C8 Orientation sexuelle Flashcards
L’orientation sexuelle
Prédisposition à avoir une attirance affective ou sexuelle envers des personnes de l’autre sexe, du même sexe ou des deux sexes, à divers degrés. (Continuum = pas de catégories)
Les minorités d’orientation sexuelle
Groupes de personnes constitués des lesbiennes, des gais et des personnes bisexuelles, transsexuelles ou transgenres (ou autres, selon les termes forgés pour désigner une identité ou une orientation sexuelle non exclusivement hétérosexuelle).
Un petit lexique (pas à apprendre par cœur)
Hétérosexualité : Fait référence aux personnes qui ont une attirance sexuelle ou émotionnelle envers les personnes de l’autre sexe (ou genre). Homosexualité : Fait référence aux personnes qui ont une attirance sexuelle ou émotionnelle envers les personnes du même sexe (ou genre).
Lesbienne : Personne, typiquement de sexe féminin, qui éprouve une attirance sexuelle ou émotionnelle envers les personnes du même sexe (ou genre).
Gai : Personne, typiquement de sexe masculin, qui éprouve une attirance sexuelle ou émotionnelle envers une personne du même sexe (ou genre).
Bisexuel : Personne sexuellement ou émotionnellement attirée par plus d’un sexe (ou genre).
Un petit lexique (suite)
Pansexuel : Personne sexuellement ou émotionnellement attirée par une autre personne, indépendamment du sexe ou de l’identité de genre.
Fluidité sexuelle : Capacité de flexibilité en fonction des situations, qui permet aux personnes de connaître des changements dans leur orientation sexuelle (c’est-à-dire les attirances, les comportements, l’identité) à court et à long terme durant leur vie.
Asexuel : Personne qui ressent peu ou pas d’attirance sexuelle.
Queer (ou questionnant) : Personne qui ne souscrit pas à la vision binaire traditionnelle des genres et des orientations sexuelles, et qui s’identifie à un genre ou à une orientation non conforme ou fluide.
Le continuum des orientations sexuelles selon l’échelle de Kinsey :
- A eu beaucoup d’influence
- Exclusivité hétérosexuelle VS exclusivité homosexuelle
- 84% des ado se retrouve dans exclusivement hétéro
- 16% dans les autres catégories
- Personne ne serait réellement exclusif à hétéro ou homo
- Manque l’asexualité = critique
- Critique : ne prend pas en compte les mouvements entre les différentes orientations, ce n’est pas stable pour tout le monde
Les dimensions de l’orientation sexuelle
- Attirance : désir d’avoir des relations sexuelles ou amoureuses
- Comportements : activités consenties qui impliquent des contacts génitaux, l’excitation ou la stimulation sexuelles (avec un autre partenaire)
- Identification : étiquette que les individus choisissent pour eux-mêmes (ce que je dis de moi-même)
Bcp plus d’ado qui se disent exclusivement dans l’identification
Un peu moins dans les comportements (93% seulement avec l’autre sexe)
Et encore moins dans attirance (45% seulement avec l’autre sexe)
Donc attirance plus de fluidité (mois exclusivité) VS identification
Le développement psychosexuel pour les jeunes de la minorité sexuelle
- Se sentir différent (vers 12 ans)
- Ressentir de l’attirance pour une personne du même sexe (vers 12 ans)
- Remettre en question l’orientation hétérosexuelle (la socialisation, confronté l’homophobie internalisé)
- Avoir eu un premier contact sexuel avec une personne du même sexe (arrive avant le dévoilement)
- S’identifier à la minorité sexuelle.
- Dévoiler son orientation sexuelle.
- Entretenir une relation amoureuse avec une personne du même sexe (peut arriver avant le dévoilement)
- Accepter sa sexualité et l’intégrer aux autres dimensions de soi.
Les relations sexuelles avec des jeunes de même sexe et l’identité LGBTQ+
Étude québécoise de 2016-2017
- 83% se disent exclusivement attirés par une personne de sexe opposé
- 0,9% de même sexe
- 12% des 2 sexes
- Filles vs garçons : plus de fille qui ont eu des relations amoureuses/sexuelles qui se disent attiré par l’autre sexe = plus grande fluidité sexuelle que les hommes, et ce même à l’adulte
- Plus d’élèves incertains ou en questionnement ou aucun des deux au début vs à la fin du secondaire (au début = on doit forger notre identité, bcp de questionnement, VS à la fin où on est plus certains que qui on est)
Les risques auxquels sont confrontés les jeunes de la minorité sexuelle
Impacts sur la santé mentale
La violence au sein de divers milieux (bcp)
- L’intimidation homophobe concerne plus de 60% des jeunes Québécois issus des minorités sexuelles (peut-être même plus)
- Les formes d’intimidation homophobe: exclusion, rejet, humiliation, atteintes à la réputation
Rejet de la part d’ami ou d’un membre de la famille : 40% des jeunes vont vire une sorte de rejet
Impacts sur la santé mentale : plus de chance d’avoir…
- Dépression
- Difficultés scolaires
- Consommation
- Tentatives de suicides/suicide
= Lien indirect qui dépend de la réaction de l’entourage (!!!)
L’identité de genre
SEXE VS GENRE
Sexe
- Caractère biologique
- Distinction mâle/femelle
- Assigné à la naissance
- Selon les caractéristiques sexuelles primaires
- Influencé par les chromosomes sexuels et les organes sexuels.
Genre
- Caractère psychologique
- Auto-identifié (morceau de casse-tête)
- Construit social (dépend ce qu’on pense d’un « homme » dans une société)
- Influencé par les normes culturelles : ce qui est féminin dans notre époque et pays
Sexe vs genre
- Sexe biologique (chromosomes)
- Sexe assigné à la naissance (peut avoir un pénis mais chromo xx)
- Identité de genre (qui je suis dans ma tête)
- Expression de genre (sexe sociale)
L’identité de genre
les 4 étapes
- Étape 1 (18 à 24 mois): conscience de genre (2 dans notre société : ex. longueur de cheveux)
- Étape 2 (2 à 3 ans) : identification de genre : distingue et classe globalement, difficulté avec ambiguité, je ne sais pas qu’il y a une différence des organes génitaux
- Étape 3 (3 à 5 ans) : stabilité de genre Le genre est stable dans le temps (bébé garcons va devenir un homme, mais si il met une robe, est-il toujours garcon? = ambiguité)
- Étape 4 (5 à 6 ans) : consolidation/constante du genre : reste même si je me mets du vernis et que je suis un gars. Je peux adopter une caractéristique d’un autre genre et rester mon genre (ex. femme qui se coupe les cheveux « coupe garconne »)
Cinq constituantes de l’identité de genre
- la connaissance de l’appartenance à une catégorie de genre
- l’importance accordée à la catégorie de genre par rapport à d’autres identités : morceau de casse-tête, certains = très grand morceau, d’autre non = si j’accorde une grande importance en plus d’une insatisfaction = détresse
- la satisfaction liée à l’appartenance à son genre : pas nécessairement « je veux changer de sexe » ex. les gars sont plus sportif, ma vie serait mieux si j’étais un gars = dénigration et insatisfaction de mon genre
- la pression ressentie de se conformer : je suis encourager par mes parents de mettre des robes et de faire de l’art. est-ce que je serais discriminer si je voulais faire autre chose. Si grande pression de se conformer = moins bien il va être
- le sentiment de congruence : je resent que mon identité match avec féminin/masculin et ce que jai entre les jambes. Cis-genre = check bonne affaire = moins de détresse
Féminité / masculinité
- Tendance d’une personne à adopter soit les comportements propres aux femmes, soit les comportements propres aux hommes dans sa communauté d’appartenance (concepts qui dépend de la société)
Deux hypothèses :
- Deux poles d’un continuum (deux inverses qui s’opposent)
- Aujourd’hui: deux dimensions, deux continuums
Les quatre types théoriques
On peut se retrouver n’importe où. Englobe la carrière, la personnalité…
- Type sexuel masculin : haute masculinité et faible féminité
- Androgyne : haute féminité et masculinité
- Indifférencié : très peu de caractéristiques masc. et fem.
- Type sexuel féminin : haute féminité et faible masculinité
Plus de filles qui entre dans la catégorie androgyne que de garçon, car on est plus tolérant envers Les femmes qui ont des traits masculin, que de gars.
LA DYSPHORIE DE GENRE
Manifestations de la dysphorie de genre
Situation de détresse que vivent certains enfants et adolescents dont le sexe assigné à la naissance ne correspond pas à leur genre vécu ou exprimé. (Trouble de santé mentale)
Différent du fait de s’identifier comme transgenre : car si on est trans et qu’on n’a pas de détresse = pas de la dysphorie de genre
Plus susceptibles de présenter des symptômes anxieux et dépressifs, car la personne est en détresse
Manifestations de la dysphorie de genre
- Non-congruence marquée entre le genre vécu et les caractéristiques primaires ou secondaires (on n’est pas dans le bon corps)
- Désir marqué d’être débarrassé de ses caractéristiques sexuelles primaires ou secondaires en raison d’une incompatibilité avec le genre vécu.
- Désir marqué d’avoir les caractéristiques sexuelles primaires ou secondaires de l’autre sexe (chirurgie)
- Désir marqué d’appartenir à l’autre genre (ou à un genre différent de celui assigné)
- Désir marqué d’être traité comme une personne de l’autre genre (pas mégenré)
- Conviction marquée d’avoir les sentiments et les réactions de l’autre genre
C’est très individuel