Cas 7 : lombaire Flashcards

1
Q

Expliquez quel(s) ligaments a/n lombaire ont ces fonctions :
* Limiter la flexion de la colonne
* Limiter extension + prévenir déplacement antérieur des disques intervertébraux
* Stabilise postérieurement la vertèbre
* Limite les mvmt lombo-sacrés (flex/ext/FL/rot)

A

Limitent la flexion : Ligaments longitudinal postérieur, interépineux, ligamentum flavum et supra-épineux
Limite l’extension et prévient le déplacement antérieur des disques intervertébraux : - Ligament longitudinal antérieur
Aident à la stabilité postérieure du segment : - Ligaments interépineux et supra-épineux
Limite tous les mouvements lombosacrés : flexion, extension, flexion latérale et rotation : - Ligament iliolombaire

**Les ligaments lombaires contribuent seulement à un petit pourcentage de la stabilité nécessaire à la région lombaire. Le fait que les ligaments contiennent une très grande densité de terminaisons nerveuses libres et de mécanorécepteurs et qu’ils soient étroitement interconnectés à plusieurs autres structures (fascias, fibres musculaires) laisse croire à un rôle prédominant du système ligamentaire lombaire dans un réseau d’arc réflexes entre les différents récepteurs et le système musculaire.

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2
Q

Expliquez l’anatomie des ligaments longitudinaux ant et post

A
  • Ligament longitudinal antérieur :
    =>partie basilaire de l’os occipital et couvrant l’aspect antérieur des corps vertébraux et de l’anneau fibreux
    =>Limite la lordose naturelle en lombaire
    plus large à mesure qu’il arrive en caudal
  • Ligament longitudinal postérieur
    =>l’aspect postérieur des corps vertébraux entre axis (C2) et sacrum
    =>A/n crânial : structure très large, a/n lombaire : structure de + en + mince  ++ de chances d’avoir des hernies
    =>Situé directement en antérieur de la moelle épinière, dans le canal vertébral
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3
Q

Expliquez l’anatomie des ligaments inter-épineux, supra-épineux et Flavum (jaune) a/n lombaire

A

Ligament interépineux
=> Passe entre les processus épineux
=> mêlent aux ligaments jaunes
mêlent aux ligaments supra-épineux
Ligament supra-épineux
=> Passe sur la partie postérieure des processus épineux
=> Résiste séparation des processus épineux (donc flexion)
Ligamentum flavum (jaune) :
=> Postérieur à la moelle épinière, il forme la paroi postérieure du canal vertébral
=> Passe entre les lamelles adjacentes antérieurement de antérieur aux lame sup à post des lames inf et se mélange avec la partie antérieure de la capsule articulaire facettaire donc forme la partie postérieure des trous de conjugaisons

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4
Q

Explqiez l’anatomie du ligament iliolombaire

A

Il part des processus transverses de L4-L5 et des fibres adjacentes du muscle carré des lombes. Il se termine inférieurement sur l’ilium, juste en antérieur à l’articulation sacro-iliaque et de l’aspect supéro-latéral du sacrum
=> Ce ligament résiste à la force de cisaillement antérieure naturelle produite à la jonction L5-S1
=> Entrainerait douleur à la palpation des transverses de L5 et douleur lors de la rotation, car cela vient étirer le ligament

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5
Q

Expliquez le role fonctionnel du fascia thoracolombaire et l’anatomie de ses 3 couches

A

Rôle fonctionnel important de stabilité mécanique du bas du dos, incluant l’articulation sacro-iliaque (nutation)

3 couches :
Couches antérieure et moyenne
=> Médialement, partent des processus transverses des vertèbres lombaires et sont attachées inférieurement à la crête iliaque (plus précisément, se rejoignent en latéral pour se mélanger avec les fascias du transverse de l’abdomen et oblique interne)
=> Rôle dans la stabilisation dynamique

Couche postérieure :
=> Couvre la surface postérieure des érecteurs du rachis et des multifides et plus superficiellement, le grand dorsal
=> Va des processus épineux des vertèbres thoraciques, lombaires et sacrées et à l’ilium près des épines iliaques postéro-supérieures.
=> Se mélange avec le grand dorsal en latéral et avec le grand fessier en inférieur créant un lien direct entre humérus et fémur. Et augmente la stabilité

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6
Q

Pour les mouvements de flexion et extension de la région lombaire, expliquez
* Mvmt physiologiques + degrés
* Structures qui limitent le mvmt
* SFM
* Mvmt segmentaire
* Mvmt accessoire

A
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7
Q

Pour les mouvements de rotation et flexion latérale de la région lombaire, expliquez
* Mvmt physiologiques + degrés
* Structures qui limitent le mvmt
* SFM
* Mvmt segmentaire
* Mvmt accessoire

A

L’orientation des facettes dans le plan sagittal favorise les mouvements de flexion/extension et limite grandement la rotation.

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8
Q

Pour les articulations lombaires(zygapophysaire) donnez :
* Classe
* type
* Position de congruence max
* Position de repos
* PAtron capsulaire
* SFM

A
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9
Q

Quest-ce que le rythme lombo-pelvien?

A
  • Correspond à la relation cinématique entre la colonne lombaire et l’articulation à la hanche lors des mouvements sur le plan sagittal : flexion et extension.
  • L’observation du rythme lombo-pelvien permet de donner des informations pour détecter des interactions anormales entre les muscles et les articulations associées à des dysfonctions de mouvement dans ces régions.
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10
Q

Expliquez le rythme lombo-pelvien en flexion en expliquant la participation des 2 articulations dans le mvmt
* Si limitation de flexion de hanche?
* Si limitation de flexion colonne lombaireéé6

A

L’action de fléchir le tronc vers le sol en gardant les genoux en extension correspond à une combinaison de :
o 45° de flexion lombaire => 90% de la flexion lombaire totale.
 Se produit généralement dans les premiers 25% du mouvement.
o 60° de flexion à la hanche (articulation fémoro-pelvienne) => 50% de la flexion de la hanche totale.
 Se produit généralement dans les derniers 25% du mouvement.

  • Restriction de mobilité à la hanche ou au dos entraîne parfois une compensation de l’autre région, ce qui augmente le stress sur cette région.
    1) Limitation de flexion à la hanche :
     Limitation de l’extensibilité des ischiojambiers ou arthrose des hanches : nécessite une plus grande flexion des régions lombaire et thoracique inférieure => étire / affaiblis les TC postérieur (dim capacité à limiter la flexion => peut devenir instable) et si chronique, aug compression sur disque intervertébraux => augmente chance de dégénération
    2) Limitation de la flexion de la colonne lombaire :
     plus grande demande placée sur les extenseurs de la hanche => aug compression des articulations de la hanche (si hanche pathologique, peut aug risque de dégénération
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11
Q

Expliquez le rythme lombo-pelviens lors de l’extension permettant de revenir à une position neutre suite à une flexion complete

A

Se divise en 3 phases, et l’axe de rotation est placé de façon arbitraire sur le corps vertébral de L3 :
1) Au début ( phase initiale), l’extension du tronc se fait au niveau de la hanche (pelvis sur fémur) avec l’activation des muscles extenseurs (grand fessier et les ischio) => puisque le bras de levier est plus grand, on initie le mvmt avec les ext de hanche pour réduire le stress sur la colonne (stratégie protection)
2) Dans la phase médiale, l’extension se fait beaucoup plus par l’extension de la colonne lombaire avec les érecteurs du rachis (le bras de levier est moins grand donc moins dangereux)
3) À la complétion du mouvement, l’activité musculaire cesse car la ligne de force gravitationnelle qui tire sur le tronc est contrecarrée par les hanches.

  • Les gens avec des douleurs au bas du dos peuvent consciemment retarder l’activation des extenseurs lombaires jusqu’à ce que le tronc soit presque vertical.
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12
Q

Pour les muscles suivants, nommez l’orignie, insertion, fonction et innervation
* Trapeze
* Grand dorsal
* Rhomboides

A
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13
Q

Pour les muscles suivants, nommez l’orignie, insertion, fonction et innervation
* Élévateur de la scapula
* Dentelé antérieur
* Dentelé postéro-supérieur
* Dentelé postéro-inférieur

A
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14
Q

Pour les muscles suivants, nommez l’orignie, insertion, fonction et innervation
* Épineux du thorax (erecteur rachis)
* Longissimus du thorax (erecteurs rachis)

A
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15
Q

Pour les muscles suivants, nommez l’orignie, insertion, fonction et innervation
* Iliocostal
* Semi-épineux du thorax

A
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16
Q

Pour les muscles suivants, nommez l’orignie, insertion, fonction et innervation
* Multifides
* Rotateurs

A
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17
Q

Pour les muscles suivants, nommez l’orignie, insertion, fonction et innervation
* Inter-épineux
* Inter-transversaires

A
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18
Q

Pour les muscles suivants, nommez l’orignie, insertion, fonction et innervation
* Grand droit de l’abdomen
* Oblique interne

A
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19
Q

Pour les muscles suivants, nommez l’orignie, insertion, fonction et innervation
* Oblique externe
* Transverse profond de l’abdomen

20
Q

Pour les muscles suivants, nommez l’orignie, insertion, fonction et innervation
* Iliaque
* Psoas

21
Q

Pour les muscles suivants, nommez l’orignie, insertion, fonction et innervation
* Carré des lombes

22
Q

Expliquez ce qu’est la sténose spinale et sa physiopathologie

A

C’est quoi? patho d’origine dégénérative avec appartition insidieuse et évolution lente touchant principalement les gens de >60-70 ans.

Physiopathologie :
* Arrangement complexe de symptômes, de découvertes physiques et d’anomalies radiographiques causé par le rétrécissement du canal spinal.
* Causes :
* Dégénératives (+++)
* Congénitale
* Traumatique
* Latrogénique (affection due à l’intervention d’un médecin).

  • Changements dégénératif menant à une diminution du diametre du canal spinal
    • Dégénérescence discale, hypertrophie ligamentaire et d’arthropathie des facettes articulaires et/ou de spondylolisthésis secondaire
    • Hypertrophie des facettes articulaires, de la capsule et du ligament jaune
  • Conséquences :
    • Région cervicale et thoracique : pression sur la moelle épinière + dysfonction de celle-ci
    • Région lombaire : implique les racines de la queue de cheval  claudication neurogénique
23
Q

Quels sont les signes et symptomes de la sténose spinale

A
  • Initialement :
     Apparition des symptômes de façon insidieuse.
     Ils peuvent inclure une douleur au bas du dos qui empire avec l’activité et qui est soulagée par le repos.
  • En progressant :
     Les symptômes de claudication neurogénique peuvent commencer à interférer avec les AVQ.
     Ces symptômes sont souvent décrits comme : une crampe vague, un élancement ou une douleur brûlante dans le dos, a/n des fesses et des jambes qui sont exacerbés par la position debout ou la marche, et soulagés par la position assise, la position accroupie ou une flexion de la colonne lombaire.
  • Il peut y avoir des anomalies radiculaires ou polyradiculaires aux MI touchant la force musculaire, les réflexes ou la sensibilité (souvent absentes lors des premières manifestations).
  • Principaux critères cliniques :
     (1) Douleur ou paresthésies aux MI à la marche ou en station debout
     (2) Disparition ou soulagement important des symptômes en moins de 5 minutes en station assise.
24
Q

Sur quoi devrait s’enligner les questions de notre interrogatoire et l’examen physique lors d’une sténose spinale?

A

Interrogatoire :
Premier symptôme = douleur, suivie d’une lourdeur ou d’une fatigue des MI
* Peut s’accompagner ou non de paresthésies
* Localisation aux fesses, cuisses, jambes ou pieds. L’importance de la région touchée varie d’un pt à l’autre.
* Peut aussi rapporter une douleur lombaire qui présente des caractéristiques claudicatoires.
* Douleur souvent bilatérale (parfois unilatérale).
* Apparaît à la marche et en station debout fixe. Soulagée rapidement (~ 5min) par le repos et une flexion antérieure du tronc

Examen physique :
- Mouvement du rachis peut mettre en évidence une limitation de l’extension et si maintenue 30 sec peut reproduire les symptômes de consultation.
- Les manœuvres de mise en tension radiculaire sont généralement négatives.
- Les réflexes achilléens peuvent être diminués

25
Q

Quels sont les traitements envisageable pour la sténose spinale?

A

AVEC LES TX CONSERVATEURS, ON PEUT GAGNER QUELQUES ANNÉES AVANT D’ÊTRE RENDU À LA CHIRURGIE

Autrement : laminectomie ou fusion translaminaire (quand spondylolisthésis)
- Laminectomie de décompression est indiquée chez les patients avec une douleur insoluble récalcitrante à un traitement non-opératif et ceux avec des déficits neurologiques qui affectent significativement leurs habitudes de vie et la capacité de fonction.
- Procédure sécuritaire et efficace, taux de succès à 85 à 90% pour l’élimination de la claudication neurogénique

Processus :
* Une incision longitudinale est effectuée sur la colonne lombaire
* Décompression en 3 stades :
* 1 : éliminer la lame et ligament jaune
* 2 : elever tissu hypertrophié des processus latéraux et gratter un peu les mardes
* 3 : décompressé les foramen intervertébraux en enlevant les perons osseux et tissu mou jusqu’à ce que la grosseur de la sonde passe dans le foramen

Une attention doit être prise pour préserver l’intégrité de la pars inter-articularis et l’intégrité des facettes

26
Q

Énoncez les différences entre la sténose foraminale et du canal rachidien a/n de leur physiopathologie

27
Q

Énoncez les différences entre la sténose foraminale et du canal rachidien a/n de leur signes et symptomes

A

Foraminal : unilatéral, moteur ou sensitif, signe motoneurone inférieur
Spinal : dégénératif ou traumatique, associé au ligament jaune, hernie, signe MN supérieur (ou MN inférieur si en bas de L2)

28
Q

Extra ; différenciez les symptomes de : claudication neurogene, claudication vasculaire e spondylose lombaire

29
Q

Faites la distinction entre la claudication neurogene et la claudication vasculaire

A

Claudication vasculaire :
- La claudication vasculaire est provoquée par une artériopathie des MI, soit un rétrécissement des artères, en général par athérosclérose.
- Au début de la maladie, la douleur ne se manifeste pas au repos, car les muscles ont suffisamment d’oxygène. En revanche, après un certain temps d’effort, la demande en oxygène s’accroît et les artères ne peuvent plus la satisfaire, ce qui provoque des douleurs qui ressemblent à une crampe qui se manifestent, pour une meme personne, tjrs après la meme distance/vitesse de marche
- Le sujet est obligé de s’arrêter, la douleur disparaissant alors en quelques minutes. La reprise de la marche entraîne la réapparition des douleurs dans les mêmes conditions.
- DIFFÉRENCE MAJEURE : lors de la cessation de mouvement, les symptômes arrêtent dans la claudication vasculaire. Dans la claudication neurogène, les symptômes continuent même en cessant de bouger. Pour les diminuer il faut provoquer une ouverture des foramens en se penchant vers l’avant par exemple !

30
Q

Faites la distinction entre une douleur somatique et une douleur radiculaire

31
Q

Expliquez les criteres pour qu’un test de tension neural soit positif (2)

A
  • Doit reproduire les symptômes de consultation du patient.
  • Les symptômes sont modifiés en ajoutant une composante distale (qui n’affecte pas les tissus locaux, différentiation structurelle).

On devrait tjrs comparer les 2 côtés
Positif = dlr prvenant d’une structure neuroméningée

32
Q

Expliquez le test neuro-méningé de flexion cervicale passive

A

Flexion cervicale passive :
- Évalue la mobilité de la dure mère dans le canal spinal.
- Patient est en décubitus dorsal.
- Thérapeute exécute une flexion crânio-vertébrale passive pour aller solliciter les attaches dure-mériennes à C0-C1. Puis le thérapeute induit une flexion cervicale moyenne passive.
o *Peut ajouter une composante de flexion dorsale.
- ATTENTION : test significatif en lombaire pour une hernie discale lombaire !! À ne pas confondre avec une douleur cervicale.
- Test positif si reproduction de la douleur de consultation (en lombaire).

33
Q
A
  • Le test est positif si la douleur s’étend du dos à dans la jambe, dans la distribution du nerf sciatique (reproduction de la douleur de consultation).

C’est un test passif et chaque jambe est testée individuellement
Étapes :
1. DD avec la jambe en position neutre et le genou tendu
2. Thérapeute fléchit passivement la hanche jusqu’à ce que le patient se plaigne de douleur, d’étirement ou de rigidité dans le dos ou le derrière de la jambe
3. Le thérapeute descend alors lentement jusqu’à ce que le patient ne ressente plus de douleur ou de rigidité.
4. Le thérapeute effectue une dorsiflexion au pied du patient OU une flexion cervicale

Interprétation :
- si la dorsiflexion cheville ou flex cervicale reproduit dlr : étirement de la dure-mère de la moelle épinière ou une lésion dans la moelle épinière (hernie discale, tumeur méningite).
- Dlr au dos : plus de chance que ce soit û à hernie discale de pression sur la thèque antérieure de la moelle épinière et que la pression soit plus centrale
- Dlr dans la jambe : plus de chance que pression du tissu neuro soit latérale

  • Si ne reproduit pas de dlr : lésion dans l’aire des ischio-jambiers ou dans les articulations lombo-sacrale et sacro-iliaque

Autres info :
- Avec une levée de la jambe unilatérale, les racines nerveuses, surtout L5, S1 et S2, sont normalement complètement étirées à 70o. La douleur après cet angle est probablement une douleur articulaire de l’aire lombaire ou de l’articulation sacro-iliaque.
 0-30o Nerf sciatique.
 30-70o ischios.

  • Ce test cause une traction sur le nerf sciatique, les racines nerveuses lombo-sacrées et la dure-mère.
  • Des adhésions dans ces aires peuvent résulter d’une hernie du disque intervertébral ou d’une irritation méningée ou extradurale. La douleur vient de la dure-mère, de la racine nerveuse, de l’adventice des veines épidurales ou des facettes articulaires synoviales
34
Q

Expliquez les étapes du test PKB et son positif

A
  • Test de traction sur le nerf fémoral.
  • Le patient se couche en DV avec la hanche en position neutre
  • Le thérapeute effectue une flexion passive du genou (talon à la fesse)
  • Modulation avec flexion/extension cervicale et recherche de dlr sur la face ant de la cuisse
  • Le test est positif si une douleur est ressentie à la face antérieure de la cuisse (reproduction des symptômes).
35
Q

Expliquez le test de compression et distraction sacro-iliaque
* Les étapes
* Son positif

A

Compression (Squish test) :
- Le patient est en DD
- Thx : met les deux mains sur les EIAS et la crête iliaque puis fait un mouvement de compression de l’articulation sacro-iliaque à 45 °.
- Maintenir la position de stress durant 10-15 secondes pour permettre la déformation des tissus.
- Test les ligaments sacro-iliaques postérieurs (ils vont être étirés)
- + : reproduction douleur en postérieur (a/n SI)

Distraction :
- Patient en DD
- Thx : met deux mains sur EIAS et crête iliaque (mains croisées)
- Th fait un mouvement de compression de l’articulation à 45° pour éloigner les crêtes vers l’extérieur.
- Maintenir la position de stress durant 10-15 secondes
- Test les ligaments sacro-iliaques antérieurs (ils vont être étirés)
- + : reproduction de la dlr en postérieur (a/n SI)

36
Q

Expliquez le test de compression axiale et de traction sacroiliaque

A

Test de compression :
- Le patient est couché sur le dos avec les hanches et les genoux fléchis à 90˚.
- Le thérapeute supporte les jambes du patient dans la position avec sa main craniale sur les genoux du patient. Son avant-bras caudal vient s’appuyer sur les tubérosités ischiatiques du patient. Le thérapeute applique alors compression axiale crâniale.
- Si une douleur radiculaire dans la jambe postérieure est reproduite, le test semble être positif. Suspicion d’une hernie discale possible.
- + : reproduction ou augmentation de la douleur

Test de traction :
- Le patient est couché sur le dos avec les genoux fléchis à 90˚ (pieds à plat sur la table et bout de table)
- Le thérapeute se place au bout de la table, devant les pieds du patient afin d’empêcher ces derniers de bouger
- Thérapeute place ses mains au niveau des creux poplité.
- Le thérapeute fait alors un transfert de poids avant-arrière de sorte à tirer sur les jambes entraînant une traction lombaire.
- Le patient devrait ressentir un soulagement de ses symptômes. Possibilité d’augmenter les symptômes.

37
Q

Quels sont les 4 pouc que l’ont devrait trouver au niveau du MI?

A

FÉMORAL, POPLITÉ, TIBIAL ET PÉDIEUX

38
Q

Quelles sont nos 10 responsabilité en prestation de service en teleréadaptation?

A

Principes directeurs en physiothérapie
1. Le professionnel de la physiothérapie doit s’assurer de détenir les CONNAISSANCES et les HABILETÉS nécessaires à l’utilisation de la technologie.
2. Le professionnel de la physiothérapie doit obtenir le CONSENTEMENT libre et éclairé de son client. (pht doit expliquer risque, avantage, nature du service, alternative aux interventions)
3. Le professionnel de la physiothérapie doit offrir des services de téléréadaptation de QUALITÉ. (sécurité, efficacité, service axé sur le patient, accès opportun, efficience, équité)
a. Plan d’urgence clinique en situation indésirable (ex. chute) : avoir coordonnées d’une ou deux personnes ressources ou les urgences si contact pas à proximité
b. Plan de prévention des défaillances technologiques : donner un numéro de téléphone pour se rejoindre si bris ou problème technique
4. Le professionnel de la physiothérapie doit DÉTERMINER si le client peut bénéficier de services de téléréadaptation.
a. Valider motivation du pt, intervention sécuritaire, capacité cognitive et ressources/compétences techno
5. Le physiothérapeute devrait PRIVILÉGIER une évaluation à portée diagnostique en présentiel avant que débute le suivi en téléréadaptation.
6. Le T.R.P. doit RESPECTER l’article 4 du Règlement sur les catégories de permis délivrés par l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec lorsqu’il prend en charge un client dans le cadre d’un service de téléréadaptation.
7. Le professionnel de la physiothérapie doit voir le client en PRÉSENTIEL ou RÉFÉRER ce dernier vers un autre professionnel lorsque sa condition le nécessite.
8. Le professionnel de la physiothérapie doit s’assurer que sa tenue de DOSSIERS indique que les services ont été rendus en téléréadaptation.
9. Le professionnel de la physiothérapie est responsable de juger de la pertinence d’avoir recours à une TIERCE PERSONNE pour réaliser une intervention en téléréadaptation. (valider le respect de la confidentialité avec tierce personne)
10. Le professionnel de la physiothérapie doit respecter la RÈGLEMENTATION en vigueur dans une autre province ou un autre pays, s’il y a lieu.

39
Q

Quel est le role/utilité de l’imagerie pour les lombalgies?

A

Une pathologie non-discale est souvent identifiée chez les patients sans douleur au dos
* L’utilité de l’imagerie de la colonne lombaire augmente lorsque le clinicien est suspicieux d’une pathologie ou d’une compression d’une racine nerveuse. EX : fracture de compression ou néoplasme ou sténose pourrait voir ostéophyte, disque qui bave, hypertrophie des facettes)
* Peuvent aussi être appropriées si le patient ne réussit pas à s’améliorer avec le traitement conservateur ou montre une progression d’implication neurologique

40
Q

Lorsqu’on parle de lombalgie, quelle sont les limites de l’imagerie dans sno diagnostique?

A
  • Il est difficile d’attribuer une lombalgie à une évidence radiologique étant donné le haut niveau de faux positifs.
  • *Très souvent, des patients asymptomatiques présentent des anomalies visibles à l’IRM (environ 32%) alors que nombreux sont les patients avec des lombalgies pour lesquels l’IRM ne démontre aucun signe probant (environ 47%).
  • L’association entre les plaintes cliniques et les découvertes radiologiques pathologiques concurrentes doit être considérée avec prudence.
  • Même à l’aide d’imagerie, les cliniciens sont souvent incapables de trouver la cause des lombalgies
41
Q

Expliquez la différence entre centralisation et périphérisation des symptomes

A
  • Centralisation des symptômes :
     Implique que la douleur se déplace vers OU est centrée vers la colonne lombaire.
    Positif parce que la douleur ‘’revient’’ vers l’origine => indique souvent une amélioration de la condition !
  • Périphérisation des symptômes :
     Implique que la douleur est référée ou est en mouvement en direction des membres => indique souvent que la condition s’aggrave…
42
Q

Expliqez comment on devrait classifier les lombalgies

A

Types de classifications :
* Temporelle
o Aigues <6semaines
o Subaigues 6-12 semaines
o Chronique >3mois
* Par mécanisme
o Mécanique
o Radiculaire
o Inflammatoire
* Par cause sous-jacente
o Spécifique
o Nonspinale
o Non-spécifique
* Par type de dlr
o Nociceptive
o Neuropathique
o Nociplastique

Pour le diagnostique en physio : surtout par mecanisme et cause sousjcente
Étapes de la démarche clinique pour classifier
1. Chercher les drapeaux rouges
2. Trouver avec notre batterie de test les signes neuro (centraux/peripherique)
3. Trouver composante mécanique pour comprendre patron clinique spécifique ou non-spécifique
a. Souvent difficile de trouver la composante => donc lombalgie non-spécifique
4. Essayer de trouver facteurs environnmentaux/personnel pouvant nuire au pronostique

Pour le diagnostique :
* Utiliser la classification apécifique seulement pour les affectations sténosante, sinon, utiliser lombalgie non-spécifique (et ne pas utiliser : entorse lombaire, spasme musculaire, DIM, arthrose, etc), pcq trop difficile de faire le lien entre symptômes et cause
o Permet d’éviter les diagnostique multiple
* Ex : Lombalgie chronique non-spécifique caractérisée par perte de mobilité (kinésiophobie?) limitant les AVQ
* Ex : Lombalgie aigue s’apparentant à une hernie discale (IRM à venir) avec radiculopathie L4 caractérisé par dlr et perte de force retreignant travail de policier

43
Q

Lors de la gestion d’une lombalgie, expliquez ce que sera notre intervention pour diminuer les symptomes aigues de lombalgie

44
Q

Lors de la gestion d’une lombalgie, expliquez ce que sera notre intervention pour
* Enseigner la conscience des mvmt et de la position du cou et du bassin
* Démontrer les postures sécuritaires

45
Q

Lors de la gestion d’une lombalgie, expliquez ce que sera notre intervention
* Initier l’activation neuromusculaire et le contrôle des muscles stabilisateurs
* Enseigner la performance sécuritaire des AVQ de base; progresser.

46
Q

Expliquez deux techniques d’auto-étirement pour augmenter la flexion lombaire

A

Précaution : ne pas faire si la flexion entraine un changement dans les symptômes ou cause de la dlr qui irradie dans les MIs.

Auto-étirement :
- 1er exercice :
 Le patient est couché sur le dos, il amène ses deux genoux vers son torse il place ses bras entre ses mollets et ses cuisses et il tire ses jambes vers lui de telle sorte que le sacrum quitte le sol.

- 2e exercice :
 Le patient est à 4 pattes.
 Il fait une bascule postérieure du pelvis sans arrondir le dos, il tient la position, puis relax et recommence.
 Il peut aussi, une fois que le pelvis est en bascule postérieure, reculer pour aller s’assoir sur ses talons (position de l’enfant), il tient cette position et ensuite il revient à la position 4 pattes et recommence
 Cette position étire également le grand glutéal, le droit fémoral et les extenseurs de l’épaule.

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Q

Expliquez les effets de la traction lombaire comme principe d’intervention pour une lombalgie

A

On fait entre 8 et 10 minutes de traction lombaire, on ne le fait presque plus en continu, plus intermittent
- La traction peut être tolérée par le patient durant le stade aigu et a le bénéfice d’élargir l’espace discal et de réduire possiblement la protrusion nucléaire par la diminution de la pression sur le disque ou en plaçant une tension sur le ligament longitudinal postérieur.

Effet mécanique :
- La traction permet de séparer temporairement les vertèbres, causant un glissement mécanique des facettes dans la colonne et augmentant la taille du foramen intervertébral.
- Si la traction est faite de manière intermittente, ce mouvement peut aider à réduire la congestion circulatoire et diminuer la pression sur la dure-mère, les vaisseaux sanguins et les racines nerveuses dans le foramen.

Effet neurophysiologique :
- L’augmentation de la circulation peut aider à diminuer la concentration d’irritants chimiques due à l’inflammation.
- Il y a une réponse neurophysiologique via la stimulation des mécanorécepteurs qui module la transmission des stimuli nociceptifs au niveau de la moelle épinière/tronc cérébral (théorie du portillon).
- EN TUTO : comme on tire sur les muscles, il peut y avoir une inhibition des spasmes musculaires

Caractéristiques :
- Temps de la traction :
 Doit être court; les forces osmotiques doivent s’équilibrer rapidement.
 Par contre, une fois la force de traction relâchée, il peut avoir une augmentation de la pression discale, menant à une augmentation de la douleur.
 Utiliser moins de 15 minutes pour une traction intermittente ou moins de 10 minutes pour une traction soutenue.
- Poids élevé :
 Plus de la moitié du poids du corps du patient est nécessaire pour séparer les vertèbres lombaires.
- S’il y a un soulagement complet initialement, il y a souvent une exacerbation des symptômes plus tard.
- Peut être appris pour traitement fait à la maison (à un proche aidant ou un membre de la famille), traction unilatérale du MI affecté.
Appliquer de façon intermittente pour 10-15 secondes, avec assez de force pour diminuer les symptômes.
EN TUTO : contre-indication : si on périphérise la douleur lors de la traction = ARRÊTER !!!