Cardiomyopathies Flashcards
Vaisseau déterminant la dominance de la circulation coronarienne (gauche ou droite)
Artère qui donne l’IVP
Vaisseaux joignant les vaisseaux épicardiques et qui peuvent devenir fonctionnels en cas d’occlusion artérielle
Vaisseaux collatéraux
Caractéristiques vaisseaux collatéraux (3)
Assurent voie d’irrigation alternative
Peuvent être déjà formés (rapidement fonctionnels)
Peuvent se développer au besoin
Abondance des capillaires
2500 à 4000 capillaires/mm²
Structure musculaire innervée régulant la densité de capillaires fonctionnels
Sphincters
Proportion de sphincter ouverts à l’état basal
60 à 80%
Histologie vaisseaux coronaires (3)
Intima
Média
Adventice
Perméabilité de l’endothélium coronaire (3)
Lipides
Glucose
Oxygène
Vrai ou faux : le débit coronaire est maximal en diastole
Vrai, relaxation permet au sang de s’écouler
Vrai ou faux : le débit coronaire est constant durant le cycle cardiaque
Faux, varie en fonction du cycle coronaire
Valeur débit coronaire
225 mL/min
Augmentation débit cardiaque à l’exercice
x7
Augmentation débit coronaire pour répondre aux besoins métaboliques du myocarde
x4
Vrai ou faux : le retour veineux coronaire s’effectue lors de la diastole
Faux, lors de la systole
Proportion du sang veineux drainé par le sinus coronaire
75%
Portion du sang coronaire qui regagne les cavités du cœur par les veines cardiaques antérieures et par les veines de Thébésius
Veines cardiaques antérieures : grande portion
Veines de Thébésius : faible portion
Équation du débit coronaire (Q)
Q = pression perfusion/résistance vasculaire
Facteurs influençant la résistance coronarienne (5)
Compression extravasculaire
Autorégulation
Facteurs neurologiques
Facteurs métaboliques
Facteurs humoraux
Facteurs influençant la demande (3)
Fréquence cardiaque
Contractilité
Tension de la paroi
Récepteurs entraînant une réponse vasoconstrictrice (2)
Alpha 1
Alpha 2
Récepteurs entraînant une réponse vasodilatatrice (2)
Bêta 1
Bêta 2
Vrai ou faux : la pression dans les couches sous-endocardiques se rapproche de la valeur de la pression intraventriculaire
Vrai
Vrai ou faux : la pression dans les couches sous-épicardiques se rapproche de la valeur de la pression intraventriculaire
Faux, légèrement supérieure à la pression atmosphérique
Valeur du débit sous-endocardique du ventricule gauche lors de la systole
S’intérrompt presque totalement (puissante contraction musculaire)
Causes possibles d’une ischémie sous endocardique (2)
Raccourcissement de la diastole
Augmentation des pressions de remplissage ventriculaire
Métabolite étant le principal déterminant du débit coronaire
O2
Causes possibles vasodilatation (3)
Carence O2
CO2
Métabolites vasodilatateurs (adénosine)
Mécanisme permettant de maintenir un débit coronarien adéquat
Autorégulation
Limites de l’autorégulation
40-60 mmHg < pression perfusion < 130 mmHg
Cas où autorégulation compromise (2)
En dehors des valeurs de pression de perfusion
Sténose critique (vasodilatation déjà maximale)
Vrai ou faux : l’endothélium est un organe endocrine
Faux, paracrine
Vrai ou faux : l’endothélium agit à titre de filtre biologique
Vrai
Fonctions endothélium (6)
Contrôle tonus vasculaire
Activation plaquettaire
Génération thrombus
Adhésion leucocytaire
Métabolisme lipides
Croissance et remodelage vasculaire
Principal agent vasodilatateur endothélium
NO
Principal agent vasoconstricteur endothélium
Endothéline
Agents pharmacologiques activant la synthèse de N
Dérivés nitrés
Agents pharmacologiques vasodilatateurs par relaxation muscles lisses
Bloqueurs canaux calciques
Agent pharmacologique qui dilate les vaisseaux de résistance
Dipyridamole
Agent pharmacologique qui provoque un spasme coronaire (angine vasospatique)
Ergonovine
Agents qui inhibent l’adhésion et l’agrégation plaquettaires, favorisent vasodilatation (2)
Prostacycline (PGI2)
Facteur de relaxation dérivé de l’endothélium (EDRF)
Agissement des plaquettes lorsque la paroi vasculaire est lésée
Agents vasoconstricteurs indirects
Agissement plaquette lorsque l’endothélium est sain
Production EDRF
Capacité de l’endothélium compromise avec l’HTA, la dyslipidémie et le tabagisme
Capacité à relâcher du NO (vasodilatation, adaptation physiologique)
Proportion de l’O2 lié à l’hémoglobine emmagasiné sous forme de myoglobine
75%
Caractéristique membrane cellulaire des cardiomyocytes
Très perméable à O2
Nombre de mitochondrie par cardiomyocyte
4000 à 5000
Vitesse d’épuisement de l’O2 liée à la myoglobine
6 à 7 battements
Énergie fournie par une molécule d’acide palmitique
105 ATP
Énergie fournie par une molécule de glucose
32 ATP
Consommation myocardique en O2 dépasse capacité d’apport sanguin en O2
Ischémie myocardique
Situation d’ischémie (6)
O2 myoglobine et O2 dissout s’épuise
ATP sous forme de créatine phosphate s’épuise
Mitochondries réduisent leur activité (cessent > 5 à 10 min)
Métabolisme anaérobique s’enclenche
Accumulation pyruvate et acide lactique
Inhibition de la glycolyse anaérobique par acide lactique
Conséquences ischémie prolongée (3)
Dommages irréversibles
Dérèglement ionique
Accumulation intracellulaire
Maladie inflammatoire favorisant le développement de lésions dans l’arbre artériel
Athérosclérose
Cause athérosclérose
Interaction entre mécanismes immunitaires et facteurs de risque
Épaississement asymétrique localisé dans l’intima
Plaque athérosclérotique (athérome)
Constituants plaque athérosclérotique (5)
Lipides
Tissu conjonctif
Cellules immunitaires
Cellules endothéliales
Cellules musculaires lisses
Vrai ou faux : l’athérosclérose touche tous les vaisseaux
Faux, grosses et moyennes artères principalement
Vrai ou faux : l’athérosclérose est la cause principale de décès et d’invalidité dans les pays occidentaux
Vrai
Vrai ou faux : le développement de l’athérosclérose est subit
Faux, s’étend sur plusieurs années/décennies
Vrai ou faux : le développement de l’athérosclérose est constant
Faux, alternance de progression et de quiescence
Lésion initiale de l’intima, précurseur de l’athérome
Strie lipidique
Développement strie lipidique (3)
Dommage endothélial (perméabilité augmentée)
Accumulation de lipoprotéines
Liaison lipoprotéines - glycosaminoglycanes de la MEC
Vrai ou faux : la strie lipidique cause des symptômes
Faux, asymptomatique
Vrai ou faux : le stade de la strie lipidique est réversible
Vrai
Mécanisme caractérisant la formation des premières lésions athérosclérotiques
Accumulation de leucocytes (inflammation)
Cellules inflammatoires retrouvées dans les athéromes (3)
Macrophages
Lymphocytes
Mastocytes
Mécanisme jouant un rôle important dans le recrutement leucocytaire
Expression de molécules d’adhésion
Transformation qui nécessite l’ingestion de lipoprotéines par endocytose dans l’athérosclérose
Transformation des monocytes en macrophages et en cellules spumeuses
Conséquence de la mort des cellules spumeuses dans l’athérosclérose
Centre nécrotique riche en lipides
Étapes de l’athérosclérose (7)
Dommage endothélial
Expression molécules d’adhésion
Migration des monocytes et macrophages à l’espace sous-endothélial
Phagocytose LDL par les macrophages
Formation noyau riche en cellules spumeuses et lipides
Formation d’un cap fibreux
Cellules musculaires lisses migrent au sein de l’intima
Mécanismes qui permettent d’être asymptomatique à la plupart des lésions endothéliales (2)
Capacité de remodelage
Formation de vaisseaux collatéraux
Limite des phénomènes adaptatifs
Lorsque l’athérome occupe > 40% de la lumière
Plaque caractérisée par :
Cap fibreux mince
Riche en lipides
Lieu actif d’inflammation
Plaque vulnérable (instable)
Plaque caractérisée par :
Cap fibreux épais
Cellules musculaires lisses et MEC
Pauvre en lipides
Plaque stable
Cause thrombose coronarienne
Rupture de plaque
Complication soudaine d’une plaque d’athérome qui entraîne l’activation plaquettaire et la formation de thrombus
Athérothrombose
Types ruptures de plaque (3)
Érosion endothéliale
Rupture franche
Fissure
Valeurs capacité d’adaptation lit capillaire (2)
15 à 20%, augmente de 4 à 6x le débit coronaire
Vrai ou faux : la lumière d’un artère coronaire proximale peut être réduite de 80% sans affecter la résistance vasculaire du lit capillaire (débit coronaire)
Vrai
Manifestation clinique à l’ECG de l’ischémie myocardique (2)
Inversion onde T
Décalage segment ST
Manifestation clinique à l’ECG d’une ischémie sous-endocardique
Abaissement segment ST
Manifestation clinique à l’ECG d’une ischémie transmurale (paroi myocardique complète)
Élévation segment ST
Vrai ou faux : l’athérosclérose se développe après l’âge de 20 ans chez les sujets asymptomatiques
Faux, avant l’âge de 20 ans
Présence d’athérosclérose diagnostiquée par épreuves à l’effort, études scintigraphiques, ECG à l’effort et coronarographie chez des sujets asymptomatiques
Ischémie silencieuse
Douleur thoracique prévisible et reproductible attribuable à une plaque d’athérome stable
Angine stable
Conditions angine typique (3)
Douleur rétro-sternale avec irradiation mâchoire/cou/membre supérieur gauche (3 à 15 min)
Apparition effort/stress/émotion
Palliée par repos/nitroglycérine
Condition angine atypique
2/3
Douleur rétro-sternale avec irradiation mâchoire/cou/membre supérieur gauche
Apparition effort/stress/émotion
Palliée par repos/nitroglycérine
Sévérité angine : douleur angineuse causée par activités physiques intenses et prolongées (activités ordinaires ne cause pas de symptômes)
Grade 1
Sévérité angine : douleur angineuse causée par effort physique équivalent à deux coins de rue ou montée de plus d’un étage
Grade 2
Sévérité angine : douleur angineuse causée par effort physique moins importante que deux coins de rue ou montée de plus d’un étage
Grade 3
Sévérité angine : incapacité d’effectuer une activité physique sans symptômes angineux
Grade 4
Examens physiques de l’angine (6)
Anévrysme aorte abdominale
Souffles vasculaires
Diminution pouls périphérique
Examen fond oeil (atteinte hypertensive)
Xanthomes/xanthelasma
Taches nicotiniques doigts
Cause déplacement choc apexien palpation
Cardiomyopathie
Types angine instable (3)
Angor de repos
Angor de novo
Angor crescendo
Vrai ou faux : l’ECG au repos est normal pour la majorité des patients
Faux, pour la moitié des patients
Vrai ou faux : les modifications du segment ST sur une ECG au repos pendant un épisode d’angine est très spécifique et a une grande valeur diagnostic
Vrai
Examen le plus utilisé pour diagnostiquer et la gradation de l’ischémie myocardique
ECG à l’effort
Symptômes forçant l’arrêt d’ECG à l’effort (7)
Douleur angineuse
Dyspnée sévère
Vertiges
Asthénie
Chute de pression artérielle
Arythmie ventriculaire maligne
Abaissement segment ST (> 2 mm)
Anormalité de l’ECG à l’effort (3)
Reproduction symptômes
Modification significative segment ST
Absence élévation de la pression artérielle
Contre-indications ECG à l’effort (7)
Syndrome coronarien aiguë (< 48h)
Arythmie instable
Sténose aortique critique
Myocardite aiguë
Endocardite active
Défaillance cardiaque non contrôlée
HTA non contrôlée
Diagnostics sans valeur de l’ECG à l’effort (6)
HVG
Anomalie de repolarisation
Syndromede Wolff Parkinson White
Bloc de branche gauche (BBG)
Pacemaker
Anomalies segment ST de l’ECG au repos
Valeurs diagnostiques de l’ECG à l’effort (sensibilité de 70%)
Exclure atteinte sévère des 3 vaisseaux coronaires et du tronc commun (bon ECG)
Valeurs annonçant un mauvais pronostic pour l’ECG à l’effort (5)
Angine et tolérance d’effort à < 6 METs
Absence élévation TA lors de l’effort
Abaissement segment ST > 2 mm à < 6 METs (> 5 min normal)
Élévation segment ST
Tachycardie ventriculaire > 30 sec
Outil permettant de déterminer des valeurs prédictives d’un test en connaissant les caractéristiques de la maladie
Théorème de Bayes
Variables prises en compte dans le théorème de Bayes (3)
Prévalence maladie
Sensibilité du test
Spécificité du test
Test clinique permettant d’obtenir des images de captation myocardique reflétant la perfusion sanguine
Scintigraphie myocardique
Mécanisme de la scintigraphie
Injection d’isotope
Image de l’irrigation sanguine au repos obtenue
Mise à l’effort
Image de l’irrigation sanguine à l’effort obtenue
Comparaison des zones afin de confirmer ou non une sténose
Vrai ou faux : les zones d’infarctus (ou déficit de captation) apparaissent seulement à l’effort sur une scintigraphie myocardique
Faux, autant à l’effort qu’au repos
Vrai ou faux : les zones d’ischémie (ou déficit de captation) apparaissent seulement à l’effort sur une scintigraphie myocardique
Vrai
Substance permettant de simuler un effort pour les tests (augmente vasodilatation artériolaire et ainsi le débit coronaire)
Persantin (dipyridamole)
Imagerie au repos et à l’effort utilisant des ultrasons
Échocardiogramme
Trouble observé à l’échocardiogramme
Trouble de conduction causé par l’ischémie myocardique
Avantages échocardiographie de stress par rapport à la scintigraphie (4)
Permet d’établir seuil ischémique
Visualiser valvulopathie et anomalie fonction diastolique
Coûts moindre
Sans risques biologiques
Avantages scintigraphie par rapport à l’échocardiographie de stress (2)
Moins dépendante de l’opérateur
Moins dépendante de la morphologie du patient
Outil par excellence de la maladie coronarienne oblitérante
Coronarographie
Vrai ou faux : la coronarographie est une technique d’imagerie non-invasive
Faux, injection d’iode ou autre substance radio-opaque
Caractéristiques observables par la coronarographie accompagnée de la ventriculographie (3)
Fraction éjection du ventricule gauche
Anomalies de contraction segmentaire
Présence de régurgitation mitrale
Indications coronarographie (9)
Angine (niveau CCS 3 ou 4) malgré traitement
Risque élevé indépendamment de la sévérité de l’angine
Angineux survivant d’une mort subite ou arythmie ventriculaire
Angine + symptômes d’insuffisance cardiaque
Diagnostic incertain + coût/risques moindres coronarographie
Incapacité d’investigation non invasive (obésité, comorbidité)
Nécessité diagnostic rigoureux
Pronostic incertain suivant autres tests
Contre-indication coronarographie
Comorbidité risques > bénéfices potentiels
Angine légère stable (niveau CCS 1 ou 2)
Patient réfractaire à revascularisation
Vrai ou faux : 1 patient sur 5000 (1/5000) décède d’une coronarographie
Vrai
Vrai ou faux : les complications graves d’une coronarographie dépassent 5%
Faux, 1 à 2%
Complications graves coronarographie (4)
Insuffisance rénale liée à l’iode (1-2%)
Arythmie sévère (0,5%)
Infarctus du myocarde (0,3%)
Embolie systématique (0,1%)
Complications moins sévères coronarographie (5)
Réaction allergique
Blessure d’accès artériel
Réaction vagale/hypotension
Œdème pulmonaire
Angine sévère
Facteurs influençant la décision d’approfondir ou non l’ischémie silencieuse (4)
Seuil d’apparition à l’effort
Étendue de l’ischémie (scintigraphie, échocardiographie)
Apparition dysfonction ventriculaire aux tests d’effort
Contexte psychosocial/professionnel
Vrai ou faux : un pontage n’est pas nécessaire pour la découverte d’une maladie coronarienne oblitérante du tronc commun ou des 3 vaisseaux coronaires
Faux, recommandé si l’atteinte est sévère dans le but d’améliorer la survie
Étapes de l’approche thérapeutique de l’angine stable (5)
Identifier/traiter comorbidité pouvant l’aggraver
Contrôle facteurs de risques
Modification mode de vie
Traitement médical anti-angineux
Revascularisation (angioplastie/pontage)
Type de comorbidités à traiter dans l’approche thérapeutique de l’angine stable
Comorbidité augmentant la consommation en O2 ou diminuant l’apport en O2
Types de facteurs de risque (2)
Modifiables (HTA, tabac, diabète, dyslipidémie, obésité, sédentarité)
Non-modifiables (génétique)
Médicament prévenant l’athérothrombose et réduisant les risques de 20 à 25% des patients coronariens
Agents anti-plaquettaire (ASA)
Exemples d’ASA (2)
Aspirine
Clopidogrel (thiénopyridine)
Vrai ou faux : les IECA ne sont pas indiqués pour le traitement de l’angine
Vrai, seulement indiqués pour les comorbidités (HTA, diabète, insuffisance rénale chronique, fraction éjection ventriculaire gauche (FEVG) < 40%)