Cas 6 : Cou Flashcards

1
Q

DAns la région cervicale haute, expliquez l’anatomie et le role de
* Ligament transverse de l’Atlas
* Ligament alaire
* Ligament apical

A
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Q

Dans la région cervicale haute, expliquez l’anatomie et le role de :
* Membrane tectoriale
* Membranes atlanto-occipitale et atlanto-axiale

A
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3
Q

Dans la région cervicale inférieure, expliquez l’anatomie et le role des :
* Capsules articulaire (zygo)apophysaires
* Ligaments longitudinaux ant et post

A
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4
Q

Dans la région cervicale inférieure, expliquez l’anatomie et le role des :
* Ligament falvum (jaune)
* Ligament nuchal

A
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5
Q

Dans la région cervicale inférieure, expliquez l’anatomie et le role des :
* Ligament supra épineux
* Ligament interépineux
* Ligament intertransversaire

A
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6
Q

Lors de la flexion et de l’extension cervicale, expliquez les degrés de mouvement disponiblee et l’arthrocinematique des articulation en distinguant les cervicales haute et basses

A
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7
Q

Lors de la rotation cervicale, expliquez les degrés de mouvement disponiblee et l’arthrocinematique des articulation en distinguant les cervicales haute et basses

A
  • En cervical inférieur : MÉCANISME DE COUPLAGE SPINAL
     La rotation axiale est toujours accompagnée de flexion latérale ipsilatérale
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8
Q

Lors de la flexion latérale cervicale, expliquez les degrés de mouvement disponiblee et l’arthrocinematique des articulation en distinguant les cervicales haute et basses

A
  • En cervical inférieur : MÉCANISME DE COUPLAGE SPINAL
     La flexion latérale est toujours accompagnée de rotation ipsilatérale.
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9
Q

Pour la colonne cervicale : Expliquez
* Congruence max
* Position de repos
* Patron capsulaire

A
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10
Q

Pour ces muscles de la région antéro latérale, expliquez l’origine, insertion, actions et innervation
* Sterno-cleido-mastoidiens
* Scalene antérieur
* Scalene moyens
* Scalene postérieur

A
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11
Q

Pour ces muscles antéro latérale, expliquez l’origine, insertion, actions et innervation
* Long du cou
* Long de la tête

A
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12
Q

Pour ces muscles antéro latérale, expliquez l’origine, insertion, actions et innervation
* Droit antérieur de la tête
* Droit latéral de la tête

A
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13
Q

Pour ces muscle de la région cervicale postérieure : Expliquez les origines, insertion, actions et innervation :
* Splénius du cou
* Splénius de la tête

A
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14
Q

Pour ces muscle de la région cervicale postérieure : Expliquez les origines, insertion, actions et innervation :
* Grand droit postérieur de la tête
* Petit droit postérieur de la tête

A
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15
Q

Pour ces muscle de la région cervicale postérieure : Expliquez les origines, insertion, actions et innervation :
* Oblique supérieur de la tête
* Oblique inférieur de la tête

A
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16
Q

Pour ces muscles stabilisateurs de la région cervicale : Expliquez les origines, insertion, actions et innervation :
* Multifides cervicaux
* Rotateurs Du cou
* Inter-épineux

A
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17
Q

Pour ces muscles stabilisateurs de la région cervicale : Expliquez les origines, insertion, actions et innervation :
* Élévateur de la scapula
* Semi-épineux du cou

A
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18
Q

Pour ces muscles stabilisateurs de la région cervicale : Expliquez les origines, insertion, actions et innervation :
* Semi-épineux de la tête
* Trapèze

A
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19
Q

Expliquez ce qu’est un torticolis congenital :
* Généralité
* Physiopathologie
* Signes et symptomes
* Traitements

A
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20
Q

Expliquez ce qu’est un torticolis aigue ou acquis :
* Généralité
* Physiopathologie
* Signes et symptomes
* Traitements

A
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21
Q

Quels sont les 3 principaux mécanismes de blessures menant à un whiplash?

A
  • Le whiplash est un mécanisme de transfert d’énergie au cou, par accélération-décélération, qui peut résulter d’un impact arrière ou latéral, surtout lors de collisions de véhicules à moteur. Le transfert d’énergie peut provoquer des blessures osseuses ou des blessures des tissus mous (entorse cervicale) qui à leur tour peuvent entraîner une grande variété de manifestation cliniques (WAD: whiplash associated disorders)
  • L’étendu/sévérité des blessures dépend de la force de l’impact, si la blessure est causée par un accident d’auto, la position de la tête lors de l’impact, si le patient était conscient de la collision imminente, condition des tissus cervicaux (effets de l’âge).
  • 70% des pts rapportent des Sx immédiats, mais plusieurs rapportent des symptômes retardés.

10-45% a peu pres ont des dlr >6mois et manque travail ou ont des icapacité encore

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22
Q

Quels sont les signes et symptomes du whiplash/WAD

A
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23
Q

Nommez les grade de classification de la sévérité des trouble associés au whiplash (WAD)

24
Q

Expliquez les grades 1 à 4 du syst de gradation pour les troubles associés au whiplash/whiplash-associated disorders (WAD)

25
Q

Expliquez de facon générale ce qu’est la spondylose (incluant arthrose cervicale et chez qui ca arrive principalement?

A

Généralités : L’Arthorse est un sous ensemble de la spondylose. La spondylose regroupe toutes les atteintes non-spécifique dû à l’usure dégénératives de toutes les structures de la colonne cervicale : disque, articulation, ligament, ostéophytes. L’Arthrose est spécifique au articulation et au cartilage des facette articulaires
- Condition dégénérative relié à l’âge ; serait relié au vieillissement normal de la colonne, commun après 40 ans
- La condition débute avant que les symptômes apparaissent. Initialement insidieuse et asymptomatique.
- Possède une composante inflammatoire et une composante dégénérative, ce qui conduit à l’arthrite de la colonne cervicale.
- Implique une perte de l’intégrité mécanique d’un disque intervertébral cervical, produisant une instabilité du segment affecté et plus tard, des symptômes de compression d’une racine nerveuse ou de la moelle épinière, causés par une sténose du foramen intervertébral ou du canal spinal.
- Est plus commun dans la colonne cervicale (C5-C6 et C6-C7), mais peut survenir dans d’autres régions de la colonne (souvent en lombaire).
- Symptômes tendent à apparaître entre 35 et 55 ans.
- Distinction entre spondylose et arthrose :
 La spondylose implique le disque intervertébral, tandis que l’arthrose implique les facettes articulaires des vertèbres.

26
Q

Expliquez les s&S et les changement radiologiques du stade dysfonctionnel de la spondylose

A

Signe et symptômes :
* Douleur au cou non spécifique.
* Sensibilité locale.
* Contraction musculaire (spasme de protection).
* Fonction anormale des facettes articulaires (subluxation causée par la dégénérescence discale).
* Hypomobilité à la flexion latérale, rotation et extension cervicale.
* Douleur à l’extension.
* Examen neuro normal
* Synovite.
* Douleur lombaire (souvent localisée, parfois référée).
* Diminution du ROM ou douleur au mouvement (flexion latérale, rotation et extension cervicale).

Changement radiologique :
* Dégénération discale (perte en hauteur du disque et les anneaux dépassent les limites vertébrales).
* Mauvais alignement des processus épineux.
* Facettes irrégulières (subluxation).

27
Q

Expliquez les signes, les symptomes et les changement radiologiques du stade instable de la spondylose

A

Signe :
* Augmentation de la laxité des capsules des articulations zygapophysaires ou facettaires (instabilité), hypermobilité (perte du contrôle arthrocinématique).
* Détection de mouvements anormaux (inspection, palpation).
* Patients se plaignent de dysfonctionnement du cou
* Déchirures circonférentielles de l’anneau fibreux ou déchirures radiales qui s’étendent de l’anneau au noyau
* Observation d’un « catch » ou douleur subite dans le cou durant une partie du ROM avec mouvement.
* Dégénérescence discale et hernie possible.
* Dégénérescence progressive des articulations facettaires  syndrome facettaire.
* Douleur radiculaire: racines nerveuses latérales sont coincées dans le foramen intervertébral
* Ostéophytes peuvent se former à divers endroits
* Éperon de traction causé par un stress anormal à l’insertion de l’anneau fibreux (serait en lien avec la mobilité excessive causée par le disque qui dégénère)
* Ostéophytes (réponse du corps qui forme de l’os en réponse à des forces de compression pour stabiliser la colonne) a/n des articulations de von Luschka, car avec la dégénérescence discale, les surfaces se sont rapprochées :
* Peuvent comprimer l’artère vertébrale et les racines dans le foramen intervertébral  symptôme neurologique et syndrome de l’artère vertébral.
* Peuvent causer une sténose.

Symptôme :
* Symptôme de dysfonction du cou.
* Douleur soudaine au cou dans une partie du ROM.
* Douleur qui arrive en position debout après une flexion.
* Restriction de mouvement plus importante qu’en phase de dysfonction.
* Patrons de mouvements anormaux et manque de coordination causés par le dysfonctionnement de l’unité spinale (disque + deux articulations apophysaires).

Changement radiologique :
* Antéro-postérieur : Décalage latéral, rotation, inclinaison anormale, mauvais alignement des PE.
* Oblique : Ouverture des facettes.
* Latéral : Spondylolisthésis (en flexion), rétro-spondylolisthésis (en extension), sténose du foramen vertébral (en extension), ouverture anormale du disque, changement abrupte dans la taille du pédicule.

28
Q

Expliquez les signes, les symptomes et les changement radiologiques du stade instable de la spondylose

A

Signe :
 Sensibilité musculaire.
 Raideurs.
 Réduction de mouvement.
 Scoliose.
 Fibrose des articulations facettaires. La dégénérescence des facettes articulaires entraine une érosion du cartilage articulaire et des lèvres autour du bord articulaire + ostéophytes facettaires
 Dégénérescence discale et formation d’ostéophytes sur les bords des articulations facettaires = facettes élargies
 Coincement des racines nerveuses latérale plus commun = signes radiculaires + sténose latérale dans le foramen intervertébral
 Signes radiculaires plus communs, causés par épaississement de la membrane synoviale et ostéophytes qui causent une diminution de la taille du foramen vertébral.
 Ostéoarthrite des articulations facettaires plus évidente.
 Accrochage possible en antérieur (éperons uncovertébraux (Luschka), gonflement de l’anneau) ou en postérieur (ostéophytes sur les facettes et fibrose des couches nerveuses épidurales).
 Fibrose des racines nerveuses peut résulter de la dégénérescence discale, entraînant des changements inflammatoires, des frottements de la racine nerveuse et de la gaine contre les pédicules rugueux pendant les mvts ou blessure à la racine

Symptômes :
 Douleur lombaire dont la sévérité diminue.
 Diminution de ROM.
 Signes radiculaires

Changements radiologiques :
 Élargissement des facettes.
 Scoliose.
 Perte de la hauteur du disque.
 Petit foramen.
 Ostéophytes
 Réduction mouvement
- Signe :
 Sensibilité musculaire.
 Raideurs.
 Réduction de mouvement.
 Scoliose.
 Fibrose des articulations facettaires. La dégénérescence des facettes articulaires entraine une érosion du cartilage articulaire et des lèvres autour du bord articulaire + ostéophytes facettaires
 Dégénérescence discale et formation d’ostéophytes sur les bords des articulations facettaires = facettes élargies
 Coincement des racines nerveuses latérale plus commun = signes radiculaires + sténose latérale dans le foramen intervertébral
 Signes radiculaires plus communs, causés par épaississement de la membrane synoviale et ostéophytes qui causent une diminution de la taille du foramen vertébral.
 Ostéoarthrite des articulations facettaires plus évidente.
 Accrochage possible en antérieur (éperons uncovertébraux (Luschka), gonflement de l’anneau) ou en postérieur (ostéophytes sur les facettes et fibrose des couches nerveuses épidurales).
 Fibrose des racines nerveuses peut résulter de la dégénérescence discale, entraînant des changements inflammatoires, des frottements de la racine nerveuse et de la gaine contre les pédicules rugueux pendant les mvts ou blessure à la racine
- Symptômes :
 Douleur lombaire dont la sévérité diminue.
 Diminution de ROM.
 Signes radiculaires
- Changements radiologiques :

 Élargissement des facettes.
 Scoliose.
 Perte de la hauteur du disque.
 Petit foramen.
 Ostéophytes
 Réduction mouvement

29
Q

Faites le résumé de la physiopathologie de la spondylose et de ses signes et symptomes généraux

30
Q

Faites le résumé de la physiopathologie de l’arthrose cervicale et de ses signes et symptomes généraux

31
Q

Faites le résumé de la physiopathologie du syndrome facettaire et de ses signes et symptomes généraux

32
Q

Faites le résumé de la physiopathologie de la stenose spinale cervicale et de ses signes et symptomes généraux

33
Q

Faites le résumé de la physiopathologie d’une hernis discale cervicale et de ses signes et symptomes généraux

A
  • Hernie discale cervicale est beaucoup moins commune qu’en lombaire.
  • Surtout les hommes dans la trentaine.
  • Disques les plus touchés : C5-C6 et C6-C7.
  • Déplacement localisé de substance discale au-delà des limites de l’espace discal intervertébral.
     Peut se produire dans toutes les directions mais les hernies postéro-latérales produisent le plus de symptômes.
34
Q

Quels sont les 2 tests spéciaux pour tester les fléchisseurs profonds du cou?

35
Q

Quel est le principe des test neurodynamique et quels sont les 2 criteres necessaires pour qu’un test soit positif?

A

Elle évalue la mécanosensitivité (l’irritation du système nerveux lorsqu’on lui impose un stress mécanique)
* Capacité de bouger par rapport aux tissus qui l’entoure
* Capacité de subir des forces de traction et de compression

Le test neurodynamique, lorsqu’il est positif, indique que la douleur du patient est d’origine neuroméningée et que le système est irrité (sans nécessairement être comprimé ou démontrer un problème de conduction de l’influx nerveux)
·
Pour être positif, le test doit
* Reproduire les symptômes du patient
* Modifier les symptômes par un mouvement distal (qui n’affecte pas les tissus locaux)
* Sensation asymétrique entre les membres droits et gauches

36
Q

Expliquez ce que sont les tests de traction et de compression de la colonne cervicale, à quoi ils servent et comment les noter positifs

37
Q

Expliquez ce qu’est le test de tinel pour les lésion du plexus brachial

A
  • Pt assis, cou en légère flexion latérale
  • Pht tape d’un doigt a/n du plexus
    • : picotements sur la distribution du nerf = lésion anatomiquement intacte/récupération est en cours
      · Dlr purement locale = lésion du plexus
      · Dlr dans la distribution d’un nerf = signe est + pour un neurome et indique une rupture dans la continuité du nerf
38
Q

Expliquez le test de mise en tension de membre supérieur (ULNT1)

39
Q

Expliquez le test neurodynamique de flexion cervicale passive

40
Q

Expliquez le patron de douleur référé du foie
* Localisation
* Douleur référée
* Description
* Intensité
* Durée
* Signes et symptômes

A

Possibles causes : abcès, cirrhose, tumeurs, hépatite, carcinome pancréatique, utilisation d’agents hépatotoxiques

41
Q

Expliquez le patron de douleur référé de la vesicule biliaire
* Localisation
* Douleur référée
* Description
* Intensité
* Durée
* Signes et symptômes

A

CAuses possibles : calculs biliaires, inflammation de la vésicule, néoplasme, utilisation d’agents hépatotoxiques

42
Q

Expliquez le patron de douleur référé du conduit biliaire
* Localisation
* Douleur référée
* Description
* Intensité
* Durée
* Signes et symptômes

43
Q

Quels sont les signes cliniques d’un probleme hepatique induit par un agent pharmacologique?

A

L’hépatite non virale est une inflammation hépatique toxique ou induite par les médicaments.
- Elle se produit secondairement à une exposition à :
* L’alcool
* Certains produits chimiques ou drogues (anti-inflammatoires, antibiotiques, anticonvulsivants, antipsychotiques, antidépresseurs, etc.).

L’acétaminophène est la cause principale de défaillance hépatique aiguë chez l’adulte s’il n’est pas pris adéquatement.
 Ce médicament devient encore plus dangereux s’il est pris par des individus avec un foie déjà endommagé (ex : alcoolisme).
 Le mécanisme par lequel ces agents induisent une lésion peut être relié à la dose.
 Certaines drogues peuvent endommager le foie et produire de la jaunisse.
- Les signes et symptômes varient avec la sévérité du dommage hépatique et de l’agent causal, mais la plupart ressemblent à ceux d’une hépatite virale aigue :
Anorexie, nausée, vomissement.
Fatigue, malaise.
Jaunisse.
Urine foncée.
Selles de couleur blanchâtre.
Maux de tête, étourdissements, somnolences (empoisonnement au tétrachlorure de carbone).
Fièvre, éruption cutanée, arthralgies, douleur épigastrique ou au quadrant supérieur droit (anesthésie

44
Q

Expliquez l’interpretation du questionnaire d’échelle d’incapacité cervicale

A

Ce questionnaire est un instrument pour évaluer les plaintes de douleur au cou et leur effet sur les AVQ/AVD.
Chaque section (10) compte 5 points, pour un total de 50 points :

Intensité de la douleur
Soins personnels
Soulever des objets 
Lire
Maux de tête
Concentration
Travail
Conduite automobile
Sommeil
Loisirs
 
La déficience totale, en pourcentage, se calcule comme suit : déficience=((score total))/50*100
45
Q

De facon generale, reliée l’impact biomecanique d’une mauvais posture assise aux déficiences identifiées à l’Examen clinique

A

La posture du pelvis lors de la position assise a une influence substantielle dans l’alignement spinal au-travers de toute la colonne vertébrale.
- Dans une mauvaise position assise, le pelvis fait un tilt postérieur avec la colonne lombale fléchie ou droite. Éventuellement, cette posture peut mener à des contractures adaptatives des tissus conjonctifs et des muscles.
- Cette posture aumgente le bras de levier externe entre la ligne de force du MS et de la colonne vertébrale = augmentation de la demande sur les tissus qui résistent normalement la flexion du tronc inférieur (disques intervertébraux dont la pression est augmentée)
- Même chez les personnes en santé, l’augmentation de la pression dans la position assise avachie peut déformer le nucléus pulposus postérieurement (++ en L4-L5 et L5-S1)
- Amène un fluage dans certains tissus: fluage + faiblesse associée de l’anneau fibreux post = diminution des capacités à empêcher le noyau pulpeux de protruder en arrière
- La position du pelvis et de la colonne lombale influence grandement la posture du squelette axial jusque dans la région cranio-cervicale. Ex: rectitude de la colonne lombale va produire une protraction craniovertébrale  avec le temps peut mener à un rétrécissement des muscles sous-occipitaux, des ligaments postérieurs et des membranes associées aux articulations atlanto-axiales et atlanto-occipitale. = DOULEUR CERVICALE

46
Q

Dans l’évaluation de la posture : quest c qu’une cyphose thoracique augmenté et un port de tete antérieur
Sont caractérisés par
Peuvent mener comme dysfonction musculaires potentielles

A
  • Est caractérisé par :
     Une courbe thoracique augmentée
     Protraction des scapulas
     Protraction de la tête
  • Un port de tête antérieur est caractérisé par :
     Augmentation de la flexion a/n des vertèbres cervicales inférieure et thoraciques supérieures
     Augmentation de l’extension au niveau des vertèbres cervicales hautes
     Extension de l’occiput sur C1
     Il peut aussi y avoir sailli et dépression de la mandibule
    Dysfonctions musculaires potentielles :
    1) Dysfonctions de la mobilité des :
     Muscles du thorax antérieur (intercostaux)
     Muscles du MS qui ont leur origine sur le thorax (grand et petit pectoraux, grand dorsal, dentelé antérieur)
     Muscles de la colonne cervicale et de la tête qui s’attachent sur la scapula et la partie supérieure du thorax (élévateur de la scapula, sternocléidomastoïdien, scalènes, trapèze sup)
     Muscles de la région sous-occipitale (grand et petit droit postérieur de la tête, oblique sup et inf de la tête)
    2) Dysfonction de la performance musculaire à cause de l’étirement et de la faiblesse des :
     Muscles érecteurs du rachis au niveau cervical bas et thoracique haut
     Muscles rétracteurs de la scapula (rhomboïdes, trapèze moyen et inférieur)
     Muscles antérieurs au niveau de la gorge (suprahyoïdien, infra-hyoïdien)
     Fléchisseurs du cou (droit antérieur de la tête, droit latéral de la tête, long de la tête, long du cou)
    3) Augmentation de la tension au niveau :
     Muscles de la mastication (ptérigoïde, masseter, muscles temporaux)
47
Q

Lors d’une cyphose thoracique et d’un port antérieur de tete, quelles sont les sources potentielle de symptomes et les causes communes de cette position?

A

Sources potentielles de symptômes :
- Stress a/n du LLA au niveau de la colonne cervicale haute
- Stress a/n du LLP et du ligament flavum dans la colonne cervicale basse et la colonne thoracique
- Fatigue des érecteurs du rachis
- Fatigue des rétracteurs de la scapula
- Irritation des facettes articulaires a/n cervical supérieur
- Rétrécissement du foramen intervertébral dans la région cervicale supérieure ce qui peut empiéter sur les vaisseaux sanguins et les racines nerveuses surtout s’il y a des changements dégénératifs
- Empiètement sur le paquet neurovasculaire à cause d’une tension au niveau du scalène antérieur ou du petit pectoral
- Traction sur les structures neurovasculaires qui sortent des vertèbres thoraciques à cause de la protraction scapulaire
- Empiètement sur le plexus cervical à cause d’une tension à l’élévateur de la scapula
- Empiètement sur les nerfs occipitaux à cause d’un trapèze sup tendu (peut mener à des maux de tête de tension)
- Douleur à l’articulation temporo-mandibulaire à cause de la compression de l’articulation causé par un mal-alignement mandibulaire
- Maux de tête de tension causés par une tension musculaire a/n des muscles élévateurs de la mandibule
- Lésions des disques intervertébraux a/n cervical inférieur à cause de la posture de flexion permanente
- Flexion chronique de la colonne lombaire

Causes communes de port antérieur de la tête et cyphose thoracique augmentée :
- Les effets de la gravité, d’être vouté et d’avoir une pauvre ergonomie au travail ou à la maison
- Postures fonctionnelles ou occupationnelles qui requièrent de se pencher vers l’avant ou de basculer la tête vers l’arrière pendant de longues périodes
- Mauvaise posture assise :
 Mauvais placement de l’écran de l’ordinateur, du clavier, de la souris
 Posture relaxe (affalé)
 Mauvaise posture du pelvis ou de la colonne lombaire

48
Q

Quels sont les possibles plans de traitement (9) pour une atteinte posturale en contexte de cervicalgie? quels intervention pourraient leur etre reliées?

49
Q

Pour le traitement d’une atteinte posturale en contexte de cervicalgie, en quoi consiste une intervention a/n de la conscience et controle moteur?

A

Isoler les segments pour entrainer a bouger adéquatement, réduire les mauvais alignement (peuvent impacter couc et dos), corriger ensemble de la posture et surtou => faire expérimenter une sensation de mvmt/contraction/relaxation musculiare normale

**Positions à enseigner **:
1) Extension axiale pour diminuer la protraction de la tête.
- En touchant à peine le dessus de la lèvre supérieure, demander au patient de lever sa tête vers l’arrière, comme si une corde tentait de tenir sa tête vers le haut et l’arrière.
- Amener le patient en posture correcte extrême, puis le ramener à la posture correcte normale.

2) Rétraction scapulaire :
- Suggérer au patient d’imaginer qu’il tient une pièce de monnaie entre ses omoplates.
- Utiliser le renforcement tactile pour que le patient sache où forcer.
- Le patient ne devrait pas faire une extension des épaules, ni élever la scapula

3) Bascule du bassin et colonne en position neutre :
- Faire assoir puis tenir debout le patient contre un mur.
- Enseigner au patient à effectuer une bascule antérieure et postérieure isolée du bassin.
- Enseigner au patient de passer d’une lordose extrême à un dos plat, puis à une position entre les 2 (position neutre)  une main devrait passer entre le mur et la colonne lombaire.

4) Colonne thoracique :
- Patient debout, lui enseigner à soulever la cage thoracique à l’inspiration, puis le guider vers une position balancée (pas extension extrême).
- S’assoir contre un mur favorise l’extension thoracique.

5) Mouvement et contrôle spinal total :
- Enseigner au patient à fléchir entièrement le dos :
i. D’abord le cou, puis le thorax, puis la colonne lombaire.
ii. Lui enseigner à dérouler la colonne par la suite (en prenant une inspiration).
- Renforcer visuellement et oralement la position correcte lorsqu’elle est atteinte.
- Enseigner au patient à se donner des trucs pour valider la posture pendant la journée.
- Fournir un support postural au besoin (tape ou attelle posturale).

50
Q

Pour le traitement d’une atteinte posturale en contexte de cervicalgie, en quoi consiste une intervention a/n de
* Posture, mvmt et relation fonctionnelle
* Atteinte de la obilité des articulations/muscles/TC

A

POSTURE, MOUVEMENT ET LEUR RELATION FONCTIONNELLE :
- Pratiquer les positions et mouvements pour expérimenter le contrôle des symptômes avec des postures variées.
- Relation entre une mauvaise posture et la douleur :
 Faire prendre au patient la mauvaise position, attendre.
 Quand il commence à sentir un inconfort, lui faire remarquer la mauvaise posture et lui montrer comment la corriger pour soulager la douleur.
 Permet au patient de réaliser que leur mauvaise posture est en lien avec les symptômes et leur donne un moyen de diminuer les sx (au travail, au sommeil…)
- Relation entre une mauvaise posture et le contrôle des extrémités :
 Faire prendre au patient la mauvaise position et lui faire faire une activité fonctionnelle.
 Refaire avec une posture correcte, noter la différence.

ATTEINTES DE LA MOBILITÉ DES ARTICULATIONS, MUSCLES ET TISSUS CONJONCTIFS :
- Identifier les restrictions spécifiques et sélectionner des techniques d’étirement appropriées.
 L’étirement doit tenter de corriger l’hypomobilité sans exacerber le problème.

51
Q

Pour le traitement d’une atteinte posturale en contexte de cervicalgie, en quoi consiste une intervention a/n de
* Atteinte de la performance musculaire
* Mécaniques corporelles
* Ergonomie, soulagement, prévention

A

ATTEINTE DE LA PERFORMANCE MUSCULAIRE :
- Les muscles posturaux déficients qui supportent le corps succombent aux effets de la gravité, deviennent moins actifs et développent de la faiblesse d’étirement.
- Le renforcement seul ne corrige pas ce problème  les exercices doivent être faits avec des entrainements posturaux, puis des exercices d’endurance musculaire.
- Des adaptations environnementales peuvent être faites pour minimiser les stress relatifs à la posture.
Exemples :
- Activer et apprendre à contrôler le long du cou et les fléchisseurs du cou profonds.
- Extension cervicale inférieure.
- Rétraction scapulaire et rotation latérale des épaules.
- Stabilisation spinale lombaire.
- ABD à la hanche (moyen glutéal).

MÉCANIQUES CORPORELLES :
- Couplage d’activités fonctionnelles avec des exercices de renforcement des muscles spécifiques pour avoir des mécaniques sécuritaires et un corps prêt à faire face aux stress spécifiques requis pour des fonctions particulières.

ERGONOMIE : SOULAGEMENT ET PRÉVENTION
- Aider le patient à adapter les postures et activités qu’il fait fréquemment si elles contribuent aux stress posturaux et aux troubles musculosquelettiques.
- Exemple : coussin lombaire pour supporter le dos au travail.

52
Q

Pour le traitement d’une atteinte posturale en contexte de cervicalgie, en quoi consiste une intervention a/n du controle du stress et de la relaxation?

A

Definition : Enseigner au patient comment relaxer les muscles tendus et soulager le stress postural :
 Techniques de relaxation musculaire peuvent être incorporées dans les AVQ et un entrainement de relaxation consciente augmente la conscience du patient et son contrôle sur les muscles tendus.
- PRÉCAUTIONS : ces techniques ne sont pas appropriées pour gérer la douleur aiguë due à l’inflammation, l’enflure ou les atteintes aux disques.
 Si le patient est en guérison d’une condition pathologique de la colonne, il est important de l’avertir que ces techniques ne devraient pas augmenter les symptômes (surtout pas les radiculaires).
 Attention aux mouvements de flexion chez les patients qui présente atteinte discale (hernie). Les symptômes ne devraient pas se périphériser.

Techniques de relaxation musculaire :
- ROM actif dans la direction opposée à la tension pour diminuer le stress, pour promouvoir la circulation et pour maintenir la flexibilité.

Relaxation consciente :
- Entrainement pour la région cervicale :
 Faire expérimenter la sensation du muscle tendu ou relaxé et donner des moyens pour réduire la tension.

Modalités et massages :
- Une fois que les symptômes aigus sont contrôlés, minimiser les modalités et les massages (en faire le moins possible pour éviter la dépendance aux applications externes de contrôle de la douleur et pour responsabiliser le patient par rapport aux exercices, relaxation , etc.).
SAINES HABITUDES EN MATIÈRE D’ACTIVITÉS :

53
Q

Que devrions nous favoriser comme intervetion pour une douleur au cou avec deficits de mobilité en phase
* Aigue
* Subaigue
* Chronique

A

- En phase aigüe :
 Manipulations thoraciques
 Exercices de ROM cervical, étirement et exercices de renforcement isométrique
 Conseils pour rester actif à la maison (entrainement général)
 Étirement et renforcement cervico-scapulo-thoraciques et du MS (exercices supervisés)
 Manipulations ou mobilisations cervicales

- En phase subaiguë :
 Exercices d’endurance du cou et de la ceinture scapulaire (cervico-scapulo-thoracique)
 Manipulations thoraciques et manipulation ou mobilisations thoraciques cervicales

- En phase chronique :
 Manipulations thoraciques et mobilisations cervicales
 Un mélange d’exercices pour les régions cervicales et scapulothoraciques
 Exercices neuromusculaires, Étirements, Renforcement, Endurance, Conditionnement aérobique
 Exercices supervisés individualisés
 Traction intermittente
 Aiguilles sèches
 Laser de bas niveau
 TENS
 Éducation du patient pour promouvoir un mode de vie actif et sain mentalement

54
Q

Que devrions nous favoriser comme intervetion pour une douleur au cou avec une mauvaise coordination de mouvement
* Aigue
* Subaigue
* Chronique

A

- En phase aigüe (si le pronostic est pour une guérison rapide) :
 Éduquer le patient à :
 Retourner à ses activités le plus vite possible
 Minimiser l’utilisation du collet cervical
 Effectuer des exercices de posture et de mobilité pour diminuer la douleur et augmenter le ROM
 Rassurer le pt en lui disant que sa récupération est attendue pour les 2 à 3 prochains mois
 Mobilisations manuelles
 Exercices (renforcement, endurance, flexibilité, postural, coordination, aérobique et fonctionnels)
 TENS

- En phase subaigüe (si le pronostic est pour une guérison prolongée) :
 Éducation
 Exercices combinés :
 ROM cervical actif
 Renforcement isométrique à faible charge
 Thérapie manuelle (mobilisation ou manipulation cervical)
 Agents physiques : glace, chaleur, TENS
 Exercices supervisés : ROM cervical actif ou étirement, renforcement, endurance, exercices neuromusculaires (incluant posture), coordination, stabilisation.

- En phase chronique :
 Éduquer le patient à propos de :
 Rassurer
 Encouragements
 Pronostic
 Gestion de la douleur
 Mobilisations cervicales + exercices progressifs individualisés :
 Renforcement avec faible charge cervico-scapulo-thoracique
 Endurance
 Flexibilité
 Entrainement fonctionnel qui utilise les principes de la thérapie cognitivo-comportementale
 Réhabilitation vestibulaire
 Coordination yeux-tête-cou et neuromusculaire
 TENS

55
Q

Que devrions nous favoriser comme intervetion pour une douleur au cou avec maux de tête
* Aigue
* Subaigue
* Chronique

A

- En phase aigüe :
 Exercices de mobilité actifs (bien l’enseigner)
 Exercices d’auto-glissement de C1-C2 (self-SNAG)

- En phase subaiguë :
 Manipulations et mobilisations cervicales
 Exercices d’auto-glissement de C1-C2 (self-SNAG)

- En phase chronique :
 Manipulations cervicales ou thoraciques
 Exercices pour la région cervicale et scapulo-thoracique : exercices de renforcement et d’endurance avec entrainement neuromusculaire
 Thérapie manuelle (mobilisation et manipulation) + exercices (étirement, renforcement et endurance)

56
Q

Que devrions nous favoriser comme intervetion pour une douleur au cou qui irradie
* Aigue
* Subaigue
* Chronique

A

- En phase aigüe :
 Exercices de mobilisation et de stabilisation
 Laser de bas niveau
 Collet cervical (court terme)

- En phase chronique :
 Tractions cervicales intermittentes
 Étirement et renforcement
 Mobilisations ou manipulations thoraciques et cervicales
 Éducations pour encourager la personne à faire ses activités physiques et occupationnelles

57
Q

Que nous dit la littérature sur la correlation entre la posture cervicale et la présence de dlr cervicale?

A
  • Impacts :
      du ROM cervical avec l’âge
     Chez les adultes qui ont douleurs cervicales :  ROM dans tous les mouvements cervicaux
     Chez les ados qui ont douleurs cervicales :  ROM associée à certains mouvements
     Impact négatif sur le contrôle de l’équilibre statique
     Douleur au cou grandement associée à une flexion du cou pour une période de temps prolongée (travail, technologies électroniques). La flexion du cou peut faciliter le PTA.
     Entraîne une charge supplémentaire sur le rachis et peut amener des changements a/n des ligaments, tendons et muscles, qui peuvent progressivement mener à des changements permanents de posture (PTA).
  • Résultats des études :
     Les adultes ayant des douleurs au cou ont significativement plus de port de tête antérieur que les adultes n’ayant pas de douleurs au cou (asymptomatiques)
     Il y a une corrélation significative entre le port de tête antérieur et l’intensité de la douleur chez les adultes
     Chez les adolescents, le PTA est associé à une plus grande prévalence de douleur au cou au cours de la vie, une  de la flexibilité et de l’endurance des muscles du cou et à un nombre plus élevé de visites chez le médecin
     Par contre, pas de différence statistiquement significative pour les PTA chez les adolescents avec ou sans douleur au cou
     Chez les plus de 50 ans : pas de différence significative entre PTA et douleurs au cou vs PTA et asymptomatique, probablement due à la dégénérescence de la posture cervico-thoracique avec l’âge chez tous les sujets (MOINS CAUSÉ PAR LA MAUVAISE POSTURE)
     Corrélation significative entre PTA et intensité/incapacités des douleurs au cou chez les adultes et les plus de 50 ans
    La différence entre les adolescents et les adultes est peut-être due au fait que les adultes maintiennent la posture de flexion/protraction plus longtemps, ou plus que les adultes prennent une posture plus en flexion en faisant les mêmes tâches. Aussi, il se peut simplement que les effets à court terme de l’utilisation accrue des écrans et une mauvaise posture chez les adolescents soient nuls. Finalement, il se pourrait que les douleurs au cou chez les adolescents, qui sont très prévalentes, soient plutôt dues à la sédentarité ou à de la détresse psychologique, et non à une posture statique.