Cas 4 : Poignet Flashcards

1
Q

Pour les 4 mouvements du poignet, donnez :
* l’amplitude normale
* Les structure qui limite le mvmt physiologique normale (étirée)
* SFM
* Les mouvements accessoire qui accompagnent

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

L’articulation medio carpienne a 2 ‘‘compartiments’’ avec des degrés de mouvement différent, expliquez les 2

A
  • Articulation médio-carpienne :
     2 degrés de mouvement au compartiment médial (formé par l’articulation entre la surface convexe du capitatum et l’apex de l’hamatum avec celle concave des os scaphoïde, lunatum, triquetrum; ce compartiment est le principal lieu des mouvements)
    Compartiment latéral entre trapèze/trapézoïde (légèrement concave) et le pôle distal du scaphoïde (légèrement convexe) est peu mobilisé

Truc : le capitatum est convexe de partout

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Pour les 4 mouvements de l’Articulation carpo-metacarpienne, donnez :
* l’amplitude normale
* Les structure qui limite le mvmt physiologique normale (étirée)
* SFM
* Les mouvements accessoire qui accompagnent

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Expliquez le mouvement d’opposition au pouce : mvmt impliqués aux différentes articulation

A

Phase 1 : ABD au niveau CMC
* Base du méta du pouce se déplace en direction palmaire sur la surface du trapèze
* Ce mouvement étire notamment le ligament oblique postérieur.
* Cet étirement et l’activation des muscles comme l’opposant du pouce mènent à la phase 2.

Phase 2 : Flex + rotation médiale au niveau CMC (spin)
* Méta tourne légèrement médialement, guidé par le sillon à la surface du trapèze vers sa face médiale.
* En fin d’opposition, on étire le ligament collatéral radial.

Spin médial du méta provoqué entre autres par ↑ de tension dans le ligament postérieur oblique.
Rotation médiale lors de l’opposition complète : 40-60.
* Rotation amplifiée par des mouvements accessoires aux MCP et IP et par la rotation médiale légère du trapèze sur le scaphoïde et le trapézoïde.

Position d’opposition :
Position de congruence maximale, même si seulement la ½ des surfaces sont en contact.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Pour l’Articulation Radio caripenne, Expliquez ces éléments
* Position de congruence maxximale
* Position de repos
* Patron capsulaire
* Ostéocinématique

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Pour l’Articulation medio-carpienne, Expliquez ces éléments
* Position de congruence maxximale
* Position de repos
* Patron capsulaire
* Ostéocinématique

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Pour l’Articulation carpo-metacarpienne du pouce, Expliquez ces éléments
* Position de congruence maxximale
* Position de repos
* Patron capsulaire
* Ostéocinématique

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quels sont les structures proximales et distales qui composent l’articulation Radio-carpienne?

A

Éléments proximaux : Surfaces concaves du radius et disque articulaire adjacent (triangle fibrocartilagineux)

Éléments distaux : Surfaces proximales convexes du scaphoïde et du lunatum. Triquétrum fait aussi partie de l’articulation car sa surface médiale s’abute au disque articulaire en déviation ulnaire complète.
* L’épaisse surface articulaire du radius et du disque articulaire permet de disperser les forces croisant le poignet. Environ 20% de la force de compression totale qui croise l’articulation passe au travers du disque articulaire jusqu’à l’ulna. Le 80% restant passe directement au travers du scaphoïde et du lunatum vers le radius.
* Magee dit 60-40 avec le disque et 95-5 sans le disque avec le radius qui prend le plus dans les 2

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelles sont les principales structures periarticulaire qui supporte le poignet?

A

Capsule fibreuse : elle entoure le poignet et l’articulation RUD.
* S’attache à la périphérie de l’échancrure sigmoïde du radius, sur l’ulna et sur le bord du triangle

Membrane interosseuse

Ligament a/ du poignet : Servent à stabiliser, mais saussi comporte bcp de mecanorecepteur pour la proprioception : donc si lésés, perte de proprio qui prédisposent à d’autres blessures

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quels sont les 5 principaux ligaments qui stabilisent le poignet?

A
  1. Ligament radio-carpien dorsal
  2. Ligament collatéral radial
  3. Ligament radio-carpien palmaire
  4. Complexe fibrocartilagineux triangulaire (composé de 5 tissus)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Parmis les structures qui stabilisent le poignet, on retrouve le ligament radio-carpien dorsal, expliquez
* Ses origines/insertions
* Son role
* Le mouvement quil limite

A

S’étend du radius distal aux surfaces dorsales du lunatum et triquetrum (legerement scaphoide)
* Renforce l’articulation en postérieur
* Guide les mouvements arthrocinématique des os dans la rangée proximale
* Les fibres qui s’attachent au lunatum résistent à la dislocation antérieure de cet os qui est souvent instable

Beaucoup de mécanorécepteurs = rôle dominant dans la proprioception du poignet

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Parmis les structures qui stabilisent le poignet, on retrouve les ligament radio-carpien palmaire et collatéral radial, expliquez
* Leurs origines/insertions
* Leur role
* Le mouvement quils limitent

A

2) Ligament collatéral radial :
* Permet une faible stabilité latérale au poignet.
* C’est surtout les muscles extrinsèques comme le long abducteur et le court extenseur du pouce qui procurent une stabilité latérale au poignet.
* Épaississement de la surface externe de la partie palmaire-latérale de la capsule du poignet.

3) Ligaments radio-carpien palmaire :
Comprennent le :
* Ligament radio-scapho-capitatum
* Ligament radio-lunaire long
* Ligament radio-lunaire court

Beaucoup plus forts et épais que les ligaments dorsaux.

En général, ces ligaments ont leur origine sur la partie distale du radius et voyagent distalement dans la direction ulnaire pour finir sur l’os du carpe correspondant.
* Tendus au maximum à l’extension du poignet et donc aide à limiter l’accrochage entre la face dorsale du radius et les os du carpe.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Expliquez ce qu’est le complexe fibrocartilagineux triangulaire
* Nommez les tissus qui le composent
* Quels sont ses fonctions
* Les symptomes d’une atteinte

A

Fonctions :
* Relier les parties distales du radius et ulna en gardant la liberté de mvmt pro-supi
* Stabilise l’articulation RUD
* Crée une concavité pour articulation ulno-carpienne et renforce le côté ulnaire du poignet
* Transfere une partie des forces de compression de la main vers poignet (20%)

Est composé de :
* Triangle fibrocartilagineux : disque articulaire en triangle avec la base au bout ant et post de la face ulnaire du bout distal du radius et la point à la base du processus styloide de l’ulna
* Accepte la surface convexe du lunatum et triquetrum pour continuer l’articulation radio-carpienne
* Est le principal facteur de redistribution de force de la main à l’ulna, il s’attache à toutes les autres composante du CFCT

  • Ligament capsulaire palmaire et dorsaux : du radius à l’ulna, Renforce les bord post et ant du disque TFC
  • Ligaments ulno-carpien palmaire :
    • De la face palmaire du disque a/n de l’ulna
    • se divise en 2 pour aller au lunatum (ulno-lunaire) et au triquetrum (ulno-triquetaire) sur leur face palmaire
  • Ligament collatéral ulnaire : 2 portions : ulna à pisiforme et triquetrum
    • Renforce (avec fle/ext ulnaire du carpe et lig ulnotriquetaire) le côté ulnaire du poignet => limite dev radial excessive
  • Tendon de l’extenseur ulnaire du carpe
    • Coapte l’articulation en se contractant => stabilise l’Articulation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quels sont les structures périarticulaires inertes stabilisant l’Articulation carpo-metacarpienne du pouce?

A

1) Capsule :
 Naturellement lâche pour permettre un large ROM.

Ligaments : principalement 5
* Permettne de controler ampleur et direction de AA, maintenir alignement et dissiper force produite par muscles activés
* Oblique antérieur
* Collatéral ulnaire du 1er CMC
* Premier intermétacarpien
* Oblique postérieur
* Collatéral radial du 1er CMC

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Parmis les structures periarticulaire inerte stabilisant l’articulation carpo-metacarpienne du pouce, 5 ligaments ont un role plutot important de stabilisation. Nommez ces 5 ligaments et expliquez :
* Origine proximale
* Insertion distale
* Position de tension maximale
* Commentaires

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Expliquez les insertion et le role du ligament carpien transverse

A

C’est une bande épaisse et fibreuse de tissu conjonctif accroché en medial au posiforme et au crochet de l’hamatum et en latéral au tubercule du trapeze et au tubercule du scaphoide

Role :
* Sert d’origine à pls muscle dans la main et au long palmaire
* Empeche les tendons, lors de la flexion du poignet et des doigts, viennent se tendre comme sur un arc a fleche
* Converti la concavité palmaire formée par les os du carpe en tunnel carpien

17
Q

Nommez toutes les structures qui passent dans le tunnel carpien

A

Le nerf médian :
 Entre dans la main par le tunnel carpien, sous le ligament carpien transverse. Innerve les muscles de l’éminence thénar et les deux lombricaux latéraux. Responsable de la sensation sur la région palmaire et latérale de la main. (3 doigts latéraux).

Les 9 tendons des fléchisseurs des doigts extrinsèques.
* Sont entourés de gaines synoviales qui a pour rôle de diminuer la friction entre les structures.
* 9 tendons comprennent :
o 4 tendons du fléchisseur superficiel des doigts.
o 4 tendons du fléchisseur profond des doigts.
o 1 tendon du long fléchisseur du pouce.
 La gaine synoviale ulnaire entoure les tendons des fléchisseurs profonds et superficiels des doigts.
 La gaine synoviale radiale entoure le tendon du fléchisseur du pouce

18
Q

Expliquez ce qu’est le test de finkelstein, comment il est positif et ce qu’il indique

A
  • Mise en tension maximale du court extenseur du pouce et du long abducteur du pouce (dans la première loge) par flexion du pouce et déviation ulnaire (avec le point fermé autour du pouce et thérapeute qui effectue une déviation ulnaire).
  • Ne pas oublier extension du coude.

Positif si : reproduction de la douleur de consultation

Indique : Atteinte du long ABD et/ou court extenseur du pouce
*Utiliser quand on suspecte une ténosynovite de DeQuervain, maladie de hoffman ou paratenosites

19
Q

Expliquez ce qu’est le test dLélévation des mains pour le nerf médian, comment il est positif et ce qu’il indique

A
  • Le patient élève ses mains au-dessus de sa tête pendant 3 minutes, avec le poignet en neutre ou en flexion

Positif si : Symptômes sont reproduits dans la distribution du nerf médian
Indique : Syndrome du tunnel carpien

20
Q

Expliquez ce qu’est le test de Tinel, comment il est positif et ce qu’il indique

A
  • Le nerf médian passe en antérieur aux os du carpe dans le canal carpien.
  • Ainsi, en percutant le poignet sur la face palmaire a/n du ligament transverse, on touche le nerf médian, et s’il est déjà comprimé par un syndrome du tunnel carpien, des engourdissements et picotements seront ressentis dans les territoires qu’il innerve, soit dans le pouce et les 2,5 doigts radiaux, en distal.

Positif si : reproduction des engourdissent du patient

Indique : Syndrome du tunnel carpien
*Peut être extrapolé à n’importe quel nerf. Si on n’indique pas quel nerf, alors c’est le nerf médian qui est testé.

21
Q

Expliquez ce qu’est le test de Phalen, comment il est positif et ce qu’il indique

A
  • Le therapeute fait une flexion complete de chaque poignet et la tien en poussant chaque avant-bras un vers l’autre pendant que le patient est totalement relaché : La flexion du poignet jumelée à la compression compriment le tunnel carpien où se trouve le nerf médian.
  • Dans le cas d’un syndrome, le nerf est davantage comprimé, au point de créer des engourdissements et picotements dans les territoires qu’il innerve, soit dans le pouce et les 2,5 doigts radiaux, en distal.

Positif si : reproduction des engourdissements du patient

Indique : Syndrome du tunnel carpien

22
Q

Expliquez ce qu’est le test de nakmura, comment il est positif et ce qu’il indique

A

Pt: Assis, coude à 90 º de flexion et le poignet en neutre de pro/supi et en déviation ulnaire maximale

PHT: Applique une force axiale tout en amenant une pronation et supination en maintenant la DU

Positif si : Dlr reproduite, clic ou crépitements

Indique : Atteinte du CFCT, syndrome d’aboutement de l’ulna, d’arthrose ou une blessure lunotriquetrale

23
Q

Pour les lésions du CFCT, expliquez :
* physiopathologie/causes
* signes et symptomes
* Traitements

24
Q

Pour les fractures du scaphoides, expliquez :
* Les généralités
* la physiopathologie/causes
* Les signes et symptomes
* la classification

25
Q

Pour les fractures du scaphoide, expliquez :
* Complications
* Règle de prédiction
* Traitement

26
Q

Pour la ténosynovite de DeQuervain, expliquez :
* Généralité
* pathophysiologie
* Causes

27
Q

Pour la ténosynovite de DeQuervain, expliquez :
* Facteurs de risque au travil
* Signes et symptomes
* Traitement
* Complications

28
Q

Expliquez ce qu’est le supination (table) lift , ce qui en fait un test positif et ce que ça indique

A
  • Patient : Assis, coude à 90°, en supination, toute la main (paume flat) en appui sous la table
  • Physio : Demande au pt de forcer contre la table pour essayer de la lever.
  • Mouvement : Forcer contre la table.
  • Test + : Dlr a/n ulna & incapacité de forcer = Atteinte du TFCC.
    *Pas très fiable. Si douleur dans la tabatière, pourrait ressembler plus à fracture du scaphoïde.
29
Q

Expliquez ce qu’est le sweater finger sign , ce qui en fait un test positif et ce que ça indique

A
  • Patient : Assis
  • Physio : Demande de fermer le poing
  • Mouvement : Flexion active des MCP – IPP – IPD.
  • Test + :
     Si flexion phalange distale est impossible, indique une déchirure des fléchisseurs profonds des doigts. (Commun au 4e doigt).
     Si en passif on n’est pas capable non plus : contracture et test négatif.
30
Q

Expliquez ce qu’est le signe de froment , ce qui en fait un test positif et ce que ça indique

A
  • Patient : Tient un bout de papier entre le pouce et l’index
  • Physio : Tire sur le papier
  • Mouvement : Essaie de retenir le papier (sans faire de flexion du pouce !!!!)
  • Test + : Si flexion de IPD du pouce. Indique une paralysie de l’ADD du pouce, donc atteinte du nerf ulnaire ou C8.
31
Q

Expliquez ce qu’est le test d’Allen , ce qui en fait un test positif et ce que ça indique

A
  • Patient : Ouvre et ferme la main plusieurs fois, puis fait un poing.
  • Physio : Comprime artères radiale et ulnaire sur la face antérieure du poignet.
  • Mouvement :
     Physio demande au patient d’ouvrir sa main.
     Ensuite, il relâche une des deux artères en remarquant si la circulation a/n main revient.
     Répéter avec l’autre artère.
  • Test + : Si la main ne change pas de couleur (ne redevient pas rouge si est blanche) en 5-6s. = atteinte d’une des 2 artères.

C’est très spécifique pour l’artère ulnaire, labranche palmaire superficielle et l’artere digital dorsal du pouce

C’est très sensible seulement pour l’artere digital dorsale du pouce

Regarder likely hood ratio

32
Q

Quelles sont les valeur de spécificité, sensibilité et LR+/- du test de tinel?

33
Q

Quelles sont les valeurs de spécificité, sensibilité et LR+/- du test de Phalen?

34
Q

Expliquez les réponses tissulaire et caractéristiques, les signes cliniques et les objectifs de la physiothérapie pour les 3 étapes de guérison des tissus mou

35
Q

Quels sont les 5 principe généraux à respecter lors de notre intervention sur une lésion aigue de tissus mou

A

1) Éduquer le patient :
 Informer le patient de la durée anticipée des symptômes (4-6 jours).
 Informer de ce qu’il peut faire à cette période (tout en protégeant la partie lésée) et ce qui l’attend quand les symptômes diminueront.
 Précautions et contre-indications.
 Rassurer le patient.

2) Protéger le tissu lésé : contrôler la douleur, l’œdème, les spasmes
 Froid, compression, élévation, massage (48h).
 Immobiliser le membre (taping, orthèse, attèle)
 Éviter les positions stressant le tendon.
 Oscillations douces de grade 1 ou 2 dans des positions sans douleur.

3) Prevention contre les effets négatifs de l’immobilisation : maintenir l’intégrité et la mobilité des tissus mous et de l’articulation :
 Mouvements passifs sans aller dans la douleur, spécifiques à la structure impliquée.
 Activation musculaire ou stimulation électrique.
 Mouvements spécifiques au tissu :
 Devraient être dirigés à la structure affectée pour prévenir les adhérences anormales des fibrilles qui peuvent se créer.
 Intensité du mouvement :
 Devrait être assez doux pour que les fibrilles ne se détachent pas du site de guérison. Le dosage des mouvements passifs dépend de la sévérité de la lésion.
 Tout mouvement est bénéfique à ce stade, mais cela ne devrait pas augmenter l’inflammation ou la douleur.
 Pas de mouvement actif (sauf si c’est une maladie chronique comme la PAR).
 Mouvement général :
 Mvt actif approprié dans les régions avoisinantes pour maintenir l’intégrité des tissus non affectés.
 Aide également à la circulation sanguine et au drainage lymphatique.

4) Réduire l’enflure à l’articulation si des symptômes sont présents :
 Peut nécessiter une intervention médicale en cas d’enflure rapide.
 Fournir protection (orthèse ou plâtre).

5) Maintenir l’intégrité et la fonction des régions associées :
 Exercices actifs assistés, actifs, résistés et/ou exercices aérobiques modifiés, selon la proximité avec les régions associées et l’effet sur la lésion primaire.

Précautions : bien doser repos et mouvement dans ce stade pour ne pas aug l’inflammation ou la douleur.
Contre-indications : Exercices de résistance ou d’étirement sur les tissus inflammés ou enflés.

36
Q

Quelles seraient les modalité d’intervention à prévilégier avec une lésion aigue d’un tissu mou? (5)

A

- ROM passif :
 Permet de maintenir la mobilité des articulations, ligaments, tendons et des muscles ainsi que d’améliorer la dynamique des fluides et de maintenir la nutrition dans l’articulation.
 Gains dus à la diminution de douleur, enflure et réaction de protection musculaire.
 Aucun étirement à ce stade.

- Techniques de mobilisation/manipulation à faible dose :
 Oscillations de grade 1 ou 2 et techniques de glissements articulaires entraine une augmentation dynamique des fluides pour maintenir la santé du cartilage.
 Peuvent inhiber ou bloquer la douleur.

- Activation musculaire :
 Douces contractions musculaires isométriques à très faible intensité.
 Contraction musculaire entraine : activation de la circulation et contribue à la dynamique des fluides.
 Si l’atteinte est a/n du muscle : on fait l’activation musculaire dans la position de muscle raccourci.
 Si l’atteinte est a/n de l’articulation : la position dictée par la douleur, généralement la position de repos articulaire est la plus confortable.
 Si toléré, on peut faire l’activation musculaire dans plusieurs positions.

- Massage :
 Bouger les fluides.
 Prévenir les adhésions (doucement et avec précaution).
 Massage transverse aux fibres pour maintenir la mobilité ou pour lisser les fibres.
 Lésion tendineuse : le tendon doit être maintenu en position étiré.
 Lésion musculaire : le muscle doit être en position raccourcie.

- Interventions aux régions associées :
 ROM (actif ou passif, dépendamment de la position p/r au tissu lésé et l’effet sur le tissu lésé).
 Exercices avec résistance (doivent être fait par des muscles qui ne sont pas touchés par la lésion).
 Activités fonctionnelles.

37
Q

Quels seraient les principes généraux d’intervention à respecter pour une lésions subaigues de tissu mou?

A

1) Éduquer le patient :
 Informer le patient du temps de guérison anticipé et de l’importance de suivre les principes (!!!).
 Lui dire aussi quels sont les S&S qu’il peut rencontrer qui indiquent qu’il va au-delà de la tolérance de ses tissus.
 Enseigner des exercices à faire à la maison et encourager les activités fonctionnelles consistantes avec le plan de traitement.
 Aider le patient à s’adapter pour le travail !!
 Surveiller et modifier les exercices alors que le patient progresse.

2) Promouvoir la guérison des tissus blessés :
 Surveiller la réponse du tissu à la progression d’exercice ; diminuer l’intensité si la douleur ou l’inflammation augmentent.
 Protéger les tissus en guérison avec des dispositifs d’assistance, attelles, tape ou autre.
 Augmenter graduellement le temps que l’articulation peut bouger librement pendant la journée et diminuer l’utilisation des dispositifs d’assistance alors que la force des muscles de support augmente.
Important de rester alerte à ces S&S :
 Douleur qui ne diminue pas 4h après les exercices/l’activité et qui ne se résout pas dans les 24h (revient au niveau de base).
 Douleur qui arrive plus vite ou qui est plus intense qu’à la session d’exercice précédente.
 Diminution progressive du ROM suite à plusieurs sessions d’exercices.
 Œdème, rougeur, chaleur au tissu en guérison.
 Faiblesse progressive suite à plusieurs sessions d’exercices.
 Diminution de l’utilisation fonctionnelle du membre atteint.

3) Restaurer les tissus mous, muscles et/ou mobilité articulaire :
 Progresser les exercices de ROM de passif  actif assisté  actif, dans les limites de la douleur.
 Augmenter graduellement la mobilité de la cicatrice avec des techniques spécifiques à la structure.
 Augmenter progressivement la mobilité liée aux structures limitant le ROM avec des techniques spécifiques.

4) Développer le contrôle neuromusculaire, l’endurance musculaire et la force dans les muscles impliqués et reliés.
 Progresser les exercices isométriques à angles multiples initialement, selon la tolérance du patient.
 Initier le ROM actif, soulever des poids, les exercices de stabilisation.
 Progresser les exercices isotoniques en augmentant les répétitions avec l’amélioration.
 Mettre l’emphase sur le contrôle du patron d’exercice et sur la bonne mécanique.
 Progresser la résistance (plus tard).

5) Maintenir l’intégrité et la fonction des régions associées.
 Appliquer un renforcement progressif et des exercices de stabilisation en surveillant l’effet sur la lésion primaire.
 Recommencer les activités fonctionnelles de faible intensité qui implique le tissu en guérison mais qui n’exacerbent pas les symptômes.

Précautions : certains inconforts peuvent se produire lorsque le niveau d’activité augmente, mais ils ne devraient pas durer plus de quelques heures (max 4h). Les signes qui indiquent que la tolérance du tissu a été dépassée sont inscrits où il est écrit : important.

38
Q

Quelles sont les modalités spcéifiques d’intervention qui devraient etre utilisée lors d’intervention avec lésion subaigue de tissus mous? En mode renforcement

A
  • Exercices isométriques sous-maximaux à angle multiple :
     Permet d’initier le contrôle et le renforcement des muscles dans la région impliquée sans imposer de stress au tissu cicatriciel encore faible.
     Peuvent aider le patient à prendre conscience de l’utilisation adéquate des bons muscles.
     Positionnement (les angles et l’intensités sont déterminer par l’absence de douleur) :
     Lésion musculaire : position raccourcie et de repos de façon à ce que la nouvelle cicatrice ne soit pas tirée de chaque côté.
     Lésion articulaire : position de repos.
  • ROM actif :
     Utilisé pour développer le contrôle du mouvement.
     Initialement :
     Mouvement isolé et dans un seul plan. Mettre l’emphase sur le contrôle du mouvement.
     Utiliser des mvts combinés ou des patterns diagonaux pour faciliter la contraction du muscle désiré.
  • Exercices d’endurance musculaire :
     Les fibres à contraction lente sont les premières à s’atrophier quand il y a une immobilisation, donc l’emphase est mise sur l’endurance
     Initialement :
     ROM actif avec emphase sur le contrôle.
     Progression :
     Exercices à faible intensité, plusieurs répétitions, légère résistance.
     Corriger les mauvais patrons de mouvement et informer le patient qu’il est beaucoup mieux d’arrêter l’exercice si les muscles se fatiguent que de continuer et de faire des compensations.
  • Exercices de mise en charge protégés :
     Mise en charge partielle selon la tolérance du tissu en guérison peut être utilisée très tôt pour charger la région de manière contrôlée et pour stimuler les co-contractions stabilisantes des muscles.
     Initialement :
     Le renforcement aide le patient à développer la conscience des contractions musculaires appropriées et aide à développer un contrôle lorsque le pt transfert le poids de côté ou de face.
     Progression :
     Augmentation de l’amplitude de mouvement
     Diminution du support.
     Éventuellement, on peut ajouter une résistance afin d’augmenter la force des muscles stabilisateurs.
39
Q

Quelles sont les modalités spcéifiques d’intervention qui devraient etre utilisée lors d’intervention avec lésion subaigue de tissus mous? En mode gain d’emplitude

A
  • Initiation et progression de l’étirement :

But : Augmenter la mobilité et stimuler un alignement approprié de la cicatrice en développement.
Plusieurs techniques possibles :
* Réchauffer les tissus.
o Modalités thermiques.
o ROM actif.
* Technique de relaxation musculaire :
o Essentiel pour éviter que les contractions ne nuisent à l’étirement.
o On peut utiliser le PNF hold relax.
* Mobilisations des articulations :
o Oscillations de grade 3 ou 4, glissements et distractions.
o Permet de faire de l’espace pour pouvoir mieux étirer et pour ne pas écraser les cartilages vulnérables.
* Techniques d’étirement :
o Passif, auto-étirement, mécanique prolongée.
o Combiné à des techniques d’inhibition neuromusculaire pour relaxer et allonger les muscles croisant l’articulation.
* Massage :
o Massage de friction transverse pour défaire les adhésions.
Utilisation du nouveau ROM.
o Si le patient n’utilise pas le ROM gagné, il le reperdra… Il doit donc apprendre à avoir le contrôle dans le ROM gagné et ce, en utilisant celui-ci.
o Comment ? technique d’auto-étirement, exercice avec faible poids dans le nouveau ROM.

  • Correction des facteurs contribuants :
    Continuer à maintenir ou à développer un état physiologique et fonctionnel aussi normal que possible dans les zones connexes du corps.
     Adresser les défauts posturaux ou biomécaniques de la stabilité, du tissu conjonctif et de la flexibilité musculaire ou de la force qui peuvent avoir précipité le problème ou empêcher la récupération complète.
     Reprendre les activités de faible intensité lorsque le patient le tolère (sans exacerber les symptômes).
     Continuer à réévaluer les progrès du patient et sa compréhension des activités contrôlées.