C7 Amour Et Sexu Flashcards
Apprendre à aimer… dans la famille
- Lien entre expériences intrafamiliales et la qualité des relations amoureuses
- Théorie de l’attachement : continuité entre la relation aux parents et celles des relations amoureuses (enfants – ado – adulte)
- Les modes d’attachement de l’enfance (lunettes qui nous permet de voir les relations d’une certaine façon) = façon d’entrer en contact, représentation de soi et des autres
- Attachement sécure : + de capacités à entrer en intimité, moins de peur d’abandon, permet de rentrer en relation plus saine
- Résolution des conflits
L’amour à l’adolescence
- Vécue avec une intensité extrême!
- Idéalisés des relations amoureuses, et amour, images des médias (amour à la Roméo & Juliette)
- Aimer sans lui avoir parlé (projection dans notre tête, rêvasserie)
- Beaucoup de temps à rêvasser à celui qu’on aime: Quand on est en amour à l’adolescence: on ne pense qu’à ça!
- Les jeunes sont convaincus que leur relation peut durer toujours (la fabulation personnelle*)
- La conception de l’amour change avec le temps et au cours du développement (le vrai amour même à 8 ans car ça représente notre capacité d’être en relation avec l’autre à ce moment-là: on ne peut pas juger avec nos yeux d’adultes)
- Les bons ou les mauvais côtés qui sont les plus importants? Les bons côtés !!! (Dépend peut-être de l’âge (13 ans vs 17 ans))
- Apprentissage pour le futur et exploration identitaire, réflexion sur comment on se sent dans la relation, nos besoins affectifs
Les premières fois
• La première passion amoureuse a lieu entre 13 et 14 ans
• La première expérience d’amour partagée a lieu à 17 ans
• La première peine d’amour à 17 ans aussi
Quelques statistiques – savoir les âges quand même quand ça se passe (mise en situation: enfant qui dit que tout le monde est en amour à 13 ans = faux)
- Au Québec, 35% des jeunes de 1ère secondaire sont sortis avec un partenaire dans les 12 derniers mois.
- 56% en 5ième secondaire sont sortis avec un partenaire dans les 12 derniers mois
- 15 ans serait une année charnière: 50% des jeunes qui ont eu une première relation amoureuse (médiane = 15 ans) + interaction
- Durée moyenne des relations : 4 mois (14 ans), 6 mois (16 ans) et 1 an et plus (18 ans)
L’amour et l’amitié… difficile à différencier ?
- Amour: relation dyadique (ami souvent plus que 2), interactions volontaires et mutuellement reconnues, plus intense, manifestations affectueuses et physiques (pourrait aussi arriver en amitié)
- Les ados sont capables de les différencier sur le plan théorique (je te le demande, jusqu’à qu’il se retrouve dans une situation confuse et qu’on est pas capable de différentier)
Selon 1000 ados américains
relation amicale vs amoureuse
Relations amicales
- Confort, aisance (facile car on a toujours eu des amis = familier)
- Assurance, stabilité = sécurité! pas de remise en question
- Équilibre, réciprocité, similarités
- Coopération
- Insertion dans un réseau de relations (tout le monde ami ensemble)
Relations amoureuses:
- Maladresse, gaucherie = nouveau
- Volatilité et intensité émotionnelles = pas longtemps en général
- Asymétrie (lié aux genres) et différences (plus qu’avec amis)
- Pouvoir = 1 partenaire qui est plus puissant (utilisation de la violence psychologique)
- Exclusivité et engagement
Les points communs entre l’amour et l’amitié
- Intimité
- Les conflits
- La sexualité: peut avoir des comportements sexuels avec des amis
Les amitiés font émerger l’amour (les stades)
Stade 1: fin de l’enfance
- Les garçons d’un côté, les filles de l’autre
- Aucune interaction ensemble (très genré)
- Commencer à y penser
Stade 2: début de l’adolescence
- Début de contact entre les groupes genrés
- Par le biais des groupes unisexes
Stade 3: milieu adolescence
- Groupes mixtes commencent
- Augmente la probabilité de relation amoureuse(cause = confusion et hormones)
- Observation
Stade 4
- Groupes mixtes
- Fréquentations dyadiques, moins de cliques
Stade 5
- Groupes se désintègrent
- Plus de couples
- Relation à un caractère privé, on ne veut plus que les gens «rentrent» dans notre couple
L’évolution des relations amoureuses (modèle Brown)
Phase initiation
- Centré sur lui-même et non sur la relation (comment ça se passe, est-ce que j’aime ça, est-ce que je suis bon)
- Sentiment de compétence et son image = Coeur de la relation(centralité = besoins personnelles)
- Courte durée
- Superficielle car l’objectif n’est pas d’aller dans le profond
- 12-13 ans, début de l’adolescence
- Égocentrique
Phase de statut: pts de popularité lorsqu’en relation
- Permet d’avoir une meilleure image sociale
- Égocentrique encore
- Popularité augment avec les relations
- Difficulté de s’engager, car éloigne de l’objectif du groupe de pairs (on vit la relation selon la vision des autres)
Phase de l’affection
- La relation amoureuse est le centre
- Investissement dans la relation et l’autre
- De plus en plus importante et gratifiante et nous fait du bien
- On sort de nos besoins centraux
- Fin de l’adolescence, début de l’âge adulte
- On va dans une date, on ne demande pas leurs plans dans 40 ans
Phase d’engagement
- Relation mûre et mature
- Nos plans vont dans le même sens
- La relation est le véritable centre d’intérêt
- Engagement ++: on se projete dans l’avenir !
- Fin début adulte, jusqu’à la fin
L’évolution des relations amoureuses (Modèle Connolly et Goldberg)
Modèle qui se base sur les tâches socioémotionnelles (vs les besoins identitaires)
La relation amoureuse répond à des besoins (les tâches socioémotionnelles):
- Autosatisfaction: vivre une relation afin de se satisfaire (égocentrique)
- Affiliation: appartenance
- Intimité: se rapprocher émotionnellement de quelqu’un d’autre
- Engagement: se pocheter dans le futur, faire des choix ensembles
Tous les besoins sont présents au cours du développement, mais d’importance variable
Les besoins de la première théorie: y’a toujours seulement un besoin central
Dans la deuxième théorie: tous les besoins sont la toujours mais avec une importance variable
Moins on est mature, plus les besoins égo sont important, affiliation après et intimité et très peu engagement… et après inversion, lorsqu’on est adulte, c’est l’engagement en premier, après l’intimité…
Lien entre les différentes tâches de l’adolescence (les amours peuvent être reliés aux différentes tâches)
autonomie, relations aux parents, identité & amis
Autonomie :
- Plus on gagne en autonomie, plus on peut passer du temps avec nos amours
- Autonomie émotionnelle augmente grâce aux relations, permet de se distancer de nos parents
Relations aux parents
- Les relations amoureuses permettent de créer de la distance saine avec nos parents
- On a une nouvelle figure d’attachement, une source de soutien = développement normal
Identité
- Mieux comprendre ce qu’on veut, ce qu’on cherche comme partenaire
- Exploration avec des gens différents = exposition qui nous permet de trouver de nouveaux morceaux de casse-tête
- Nouveau miroir dans lequel on peut s’observer ex. quelle genre d’amoureux je suis
- Enjeux de personnalité peuvent émerger, peut sortir lors de relation amoureuse ex. TPL
Les amis
- Dans nos relations amicales qu’on peut trouver notre amour/chum
- Ils nous apprennent des choses sur les relations
- Ils nous jugent aussi dans notre relation
Profils relationnels amoureux globale (pas besoins de savoirs les chiffres exacts)
- Les tardifs (37%) ex. 17 et 18 ans (moyenne de 1,2 partenaires)
- Les modérés (34%) ex. plus vers la médiane (15 ans), 2,2 partenaires
- Les célibataires continus (22%) les moins satisfaits, se sentent seul, moins compris
- Les changeurs fréquents (7%) 4,5 partenaires
Les filles sont plus modérées: vise des partenaires plus vieux (puberté et maturité)
Les garçons sont plus présents dans les célibataires continus
À 30 ans… il n’y a plus de différence, peu importe le profil qu’on était au secondaire
Les fonctions des relations amoureuses
- Socialisation hétérosexuelle qui favorise la découverte de l’autre sexe et l’apprentissage de modes d’interactions appropriées (homo: savoir comment agir avec même sexe car amis du même sexe)
- Sélection progressive d’un partenaire à travers l’évaluation des aspects positifs et négatifs (identitaire)
- Gain de statut auprès des pairs
- Engagement dans l’intimité émotionnelle ou physique/sexuelle, qui diffère de l’amitié (intimité sexuelle = plus dans un couple)
- Affirmation de l’identité sexuelle (fluide ou non)
- Expérimentation sexuelle à deux
Les différences entre les sexes
apprentissages sur le plan amical, pouvoir, sexualité, communi. & amis
Déjà une différence dans les apprentissages sur le plan amical:
- Garçons : force avec l’affirmation de soi (on le dit quand ça ne va pas)
- Filles: force avec les habiletés relationnelles (communication)
Distribution inégale du pouvoir:
- Garçons: prennent décisions, organisent (les filles s’y attendent)
- Filles: plus engagées dans l’engagement, intimité, affection… , plus en attente (j’attends qu’on organise qqchose) elle se retrouve dans une position d’infériorité car elle veut l’engagement, mais n’a pas l’affirmation de soi = inférieur
Attitudes à l’égard de la sexualité
- Fille: on s’aime, on va développer ensemble, on vit ça ensemble
- Garçon: relation permet d’avoir des activités sexuelles = essayer des choses…
Modes de communication:
- Garçons: plus dans l’évitement, le retrait
- Fille: elle parle beaucoup avec leurs amies, sont conscientes des problèmes
= conflits
Le maintien des liens avec le groupe d’origine
- Fille: surinvestir et délaisse leurs amies
- Garçon: prioriser les amis, investissement de temps et sortie, plus que leurs copines
Mais l’amour, ce n’est pas toujours tout beau !
- Les ruptures: sensibilité personnelle au rejet (surtout les filles car plus sensible au rejet, interprétation que nous ne sommes pas assez pour lui et c’est cette interprétation qui fait en sorte que c’est plus souffrant)
- Les conflits: augmentation au cours de l’adolescence (au début = moins proche, moins intime VS plus intense après, engagement) (plus de conflit, car il faut être mature pour avoir des conflits, et c’est sain dans une relation, avant = on a peur des conflits) plus un relation est mature, plus il y a de conflits.) , résolution adaptative, mais non évoluée (au départ, pas de discussion, on va juste vouloir ne plus être dans le conflit, pas évoluer, adaptatif afin que le conflit s’arrête)
- Le risque de développer une dépression (peine d’amour = risque principale de dépression à l’ado)
- Violence (36% ont subi, 24% ont infligé) = très fréquent
La sexualité
Période d’exploration: ne commence pas à l’adolescence, commence dès les fétus (connotations d’exploration, pas sexuel)
Ado: première expérience sexuelle avec l’intention sexuelle
Comportements à l’adolescence influencés par:
- L’apparition des pulsions sexuelles (lien avec développement pubertaire, besoins des hormones sexuelles)
- Plusieurs déterminants psychologiques et sociaux (perception dans ma société de la sexualité, capacité de cognitions sociales ex. mon corps lui plait? le tempérament (moins précoce si anxieux) notre maturité)
Pas de synchronisation entre maturité psychologique et physique/sexuelle
- Gagne en maturité sexuelle de plus en plus jeune (avant intra), mais mon corps peut être prêt, sans que je le sois psychologiquement.
- Plus tôt ma maturité sexuelle, plus de décalage est grand
Les doubles standards (stéréotypes de genre)
Les garçons doivent :
- Être entreprenants dans les relations sexuelles (ils doivent vouloir plus que les filles)
- Être actif sexuellement
Les filles doivent:
- Être sexy (mais pas trop) /Miser sur leur apparence (mais pas trop)
- Mais ne doivent pas être trop intéressées ni être trop libres
- Plus grande valorisation de la virginité
- Parents moins permissifs sur la sexualité (double standard)
La santé sexuelle
Les fondements de la santé sexuelle à l’adolescence
- État de bien-être à l’égard de la sexualité, qui ouvre la voie à des expériences sexuelles plaisantes et sans risque. (Donc pas juste ne pas avoir des maladies)
- Capacité de vivre sereinement sa sexualité et la maitriser.
- Beaucoup plus que l’absence de maladie, de violence et de peur
Les fondements de la santé sexuelle à l’adolescence (la définition à l’adolescence)
- Accepter son corps comme il est (le tolérer)
- Comprendre que les activités sexuelles sont des actes volontaires (notion de consentement, capable de dire non)
- Adopter des comportements sexuels sécuritaires (se protéger, éviter la consommation)
- Accepter ses désirs sexuels (ce qui nous intéresse)
La masturbation
Comportement sexuel le plus fréquent à l’adolescence (permet de se comprendre)
- Progression au cours de l’adolescence (plus que ça avance, plus de masturbation)
- Se maintient à l’âge adulte
Débute plus tôt
Honte et culpabilité encore à ce jour ?
- Filles vs garçons: stigmatisation chez la fille (socialisation), on en parle moins à l’adolescence
- Ado = 22% VS adulte = 80%= mensonges
- Les couples qui ont la meilleure satisfaction sont ceux qui se masturbe le plus
Les stimulations buccogénitales
- En augmentation chez les jeunes (46% en secondaire 5)
- Pas de différences gars/filles
Une majorité en ont avant la première relation sexuelle coïtale (pénétration) car…
- Considérées plus acceptables et moins risquées par les jeunes (pas vrai)
- Certains se considèrent encore vierges… mène au questionnement sur qu’est-ce qu’est une relation sexuelle
Les relations sexuelles
PERCEPTION ET PRÉVALENCE
La perception de ce qu’est une relation sexuelle peut être très variable d’un adolescent à l’autre. = problème de validité dans la recherche (définitions & les différents temps (tt ta vie ou les 12 derniers mois)
Les relations sexuelles peuvent être des événements isolés qui ne reflètent pas la vie sexuelle courante. (Viens de la religion)
C’est hétéronormatif aussi de voir juste la pénétration.
La prévalence au Québec
- Le tiers des jeunes de 14 ans et plus seraient actifs sexuellement.
- Âge médian des premières relations: 16-17 ans (n’a pas changer depuis les années, reste stable)
Facteurs de risques d’une sexualité précoce:
DEUX GENRES, FILLES ET GARCONS
pas protéger, pas sécuritaire, consommation de drogues/alcool, crise d’adolescence (20%), décrochage
Facteurs prédisposants qui mènent à une sexualité précoce pour les deux genres :
- Pauvreté
- Conflits familiaux
- Désintérêt pour l’école
- Manque de surveillance parentale
- Toxicomanie
- Mauvaise estime de soi
- Fréquentation de pairs délinquants
- Consommation excessive de contenu sexuel dans les médias (pornographie)
- Avoir été victime d’agression sexuelle
Chez les filles
- image corporelle negative, on se regarde beaucoup dans l’oeil de l’autre, on pense que ça va augmenter notre confiance en soi si on fait des relations sexuelles
- faible statut socioéconomique
- usage accru des médias sociaux : hypersexualisation sur les médiats, image corporelle diminue
Chez les garçons
- Nombre d’heures élevés à pratiquer des sports d’équipe = popularité, party, conso et sexualité (mode d’influence structuration des occasions) j’ai grandit peut être plus vite que les autres, muscles = standard de beauté
Le nombre de partenaires (facteurs de risques d’avoir une sexualité à risque)
- Facteur de risque d’inadaptation
- 30% ont 3 partenaires ou plus
- Filles vs garçons : les garçons ont un plus grand nombre de partenaire
- Les ados sont des monogames en série : un seul partenaire sexuel à la fois
- La majorité ont une sexualité non-inquiétable
L’évolution de l’activité sexuelle
- Augmentation entre 1960 et 1990 de l’âge de la sexualité
- Diminution entre 1990 et 2000
- Stabilisation dans le temps ensuite
- Nouvelle diminution entre 2010 (37%) et 2017 (33%)
- L’âge médian demeure inchangé depuis des décennies
- Séquence des gestes/comportements reste la même : se développe plus progressivement (kiss, préliminaire, sex)
- Donc mythe que les ados ont une sexualité plus précoce