie de troubles alimentaires plus importante ont tendance à s’exposer à des doses plus importantes de ces images médiatiques; typiquement quand t’as une mauvaise image de soi, tu va aller chercher des images qui vont l’empirer
  • Des études ont montré que le fait de regarder des photos de mannequins minces permettait aux personnes suivant un régime chronique de se sentir plus minces et mieux dans leur peau
33
Q

Élabore sur le genre comme un facteur de risque socioculturel des troubles d’alimentation.

A
  • Les femmes sont plus exposées aux troubles de l’alimentation, et l’on observe depuis peu une augmentation de leur nombre
  • À l’époque où les troubles de l’alimentation ont commencé à se multiplier, le rôle social des femmes subissait des changements radicaux
    → On attendait des femmes qu’elles remplissent l’idéal de la « superwoman », c’est-à-dire qu’elles soient intelligentes, belles, qu’elles aient une carrière réussie, qu’elles aient une maison parfaite, des enfants, etc.
    → Le stress lié au fait d’essayer d’être tout pour tout le monde peut pousser certaines jeunes femmes à se concentrer sur une chose qu’elles pensent pouvoir contrôler, leur poids
34
Q

Élabore sur la race/ethnicité/classe sociale comme un facteur de risque socioculturel des troubles d’alimentation.

A
  • L’expression des troubles alimentaires dans les groupes non blancs diffère à certains égards de ce que l’on observe chez les femmes blanches
  • Une minorité de femmes souffrant de troubles de l’alimentation sont généralement en surpoids
    → Les femmes blanches souffrant de troubles de l’alimentation peuvent seulement se sentir en surpoids, mais ont en fait tendance à avoir un poids normal
  • L’insatisfaction corporelle et la peur de la graisse/grosseur sont moins fréquentes dans les groupes non blancs
  • Les adolescent.e.s afro-américain.e.s sont plus susceptibles d’avoir des épisodes d’hyperphagie et d’utiliser des laxatifs (plutôt la boulimie)
  • Les groupes blancs sont plus susceptibles de restreindre leur alimentation
35
Q

Élabore sur les influences familiales comme un facteur de risque socioculturel des troubles d’alimentation.

A
  • Un environnement familial critique, un contrôle parental coercitif et un discours dominant sur le poids au sein du foyer semblent augmenter le risque de troubles de l’alimentation
  • Même pendant le traitement, les influences de la famille sont importantes
    → Par exemple, les émotions exprimées par les mères (en particulier les commentaires critiques) permettent de prédire une issue défavorable pour les patients souffrant de troubles de l’alimentation
  • Les mères qui souffrent de troubles alimentaires transmettent des comportements pathologiques à leurs filles dès l’âge de 5 ans
  • Les mères de filles présentant des symptômes de troubles de l’alimentation ont tendance à trouver leurs filles moins séduisantes et ayant davantage besoin de perdre du poids
  • Les filles de mères qui suivent un régime sont plus susceptibles de le faire elles-mêmes et d’utiliser des techniques de perte de poids plus extrêmes si leur mère les encourage à le faire ou si elle n’est pas satisfaite de son propre corps
36
Q

Élabore sur les influences de l’environnement comme un facteur de risque socioculturel des troubles d’alimentation.

A
  • Les moqueries liées au poids sont associées à des symptômes de troubles du comportement alimentaire
  • Les traumatismes précoces sont un thème commun aux personnes souffrant de troubles de l’alimentation
    → Environ 60 % des personnes souffrant de troubles de l’alimentation ont subi au moins un traumatisme au cours de leur vie.
    → Parmi les exemples d’événements traumatisants, on peut citer la négligence, l’exposition à la violence ou les abus physiques, émotionnels et sexuels
    → abus émotionnel est typiquement lié à l’anorexie
37
Q

Élabore sur les facteurs génétiques comme un facteur de risque socioculturel des troubles d’alimentation.

A
  • Les études de jumeaux, les études familiales et les récentes découvertes en génétique moléculaire indiquent un facteur génétique potentiel, en particulier pour l’anorexie mentale
  • Les femmes dont un parent du premier degré souffre d’un trouble du comportement alimentaire sont deux à trois fois plus susceptibles d’en développer un elles- mêmes
38
Q

Élabore sur les facteurs physiologiques comme un facteur de risque socioculturel des troubles d’alimentation.

A
  • Une perturbation de l’activité sérotoninergique est associée à l’anorexie mentale.
    → Corrélation avec des caractéristiques telles que la recherche de la minceur et l’insatisfaction corporelle
  • Les patients atteints de boulimie présentent des signes de dérèglement de la sérotonine.
    → Ce qui peut contribuer à leurs symptômes, y compris l’hyperphagie.
    → La sérotonine peut être associée à l’impulsivité, ce qui peut être lié au comportement de frénésie alimentaire
39
Q

Élabore sur l’estime de soi et l’identité comme un facteur de risque socioculturel des troubles d’alimentation.

A
  • L’auto-évaluation négative/la faible estime de soi est le facteur de risque le plus répandu chez les patients souffrant de troubles de l’alimentation
    → Semble être lié à un manque d’identité cohérente et à une méfiance à l’égard de la capacité du corps à fonctionner seul
  • En raison d’une estime de soi déjà faible, les personnes souffrant de troubles de l’alimentation commencent à lier leur valeur personnelle à leur poids et à leur silhouette
    → Ce lien continue à diminuer l’estime de soi et peut perpétuer des comportements alimentaires désordonnés
    → problème de chariot: quand on demande si la personne veut sauver une personne mince ou 5 personnes plus grosses, elle va choisir la personne mince
40
Q

Nomme les traitements des troubles alimentaires.

A
  • Thérapie cognitivo-comportemental
  • Conseil nutritionnel
  • L’entretien motivationnel
  • Thérapie comportementale dialectique
41
Q

Élabore sur la thérapie cognitivo-comportementale comme traitement de trouble alimentaire (anorexie et boulimie).

A
  • La TCC consiste à identifier, modifier et remplacer les comportements et les pensées inadaptés (on travail sur les 2 en même temps)
    –> Le traitement est adapté à la symptomatologie propre à chaque trouble
  • La TCC pour l’anorexie mentale
    → Cible les croyances irrationnelles et récalcitrantes sur l’importance du poids et de la silhouette qui soutiennent la poursuite incessante de comportements d’alimentation inadaptés
    → Établit un mode d’alimentation normalisé consistant en des repas réguliers comprenant une variété d’aliments
    → on va travailler sur pourquoi ces comportements et pensées ont commencer, les standards de beauté, une silhouette normale, etc.
  • La TCC pour la boulimie
    → L’objectif est généralement limité aux comportements alimentaires et aux pensées relatives à la nourriture, au poids et à la forme
    → Établit également un modèle d’alimentation normalisé
42
Q

Élabore sur le conseil nutritionnel comme traitement pour les troubles alimentaires.

A
  • Il s’agit d’éduquer le patient sur les besoins caloriques normaux et les processus physiologiques
    → Bien que les personnes souffrant de troubles de l’alimentation puissent connaître la teneur en calories de la plupart des aliments, ces connaissances sont généralement utilisées pour obtenir une perte de poids radicale plutôt que pour maintenir un corps en bonne santé
    → Change les attitudes à l’égard de la nourriture et de l’alimentation en armant les gens de connaissances exactes
  • Fournit également des informations sur la maladie elle-même
43
Q

Élabore sur l’entretien motivationnel comme traitement pour les troubles alimentaires.

A
  • La tâche du thérapeute est de mettre en évidence les aspects problématiques des symptômes et d’explorer et de résoudre l’ambivalence en collaboration
  • Les personnes souffrant de troubles de l’alimentation sont souvent très ambivalentes quant à leur capacité à surmonter leurs symptômes, ils peuvent être réticents à s’engager dans un traitement
  • L’entretien motivationnel reconnaît les fluctuations de la motivation et de la volonté de changement
    → la personne va vouloir changer pendant un bout de temps, mais le moment que qqch se passe, elles vont y retourner
    → il faut donc commencer avec l’approche centrée sur la personne pour établir un lien thérapeutique fort, au cas où il y a une rechute
44
Q

Est-ce que l’entretien motivationnel est un traitement utile?

A
  • Tend à améliorer à la fois la préparation cognitive et les changements de comportement face à l’hyperphagie boulimique
  • N’est pas utile pour modifier les comportements compensatoires et l’alimentation restrictive
  • L’entretien motivationnel n’est pas conçu comme une approche thérapeutique autonome
    → Il s’agit plutôt d’un précurseur et/ou d’un complément potentiellement utile à d’autres approches plus orientées vers l’action
45
Q

Élabore sur la thérapie comportementale dialectique comme traitement des troubles alimentaires.

A
  • La TCD a été développée pour traiter les troubles de la personnalité borderline
    → Est désormais envisagé dans le traitement des symptômes des troubles de l’alimentation
  • Encourage l’engagement et la mise en œuvre de changements comportementaux tout en validant les émotions des individus et l’ambivalence du traitement, en mettant l’accent sur le développement des compétences en matière de reconnaissance et de régulation des émotions
  • La TCD était efficace pour réduire les symptômes tels que l’hyperphagie, la purge et l’alimentation restrictive chez les personnes souffrant de boulimie, de l’hyperphagie boulimique et d’anorexie