C3 Le développement identitaire Flashcards

1
Q

Le développement identitaire:

A

Tous les autres changements sont liés au développement identitaire (il influence le développement et celui-ci l’influence en retour) = concept central

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2
Q

La métacognition :

A

fonction neuropsychologique nécessaire à la construction de l’identité

Estime de soi est un style de métacognition si je pense à mes propres insultes que je me dis et m’arrête dans ma tête

Réflexion qu’on a sur nos propres pensées

 Une cognition sur une cognition = avoir une pensée sur une pensée
Je pense à mon souper pendant que la prof parle et je me dis «ah non, je dois écouter la prof» = métacognition = je pense à mes pensées
 Conscience et connaissance de son activité mentale
 La métacognition est favorisée par l’introspection de l’adolescent (et favorise l’introspection)

 Affecte notre mémoire, communication (je m’écoute parler et je me dit que je devrais corriger quelque chose que j’ai dit), attention, compréhension des autres, conscience de soi (je remarque que je roule les yeux et je me corrige), autorégulation mentale (capable de réguler ce que je me dit en disant je ne veux pas trop mettre d’emphase sur comment je me sens, je veux me concentrer au cours = autorégulation). (La pratique de la pleine conscience est possible par la métacognition)

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3
Q

La métacognition entraîne l’égocentrisme

AFPC

A

Mène à avoir un focus sur nous même

  • Auditoire imaginaire: les gens nous portent beaucoup d’attention
  • Fabulation personnelle : impression de ce qu’on vie est PLUS intéressant/grave/positif… que les autres
  • Pensée magique : invisible, les choses ne nous arriveront pas à nous (ex: augmentation des ITSS)
  • La conscience de soi excessive: s’observer un peu trop, toujours en train de s’assurer qu’on est parfait, se regarder constamment de haut.
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4
Q

Notre soi

A

• Description : image de soi/concept de soi/représentation de soi (comment on se décrit objectivement)
• Évaluation de cette description qu’on fait de soi : Estime de soi (ex: corporelle = je suis trop grosse [jugement])
• Intégration avec souci de cohérence personnelle : Identité

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5
Q

Changement dans le concept de soi à l’adolescence

A
  • Devient plus abstrait (ex: comme dans les changements cognitifs qui devienne plus nuancé, regroupement d’intérêt, description qui est plus globale que concrète [sportive = plus abstrait VS je joue au soccer])
  • Moins centré sur l’apparence (j’ai les yeux bleu)
  • Le raffinement provient des pressions extérieures (grandit sur une ile déserte VS en société = l’ado se décrit selon les rétroactions externes (ex: tu es tellement gentil)
  • Les traits plus “sociaux” deviennent plus importants (ce que les gens pensent de moi = super important: qui ils sont par rapport aux autres: ex: je fais partie de l’équipe de basket) l’appartenance social vient jouer grandement dans le concept de soi
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6
Q

L’estime de soi : définition

définition, lien avec…, globale

A

Perception que l’on a de notre propre valeur. C’est le jugement global qu’on pose sur soi, en tenant compte de nos forces et de nos limites.

Avoir une bonne estime de soi, c’est se voir de façon réaliste.

  • Les parties de soir moins positive = être capable de ne pas leur mettre trop d’importance
  • On peut avoir une belle image corporelle, mais avoir des insécurités

Lien avec…

  • Affirmation de soi: une meilleure estime permet de mieux s’affirmer (on sait qu’on est assez important pour s’affirmer et faire valoir nos sentiments, etc…) lien bidirectionnel
  • Le sentiment d’efficacité personnelle: je me sens efficace dans ce que je fais
  • L’anxiété de performance: si j’ai une bonne estime, ma valeur personnelle ne sera pas diminuer par des performances externes

Global

Dimensions à l’enfance:
u Apparence physique
u Acceptation sociale
u Compétences sportives
u Compétences scolaires
u Moralité/conduite

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7
Q

Changement dans l’estime de soi à l’adolescence

nouvelle dimension, études

A

Apparition de nouvelles dimensions: vie amoureuse et la compétence au travail (bon employé..)

Les changements physiques et cognitifs vu au cours 2 vont influencer l’estime

  • Capacité de résonnement plus grande donc interprétation plus fine, moins clivé
  • On est capable de faire des nuances
  • Conscience de soi est plus élaborés

Étude sur les ados: diminue au début de l’adolescence (principalement chez les filles) … et augmente par la suite

  • Changement pubertaire qui arrive parfois tôt et affecte l’image corporelle = une sphère de l’estime mais prend tellement de place chez les filles que ça peut teinter l’estime globale

Résultats plus globaux: Augmente au début/milieu de l’enfance, se maintient à l’adolescence et augmente ++ jusqu’à 30 ans

  • Dans le développement total de l’individu, on retrouve des résultats différents
  • Diminution chez les filles au début de l’ado, mais si on regarde le reste de la vie, ce ne serait pas marquant.

Les résultats de recherches sont contradictoires

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8
Q

Le développement identitaire

A
  • Processus qui accélère à l’adolescence (identité à l’enfance quand même)
  • En lien avec tous les changements

Notre identité est un casse-tête:

  • Enfant: un casse-tête assez simple
  • Ado: on rajoute des pièces (qui proviennent d’interaction avec l’environnement) et on décide si on les veux ou non.
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9
Q

L’identité

A

Sentiment d’être un tout unifié et de vivre en continuité avec soi-même dans le temps.

  • Permet de se reconnaître et d’être reconnu par les autres.
  • Je sais que mon ami est comme ça et il sait que je suis comme ça

Implique un ensemble cohérent de caractéristiques individuelles distinctes.

  • « Qui suis-je? »
  • Les morceaux de casse-tête «fit» ensemble
  • Mon ami extraverti et moi intravertis

Frontière entre « ce qui est moi » et « ce qui n’est pas moi ».

  • Le développement requiert une certaine perméabilité de cette frontière pour permettre le changement. = on veut quand même être influencer car sinon on est trop rigide
  • Je suis capable de ne pas complètement copier les autres
  • Les gens nous influencent mais ça doit être nuancé
  • On ne veut pas se perdre non plus
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10
Q

L’identité: tout pleins de morceaux de casse-tête

A

 Identité professionnelle
 Identité sexuelle
 Identité religieuse
 Identité quant au style de vie
 Identité sur le plan amical
 Identité récréative
 Identité amoureuse
 Identité politique

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11
Q

La théorie d’Erikson

voir tableau

A

Chaque période de notre vie est une crise
La résolution de cette crise-là mène à la force adaptative

Il faut trouver l’équilibre entre les extrêmes

Ex: confiance et méfiance = le juste milieu est l’espoir
Les champs d’actions: est-ce que cette personne répond aux besoins ? Si oui, on va intégrer la force adaptative

Ado: Groupe de pairs et autre groupe de référence vont permettre à répondre à la crise de Identité (rigide et sectaire) VS Diffusion de rôle (je suis qui tu veux que je sois, je ne bâti pas d’identité), afin de faire ressortir la fidélité (je prends la décision si cette pièce de casse-tête fera partie de mon tout).

Erickson a dit: au début de l’ado, il y a une grande diffusion de rôle et c’est avec les expériences que je peux être nuancer et me déplacer vers un équilibre
En général, c’est d’abord l’incapacité de se forger une identité professionnelle qui perturbe l’adolescent. Pour se retrouver, il s’identifie à outrance au héros de la clique ou du groupe, jusqu’à en arriver temporairement à une perte d’identité apparemment complète (…). Il devient excessivement sectaire, intolérant, cruel: il exclut les personnes qui sont “différentes”, que ce soit sur le plan de la couleur de la peau ou de la culture (…) et souvent, divers aspects insignifiants comme l’habillement et les mimiques (gestes, comportements) deviennent des critères de sélection arbitraires qui font qu’une personne sera ou ne sera pas admise au sein du groupe (rejet pour pas vraiment de raison grave). Il est important de comprendre (…) qu’une telle intolérance constitue une défense nécessaire contre un sens de diffusion de l’identité, ce qui est inévitable à cette période de la vie. (Les ados se protèges)

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12
Q

Identité/diffusion des rôles
La théorie d’Erikson

A

Adolescence: stade de la crise identitaire

  • Définition des frontières personnelles, exploration des rôles possibles et adoption de ceux qui conviennent le mieux. ON ESSAIE
  • Importance du monde social, surtout du groupe de pairs.

Processus d’identification crucial

  • Imitation et intériorisation des comportements et attitudes d’un modèle, de façon plus ou moins marquée (on se laisse influencer et imite les gens qu’on aime)
  • J’aime le parcourt scolaire de ma sœur: je veux faire la même chose
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13
Q

3 composantes dont dépend le développement identitaire
La théorie d’Erikson

A
  • Intégrité: tout cohérant (il n’y a pas de morceaux de casse-tête qui ne fit pas)
  • Continuité: qui je suis à l’enfant, à l’ado et adulte = cohérant et continu
  • Interactivité: constamment en interaction avec les autres, et ceux-ci nous influence dans notre construction identitaire. Plus on a un attachement à une personne, plus elle va venir nous influencer
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14
Q

La théorie de Marcia

A

(EXAMEN: il va falloir applique la théorie avec une histoire)

Les statuts identitaires

 Identité = résultat de l’interaction entre deux concepts: exploration et engagement

Exploration: expérimentation consciente de différents rôles, buts, valeurs. J’apprends quelque chose sur moi durant cette exploration. Je vais postuler dans un camp de jour afin de voir si j’aime travailler avec les enfants. Si la personne n’apprend rien par rapport à son identité: pas d’exploration. C’est plus par rapport qu’est-ce que j’ai retenue: oui ou non = exploration
Car même si je suis obligé de suivre un cours, je peux toujours explorer

Engagement: retenir comme siennes certaines avenues spécifiques parmi celles possibles. Résultat de l’exploration… suite aux résultats d’exploration. J’apprends un peu de tout le monde que je fréquente et je peux savoir ce que je recherche vraiment dans une relation.

Marcia : voulait appliquer aux adolescents les théories de Freud et Erikson (crise). Voulais déconstruire comment la crise se passe.

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15
Q

États identitaires de Marcia

A

Moins adaptatif au plus adaptatif

Identité diffuse: exploration et engagement faible
Pas rien appris dans l’exploration.
Ex: il manque d’employer au Tim, j’y vais, je ne pose pas de question, c’est facile et pas d’effort. Ne statue sur rien (jeune souvent délinquant vont être là-dedans, jeune qui font des crises d’ado vont souvent y être, quelqu’un qui date mais qui ne veux pas s’engager, prend la personne disponible)

Identité forclose: Engagement élevé et exploration faible
Souvent imposer ou on pense qu’imposer
Ex: mariage organisé, famille où tout le monde est avocat
Mon chemin est déjà tracé d’avance alors je n’explore pas
Gens rigide, ne veulent pas déplaire, conformiste

Moratoire: exploration élevée et engagement faible
Statu identitaire: obligation de passé dans ce stade pour aller dans une identité achevée (la plus organise)
On ne pourrait pas rester toute notre vie dans moratoire (entre deux)
J’apprends beaucoup, mais je ne suis pas prêt à m’engager
L’ado ne s’engage pas mais explore énormément

Identité achevée: Engagement élevé et exploration élevé
Chacun de mes engagements vont être le résultat de mes explorations, de mes apprentissages
Alors chaque engagement provient vraiment de moi et de ce que je sais de moi

Mise en situation à l’examen et deviner quel est l’identité et justifier

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16
Q

Les appuis empiriques dans la recherche
La théorie de Marcia

A
  • Plus probable de progresser dans les différents états que de régresser
  • Les statuts identitaires seraient plutôt stables au cours de l’adolescence (aussi à l’âge adulte..)
  • L’influence de la personnalité et de l’environnement (plus facile d’explorer que d’autres) n’est pas prise en compte

On conserve cette théorie comme on conserve Freud : ça a mis des bases, il a normaliser qu’il fallait explorer pleins de choses, mais que certains ado explore rien = mal adapté et un enfant qui explore trop = mal adapté aussi

17
Q

Les conceptions contemporaines
Le modèle des styles identitaires:

3 grands types de lunettes

A

Styles basés sur les stratégies sociocognitives privilégiés dans le développement de l’identité.

  • Identité = schèmes cognitifs (lunette avec quel on sélectionne les informations qu’on interprète avec l’identité)
  • Leur valeur dépend de leur capacité à permettre la résolution des conflits identitaires

Quelle stratégie j’ai pris pour bâtir mon identité
Voir lequel style est le plus adaptatif pour MOI

3 grands types de lunettes:

  • Diffus-évitant: l’individu procrastine et retarde la recherche identitaire. Ne va pas explorer activement. Équivalent de l’identité diffuse dans la théorie de Marcia. Peut être le meilleur stylepour certains: ado qui a le cancer, pas besoin de faire la question identitaire en ce moment. Ado qui est en mode survie (extrême pauvreté, violence…)
  • Normatif: l’individu adopte l’identité « collective ». Prendre l’identité du groupe d’appartenance. Peut être le meilleur stylepour certains: ado qui vit beaucoup d’intimidation au primaire et lorsqu’il arrive au secondaire, il se fait un groupe d’ami et va adopter pour préserver sur le plan social
  • Informationnel: l’individu se remet en question et recherche des informations. Équivalent du moratoire de Marcia. On réfléchit et on apprend beaucoup, j’essaie de comprendre qui je suis. Peut être le meilleur stylepour certains: dans la majorité des contextes.

Pas de finalité dans cette théorie

18
Q

Le modèle dimensionnel à trois facteurs

A

Ajout d’une troisième stratégie (variable): la reconsidération de l’engagement (changement de carrière, divorce) = beaucoup plus réaliste et était considéré comme une faille de Marcia
1. Identité achevée
2. Identité forclose précoce
3. Identité moratoire classique
4. Identité moratoire en mode recherche
5. Identité diffuse

19
Q

À quoi sert l’identité?

RBEI

A
  • Créer des relations intimes (si on ne connait pas nos besoins, nos limites, nos émotions, on ne pourra pas les communiquer à l’autre) on ne veut pas une relation fusionnelle avec l’autre, on veut garder notre identité solide.
  • Bien-être personnel globale élevé (accomplissement), mais ado qui a eu le cancer, guerre, trauma = situation extrême = exception où l’identité achevé ne va peut-être pas influencer notre bien-être.
  • Bonne estime de soi
  • Moins d’irritabilité, d’anxiété et de dépression (on est cohérant avec nous-même = nous protège)
20
Q

Différences identitaires entre garçons et filles

Le risque masculin

A

 Répertoire de comportements spécifique, attentes et fonctions particulières

 Identité se construit chez les filles par les relations interpersonnelles (ce que les autres penses de moi, je veux plaire)

 Identité se construit chez les garçons par la recherche d’autonomie, d’indépendance et de réussite sociale. (Réussir socialement, aller chercher de l’autonomie, ce souci moins du regard des autres)

Le risque masculin (alexithymie masculine)

 Garçons et hommes plus à risque de présenter des problèmes d’adaptation extériorisés.

 Difficulté d’adaptation dans la société actuelle: l’identité et la socialisation des garçons ne se sont pas adaptées aux changements sociétaux (modernité). Donc fille = identité plus complète. Garçon aurait de la difficulté/résiste à intégrer des traits plus féminines (ex. empathie) = problème d’adaptation. VS les filles qui ont adaptés des traits masculins (ex. autonomie et leadership)

21
Q

Les réseaux sociaux (autre espace d’exploration identitaire)

A

Un contexte d’exploration identitaire

 Expérimentation de différents rôles sociaux (exposer des parties deux qu’ils n’osent pas à l’école)
 Permettent de participer à la construction identitaire des autres grâce aux commentaires et aux réactions (rétroaction : nous apprend sur nous)

Un contexte additionnel

 Plus d’espace pour la mise en scène, plus grand public. (On ne veut pas non plus qu’il y ait le développement d’une fausse identité)
 Permettent de joindre des communautés qui ne seraient pas nécessairement disponibles dans l’entourage (ex. coming out).
 Facilitent le développement de l’identité des adolescents plus timides.

Différence entre l’identité en ligne et hors ligne ? rarement fortement décalé, souvent dans le même sens

22
Q

L’appartenance à une minorité culturelle

A

 Peut compliquer le développement de l’identité
 Deux ensembles de valeurs, d’habitudes, de comportements et de normes sociales se présentent simultanément.
 Risques associés aux deux choix possibles.
Privilège si notre morceau de casse-tête fit direct

23
Q

L’acculturation

4 stratégies possibles

A

 Processus d’adaptation à une nouvelle culture.
 La discrimination de la part de la culture majoritaire ou de la culture d’origine a des conséquences sur le développement à l’adolescence.

L’acculturation : 4 stratégies possibles

  • Intégration : intégration des deux cultures, prendre ce qu’il aime des deux et construire sa propre culture. La plus adaptatives qui apporterait le plus de bien fait
  • Assimilation : aller avec une autre culture dominante (système de valeurs), et laissez aller de notre culture d’origine. Discrimination du parent
  • Séparation : laisser aller le système de norme et de valeurs de la culture majoritaire et garder complètement la culture d’origine. Discrimination des autres
  • Marginalisation : je refuse les deux, la culture dominante et d’origine