C2-Chap3 : Les troubles de l'écriture selon différents points de vue Flashcards
Quels sont les différents types de troubles de l’écriture selon Mojet (1991) ?
Types de scripteurices différents.
Le type A (bon scripteur)
* Scripteur rapide possédant la capacité d’exécuter de bonnes formes.
* Ecriture relativement petite et, en moyenne, régulière.
* Distance horizontale inter trait constante.
* Régularité, due au petit nombre de pauses et d’arrêts, et association entre rapidité et faible pression.
Le type B (scripteur lent)
* Lettres correctement formées, taille de l’écriture moyenne, bonne régularité des lettres.
* Distance horizontale entre les traits descendants irrégulière.Vitesse lente avec peu de variations. Tempo d’écriture irrégulier, temps de pause importants.
* Pression moyenne. Manque d’aisance et de rythme. On peut parler de contrôle excessif.
Le type C (scripteur rapide)
* Scripteur rapide avec de mauvaises formes de lettres.
* Dimensions excessives, principalement la hauteur.
* Vitesse rapide sans pause, ni arrêt. Tempo régulier. Un certain manque de contrôle, Qualité de l’écriture mauvaise.
Le type D (scripteur lent + mauvaise formation des lettres)
* Production large et irrégulière. Vitesse particulièrement lente. Arrêts et pauses importants (+
2 sec)
* Tempo très irrégulier. Pression importante. Brusques variations et dysrythmie importante = pbm de coordination motrice. Régulations du mouvement plus grossières que dans les types A et C.
* Ecriture entraîne une fatigue importante.
Quelles sont les différentes dysgraphies et troubles associés selon Sandler et al. (1992) ?
Dysgraphie avec trouble linguistique et trouble de la motricité fine:
- Dysorthographie associée
- Mémoire immédiate perturbé.
- Retard dans l’acquisition de la lecture
- Agnosie digitale, mouvements en miroir, difficultés test d’imitation de gestes.
Dysgraphie avec déficits visuo-spatiaux:
- Lettres mal formées
- Taille de l’écriture moyenne, organisation spatiale altérée.
- Lecture et l’orthographe normales.
- Epreuve visuo-spatiales altérées.
Dysgraphie avec trouble de l’attention et de la mémoire:
- Lecture altérée. Phonation et Orthographe mauvaises.
- Epreuves de mémoire perturbées, singulièrement dans le matériel visuel.
- Inattention et Impulsivité sont de règle.
Dysgraphie avec trouble séquentiel:
- Ecriture conservée et dyscalculie présente.
- Production de lettre peu automatisée.
- Orthographe altérée.
- QI performance > QI verbal
Quelles sont les différentes causes de dysgraphies selon Deuel (1994) ?
Dysgraphie dyslexique:
- Défaut de la lisibilité en spontané.
- Dysorthographie sévère.
- Copie d’un texte préservée et vitesse oscillation digitale normale.
Dysgraphie liée à une maladresse:
- Défaut de la lisibilité en spontané et en copie.
- Pas de dysorthographie.
- Vitesse d’oscillation digitale anormale.
Dysgraphie due à un trouble spatial:
- Défaut de la lisibilité en spontané et en copie.
- Pas de dysorthographie.
- Vitesse d’oscillation digitale normale.
Y-a-t’il une perception différente des lettres dans les déficits proprioceptifs et de traitement global ?
Le score global d’écriture des enfants autistes est bien inférieur à celui des enfants normaux. Mais c’est seulement sur celui de la forme des lettres que les autistes ont une qualité d’écriture plus mauvaise que les normaux.
Chez ces enfants autistes syndrome Asperger (ASD) leurs compétences motrices sont corrélées avec leur niveau d’écriture, alors que ce n’est pas le cas chez l’enfant normal. Ce sont donc les troubles généraux de la coordination motrice chez les enfants autistes qui
entrainent les troubles de l’écriture.
A l’adolescence, le déficit des autistes est toujours présent en rapport avec leur niveau global de production d’écriture. En revanche, on ne voit plus de corrélation entre niveau d’écriture et motricité fine générale, mais apparaît une corrélation entre niveau d’écriture et un score de raisonnement perceptif.
Les résultats montrent que les tailles préférées des enfants autistes (haut niveau comme Asperger) sont largement plus importantes que celles des enfants normaux. Donc macrographie et une consistance faible dans la production de tailles (idem dans maladie de Huntington ou patients avec lésions du cervelet). Atteinte de la coordination et de l’apprentissage moteur
Quelles sont les conséquences de l’hyperactivité sur l’écriture ?
Plus de la moitié des troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité (TDAH) présentent des performances en dessous de ce qui est attendu aux tâches motrices fines telles que l’écriture.
Illisibilité, fluidité réduite, vitesse plus grande, imprécision, pressions plus importantes.
Adi-Japha et coll. (2007) : erreurs d’insertion, de substitutions, de transpositions surtout de lettres dans un mot (place/palce), avec de grands confusions entre lettres qui ont des formes similaires.
Buffer graphémique (Van Galen, 1991)
Frings et coll. (2010) ont relié les troubles d’écriture des enfants hyperactifs à des déficits du cervelet.
Dysfonctionnements cérébelleux chez l’enfant TDAH car même pattern de consistance faible des productions que enfants avec lésions cérébelleuses.