CanMED Érudit - MPM Flashcards
Quel nom donne-t-on à cette position :
« Position orientée par les apprentissages à effectuer, se caractérisant par une attitude d’ouverture, confiante, propice à expérimenter, à réfléchir et à tirer profit du partage de l’expérience disciplinaire et relationnelle des personnes ressources. »
Position d’apprentissage
Quel nom donne-t-on à cette position :
« Position guidée par les activités d’évaluation, reflétant le fait d’être et de se sentir jugé et évalué, influencée par la nature hiérarchique de la relation superviseur-supervisé et par le désir de bien paraître chez l’apprenant. »
Position d’évaluation
Quelle méthode concrète a été utilisée par les auteurs de l’étude pour explorer et faire connaître leurs concepts?
Par le biais d’un atelier.
Combien a-t-il eu de versions de l’atelier ?
Deux.
En quoi l’atelier initial se différenciait de l’atelier actuel?
L’atelier initial avait une visée de production : les données générées par les participants étaient recueillies et analysées. L’atelier actuel se sert de ce qui a été ainsi produit, et a donc plutôt une visée d’apprentissage.
Vrai ou faux : l’atelier actuel est également offert aux superviseurs.
Vrai
Nommez trois stratégies d’apprentissage et classez les en ordre de celle ayant le moins d’impact (3e rang) à celle ayant le plus d’impact (1er rang) sur l’adoption d’une position d’apprentissage.
5 - Recours à des références théoriques
4 - Exploration individuelle de type essai-erreur
3 - Discussion et échanges avec d’autres
2 - Analyse réflexive de sa performance avec autocorrection
1 - Adoption d’attitudes personnelles d’ouverture facilitant l’apprentissage et discussion de ses préoccupations quant aux fluctuations normales de son sentiment de compétence.
Nommez deux obstacles à la position d’apprentissage.
- Limites personnelles physiques ou psychologiques (ex. : fatigue)
- Conjonctures défavorables sur le plan organisationnel (ex.: manque de temps)
- Cognitions anxiogènes reliées au stress de performance chez l’apprenant ou son superviseur (monologue intérieur honteux « je suis supposé savoir cela »
Qui est responsable de l’adoption d’une position d’apprentissage, l’étudiant ou son superviseur?
Les deux partagent cette responsabilité.
Vrai ou faux : l’adoption d’une position d’apprentissage dans un contexte clinique exige beaucoup de temps supplémentaire.
Faux. Par exemple, dans le jeu de rôle présenté dans l’atelier, l’interaction « améliorée » prenait seulement deux minutes de plus (7min au lieu de 5min).
Vrai ou faux : selon l’étude descriptive de Sommers et Al., les premières supervisions sont rarement perçues comme un test de compétences chez les étudiants.
Faux. Elles sont souvent perçues comme tel.
Vrai ou faux : ayant été étudié dans un contexte clinique de médecine familiale, les concepts présentés par cette étude ont peu de pertinence dans le domaine de la pathologie.
Faux. Même si les exemples sont tirés de la pratique clinique, ils sont facilement transposables au contexte de la pathologie.
Nommez 3 des stratégies retenues pour développer un sentiment de compétence et optimiser la position d’apprentissage (formulations pour le résident).
- Identifier périodiquement avec mon superviseur où j’en suis dans ma formation, partager mes inquiétudes et préciser mes buts et mes attentes d’encadrement, car c’est ma formation.
- Demander à mon superviseur de verbaliser ses attentes par rapport à ma performance tenant compte de mon niveau de formation
- Profiter des cas discutés pour énoncer au superviseur une ou deux questions que je me pose et y répondre conjointement.
- Négocier avec le superviseur des temps protégés réalistes précis pour discuter de questions à approfondir.
- Identifier à quel point je me sens compétent dans les diverses activités de mon stage et discuter avec mon superviseur du prochain pas à franchir pour me sentir plus compétent.
- Désactiver les pressions que je m’impose sur le plan des connaissances à acquérir et des tâches à accomplir et, au besoin, discuter avec mon superviseur de ce qui est important à mon niveau de formation
- Avant de demander un feedback, procéder d’abord à une auto-évaluation de mon travail et la communiquer au superviseur.
- Me faire confiance! Me féliciter de mes bons coups! Les valider avec mon superviseur.
- En fin de supervision, discuter du point à améliorer en terme d’objectif à travailler lors de la prochaine supervision.
- Entendre les points positifs, pas seulement les points négatifs lors des supervisions et discuter en quoi le feedback reçu modifie mon auto-évaluation.
- Lorsqu’une interaction s’annonce difficile avec un patient, convenir avec mon superviseur avant l’entrevue d’un objectif ou d’un plan d’intervention (pré-coaching) et discuter des ajustements effectués en cours d’entrevue.
- Suite à une consultation serrée dans le temps où j’ai éprouvé un sentiment d’incompétence avec un patient difficile, revoir ce que je suis parvenu à couvrir lors de cette rencontre.
- Demander au superviseur de l’observer en situation d’entrevue avec des patients difficiles de manière à percevoir mes compétences et les faire ressortir au moment d’une discussion après l’entrevue.
- Lorsque le superviseur et le résident voient conjointement les patients (ex.: tournées à l’hôpital), alterner les rôles d’observateur et d’intervenant avec retour critique sur les entretiens et discussion des questions litigieuses.
- Utiliser le vidéo pour m’observer en entrevue et le visionner avec mon superviseur pour identifier mes forces et des façons d’améliorer ma performance.
- Présenter mon cas au superviseur avec un souci de synthèse comme si je transférais le dossier à un collègue. Au besoin, résumer le cas par écrit en spécifiant les questions que je me pose.
- Apprendre l’efficacité dans la gestion de mon temps : discuter avec le superviseur de la façon dont j’aurais pu gagner du temps avec tel patient, comment j’aurais pu couper dans mon questionnaire ou mon examen.
- Me voir comme le « médecin traitant » du patient et considérer le superviseur comme un « coach » et un collègue de travail plutôt que simplement comme un évaluateur.
- Lorsque senior, utiliser la technique des deux piles de dossiers : une première pile à réviser rapidement et une seconde à revoir à partir de questions que je me pose sur ces cas.
- Donner un feedback au superviseur par rapport à l’activité de supervision en regard de mes propres attentes.
Vrai ou faux : les étudiants apprécient le concept de la position d’apprentissage qui normalise leur statut de débutant.
Vrai
Qui doit faire le premier pas pour établir un climat de confiance ?
Le superviseur.