Cas 11 : Membre inf Flashcards

1
Q

Expliquez la structure et la fonction de la patella

A

Patella :
- Contenue dans le tendon du quadriceps.
- Os triangulaire
- Plus gros os sésamoïde composé d’os spongieux entouré d’une mince couche d’os compact.
- A une base courbée supérieurement et une apex inférieurement
- La surface articulaire (postérieure) est divisée en facettes latérale et médiale par une crête verticale
=> La facette latérale est légèrement plus large que la médiale, et elle match le contour général de la facette latérale du sillon trochléaire
=> La facette médiale (variations anatomiques significative) est divisée par une crête verticale moins proéminente, créant ainsi la Odd facet

Surface articulaire recouverte de cartilage hyalin, le plus épais du corps humain.

Fonction :
* Augmenter le bras de levier interne du quad (en changeant l’angle d’application)
* Protection du tendon du quadriceps d’une friction excessive sur le fémur durant la flexion

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2
Q

Expliquez ce qu’est la trochlée fémorale

A
  • Formée par les condyles fémoraux.
  • Divisée en facette médiale et latérale par un sillon trochléaire.
  • La facette latérale est plus large et s’étend plus en proximal et en antérieur que la médiale. Cela forme une buté osseuse qui aide à la stabilité patellaire latérale.
  • Plus profonde en distal qu’en proximal. La stabilité de la patella donc est compromise lors de son glissement supérieur plus lors de l’extension du genou.
  • Recouverte de cartilage hyalin (plus mince que celui qui recouvre la patella).
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3
Q

Expliquez comment est fait le synovium a/n du genou, ses composante

A
  • La couche synoviale de la capsule articulaire du genou recouvre l’articulation fémoropatellaire.

3 composantes qui se confondent imperceptiblement, permettant une communication libre avec l’articulation du genou à proprement dite :
1) Poche suprapatellaire
2) Repli péripatellaire (crée un petit pli synovial qui entoure la patella)plica
3) Synovial infrapatellaire
- Inflammation ou cicatrisation de ce repli synovial peut reproduire des symptômes similaires à ceux d’une dégénérescence du cartilage, souvent associé à chondromalacie

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4
Q

Expliquez où sont situés les différents coussins adipeux a/n du genou et quels sont leur fonction

A

3 coussins adipeux occupent la face antérieure du genou :
1) Quadriceps ou supra-patellaire :
 S’étend en supérieur de la base de la patella entre le tendon du quadriceps distal ant et de l’alcôve suprapatellaire.
2) Pré-fémoral :
 En postérieur de la bourse suprapatellaire et de l’alcôve suprapatellaire.
3) Infrapatellaire :
 Le plus gros de la région du genou.
 Situé juste inférieurement au pôle infrapatellaire (apex)et s’étend jusqu’à la bourse infrapatellaire à l’insertion du ligament patellaire sur la tubérosité tibiale.
 S’attache à plusieurs autres structures dont, entaille intercondylaire via le ligamentum mucosum, tendon patellaire, apex de la patella et corne antérieur des ménisques.
 Hautement vascularisés et innervés.

Fonctions :
1) Sécrétion de liquide synovial
2) Occupe les espaces morts
3) Stabilité articulaire
4) Apport neurovasculaire (fat pad infrapatellaire)

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5
Q

Quelle est la différence dans le mouvement de la patella lors de flex/ext de genou en chaine fermée vs ouverte?

A
  • Chaine ouverte :
     La patella glisse p/r au sillon trochléaire du fémur qui est fixe.
     La patella suit la direction du tibia durant la flexion à cause de l’attachement du tendon patellaire sur la tubérosité tibiale.
  • Chaine fermée :
     Le sillon trochléaire du fémur glisse p/r à la patella fixe. La patella est tenue en place par l’équilibre des forces entre la traction produite par les quadriceps forçant en excentrique et la rigidité du tendon patellaire.
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6
Q

Expliquez la position et le mvmt de la patella à 135 degrés de flexion, lors du movement d’extension, à 90 degrés et entre 90 et 60 degrés

A

À 135° de flexion :
* La patella est en contact avec le fémur juste sous son propre pôle supérieur
* Près de cette flexion maximale, la patella repose sous le sillon trochléaire, comblant le notch (entaille) intercondylaire du fémur (voir D).
* Dans cette position, le bord latéral de la facette latérale et la « odd facet» partagent un contact articulaire avec le fémur

À 90° de flexion :
 À mesure que le genou s’étend jusqu’à 90° de flexion, la région de contact sur la patella commence à migrer vers son pôle inférieur (apex).

Entre 90° et 60° de flexion :
 La patella est engagée dans le sillon trochléaire du fémur.
 Dans cet arc de mouvement, l’aire de contact entre la patella et le fémur est le plus grand.
 Même à son maximum, l’aire de contact est seulement 1/3 de la surface totale postérieure de la patella la pression peut alors devenir très grande dans cette articulation (peu de surface de contact)

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7
Q

Expliquez le mvmt de la patella et sa surface de contact lors des 20-30 degrés de flexion et lors de l’extension complete

A

Entre les derniers 20 à 30° de flexion :
* Le point de contact migre vers le pôle inférieur.
* Dans cet arc, la patella perd beaucoup de son engagement mécanique avec le sillon trochléaire.

Extension complète :
* La patella repose complètement proximale au sillon trochléaire (trochlear groove) et contre le pad graisseux supracondylaire.
* Dans cette position, avec le quadriceps relaxé, la patella peut être mobilisée librement.

La perte de congruence de la patella dans les 20-30° derniers explique pourquoi elle disloque dans cette position.
- Elle disloque typiquement en latéral : la ligne de force du quadriceps est latérale à l’axe long du tendon patellaire

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8
Q

Expliquez comment est faite la surface articulaire de la patella et quelles parties sont les plus impliquées selon le mouvement du genou

A
  • Durant la flexion du genou, la patella se déplace de la portion supérieure à la portion inférieure de la trochlée du fémur. Donc, la surface articulaire de la patella varie tout au long du ROM du genou.
  • Le mouvement de l’extension complète à la flexion de 90o résulte en une bande de contact qui bouge de l’apex à la base de la patella.
  • Normalement, la Odd facet ne fait pas de contact durant ce ROM.
  • Cependant, entre 90o et 135o, la patella fait une rotation latérale faisant contact avec le condyle médial.
  • À 135o, la Odd facet et la portion latérale de la facette latérale font contact
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9
Q

Quest ce que l’angle Q du genou et comment on le mesure?

A
  • La patella a une tendance générale de se déplacer latéralement.
  • Cette tendance résulte de l’orientation en valgus du membre inférieur.

L’angle Q est formé par l’intersection entre :
Une ligne reliant l’EIAS au centre de la patella
Une ligne reliant le tubercule du tibia au centre de la patella
 L’angle Q est plus grand chez les femmes (bassin + large).
- Femme : 15° à 18°
- Homme : 12°
- Plus l’angle Q est grand, plus il y a de prédisposition au déplacement latéral de la patella

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10
Q

Quels sont les 4 forces stabilisatrices locale principales de l’Articulation rémoropatellaire?

A

 Forces produites par le quadriceps (actif)
 Le « fit » des surfaces articulaires
 Capsule
 Fibres du rétinaculum et tendon patellaire

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11
Q

Expliquez comment le tendon patellaire et le rétinaculum du genou sont des stabilisateur passif de la patella et quels mouvement ils limite/tire vers

A

Tendon patellaire :
 Transmet au tibia les forces générées par la contraction du quadriceps.
 Il est orienté légèrement en latéral selon l’axe du tibia. Ainsi, il tire la patella en latéral.

Rétinaculum :
 Les rétinaculums sont des couches de tissu conjonctif fibreux qui traversent les marges médiale et latérale de la patella avec des attaches sur le fémur, tibia, patella et lig patellaire.
 Les fibres superficielles originent des fascias du vaste latéral et du vaste médial, reliant le quad à la patella.
 Cette liaison est responsable de l’influence dynamique du quadriceps sur l’articulation FP durant les mouvements actifs du genou.

  • Rôles des rétinaculums :
     Rôle primaire : Stabiliser l’articulation FP dans le plan frontal.
     Rôle complémentaire de partage de charges avec le ligament patellaire en résistant les forces tensiles créées par le mécanisme d’extension du genou.
     Fournissent un support inférieur à la patella par l’entremise des ligaments méniscopatellaires latéral et médial qui relient la patella au tibia
     Possède de petites terminaisons nerveuses, donc suggère que cette structure peut être source de symptômes.
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12
Q

Différencez le role du retinaculum medial et latéral sur les forces qu’ils vont exercer a/n de la patella et leur role dans une dislocation de patella

A

Rétinaculum médial :
* Couche fibreuse solide qui aide à limiter l’excursion latérale de la patella.
* Inclut :
* Les ligaments patellofémoral médial
* Ligaments du quadriceps médial

Rétinaculum latéral :
Composé de 2 portions distinctes :
* Une couche fine superficielle
* Une couche plus épaisse plus profonde.
* La couche profonde est divisée en 3 composantes fibreuses :
* Bande épicondylopatellaire
* Rétinaculum transverse profond
* Bande patellotibiale

Fonction :
* Relie la patella à la bandelette ilio-tibiale
* Aide à prévenir l’excursion médiale de la patella

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13
Q

Expliquez l’angle d’action des 4 chef du quadriceps sur la patella

A
  • Droit fémoral :
     S’insère sur la partie antéro-supérieure de la patella, avec des fibres superficielles qui continuent par-dessus la patella et se terminent sur le tendon patellaire.
    Alignement des fibres : 7 à 10° médialement.
  • Vaste intermédiaire :
     S’insère en postérieur sur la base de la patella mais en antérieur de la capsule.
    Alignement des fibres : 0° (parallèle à la diaphyse du fémur)
  • Vastes médial :
     S’insère au bord médial de la patella et renforce le rétinaculum médial.
     Alignement des fibres :
    Fibres supérieures (vaste médial long VML) : 15 à 18 ° médialement
    Fibres inférieures (vaste médial oblique VMO) : 50 à 55 ° médialement
  • Vaste latéral :
     S’insère au bord latéral de la patella et renforce le rétinaculum latéral.
     Alignement des fibres : **12 à 15° latéralement. **
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14
Q

Quels sont les 2 facteurs interdépendant associés à la force de compression articulaire de l’articulation femoro-patellaire?

A

Force produite par le quadriceps
L’angle de flexion du genou

Les grandes forces de compression qui sont présentes à l’articulation fémoro-patellaire sont normalement bien tolérées tant et aussi longtemps qu’elles sont bien dispersées sur la plus grande surface articulaire possible. Si une articulation a une moins bonne congruence ou des anomalies structurelles, l’alignement sera sous-optimal et cela expose l’articulation à plus de stress.

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15
Q

Expliquez pourquoi il est important d’intégrer les forces du quadriceps dans notre analyse de la patella et son tracking

A
  • Sa contraction (en extension du genou) tire la patella en supérieure mais aussi légèrement latéralement et postérieurement.
  • La stabilisation en postérieur de la rotule est particulièrement utile lors des derniers 20 à 30 degrés d’extension : moment où la patella n’est plus complètement engagée dans le sillon trochléaire et où la force de compression produite par les quadriceps sur l’articulation FP est la plus faible
  • La ligne latérale de force (légère, mais omniprésente) exercée par le quadriceps résulte en partie de la plus grande section transversale et du potentiel de force du vaste externe. => il y a une association présumée entre la tracking latéral et la dlr femoro-patellaire (angle Q)
  • Cet angle Q est responsable de créer une force en corde d’arc latérale sur la patella. Un angle Q plus grand peut alors rendre cette force plus grande => diminution de la surface de contact de la patella => stress= dislocation

Pls facteur compense la traction latéral, c’est lorsqu’ils ne fonctionne plus que le glissement (shift) et/ou la bascule (tilt) peuvent survenir, ceci favorise :
* L’↑ du stress fémoro-patellaire puisque la surface de contact articulaire est réduite
* Probabilité de subluxations chroniques latérales de la patella

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16
Q

Quels sont les facteurs locaux au genou créant une traction latérale de la patella?

A

1) Quadriceps (sauf VMO)
2) Bandelette ilio-tibiale
3) Rétinaculum patellaire latéral
4) Tendon patellaire

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17
Q

Quels sont les facteurs locaux au genou créant une traction médiale de la patella?

A

1) Facette latérale du sillon trochléaire :
* Elle bloque et résiste naturellement le shift latéral de la patella.
* C’est LE facteur local le plus important pour résister le glissement (shift) excessif latéral de la patella.
* Si la patella se subluxe en latéral, elle traverse complètement la facette.
* Fournit EN MOYENNE 55% de la stabilisation médiale de la patella. En d’autres mots : si l’on aplati la facette latérale, 55% moins de force est nécessaire pour déplacer la patella en latéral.

2) Fibres obliques du vaste médial (VMO) :
* Les fibres obliques du vaste médial semblent orientées uniquement pour aider à équilibrer la traction latérale exercée sur la rotule par le quadriceps dans son ensemble.
* Fournit EN MOYENNE 27% de la stabilité médiale de la patella.

3) Rétinaculum patellaire médial :
 On peut le nommer ligament fémoro-patellaire médial.
 Comprend un ensemble large, mais mince de fibres reliant la rotule en médial, fémur, tibia, ménisque médial et face inférieure du VMO.
 Souvent rompu suite à une subluxation latérale complète de la rotule.
 Fournit lui aussi EN MOYENNE 27% de la stabilité médiale de la patella.
 Il est mis sous tension lors des 20 derniers degrés d’extension du genou avec l’aide du VMO activé auquel il s’attache partiellement.

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18
Q

Quels sont les 3 facteurs globaux pouvant avoir un effet sur le placement et le mvmt de la patella?

A

1) Valgus excessif du genou
2) Rotation externe excessive du genou
3) Rotation interne excessive du genou

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19
Q

Expliquez comment un valgus excessif du genou (facteur global) peut influencer le mvmt de la patella

A
  • Augmente l’angle Q et favorise les forces appliquées en latéral de la patella (force en corde d’arc).
  • Si persistante, ces forces peuvent altérer l’alignement de la patella

Voici les causes possibles d’augmentation du valgus :
* Genou :Laxité ou lésion du LCM
* Hanche : posture chronique de la hanche en ADD en position debout
* Faiblesse des muscles ABD
* Rétraction des ADD
* Condition de coxa vara (bascule de la tête du fémur)??? à confirmer
 Pied : pronation (éversion) excessive de l’articulation subtalaire

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20
Q

Expliquez comment une rotation externe excessive du genou (facteur global) peut influencer le mouvement de la patella à la flexion et extension du genou

A

(rot ext tibia par rot interne du femur) :
- Souvent associé avec un valgus excessif.
- La RE du genou place la tubérosité tibiale et l’attache du tendon patellaire latéralement p/r au fémur distal, ce qui ↑ l’angle Q et ↑ alors les forces exercées en latéral sur la patella (corde d’arc).
- Une rotation interne du fémur équivaut la RE du tibia (référentiel tibia p/r au fémur). Cela dépend de la perspective tibial-on-femoral ou femoral-on-tibial.

Voici les causes possibles :
* ↓ Force ou de contrôle neuromusculaire des muscles RE de la hanche
* Rétraction des muscles RI de la hanche
* Compensation d’une antéversion excessive fémorale
* Torsion externe excessive tibiale
- Il est fréquent chez les femmes saines d’avoir une faiblesse/manque de contrôle aux RE et ABD de la hanche.

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21
Q

Expliquez comment une rotation interne excessive du genou (facteur global) peut influencer le mouvement de la patella à la flexion et extension du genou

A

= Rot int tibial ou rot ext femorale

  • Facteur prédisposant aux douleurs fémoro-patellaires.
  • Théoriquement, la RI viendrait ↓ l’angle Q. Toutefois, elle viendrait causer une rotation interne compensatoire du fémur => augmentation du stress à l’articulation.
  • Cliniquement, la RI est associée à la pronation excessive a/n subtalaire durant la phase précoce et mi-stance du cycle de marche (au final, la pronation du pied => l’angle Q)
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22
Q

Quelles sont les 3 catégories de facteurs contribuant à un stress excessif a/n fémoro-patellaire

A

1) Facteurs locaux (Syndrome fémoro-patellaire + Subluxation latérale de la patella)
2) Facteurs biomécaniques/globaux
3) Surutilisation

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23
Q

Expliquez la physiopathologie du syndrome fémoro-patellaire

A

(plus de dlr en fin d’extension)
- Peut causer une pathologie au cartilage articulaire fémoro-patellaire.
- Une patella basculée latéralement augmente la compression entre la facette latérale et le condyle fémoral latéral déchargeant alors la facette médiale.
o Peut être isolé ou associé à une subluxation latérale patellaire.
o A un effet délétère sur le cartilage articulaire, et ce, des deux côtés => s’il y a une charge excessive sur le cartilage de la facette latérale et que cela dépasse la résistance du cartilage => défaillance du cartilage.
- Les zones principales de dégénération de la facette latérale correspondent aux zones de contact entre 40° et 80° de flexion du genou.

Il peut aussi y avoir une dégénérescence du cartilage articulaire sur la facette médiale.
o Cette forme de dégénérescence est associée et dû au manque de nutrition du cartilage :
 Une ↓ de la compression a/n de cette zone résulte en une ↓ du transport/flux du liquide synovial.
 Souvent moins symptomatique (car changements dégénératifs modérés).

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24
Q

Expliquez l’étiologie (causes) du synrome femoro-patellaire

A

Congénital suivit d’un raccourcissement adaptatif du rétinaculum latéral
* Le raccourcissement du rétinaculum latéral entraine une augmentation de la traction postéro-latérale sur la structure lors de la flexion du genou.
* En retour, cela accentue la compression de la facette latérale.
* Ce raccourcissement résulte souvent d’une traction latérale habituelle de la patella.

Lésion des stabilisateurs médiaux : Vaste médial (VM) et Ligament fémoro-patellaire médial
* Pourrait aussi être impliqué dans la raison du pourquoi la patella est en tilt latéral.
* Une faiblesse du VMO entraine une pression sur la facette latérale du fémur, car la patella fait un tilt latéral (elle n’est plus retenue en médial).

Bref : structures tights en latéral et structures faibles en médial !
* Donc : importance de renforcer les quads (surtout VM et VMO) et de relâcher la BIT.

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25
Q

Expliquez le signes et symptome du syndrome femoropatellaire

A
  • Douleur, plus à la face antérieure du genou. Peut aussi être le long des bordures médiale et latérale de la patella ou être rétro-patellaire ou inférieure à la patella.
  • Peut apparaître durant certaines activité (monter/descendre escaliers, rester assis ou accroupi prolongé)
  • Patient peut rapporter sensation de « giving away », ce qui doit être différentié d’une instabilité de l’articulation tibio-fémorale ou de l’inhibition du quadriceps.
  • Présence de crépitements dans le genou lors du mouvement.
     Peuvent être présents sans SFP.
     Des crépitements douloureux peuvent être associée à une raideur du des tissus profonds rétinaculaires, aux plicae ou à une instabilité fémoropatellaire.
  • Sensation d’un coup de poignard lors des tests provocateurs
  • Peut se manifester durant le sport (natation, vélo, course, ski alpin, sport avec impulsion)

Peut-être causé par :
* Le changement de rythme ou d’intensité
* Le changement des conditions techniques (type de terrain ou chaussures)

Apparition des symptômes :
* Rapidement : associé à la surutilisation et peut ou pas avoir une cause biomécanique sous-jacente.
* Graduellement : erreur biomécanique ou fautes structurelles qui se manifestent avec le temps.

Dans les ATCD, on recherche un choc direct pré-patellaire récent ou ancien ou accident d’instabilité :
Luxation plus souvent en latéral.
 Peut-être d’un mécanisme indirect (réception de saut en valgus avec flexion et rotation latéral du segment jambier p/r au fémur ou lors d’accroupissement rapide ou prolongé)
 Plus exceptionnellement, peut être suite à un mécanisme direct comme un choc sur un des bords de la patella, + souvent médial, amenant luxation latérale. (Exceptionnellement, coup latéral amenant luxation médiale)

Sensation d’instabilité :
* Le pt a l’impression que le genou lâche quand il initie la flexion, puis revient en hyperextension par inhibition du quadriceps rapide transitoire (en lien avec une souffrance de l’appareil extenseur distal)
* Possibilité de blocage douloureux transitoire en début de flexion, évoquant un problème d’engagement de la patella dans la gorge trochléenne.
* Moins souvent, peut y avoir des gonflements et des craquements, mais ces symptômes ont peu de valeur d’orientation étiologique car c’est commun chez les gens sains.

La localisation des symptômes p/r à la patella peut nous aider à spécifier les structures impliquées :
Latéral : Petite lésion nerveuse du rétinaculum latéral.
Médial : Étirement récurrent du rétinaculum médial/ligament fémoropatellaire médial.
Rétro-patellaire :
* Lésion cartilage articulaire
* Stress sur l’os subchondral
Supérieur : Tendinopathie du quadriceps.
Inférieur :
* Tendinopathie patellaire
* Irritation du pad graisseux

26
Q

Quel est le diganostique différentile principal du sydndrome femoro-patellaire?

A

Tendinopathie patellaire
- Les symptômes de la tendinopathie patellaire peuvent être très similaire à celle du syndrome fémoro-patellaire, car la douleur est souvent induite par l’activité, en particulier lors des contractions excentriques à grande vitesse du muscle quadriceps.
- Une distinction claire peut être faite entre la tendinopathie patellaire et syndrome fémoro-patellaire par palpation.
 La sensibilité locale au tendon du quadriceps (supérieure à la patella) et au tendon patellaire (inférieur à la patella) indique une tendinopathie et ne doit pas être confondue avec une douleur rétro-patellaire ou médiale ou latérale.

27
Q

Quels éléments devrions nous porter attention lors de l’observation de la patella lorsque nous suspecton un syndrome femoro-patellaire?

A

Debout de face :
* Désalignement frontal (genou varum ou genou valgum)
* Trouble de torsion (torsion médiale fémorale excessive compensée par rotation latérale excessive du genou)
* Amyotrophie quadricipitale (prédominant au vaste médial; regarder mobilisation active de patella par contraction du quadriceps)
* Rétraction ischio-jambiers (mesure de la distance main-sol en antéflexion du tronc)
* Ecchymose ou hématome parapatellaire médial (oriente vers une luxation latérale récente de la patella).

Debout de côté :
* Recurvatum (hyperextension) (souvent accompagné d’une antéversion pelvienne et d’une hyperlordose lombaire) augmentant la compression de la patella
* Attitude discrète en « triple flexion » (hanche, genoux, chevilles => souvent adoptée dans syndromes douloureux chroniques du MI)

Marche :
Il y a souvent une sous-utilisation :
* Des muscles pelvi trochantériens (rotateurs externes de la hanche)
* Des ischio-jambiers médiaux (rotateurs internes du genou)
* Du tibial postérieur
* Du long fibulaire latéral

DD :
* Hanche en rotation médiale
* Angle Q >15° (Favorise translation latérale de patella lors de contraction du quad)
* Recurvatum => Hyperlaxité patellaire? Hypo-extensibilité du droit antérieur associée à patella alta?

Hypermobilité patellaire :
* Manuellement subluxable
* Lors du test du mouvement de la patella, on peut voir :
* Un trajet fixe persistant au-delà de 30°
* Un claquement palpable ou audible
* Un recentrage brutal

Test d’effusion
Alignement patellaire
Mobilité patellaire
Tracking de la patella
Force des quadriceps
Test des tissus mous et flexibilité musculaire
La posture
Fonction dynamique
Tests additionnels

28
Q

Expliquez la physiopathologie de la subluxation patellaire (instabilité), ses 3 types et la différence avec dislocation et patella instable

A

La subluxation patellaire/rotulienne est un mouvement médial ou latéral (+ commun) ANORMAL de la patella.
* Elle se produit durant la flexion/extension du genou et cause les dommages au cartilage articulaire + dlr.

Attention, il faut différencier la subluxation vs patella instable vs dislocation.
* Si la patella reste dans la rainure/creux trochléaire = Subluxation.
* Si la patella sort de la rainure/creux trochléaire = Dislocation.

Il y a 3 types de subluxation :
1) Subluxation mineure récurrente :
 La patella dévie un peu de sa trajectoire normale
2) Subluxation majeure récurrente :
 La patella croise la facette trochléaire latérale et retourne dans la rainure/creux trochléaire avec un « snap » audible.
3) Subluxation latérale permanente :
 Déplacement permanent et latéral de la patella qui ne se recentre pas.

29
Q

Quelles sont les anomalie osseuse pour mener à une instabilité (subluxation) patellaire

A

Les variations anatomiques de la patella ou du fémur distal (ou les 2) peuvent contribuer aux subluxations récurrentes potentielles.
- Dysplasie patellaire ou trochléaire compromettent la stabilité inhérente permise par les structures osseuses, rendant la patellaplus susceptible aux forces latérales.

Il existe une classification des formes de patella basée sur une vue axiale :
Type I :
* Les 2 facettes sont légèrement concaves et symétriques, et les facettes médiale et latérale sont de grosseur égale.

Type II :
* Facette médiale plus petite que latérale.
* Facette latérale concave, alors que la médiale est plus plate (la plus commune des formes de patella).
Type III :
* Facette médiale légèrement convexe et considérablement plus petite, avec une proéminence marquée facette latérale.
* Forme dysplasique.

La position de la patella dans la coulisse trochléaire peut être une cause de subluxation latérale.

30
Q

Expliquez ce qu’est une patella alta et l’impact que ça pourrait avoir sur une instabilité patellaire

A

La position de repos de la patella est au-dessus de la coulisse fémorale (« femoral groove »).
La patella ne se déplace pas adéquatement dans la coulisse avec la flexion de genou et est sujette au déplacement latéral.
 De plus, les patients avec une patella alta sont prédisposés à des stress articulaires élevés, parce que la région de contact est minimale (les forces sont peu distribuées alors !!!), particulièrement quand le genou est en extension.
Détecté par RX latéral, et un signe positif est un tendon patellaire qui est 20% plus long que la patella.
 Cette longueur excessive du tendon patellaire serait la cause principale de la patella alta.

31
Q

Expliquez ce qu’est une dysplasie trochléaire et l’impact que ca pourrait avoir sur une instabilité

A

La protrusion antérieure la + large du condyle latéral amène beaucoup de stabilité osseuse à la patella.
* L’angle de la facette trochléaire (angle du sulcus) normal serait s’environ 143° chez les hommes et 142o pour les femmes.

Un + grand angle de sulcus représente une cannelure moins profonde et sont associés aux luxations.
* Si angle + que 150° = dysplasie.

Des études ont rapporté :
* Certains disent qu’il y a une forte corrélation entre l’angle du sulcus et le déplacement médiolatéral patellaire et le tilt patellaire.
* D’autres disent que l’inclinaison du condyle latéral fémoral antérieur, plutôt que l’angle du sulcus, déterminerait le tracking latéral de la patella.
* D’autres disent que l’angle d’inclinaison de la trochlée latérale a été rapportée comme étant associée avec des lésions du cartilage et de la moelle osseuse de l’aspect latéral de l’articulation fémoropatellaire.

32
Q

Expliquez comment un alignement squelettique anormal pourrait mener à une instabilité patellaire

A
  • Effet profond sur la magnitude de l’angle Q et la composante latérale subséquente de la force du quad.

Chez cadavres :
* Une ↑ de 10° de l’angle Q amène une ↑ de 45% en pression de contact à 20° de flexion.
* Chez la moitié des spécimens, l’aire de contact patellaire s’est déplacée en latéral, et la pression était évidente à la portion médiale de la facette latérale.

Un angle Q augmenté est souvent présent avec un mauvais alignement rotationnel du fémur et du tibia. Ces anormalités incluent :
1) Antéversion fémorale excessive : Milieu de la tete femorale plus antérieur au repos avec le pied qui pointe devant : donc col plus en rot externe : On fait rot interne de la hanche pour compenser et aligner les cartilage et surfaces articulaires de la tete femorale et l’acetabulum : Soit le tibia suit la rot int et il y a une marche avec les pied qui pointent en dedans ou le tibia doit rot ext pour que le pied pointe en avant (donc augmente angle Q pcq tuberosité tibial est maintenant en ext)
* Dans le plan transverse :
 Normalement, le col fémoral forme un angle de 15° avec l’axe transverse des condyles fémoraux.
o Cela place la tête fémorale en antérieur des condyles fémoraux.
 Une ↑ de cet angle est associé à ++ de rotation médiale du fémur (pour compenser l’antéversion, le fémur veut retourner dans sa position de congruence, donc il va aller en rotation interne pour se replacer dans l’acétabulum, cela va augmenter l’angle Q), donc la surface trochléaire du tubercule tibial est placée en médial, ce qui ↑ l’angle Q.
 Se manifeste par une démarche avec les orteils par en dedans et un « squinting patella ».
 Une torsion tibiale latérale peut compenser, mais cela déplace le tubercule tibial en latéral et ↑ encore l’angle Q.

2) Torsion tibiale latérale et/ou déplacement latéral du tubercule tibial :
 Amène une augmentation de l’angle Q, créant un valgus.

3) Valgus du genou :
 L’↑ de l’angle de valgus du fémur et du tibia dans le plan frontal.
 Le valgum ↑ le vecteur de force en valgus du quad.
 Peut être le résultat d’une bandelette iliotibiale rétractée ou une antéversion fémorale excessive.

33
Q

Expliquez comment les stuctures dynamiques au genou peuvent mener à une instabilité patellaire

A

Un débalancement entre le vaste médial (VM) et le vaste latéral (VL) peut être une cause principale de subluxation.
* Une insuffisance du VM peut être en lien avec une atrophie, une hypoplasie, une inhibition causée par de la dlr ou de l’effusion et un contrôle moteur altéré.
* L’hypoplasie du mécanisme extenseur serait présente dans 40% de la population à degrés variés, principalement pcq c’est le dernier muscle du quads à se dev. : plus il est hypoplasqieu, plus patella est lat et plus de risque de alta
* Peut aussi influencer le développement du tibia (car le VL tire plus sur le tibia  entraine une rotation latérale du tibia et un genou recurvatum).

Bref, la traction du VL peut amener :
* Une rotation latérale du tibia
* Un placement latéral du tubercule du tibia
* Un genou recurvatum

Le VM serait le muscle le + faible et le premier du quad à s’atrophier après une blessure / non-utilisation.
* Cette atrophie ou faiblesse serait aussi les facteurs majeurs prédisposant à un syndrome de patella hypermobile.
* L’atrophie du VM serait associée à une incapacité à compléter l’extension du genou et pourrait être plus apparente, car le recouvrement fascial du VM est plus faible que celui du VL, ce qui rend l’atrophie du VL moins perceptible.
* L’atrophie du quad serait causée par une inhibition réflexe en lien avec une dlr ou effusion.
* L’effusion n’entrainerait pas une atrophie plus marquée d’une partie du quad, mais bien du quad au complet => ne prédispose donc pas à un débalancement des forces dynamiques sur l’articulation fémoropatellaire

34
Q

Quels sont les signes et symptomes d’une instabilité patellaire?

A
  • Sensation instabilité ou blocage :
    Blocage douloureux en début flexion = problème engagement dans trochlée
  • Impression que le genou lâche en flexion = revient en hyperextension, car inhibition du quad transitoire
  • Gonflement, craquement
  • Appréhension lors de la mobilisation patellaire
  • Hypermobilité de la patella
35
Q

Expliquez les causes possibles de l’instabilité médiale de la patella

A
  • Moins courant que la latérale.
  • Alors que la cause de la subluxation latérale est reliée davantage à des anormalités anatomiques et des tissus mous, celle de la médiale est presque toujours iatrogénique (causée par le médecin).
  • Souvent causée par une médialisation excessive du mécanisme extenseur dans les chirurgies de réalignement ou par un relâchement du rétinaculum latéral dans lequel peu ou pas de latéralisation de la patella a été faite post-op.
36
Q

Expliquez ce qu’est le syndrome de plica, de facon générale

A
  • La synoviale péri-patellaire crée un petit pli synovial ou une frange de moins de 1 cm de large qui entoure la patella et est généralement considérée comme la véritable synoviale de l’articulation fémoropatellaire.
  • L’inflammation ou la cicatrisation de ce pli synovial (c’est-à-dire la plica) peut produire des symptômes similaires à ceux de la dégénérescence du cartilage.
  • Le plica est une bande palpable proéminente.
     Le plica le plus pathologique se produit dans la région infra-patellaire médiale.
     Certains plicae sont associés à un mauvais alignement de la patella.
  • Pour faire le diagnostic, le thx doit être en mesure de reproduire la douleur du patient en palpant le plica.
  • Le traitement consiste en l’excision du plica => résulte en une diminution de la douleur chez la plupart des patients.
37
Q

Comment peut se former une Plica?

A
  • Durant le développement embryonnaire, le genou est divisé par des membranes synoviales en 3 compartiments différents, qui, à 3-4 mois de maturation, se résorbent et le genou ne devient qu’un seul compartiment.
  • Si les membranes n’arrivent pas à se résorber complètement, des restes embryonnaires sont présents, appelé sous le nom de « plicae synovial ».
  • Le plica est considéré comme une structure résiduelle, sa présence n’a pas de signification fonctionnelle.
  • Il existe 4 types de plicae :
    1) Le plicae suprapatellaire (le plus fréquemment symptomatique).
    2) Le plicae infrapatellaire.
    3) Le plicae médial (le plus fréquemment symptomatique).
    4) Le plicae latéral (le plus rare).
38
Q

Quel est le mecansime de blessure et les causes de douleur lors du syndrome de Plica?

A
  • Un stress répétitif causé par une friction répétitive entre un plicae inélastique et le condyle fémoral lors de l’extension et la flexion du genou.
  • Un traumatisme direct qui engendre de l’inflammation et de la douleur au niveau du plicae pouvant éventuellement conduire à la fibrose.
  • Occasionnellement, le plicae peut se déchirer en résultat d’un trauma.
  • Une irritation du plicae causé par la présence de corps étrangers, par une altération des mécanismes biologiques du genou due à des lésions méniscales, conditions d’**infection ou d’inflammation. **
  • Peut se produire à tout âge, mais plus commun durant l’adolescence à cause de la diminution de tissu élastique qui se produit en vieillissant et des modifications biomécaniques provenant de la poussée de croissance.
39
Q

Quelles sont les manifestation clinique du syndrome du plica?

A

Symptôme initial est : synovium hypertrophiée œdémateux.
- Diagnostic difficile à poser, car plusieurs symptômes peuvent être similaires à d’autres syndromes communs comme le SFP, le syndrome d’Hoffa, la maladie de Sinding-Larsen-Johansson et les déchirures méniscales.

Les symptômes sont :
1) Douleur antérieure du genou
2) Verrouillage (blocage)
3) Capture
4) Cliquage
5) Claquage
6) Avoir de craquements ou dérobade
*Symptômes aggravés par activité ou être debout, accroupie, assis en faisant des squats durant une période prolongée.

40
Q

Expliquez la physiopathologie de la tendinopathie patellaire par ses 4 stades

A

++dlr en fin de flexion

Une des causes les plus communes de douleur en antérieur du genou chez la population athlétique
- La progression des symptômes peut être classifiée en 4 stades :

1) Stade I :
* La tendinopathie survient souvent après un changement dans l’intensité de pratique d’un sport
* Douleur qui survient après l’activité physique
* Les symptômes ne limitent habituellement pas les AVQ et AVD à ce stade
* Aigue, inflammation du tendon et du paraténon (enveloppe du tendon)

2) Stade II :
* Douleur au début des activités physiques qui s’apaise, mais qui revient lorsque le patient commence à fatiguer (à la fin de la journée par exemple) lors des AVQ et AVD
* Développement d’une tendinose, paraténon continue d’être inflammé

3) Stade III :
* Douleur constante qui limite les AVQ et AVD
* Pathologie devient chronique
* La tendinose persiste et l’inflammation disparait

4) Stade IV :
* Rupture du tendon

41
Q

Quelle est l’étiologie de la tendinopathie patellaire et les facteurs prédicteurs/de risque

A
  • Les gens pratiquant des sports (basketball, volley ball) qui impliquent des sauts répétitifs sont plus à risque de développer une tendinopathie patellaire à cause des contractions excentriques répétitives du quadriceps

Facteurs intrinsèques :
1) Débalancements musculaires
2) Tensions musculaires

Facteurs extrinsèques :
1) Sport
2) Fréquence de l’entrainement

Facteurs prédicteurs/de risque :
- Le facteur prédictif le plus commun est une perte de flexibilité du quadriceps
- Diminution de la dorsiflexion de la cheville est un facteur de risque de tendinopathie patellaire

42
Q

Quels sont les signes et symptomes de la tendinopathie patellaire?

A
  • Douleur au site d’insertion du tendon patellaire
  • Douleur à la mi-portion ou à l’attachement distal du tendon (moins commun)
  • Douleur au mouvement résisté d’extension du genou
  • Souvent des tensions au niveau des quadriceps
  • Difficulté à descendre les escaliers, à sauter et à faire des squats
43
Q

Expliquez anatomiquement ce qu’est la bandelette ilio-tibiale, où elle s’attache, les muscles qui ont un impact sur elle…

A
  • La BIT est un épaississement du TFL en latéral de la cuisse.
  • Elle est formée en proximal a/n du grand trochanter par une fusion de fibres venant du TFL, du grand et du moyen glutéal.
  • La BIT est un tissu conjonctif dense fibreux
  • S’attache a/n du septum intermusculaire et sur le tubercule supra-condylaire du fémur, ainsi que sur l’aspect antérolatéral du tibia proximal (tubercule de Gerdy).
  • Est séparé du cortex latéral du fémur, proximal à l’épicondyle latéral, par une couche de gras qui s’étend jusqu’au vaste latéral du fémur
  • A/n du condyle latéral fémoral, il y a contact entre la BIT et l’épicondyle sous-jacent, en plus de la présence de l’origine du LCL, donc aide à la stabilité latérale du genou
44
Q

Quelles sont les fonctions de la bandelette ilio-tibiale

A
  • Dépend de la position du genou dans l’espace :
     De la pleine extension du genou à 20-30° de flexion, la BIT est en antérieur de l’épicondyle latéral fémoral, ce qui fait de lui un extenseur actif du genou.
     À partir de 20-30° de flexion du genou, la BIT est en postérieur de l’épicondyle, et devient donc un fléchisseur actif du genou.
45
Q

Quel est le principal signe et symptome du syndrome de la bandelette ilio-tibiale? Expliquez son étiologie

A

Signes et symptômes :
- Douleur en latéral du genou lors d’activités avec un mouvement répété de flexion et extension.

Étiologie :

Friction de la BIT sur l’épicondyle latéral fémoral.
* Répétition de la flexion/extension du genou, ce qui peut causer une inflammation distale de la BIT juste a/n du condyle latéral fémoral.
* Se passerait à la zone d’impact (zone de coincement) à environ 30° de flexion du genou, quand le pied touche au sol lors de la course.
* Les coureurs qui courent en côtes (montées ou descentes) et à des paces plus lents, on tendance à descendre leur angle de flexion à l’attaque du pied, ils passent donc plus de temps dans la zone de coincement= dlr +++
* Survient moins chez les cyclistes (passent 50% moins de temps dans cette zone de coincement)

Compression du gras et des tissus conjonctifs profonds de la BIT.
* Certaines études anatomiques semblent dire que la BIT ne passe pas activement en antérieur et postérieur, que c’est juste une illusion créée par le changement de tension créé dans les fibres antérieures et postérieures de la BIT
* Observation indique que le tissu adipeux de la BIT recouvrant l’aspect latéral du fémur est hautement vascularisé et innervé, et donc que c’est plutôt un syndrome de compression du fascia lata plutôt qu’une friction répétitive.

  • Inflammation chronique de la bourse de la BIT.
  • Inflammation de la bourse et du tendon.
  • Il y aurait un espace rempli de fluide au-dessus de l’épicondyle latéral, qui est définit comme étant la bourse de la BIT.
46
Q

Quels sont les facteurs de risque du syndrome de la bandelettte ilio-tibiale?

A
  • Changements rapides de la routine d’entraînement
  • Courir en montagne (terrains inégaux), pire en descendant
  • Foulée trop grande
  • Augmentation de la distance parcourue
  • La surface de l’activité aussi peut jouer :
    Courbure de la surface
    Pente excessive
     Courir en descendant une colline/montagne = augmentation du stress sur le genou en flexion (zone accrochage)
  • Varus (différent de SFP)
  • Torsion interne du tibia excessif (différent de SFP)
  • Pieds en pronation
  • Faiblesse des abducteurs de la hanche
  • Désordres paralytiques
47
Q

Que devrait contenir notre évaluation d’un patient lorsquil y a suspection d’un syndrome de la BIT?

A

L’évaluation et l’observation sont les meilleurs moyens de diagnostiquer le syndrome de la BIT.
- Le pt décrit souvent une dlr en latéral du genou (a/n de la zone entre le condyle fémoral et l’insertion de la BIT sur le tubercule de Gerdy)
- Au début de la condition la dlr se fait surtout sentir aux mouvements répétitifs de flexion/extension.
Plus la condition s’empire, plus la dlr a des chances d’apparaître plus tôt dans l’activité physique (et parfois même d’être présente au repos).

Les questions importantes à poser :
 Le kilométrage de course ou de vélo par semaine
 L’état des souliers de course de la personne
 La présence/absence d’œdème et des symptômes mécaniques
Facteurs qui augmentent/diminuent la douleur
- Lors de l’évaluation, la présence d’un craquement ou d’un grincement (frotter son doigt sur une balloune) lors du passage de la BIT sur le condyle latéral laisse présager le syndrome de la BIT.
- Les tests de Noble (doigt sur épicondyle latéral, on part à 90 degrés de flexion et arrivé à 30 : dlr ++), d’Ober et de Thomas (couché sur le dos, on tient la jambe saine contre son ventre et on laisse l’autre pendre dans le vide, on cherche rétraction) sont les tests à effectuer.

48
Q

Expliquez le test de McConnel, ce qu’il test, ce qu’il en fait un test positif et l’anatomie derriere

A

Ce test est utilisé pour dépisterun syndrome fémoro-patellaire.
- Pour effectuer ce test, le thérapeute doit résister l’extension à 0, 30, 60, 90 et 120o pendant 10 secondes.
- Si la douleur de consultation est reproduite, le thérapeute doit ramener le genou en extension passive, puis doit faire un glissement médial de la patella qu’il maintient (attention à ne pas faire de compression de la patella).
- Le thérapeute ramène ensuite la jambe à l’angle testé où il y avait de la douleur puis résiste pendant 10 secondes. Le thérapeute questionne à nouveau pour la douleur (demander s’il y a un changement dans les symptômes, ne pas suggérer la réponse).

+ : La douleur diminue après avoir replacé la patella en médial.

EN TUTO : attention, ce test est peu sensible et spécifique…

Anatomie :
- Lors du mvt d’extension, le quadriceps se contracte et veut ramener la patella a/n supérieur, latéral et postérieur.
- Si cette dernière est mal alignée, il peut survenir une dlr à un certain angle, car le contact entre la patella et la rainure intercondylaire est défectueux et augmente donc le stress sur l’articulation.
- Le fait de tasser médialement la patella permet d’augmenter les zones de contact entre la patella et le fémur, ce qui amène une diminution du stress imposée à l’articulation et donc une diminution de dlr.

49
Q

Expliquez le test de Noble, ce qu’il test, ce qu’il en fait un test positif et l’anatomie derriere

A

Ce test permet de vérifier l’état de la bandelette ilio-tibiale.
- Pour faire le test, on doit appliquer une pression à 1 ou 2 cm au-dessus de l’épicondyle latéral, en commençant à 90o de flexion du genou.
- Demander une extension passive du genou par le pt (main du thérapeute supporte le mouvement).

+ : Une douleur est ressentie à environ 30o de flexion.

Anatomie :
- Lors du mouvement d’extension de la jambe, la bandelette va, à environ 30 degrés de flexion, passer en avant de l’épicondyle latéral, ce qui cause un frottement et une douleur accentuée avec la compression.
- Si la bandelette ilio-tibiale est irritée, il y aura présence de douleur à cet angle lors de la compression de la BIT

50
Q

Expliquez le test de Ober, ce qu’il test, ce qu’il en fait un test positif et l’anatomie derriere

A

Souvent, on va aller faire le test de Thomas pour voir si présence d’ABD qui pourrait indiquer la présence du possible rétraction.
- Évalue le muscle tenseur du fascia lata (bandelette iliotibiale) pour une contracture

Pt : DL avec le dos bien droit, dos au thérapeute avec la jambe du dessous en flexion de hanche et de genou (permet de corriger la lordose lombaire)

Thérapeute : Faire ABD, extension et RE passive (avec genou en flexion pour faciliter la rotation externe passive par gravité) de la hanche en stabilisant (force vers antérieur) le bassin. Retenir la descente en adduction de la hanche.

+ : ADD de la hanche impossible (≥ 0° d’ABD)  rétraction significative

Possible de faire le test avec la jambe testée allongée s’il y a une contracture au niveau des extenseurs de la hanche
Anatomie :
- L’ADD, l’extension et la RE de la hanche sont les mouvements contraires du TFL, donc, lorsqu’on effectue ces mouvements combinés, on tend le TFL et la bandelette ilio-tibiale.
- On peut alors constater une rétraction du muscle et ou de la BIT.

51
Q

Expliquez le test de Thomas, ce qu’il test, ce qu’il en fait un test positif et l’anatomie derriere

A

Pt : DD, hanche et genou fléchis et maintenus proches du corps (d’un côté).

Thérapeute : Vérifier les compensations en lordose et en ABD. Mettre une serviette sous le genou au test au bord du lit (hanche à 0°). Peut mesurer l’angle de contracture avec un goniomètre.
- + :
Hanche > 0° = ilio-psoas
Genou < 90° = droit fémoral
Hanche en ABD (qui ne se corrige pas) = TFL

Anatomie :
- Le test effectue les mouvements contraires des muscles nommés plus hauts, donc ceux-ci sont mis en tension dans ce test et on peut constater des rétractions.

52
Q

Expliquez comment on utilise le Patient spécific functionnal scale

A

Ce questionnaire peut être utilisé pour quantifier les limitations d’activité et mesurer les conséquences fonctionnelles pour des patients avec n’importe quelle condition orthopédique.
LE QUESTIONNAIRE :
Évaluation initiale :
Pouvez-vous identifier jusqu’à trois activités importantes que vous êtes incapable de faire ou avec lesquelles vous avez de la difficulté à cause de votre problème? Permet de cibler les limitations prioritaires (Énumérer et noter les résultats dans le tableau ci-dessous). Donner une note sur 10 : 0 étant une incapacité à faire la marde
Visite de suivi :
Lorsque je vous ai évalué le __/__/__ vous m’avez dit avoir de la difficulté avec 1.________________________________ 2.______________________________ et 3.________________________________.
Aujourd’hui, avez-vous encore de la difficulté avec ces activités (noter le degré de difficulté pour chacune de ces activités sur l’échelle).
L’INTERPRÉTATION :
- Plus le score est élevé et moins le patient a de limitations et de conséquences
- Changement minimal détectable pour score total = 2/30 pts
- Changement minimal détectable pour score d’une seule activité = 3/10 pts

53
Q

Lors d’un syndrome femoropatellaire, quelles interventions pouvons nous faire pour une déficience de rétraction des structures latérales?

A

Rétraction des structures latérales :
- La rétraction du rétinaculum latéral contribue à la latéralisation de la patella.
EN TUTO : taping doit être fait selon l’angulation/position de la patella, donc important de bien observer position de la patella (observation et repères osseux sont importants à connaitre).

54
Q

Lors d’un syndrome femoropatellaire, quelles interventions pouvons nous faire pour une déficience de diminution de la mobilité patellaire?

A
  • Surtout causée par : immobilisation prolongée, cicatrice post-opératoire ou raideur des quads.
55
Q

Lors d’un syndrome femoropatellaire, quelles interventions pouvons nous faire pour une déficience de faiblesse du qudriceps?

A

Renforcement du quad a un rôle important dans le syndrome FP.
Il peut y avoir une inhibition du quadriceps en raison de la douleur et de l’œdème.
Important avant de débuter programme de renforcement de ↓ la douleur/enflure.
Pour diminution dlr : TENS
Pour diminuer effusion : glace ou stimulation électrique
Le traitement de la dysfonction FP focusse sur le renforcement du VMO qui serait faible p/r au VL.
Plusieurs exercices sont faits pour renforcer de façon sélective le VMO :
Exercices isométriques
Extension terminale (+ spécifique)
ADD de la hanche
Rotation médiale du tibia
Cependant, rien dans la littérature n’appuie que le VMO puisse être renforcé de façon isolée.
Ce serait même un but irréaliste de vouloir renforcer le VMO seul.

56
Q

Quelles sont les meilleures interventions en physiotherapie pour un pied pronateur associée à une dlr Fémoropatellaire

A
  • Orthèse de pied sont prescrites et efficaces si : pronation du pied et rotation médiale du tibia ou du fémur associée lors de la marche/course.
     Si la pronation du pied n’est pas transférée proximalement, alors les orthèses ne sont pas nécessaires.
     Les orthèses de pied diminueraient la douleur.
     Les orthèses seraient plus appropriées pour les patients plus âgés ou les patients ayant un valgus de l’avant pied ou une éversion de l’arrière-pied.
  • Les exercices seraient plus appropriés chez les patients plus jeunes.
  • En plus des orthèses, l’étirement du mollet et le renforcement du tibial postérieur seraient efficaces :
    Rétraction des muscles du mollet engendre pronation du pied pour compenser le manque de dorsiflexion durant la marche.
    Le tibial postérieur est un contrôleur dynamique de la pronation du pied et contribue à la supination du pied durant l’appui.
57
Q

Quelles sont les meilleures interventions en physiotherapie pour de la roation interne et add anormale de la hanche associée à une dlr Fémoropatellaire

A
  • Si rotation interne excessive : renforcer le grand fessier.
    =>Moins importants : fibres post du moyen fessier et rotateurs profonds.
  • Si adduction excessive : renforcer le moyen fessier.
    => Si l’ADD est vraiment ++ excessive : renforcement des fibres supérieures du grand fessier aussi.

Les évidences montrent que les programmes d’exercices qui ciblent les hanches et les genoux donnent de meilleurs résultats que ceux ciblant juste les muscles du genou.
Si des faiblesses et des mouvements altérés de la hanche sont observés lors de l’évaluation, nous devrions établir un contrôle lombo-pelvien => assure fixation stable pour les muscles abducteurs et rotateurs latéraux de la hanche.

  • Traitement pour améliorer le contrôle proximal (de la hanche) :

Phase 1 : activation musculaire de la hanche en non-MEC
=> Exercices sans mise en charge des abducteurs (moyen fessier) et extenseurs de la hanche (grand glutéal).
=> Attention de ne pas recruter le TFL (rotateur médial) : facile à éviter en ayant une rotation latérale de la hanche.
=> Progression vers MEC lorsque bassin stable pendant exercices.

Phase 2 : renforcement de la hanche en MEC
Exercices en MEC uni/bipodal.
=>*Stratégie de la hanche :
Implique de réaliser les exercices en ayant une grande flexion de hanche.
Ex. : lors d’une fente, pencher tronc vers l’avant pour ↑ la flexion de hanche, ce qui ↑ le moment de force des extenseurs de hanche, ce qui permet un meilleur renforcement.
L’utilisation d’un élastique a/n des genoux lors du squat (tronc penché vers l’avant ici aussi) aide à activer les muscles glutéaux en ajoutant une résistance à l’ABD et la RE de la hanche.
==> Enseigner l’alignement neutre : l’EIAS et genou en ligne avec le 2e orteil (à conserver lors des exercices).
Si le patient a de la difficulté à conserver l’alignement, on peut utiliser un strapping fémoral : donne du feedback et ↑ le contrôle musculaire et la proprioception.
Utilisation d’un miroir possible.
Appliquer un taping ou une orthèse si la douleur limite la progression des activités en mise en charge.
Phase 3 : entrainement fonctionnel
Dès que le patient peut faire les exercices de MEC sans douleur et avec contrôle de l’alignement neutre, on peut débuter les exercices dynamiques et fonctionnels.
Dès que patient démontre contrôle dynamique satisfaisant : retour au sport graduel.
Considérer pliométrie (ex. : entrainement au saut) si sport de compétition ou athlète (période de transition).

58
Q

Quelles sont les meilleures interventions en physiotherapie pour une deviation anormale du patron de marche associée à une dlr Fémoropatellaire

A
  • Spécialement important chez coureurs chez qui une déviation légère peut mener à blessure.
  • Faire particulièrement attention au pattern d’évitement du quadriceps : marcher en hyperextension du genou (la flexion du genou est primordiale pour absorber les chocs).

Causes d’évitement d’utilisation du quadriceps :
Douleur
Œdème
Faiblesse
- Important de rééduquer le patient surtout si douleur de longue date, car ce n’est pas parce que la douleur ou l’œdème diminue ou que le quad est plus fort que les déviations anormales du patron de marche se régleront automatiquement.
Biofeedback intéressant  peut permettre d’inverser le schéma d’évitement d’utilisation du quad.

59
Q

Quelles interventions peuvent etre interessante pour un syndrome fémoro-patellaire dans lequel on suspect principalement une cause de surutilisation?

A
  • Si on ne trouve rien de flagrant à l’examen, la source des symptômes peut être reliée à la surutilisation (surtout chez athlètes).

Combiner :
Gestion de la douleur/œdème
Repos
Modifications des activités
- Taping et étirements musculaires peuvent être utilisés.
- La diminution des forces appliquées sur l’articulation aide les structures impliquées à guérir.
- Retour au sport doit être graduel et surveillé de près.
 Si un temps off de plus est nécessaire, la force des quads et des muscles de la hanche devrait être maintenue grâce à des exercices de résistance sécuritaires (vus plus haut).

60
Q

Lors d’une réadaptation du syndrome de la bandelette iio-tibiale, quels étirement seraient pertinents?

A
  • La modification de l’activité peut diminuer la douleur associée à ce syndrome.
  • Le repos, puis le retour graduel lorsque la douleur semble éliminée peut éviter la récurrence des symptômes.
  • Modification de l’équipement utilisé peut aussi être bénéfique (ajustements sur un vélo par exemple).
  • La prise d’AINS et/ou les injections de corticostéroïdes peuvent diminuer la réponse inflammatoire aiguë.
    o Les AINS seuls, ce n’est pas fameux, mais avec la physio, c’est bien mieux !!!
    o Les corticostéroïdes montrent une bonne diminution de la douleur.

EN PHYSIOTHÉRAPIE :
Étirements :
- Exercices d’étirements qui sont dirigés sur la BIT, le TFL et le moyen fessier.
- Thérapie manuelle consistant à la mobilisation médiale de la patella et des tissus mous peut aussi contribuer à augmenter la longueur de la BIT.
- Utilisation d’un rouleau (foam roller) pour briser les adhésions dans les tissus mous (relâchement myofascial).

61
Q

Lors d’une réadaptation du syndrome de la bandelette iio-tibiale, quels ex’s de renforcement seraient pertinents?

A

RENFORCEMENT :
- Lorsque le patient est capable de faire les étirements sans douleur, on peut rajouter du renforcement.
- Surtout a/n des abducteurs (moyen fessier) de la hanche ainsi que les muscles stabilisant le pelvis pour éviter une adduction excessive de la hanche.

Autres :
- Cryothérapie pour diminution de l’inflammation.
- Augmentation du contrôle neuromusculaire par :
 Des patrons de mouvements multidirectionnels
 Contractions excentriques des muscles
 Patrons de mouvements intégrés
- Éducation des bonnes formes à utiliser lors de la course et sur la bonne progression à adopter.
Au début, faire des courses plus rapides aggraverait moins la BIT vs jogging léger.
- Pas vraiment d’évidences, mais port d’orthèses pour monter le talon, ce qui diminuerait l’angle de flexion du genou lors de la frappe du pied.
Si ne fonctionne pas et les cas sont récalcitrants : des bons résultats avec la chirurgie, les patients peuvent retourner à leur sport
LORS DE PROBLÈMES DE BIT, PARFOIS LA BOURSE OU LE PAD GRAISSEUX PEUVENT ÊTRE DOULOUREUX

62
Q

Comment devrions nous éduquer une personne su la quatification du stress mecanique lors de dlr au membre inférieur?

A
  • Pendant une activité comme la course (comprends des séries de sauts et atterrissages), les os, les muscles, les tendons et le cartilage sont sujet à divers stress et force (tension, compression et torsion).
  • 3 différentes sphères de la vie mettent du stress sur les tissus du corps :
     Sphère professionnelle
     AVQ/AVD
     Sports (+++ impact) → dépend tjrs du sport nage VS course sur tendon d’Achille)
  • Toujours demeurer sous la courbe « minimum stress/ load required to create adaptation » ne permet PAS d’adaptation et peut affaiblir le corps (fragiliser) ce qui prône aux blessures.
  • Au contraire, être au-dessus de la courbe « 100% max adaptation capacity » veut dire qu’on excède notre capacité maximale. Cette zone rend les tissus temporairement incapables de résister au stress mécanique et si on persiste, peut mener à une irritation et inflammation.
  • Parce que le corps est bien fait, on sait qu’on a excédé notre capacité maximale d’adaptation puisqu’on va ressentir :
     Douleur durant l’effort, après l’effort
     Raideur matinale
     Enflure
  • Idéalement, il faudrait stresser les tissus minimalement pour créer de l’adaptation sans excéder la capacité maximum. (Zone entre “100 % max adaptation capacity” et “Minimum stress/load required to create adaptation”).
  • Comment savons-nous que nous sommes dans la bonne zone? On souhaite ressentir une certaine fatigue après notre entraînement, mais en ayant été dans un niveau modéré
  • En étant dans la zone idéale régulièrement, notre corps va s’adapter et augmenter la capacité du corps à résister plus de stress mécanique = devenir plus fort et va pouvoir courir plus de km.
  • Quantification du stress mécanique s’applique à la PRÉVENTION et TRAITEMENT de blessures qui sont relativement récentes.
  • Quand on monitore les conditions chroniques, la douleur est souvent permise, même désirée.
  • Notre capacité maximale d’adaptation (ligne rouge) n’est pas fixe, plusieurs variables peuvent affecter sa position comme :
    Fatigue
    Stress psychologique
    Anxiété
  • Ce sont des exemples de facteurs qui peuvent diminuer la tolérance, nous rendant plus vulnérable aux blessures et nous rendant moins capable de guérir.
  • Au contraire, si on est actif, heureux et reposé, notre corps sera en meilleure mesure de guérir.
  • En résumé : le corps s’adapte tant et aussi longtemps que le stress appliqué n’est pas plus grand que la capacité de s’adapter. La quantification quotidienne de stress mécanique est la meilleure façon pour prévenir les blessures.