C9 – les troubles de la conduite alimentaire (TCA) à l’adolescence Flashcards
Faits sur les TCAs à l’adolescence
- Troubles de santé mentale avec le plus haut taux de mortalité (plus que le suicide)
- Augmentation de la prévalence
- Les TCA débutent avec une forme de régime/restriction (pas toujours pour perdre du poids) (ex. cours de science, le gras peut mener à des maladies chroniques, véganisme qui dégénère)
Il faut voir les troubles alimentaires comme un iceberg: corps = ce qu’on voit, mais les enjeux émotionnels, estime, de l’identité, anxiété… sont cachés. On ne pourra pas faire une thérapie normale, on devra faire de la thérapie qui va deep.
L’anorexie à l’adolescence
Critères DSM-5- Anorexie mentale
Sous-types
(il faut les 3 critères pour diagnostic)
A. Restriction de l’apport énergétique par rapport aux besoins conduisant à un poids corporel significativement bas par rapport à l’âge, le sexe, le stade de développement et la santé physique. (Tu peux ne pas perdre beaucoup de poids, même si tu ne manges pas, peut-être pas de perte de poids, mais pas de gains ex. les jeunes ados qui sont en train de grandir)
B. Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, ou comportement persistant interférant avec la prise de poids, alors que le poids est significativement bas. Phobie, j’aime mieux mourir que prendre du poids. Beaucoup d’exercice, pour être sûr que la prise de poids ne soit pas possible.
C. Une altération de la façon dont la personne perçoit son poids ou sa forme corporelle (peut sembler comme une hallucination), une influence excessive de la forme et du poids corporel sur l’estime de soi (prendre du poids = perdre de la valeur), ou un déni de la gravité de la maigreur actuelle ( je suis pas si maigre que ça).
Sous-types
Type restrictif : on va donner ce type, sauf si l’autre
- Exercices excessifs (tout le temps en mouvements)
- Jeûne (pas manger pendant une certaine période)
- Régime.
Type accès hyperphagiques et/ou purgatif :
- Accès hyperphagiques (perte de contrôle sur l’alimentation = manger une portion importante en un petit lapse de temps: pas subjectif, il faut que ce soit une énorme quantité ex. une boite de beigne) avec comportement purgatif (vomissement provoqué, laxatifs, diurétique, lavement) EXERCICES EXCESSIF = PAS UN COMPORTEMENT PURGATIF
- Accès hyperphagiques sans comportement purgatif
- Comportements purgatifs sans accès hyperphagiques (perte de contrôle subjectif (ex. 2 muffins = je me sens mal, je dois me faire vomir)
Le diagnostic d’anorexie mentale:
- Il faut absolument la présence des critères A, B ET C
- Différences avec le diagnostic du DSM-IV (1er critère poids de perdu, et 2ème critère d’aménorrhée: perte de menstruation depuis 3 cycles= ne prend pas en compte les hommes, et les plus jeunes qui n’ont pas encore leurs menstruations, aussi peut revenir est long voir mois, année, aussi pilule en continue, femme ménopause, aussi ça dépend des corps: certains perde 1lb et leurs règles sont dérèglé)
- Il faut absolument identifier le type (les 2)
- Il n’est pas possible d’avoir les 2 sous-types en même temps, mais …possible d’alterner entre les deux d’un temps à l’autre, mais pas en même temps
Un peu de statistiques
- Prévalence : 1 % souffre d’anorexie, stable dans le temps, mais…la moitié est détecter par les professionnels = sous-évaluation = maladie où les gens ne veulent pas guérir donc ne cherchent pas l’aide = pas de statistiques
- 10 femmes pour 1 homme
- Âge moyen : 14 ans pour l’apparition de la maladie
- Pics à 13 et à 18 ans (réaugmente, mais mois qu’à 13 ans): moment de transition scolaire, anxiogène, 13 ans = transition pubertaire. Réseaux sociaux, 18 ans = part de la maison, relation sexuelle, première rupture, l’âge où on se retrouve avec plus de responsabilité = peur, insécurité.
Symptômes de l’anorexie
- Perte de poids
- Préoccupations nourriture (penser aux calories, au prochain repas) plus on perd du poids, plus on y pense car «mode survie» = cercle vicieux
- Changement d’habitudes au moment des repas (ex. manger seul dans la chambre, découper en petit morceau, petites assiettes et fourchettes)
- Absorption de peu ou beaucoup de liquides (liquides pour se bourrer, ou peu pour ne pas être bomber)
- Isolement (humeur déprimée, moins envie d’être avec les autres)
- Se peser, se mesurer, se pincer plusieurs fois par jour
- Hyperactivité: lune de miel = hormones débalancent, super puissance, agréable = deuil après car on la reveut, semblable aux amphétamines (cerveau roule hyper vite = semble être similaire au trouble d’anxiété)
- Surinvestissement scolaire (car la personne est souvent rigide et perfectionniste)
- Irritabilité = difficulté à s’endurer
- Humeur triste
- Vie sexuelle absente, système endocrinien ralentie, moins d’hormones sexuelles
- Insomnie: trop de cortisol
!! Pas de honte nécessairement associée !!
Les comorbidités (!) sont nombreuses : pas toute sont des comorbidités claires (deux troubles en même temps)
- Boulimie (30 à 50%) * impossible de l’avoir en même temps: ça vient souvent après l’anorexie (plus rare le contraire, car plus difficile de retourner à la restriction)
- Trouble anxieux (50 à 83%) = on évite de donner les deux diagnostics car si on soigne l’anorexie = on voit parfois diminuer le trouble = vrm lier à l’anorexie) / Trouble obsessionnel-compulsif (vulnérabilité génétique commune)
- Trouble de l’humeur (45 à 70%, mais attention! On ne donne pas les deux diagnostics, on veut voir si ce n’est pas une conséquence de l’anorexie)
- Suicide (la moitié des gens qui meurt d’anorexie, c’est par suicide)
- Automutilation
- Trouble de la personnalité: TOC, TP évitant
- Abus alcool (aide à ne pas manger, mais si on arrête = perte de poids car seul calories ingérés) /drogue (cocaïne, amphétamine, ectasie)
Quelques éléments d’évolution de l’anorexie
- Débute systématiquement avec une restriction alimentaire (régime, perte de poids, changement dans l’alimentation, fausse intolérance au lactose et gluten, végétarisme)
-
Élimination graduelle des aliments : coupe fastfood, dessert, ensuite pain, patate…
Ajout de l’activité physique** : mais peut aussi débuter par ça
**Lune de miel: phase du début, peut durer semaine/mois. - La restriction peut entraîner la compulsion: peut mener à la perte de contrôle, hyperphagie, dissociation, compulsions = mène à consulter pour de l’aide car c’est la conséquence à la restriction
- Cela augmente les préoccupations liées au poids
- Plusieurs hospitalisations possibles : un premier trouble, mène à un autre… plusieurs épisodes ou non
Pronostic de l’anorexie :
Pour qui le risque est le plus élevé
- La règle du 1/3: qui vont guérir complètement de l’anorexie, on peut guérir complètement et ne plus avoir de fragilité, l’autre tier meurt ou est chronique = toute leurs vies, l’autre tier est dans les rechutes ou va aller dans un autre trouble alimentaire
- 5 à 10% en meurent (moitié pas suicide, l’autre pas crise cardiaque)
- Pour qui le risque est le plus élevé (récurrence et mort)?: précocité (plus tôt = plus de risque d’être chronique = problème car de plus en plus tôt 5-6ans), présence de vomissement (facteur de mauvais pronostic: plus grave car mange mais vomis = se maintient plus dans le temps), le temps entre le début de la maladie et la prise en charge de traitement (= les racines sont bien installé = réduire les attentes de traitement), plusieurs hospitalisations (pas de traitement psychologique, plus critère physique afin qu’elle ne soit pas en danger de mort: on doit manger selon le plan de l’hôpital, lorsque la personne est redevenu physiquement ok, elle peut partir, sans avoir vu un psy), avoir un faible poids = plus de chance de chronique et mort
Le traitement de l’anorexie à l’adolescence
Particularités: ne faut pas transmettre nos propres biais aux patients
- Maladie égo-syntone: maladie répond aux besoins de la personne (ne pas souffrir, ni prendre de poids, mais avec traitement = prise de poids = résistance très grande) majorité du temps: pas de souffrance, pas nécessairement d’émotions
- Déni et minimisation: je ne souffre pas, je fais attention à ce que je mange, déni de la gravité: je ne suis pas si maigre que ça
Thérapie familialec’est distinguer comme la plus efficace pour l’anorexie chez les adolescents
Moment-clé pour l’introduction de la psychothérapie individuelle: doit arriver plus tard,lorsque recommence à manger, plus normal = idéal
Étiologie
Causes biologiques : les plus importantes
- Génétique (plus de la moitié de l’explication de développer de l’anorexie) pas d’hérédité.
- Altérations neurobiologiques: pas même niveau de dopamine ni de sérotonine (plus bas) et même après la maladie
Causes psychologiques :
- Personnalité: conventionnel, perfectionniste, impulsivité (hyperphagie)
- Image corporelle: faible, c’est vraiment par rapport à la vision que la personne a.
- Fonctionnement cognitif: rigidité
- Régulation émotionnelle: hyperphagie, difficulté à réprimer la colère
Causes sociales :
- Famille: régimes, grossophobe, apparence physique, excès de sport
- Amis: un trouble alimentaire dans mes amis, plus de chance d’être «contaminer», discourt négatif/calories… les sports: ballets, dance, patinage artistique
- Réseaux sociaux et médias
- Trauma: agressions sexuelles
- Intimidation: en lien ou non sur notre corps = peut être un facteur déclancheur
Facteurs génétiques
* Poids de la vulnérabilité génétique : entre 48 et 74 %
* Si un parent souffre d’anorexie: 3%, si un parent n’en souffre pas: 0,3% = énorme différence
* Jumelles monozygotes (100% du bagage génétique) : 10 fois plus élevé (énorme)
* Monozygotes: 56%, hétérozygotes (50% du bagage) : 5% = énorme !!!
L’anorexie et les enjeux développementaux de l’adolescence
- Transformations pubertaires
- Changements cérébraux
- Transformation de la relation aux parents/autonomie
- Relation amoureuse/sexuelle
- Questionnements identitaires
Les transformations pubertaires
- Le corps des filles s’éloigne de l’idéal de beauté.
- Un signe concret du passage vers l’âge adulte: mon corps change, devient mature, sexuelle = effrayant et vouloir freiner les changements, rester dans un corps d’enfant
- Rythme pubertaire: l’adolescent a-t-il les ressources cognitives pour passer au travers de la tempête hormonale ? éléments déclencheurs: tous les changements rendent fragile
En dessous de l’anorexie : la gestion des émotions
- Période de changements +++ où les tempêtes émotionnelles sont normales !
- Surestimation de leurs capacités de régulation émotionnelle (attente grande envers les jeunes anorexiques car portrait docile, calme, amis, strict… n’ont jamais inquiété personne, on peut commettre l’erreur de moins les accompagnés car on pense qu’ils sont ok)
- Ados souvent renforcées dans leur douceur, leur calme, leur conformisme = renforcement = morceau identitaire de l’ado = lourd et ne va pas chercher de l’aide car «autonome»
- Manger ses émotions ou se restreindre = comme stratégie de gestion émotionnelle = coupure émotionnelle
Questionnements identitaires
- Le TCA peut devenir un morceau de casse-tête: difficulté à laisser aller le trouble car ça fait partie d’eux, ne se rappelle plus ce qu’est la vie sans trouble
- La fille parfaite, le gars sportif, la personne performante… = va peut-être disparaitre = terrifiant
- Sensibles aux influences extérieures = mon cerveau est une éponge, je vois juste des vidéos de régime sur tiktok… = plus de risque d’écouter que si mon cerveau est développer à l’adulte
- Moins on se connait, plus on se compare = si je n’ai pas d’identité claire, je vais suivre les gens «cool»
Transformation des relations aux parents/recherche d’autonomie
- L’anorexie peut devenir une forme de rébellion face aux parents, des enfants qui ne se sont jamais chicane avec leurs parents = seule source de conflit = l’ado est trop en fusion avec ses parents, pas de rébellion normale = anorexie devient une façon de se détacher, de s’affirmer, alors qu’on n’aurait jamais fait ça autrement
- Seule source de conflits.
- Témoigne d’une difficulté d’affirmation de soi, de la place possiblement déficiente des émotions dans la famille: mauvaise relation avec les émotions négatives, tout va bien aller
- Peur d’entrer dans le monde adulte: fatigue, responsabilité = désir de rester enfant
Si les parents et ado se chicane pour d’autres chose que la nourriture = bon signe car plus normale
Relation amoureuse/sexuelle (vers 18 ans)
- Désintérêt possible ou comportements à risque: ce n’est pas une préoccupation car juste préoccuper par le corps, pas assez d’hormones sexuelles: si vouloir avoir des relations = bon signes. Comportements à risque souvent associé à traits limite de personnalité (hyperphagie)
- Peur de l’intimité ? inconsciemment ne voudrait pas être d’intimité avec l’autre, et c’est une façon l’anorexie d’éviter ça
- Lien avec la dénutrition et l’arrêt des transformations pubertaires
La boulimie à l’adolescence
Boulimie nerveuse DSM-5
A- Survenue récurrente d’accès hyperphagiques.
Un accès hyperphagique répond aux deux caractéristiques suivantes (il faut avoir les deux) :
- 1- absorption, en une période de temps limitée (ex: moins de 2 heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberait en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances
- 2- sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (ex: sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange ou la quantité que l’on mange) peut aller au niveau de même ne pas s’en rappeler
B- Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tel que : vomissements provoqués, emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements, ou autres médicaments; jêunes; exercices physiques excessifs.
C- Les accès hyperphagiques et les comportements compensatoires inappropriés surviennent tous deux, en moyenne, au moins une fois par semaine pendant 3 mois.
D- L’estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle.
E- Le trouble ne survient pas exclusivement pendant des épisodes d’anorexie mentale (important pour faire la distinction entre les troubles: si côte les critères d’anorexie, ne peut pas souffrir de boulimie)
Anorexie est le premier, après boulimie, après hyperphagie et finalement non-spécifié
Le diagnostic de boulimie nerveuse
* Il faut absolument la présence de l’ensemble des critères
* L’exercice physique est considéré comme un comportement compensatoire
Autres caractéristiques de la boulimie nerveuse
- Pas du grignotage toute la journée
- Sentiment de honte important, peut admettre anorexie, mais difficile de dire boulimie (car on valorise la prise de contrôle dans notre société)
- Comportements faits généralement en cachette: rare qu’il y a des crises devant d’autres
- Crises peuvent être planifiées: je sais que je vais le faire alors je vais acheter de la nourriture
- Aliments consommés durant les crises sont souvent ceux « interdits » le reste du temps
- Souvent jusqu’à une sensation pénible, voire douloureuse: extrêmement mal au ventre = violent pour le système
- Rapport à l’image corporelle similaire à l’anorexie: autant obséder par l’image corporelle
- Poids considéré « normal » ou légèrement supérieur
- Entre les crises, restrictions = salades pour diner, arrive à la maison affamée, souper, crise boulimique
Épidémiologie de la boulimie
• 1 à 3% des femmes et 0,1% des hommes (très peu de donner pour les ados)
• 10 femmes pour 1 homme
• Chez les étudiantes universitaires : 8 à 10% qui souffre de boulimie
• Débute à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte (débute plus tard que l’anorexie)
Étiologie (cause qui peut mener à la boulimie)
- Génétique (similaire à l’anorexie) 50% environ qui est expliqué par la génétique
- Sérotonine/dopamine faible
- Puberté précoce = plus de risque de développer boulimie et hyperphagie
- L’impulsivité: trait de tempérament
- Difficulté à réguler les émotions
- Labilité de l’humeur (variable)
- Commence par la restriction alimentaire
- Facteurs socioculturels similaires à l’anorexie (famille, amis, sport)
Comorbidités fréquentes avec la boulimie nerveuse
- 1/3 abuse de drogue ou d’alcool (impulsivité)
- 1/2 troubles anxieux ou humeur
- Automutilation (vomissement pour se faire mal = automutilation)
- 1/2 troubles de la personnalité (ex. TP limite)
Évolution et pronostic
- Début: régime (75 à 80% des cas) ou le reste = épisode d’anorexie
- Plus de chance de “guérir” de la boulimie que l’anorexie (50%), mais peut devenir chronique
- Évolution vers l’anorexie dans 10 à 15% des cas, mais retour vers la boulimie par la suite (après avoir été dans la compulsion = difficile d’arrêter)
L’hyperphagie boulimique à l’adolescence (pas un mélange des deux, c’est juste le nom)
Hyperphagie boulimique- DSM-5
A- Survenue récurrente d’accès hyperphagiques.
Un accès hyperphagique répond aux deux caractéristiques suivantes (même que la boulimie):
- absorpsion, en une période de temps limitée (ex: moins de 2 heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberait en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances
- sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (ex: sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange ou la quantité que l’on mange)
B- Les accès hyperphagiques sont associés à au moins trois des caractéristiques suivantes :
- manger beaucoup plus rapidement que la normale (crise = vitesse rapide, pas gouter)
- manger jusqu’à éprouver une sensation pénible de distension abdominale (mal de ventre)
- manger de grandes quantités de nourriture en l’absence d’une sensation physique de faim
- manger seul parce que l’on est gêné de la quantité de nourriture que l’on absorbe (cacher)
- se sentir dégoûté de soi-même, déprimé ou très coupable après avoir mangé
Donc pas de comportements compensatoire (ex. vomissement, exercices, laxatif…) = différence avec boulimie
Faits sur l’hyperphagie boulimique
prévalence
- Début habituellement à la fin de l’adolescence / début de l’âge adulte (beaucoup de jeunes pourraient répondre aux critères, mais passe sous le radar)
- Le TCA le plus fréquent dans la population: 3,5% des femmes et 2% des hommes. Méta-analyse chez les ados : 1,32%
- À l’adolescence : 16-19% des adolescentes et 6 à 7 % des adolescents rapportent des accès hyperphagiques réguliers = différence élevée entre ce qu’on a d’officiel et la réalité
= sous-estimation - 60 % influence excessive du poids et de la forme corporelle sur l’estime de soi (les patients sont plus gros que la normale = on ne pense pas qu’il se préoccupe de leurs corps = passe sous le radar)
- 20 à 40 % des personnes qui consultent pour perdre du poids = ils ont besoins d’aide psycho, et non des plans alimentaires de perte de poids
- 50 % ont des comorbidités (dépression, troubles anxieux, dépendance à des substances, tp limite)
- Le TCA avec la meilleure évolution = mène souvent à une guérison complète
Étiologie sur l’hyperphagie boulimique
- Difficultés d’inhibition
- Dérégulation émotionnelle
- Restriction alimentaire rigide (malgré qu’on puisse penser qu’elles n’ont pas de restriction)
- Représentations de soi négatives
- Influence excessive du poids et de la forme du corps sur l’estime de soi
- Stigmatisation et discrimination liée au poids : les médecins vont dire de juste perdre du poids…
- Événements de vie négatifs : trauma, sexuel, intimidations…