C6 Amitié et Attachement Flashcards
LES AMITIÉS À L’ADOLESCENCE
Quelques faits généraux
· Les amis, la famille (amour inconditionnel) et les amours = univers interreliés (des liens entre eux)
· L’amitié permet de se sentir choisi. (Famille = inconditionnel et pas choisi)
· Les ados se tournent vers leurs amis lorsqu’ils prennent leurs distances des parents (vers l’autonomie)
Changements dans l’amitié à l’adolescence (VS enfance et adulte)
- En continuité avec l’enfance… n’apparait pas à l’adolescence, mais devient plus profonde, intime, critère d’amitier…
- Nous ne passerons jamais autant de temps avec nos amis qu’à l’adolescence dans notre vie
- Jamais les amis ne seront une aussi grande source d’influence dans notre vie (adulte = partenaire amoureux)
- Période où le nombre d’amis est le plus grand (secondaire, primaire, sports, travail…)(enfant quelques-uns (même rue, école), adultes diminue)
LIEN AVEC LES AUTRES CHANGEMENTS (question d’examen: trouver les différents lien avec tout le matière)
CPMI
- Développement cognitive (ex. empathie, introspection): plus sensible à l’autre, plus grand niveau d’intimité
- Transformations pubertaires (ex. hormones): pulsions sexuelles, être en relation avec l’autre sexe
- Maturation de certaines parties du cerveau (éponge à l’adolescence): plus susceptibles d’être influencés par les pairs
- Identité: plus de diversité d’amis = plus d’exposition à des valeurs, attitudes et styles de vie = plus d’occasion de développer notre identité
LES DIMENSIONS POSITIVES DE L’AMITIÉ
EVSNAnR
- Personnes qui se voient comme égales (peut parfois avoir un leader, hiérarchie dans l’amitié, mais égalité, = diffèrent de l’amour !)
- Valorisation: se sentir choisi
- Source de soutien indispensable : beaucoup de changement, on ne se sent pas compris par nos parents, et ils vivent la même chose = soutien
- Normalisation des situations : en parler avec les amis, ça permet de se comprendre et comparer = normaliser, nos parents n’ont pas le même effet
- Apprentissage de la négociation : argumente, négocier de façon plus poser qu’avec nos parents
- Rétroaction importante sur soi : ex. les compliments de nos parents n’ont pas le même effet, que des compliments provenant de nos amis, aussi, l’image est différente en famille que en amitié
LE CÔTÉ PLUS SOMBRE DE L’AMITIÉ
· Conflits, rivalités, compétition, trahisons
· Les conflits sont les événements les plus stressants pour les ados = grande source de stress
· Peuvent se rompre en cas de conflit: difficile et angoissant
L’ÉVOLUTION DE L’AMITIÉ
1- Amitié-activité (plus enfance)
- Le cœur de l’amitié est l’activité est plus importante que l’amitié
- L’ami est celui avec qui on partage une activité: ex. soccer, on se rejoint pour aller jouer. Ex. amis car on est dans la même classe
- Ce ne sont pas des relations qui ne sont pas satisfaisant: elles le sont à ce moment
2- Amitié-solidarité (plus début ado)
- Le cœur de l’amitié est le sentiment de sécurité qu’on ne sera pas seul
- L’ami est celui qui est loyal
- Échanges sur les situations nouvelles: on vit beaucoup de changements
- On ne reconsidère pas trop nos amitiés, (ex. on n’a pas les mêmes valeurs, non = on va continuer parce qu’on est loyal
- Ce ne sont pas des relations qui ne sont pas satisfaisant: elles le sont à ce moment
3- Amitié-réciprocité (plus fin ado et adulte)
- le plus évolué
- Le cœur de l’amitié est le partage d’expériences prime (émotionnel)
- Il y a une compréhension mutuelle > besoin personnel (les deux autres)
- L’ami est considéré selon son apport à la relation: est-ce qu’on me fait avancer, cheminer, je peux compter sur l’autre…
LES DIFFÉRENCES ENTRE LES SEXES pour l’amitié
Filles
- d’intimité (émotionnelle), + de soutien (parle et partage beaucoup, + d’affection (câlin), + d’acceptation (comme elles sont à l’intérieur du groupe), + de sécurité dans leurs relations amicales (fille = identité à partir du regard des autres = ont veux que nos amis aillent une bonne image de nous)
- Relation face à face (activité face à face = jaser, prendre café: parler = activité principale
- D’avantage dans les dyades : un groupe d’ami rempli de dyades (groupe séré)
- Meilleures pour nouer et conserver les liens d’amitié: socialisation qu’on puisse faire le tout: on a appris à prendre soins de l’autre VS gars socialisation différente
Garçons
- Groupe d’amis plus denses, plus gros: car facilité d’inclusion, moins de jugement
- Les amis des amis: tout le monde «cool» fait partie du groupe
- Relation cote à côte: vont faire des activités ensemble = jouer dehors, jeux…
- Vers la fin de l’adolescence, les garçons rattrape les filles dans le partage, intimité, émotions, jaser… peut-être à cause des relations amoureuses où la communication est poussé
LES AMITIÉS ENTRE FILLES NE SONT PAS JUSTE POSITIVES…
Ø Corumination : discuter en long et en large (avec détails) des problèmes, s’encourager à le faire, spéculer sur les causes, se concentrer sur les émotions négatives. (Rumination à plusieurs) = pas aidant, amène l’effet contraire. On aime parler des problèmes. = corréler avec plus de symptômes anxieux et dépressifs
Ø Plus de préoccupations en lien avec les relations amicales
Ø Les filles ont davantage besoin de l’approbation des autres
Qui se ressemble s’assemble ou les contraires s’attirent?
deux processus s’inter influence
Les gens qui se ressemble !!! aussi à l’âge adulte et en amour!
Car deux processus s’inter influence:
- Sélection: on sélectionne les gens qui sont ressemblé, à plusieurs niveau (beauté, socioéconomique, école…) naturellement
- Socialisation: plus on est avec ses gens, plus on s’influence et devient homogène
LES CLIQUES (les gang)
Ø Très peu de relation dyadique (rare qu’un ado à seulement 1 ami)
Ø La majorité des ados ont une clique (peut-être plusieurs) (sport, école, plusieurs gangs à l’école)
Ø Structure sociale la plus importante de l’adolescence !!! (Amis = deuxième famille)
Ø Composition assez dynamique : des gens partent (différence), d’autres s’ajoutent (plus difficile chez les filles)
Ø Parfois un leader, parfois non (implicite)
Ø Le plus grand besoins comble par les gangs = besoin d’appartenance
Ø 3-10 amis environ dans 1 gang
ÉVOLUTION DES CLIQUES
Les genres
- Fin de l’enfance et début de l’adolescence: fille VS gars
- Adolescence: première relation amoureuse (souvent le leader qui a une relation amoureuse avec un autre leader = diner ensemble) contact avec l’autre genre
- Groupe mixte
- Adulte: pas de gang, plus des couples qui s’invitent à souper
LES “CROWDS”/BANDES
Lien avec le développement identitaire
Ø Étiquettes correspondant à des catégories sociale (les populaires, les déviants, les impopulaires,…) on ne choisit pas, on se la fait imposer
Ø Basées sur la réputation et les stéréotypes
Ø De moins en moins prédominants au cours de l’adolescence (bal = tout le monde s’aime)
Ø Lien avec le développement identitaire: étiquette imposé nous renseigne sur nous même, et que ça soit vrai ou non, ça change la façon dont on se perçoit, prédétermine la façon dont on se voit et la façon dont on vit notre adolescence, (populaire = facilite les contacts avec les autres populaire, et restreint les contacts avec les autres qui ont des étiquettes différentes)
Ø Peuvent faciliter les contacts et peuvent les restreindre
LA popularité
début vs fin
Être populaire = grande motivation pour l’ado (protection)
Qu’est-ce que cela implique ?
- Avoir beaucoup d’amis
- Prestige
- Visibilité
- Au début de l’ado, pas nécessairement aimés, ni sympathique (le sont par terreur, conflit, bitch, et s’ils ne changent pas = perdent leurs popularité). Vers la fin, les gens charismatiques sont ceux qui deviennent populaire = on les aime pour vrai.
LA POPULARITÉ SELON LE SEXE: les caractéristiques globales
Filles
- Être sensible
- Meilleures compétences sociales (amie rapidement)
- Bonne gestion des rumeurs
- Capacité à s’affirmer dans les règles, faire valoir son point de vue
Garçons
- Énergie ++
- Assurance ++
- Capacité à rester “cool”, rien ne les dérange
- Force musculaire
- Capacité à agresser physiquement, pas nécessairement le faire
- Habiletés athlétiques
Les deux
- Apparence physique (standard de beauté)
- Bonnes ressources financières
- Talent particulier (ex. chant)
L’influence des amis
rôle des parents dans le choix des amis
Ø La plus grande source d’influence extrafamiliale (en dehors de notre famille)
Ø Pas de rivalité avec l’influence de la famille (chacun influence des zones différentes: famille = scolarité, moralité, amis = musique, style vestimentaire, séries TV)
Ø Valeurs qui se chevauchent
Ø Les deux groupes ont leurs propres zones d’influence
Ø Le rôle des parents dans le choix des amis: rôle/influence indirect dans les valeurs qu’on a donné à nos enfants, style d’attachement… en fonctions des outils qu’on leur a donné
LE MODE D’INFLUENCE DES PAIRS
3 modes d’influence indirecte:
La façon directe est peu utiliser
- Modélisation des comportements : observation (pas d’interaction, seulement observation EXAMEN)
- Ex. j’observe que les filles populaires ont leur jupe roulée
- Régulation normative : interactions, mais pas avec nous (observation d’une interaction)
- Ex. j’observe une fille qui rit d’une autre fille à cause qu’elle n’a pas roulé sa jupe
- Ex. les amis rit plus lorsqu’on parle d’objets volé, ou lorsque j’étais geler
= attention vient lorsqu’on raconte des niaiseries
- Structuration des occasions: influencé par l’exposition à d’occasion
- Ex. je passe toutes mes fins de semaine à faire du sport de compétition = moins d’occasion d’aller chill au par cet fumer du pot
- Ex. mon chum à deux ans plus de moi et m’amène à ses partys = exposition à la consommation = normaliser = plus à risque de consommer, personne m’a dit de consommer
LA SOLITUDE
3 sortes de solitude
- Moins fréquente (on veut tellement pas être seul, qu’on va être avec des amis poches), mais vécue plus négativement chez l’adolescent que chez l’adulte: 3 sortes de solitude
Sentiment d’être socialement exclu (« je n’ai pas d’amis »):
mène à la solitude d’exclusion.
Les autres ne veulent pas être mon ami, imposé
Sentiment d’être déconnecté sur le plan relationnel (« personne ne me connaît vraiment bien »):
mène à la solitude recherchée.
Les relations ne sont pas satisfaisantes, donc je suis mieux d’être seul, les gens ne me connaissent pas.
Sentiment d’être sans appartenance sociale (« je n’ai rien en commun avec les gens qui m’entourent »):
mène à la solitude d’évitement.
Je ne ressemble à personne, je n’appartiens pas à ce groupe
- Trouver sa place parmi les autres est très important à l’adolescence, car sinon souffrant
Dans tous les cas, ce ne sont pas des gens qui veulent ça, s’il pouvait être dans des relations satisfaisante, il le ferait
Grande variable du bonheur = relation interpersonnelle
L’attachement
cest quoi, la disponibilité pour répondre aux besoins dépend de…
- Lien émotif intense entre deux personnes.
- Encré dans l’évolution, on en a besoin pour survivre
- Si on a pas notre personne d’attachement, on ne survie pas
La disponibilité pour répondre aux besoins dépend de deux catégories
- Disponibilité émotionnelle: parents à la capacités émotionnelle de répondre à mes besoins. Ex. papa me berce et me parle doucement, même après la 13h de pleurs.
- Réactions appropriées au besoin (donc compréhension). Certains parents veulent être présents, mais détecte mal les besoins et donc y réponde mal
Prévisibilité et constance: je sais que mon parent va être là pour répondre à mes besoins. Si non, anxiogène pour l’enfant si imprévisible.
Si je vais bien, moins pire que lorsque je suis en détresse: représentatif de la vie (moments difficiles où on cherche du soutien, et notre partenaire n’est pas disponible = souffrant)
Les modèles d’attachement: lunettes qui nous permettent d’analyser les relations qu’on a
P&I, Réponses aux 2 questions,
Représentations cognitives d’un individu sur la valeur qu’il s’accorde et sur ses attentes quant à la capacité des personnes qui l’entourent à répondre à ses besoins
Lunette d’analyse des relations futures
- Prédictions: si maman a toujours été là = je prédis que les gens vont répondre à mes besoins
- Interprétations: si j’ai des lunettes qui me voit comme mes besoins ne sont jamais satisfait et que qqun nest pas la pour moi, je vais me dire que cest moi le problème
Réponses aux questions
- Suis-je digne d’amour ? nous
- Puis-je compter sur les autres ? autres
Mécanisme d’adaptation : nous permet de survire à nos relations
Les styles d’attachement
- Sécure: peux compter sur les autres et je suis digne d’amour
- Évitant : ne peux pas compter sur les autres et je suis digne d’amour
- Anxieux: non digne d’amour mais je peux compter sur les autres
- Désorganisé : ne peux pas compter sur les autres et n’est pas digne d’amour
La continuité du style d’attachement
Relativement stable entre l’enfance et l’âge adulte (90%)
- Peut être changé, mais plus ont vieilli, plus que c’est rigide
- À l’adolescence: on est la base d’attachement à personne avant, maintenant que ce soit en amour ou en amitié, on s’attache à quelqu’un et je deviens une figure d’attachement
Influence la façon de tomber amoureux et le choix de partenaires
- Sécure: attiré vers sécure
- Insécure: attiré vers insécure (anxieux et évitant)
Explique pourquoi le style change peut, car on continu à vivre le trauma d’attachement = prend beaucoup de travail sur soi
Peut varier au cours de la vie, d’une relation à l’autre et au cours d’une même relation.
- Sécure et évitant: on devient anxieux car s’a activé ça à l’intérieur de moi
- Les styles sont des continuums
- Activation du modèle lors de rappels relationnels: situation qui nous fait revivre ce que j’ai vécu avec mes parents = mon cerveau va vers ce qui connait, même si ça fait mal
Le dilemme d’attachement de l’adolescent
Dualité entre j’ai besoin de mes parents et je ne veux pas être traiter comme un enfant
Dualité chez le parent entre on veut aider, mais on est irrité et il nous perçoit envahissant
Insécure: difficile de vivre ça: car si je le repousse, il peut être fâché et ne plus me vouloir, et si je le veux trop, il va peut-être être irrité…
La situation étrange:
évaluer le style d’attachement & la réaction, diffèrent selon le style d’attachement
Le parents part (observe la réaction) et revient (observe réaction) = revient = ce qui est réellement important pour évaluer l’attachement
Réactions diffèrent selon le style d’attachement
- Sécure : mère = base de sécurité pour l’exploration, réaction modérée à son départ, confiant qu’elle reviendra, ont exprimé de la joie de la revoir, est consolable.
- Anxieux : explore peu, prudent face à l’étranger, détresse ++, non consolable, parfois cherche le contact, mais d’autres fois non, est en colère envers le parent.
- Évitants : réagit peu au départ de la mère, ne recherche pas le contact avec la mère surtout après son absence. Traite la mère et l’étranger de façon similaire.
- Désorganisé : inquiet, désorienté, peut éviter le contact et ensuite demande ++ d’un contact, peut être contradictoire dans ses comportements (détresse plus grande qu’anxieux ou complètement ignoré la mère) = combinaison d’anxieux et évitant. Réaction la plus problématique (se faire mal, lancer, frapper)
À l’âge adulte, on pose des questions
Une personne sécure: peut savoir les défauts de son parent
Comment se créent les styles d’attachement
Désorganisé : abus/maltraitance, familles avec traumas. Parent terrorisant ou terrorisé. L’autre représente à la fois la sécurité et l’insécurité. (papa/maman devrait être là pour me réconforté mais il me fait peur)
- «Je veux aller vers toi pour me réconforter. En même temps, tu me terrorises alors je préfère m’éloigner»
Anxieux : compréhension et réconfort, mais non constant ni fiable. Mères anxieuses, envahies émotionnellement. Souvent le parent imprévisible
- «Je dois m’accrocher fort à l’autre, car rien n’est certain, tu pourrais partir.»
- «Si j’étais ok, tu ne partirais pas»
- Mère avec TPL = imprévisibilité
Évitant : mauvaise compréhension des besoins, peu de réconfort, rejet affectif de l’enfant (on ne va pas parler des émotions négatives, on dérange, tout vas bien aller), refuse le contact avec lui OU mères très exigeantes
- «C’est inutile de chercher le contact, car l’autre ne me comprend pas et ne me réconforte pas.Je n’ai donc pas besoin de l’autre. »
