C1-Chap4 : La compréhension du langage écrit. Analyse Cognitive/ Caractéristiques des faibles "compreneurs" Flashcards
La compréhension écrite est-elle un processus actif de contruction de sens ?
Comprendre = construction du sens complexe et actif c’est à dire construction d’une
représentation mentale intégrée cohérente de ce qui est écrit dans le texte: modèle mentale
ou modèle de présentation.
Cette construction de sens est un processus pas automatisable et qui mobilise l’ensemble des capacités cognitives du lecteurice:
Les connaissances linguistiques du lecteur (vocabulaire et connaissances grammaticales) permettent d’extraire les idées principales du texte (proposition du texte) et d’intégrer ces idées élémentaires + de les mettre en relation pour assurer une continuité dans le récit: e; dernier aspect c’est le processus d’intégration. Il donne lieu à ce qu’on appelle une base de texte.
Mais c’est pas encore un modèle global et cohérent du texte non plus car pas encore tout ce qui a d’implicite dans le texte: ça ça va être comblé par les connaissances sur le monde / le thème traité du texte du·de la lecteurice, intégrées dans sa mémoire à long terme: processus d’enrichissement.
- Intégration inter-position
intégration = faire lien enter les phrases / propositions du
texte
-> Ici comprendre que ils c’est Paul et ses amis et que les c’est pour boissons. On comprend du coup, ça fait sens qu’on parle du jus d’orange. - Enrichissement
enrichissement = tout n’est pas dans le texte. Quand on lit et comprend un texte on mobilise nos connaissances.
-> Ici on comprend direct pourquoi ils sont rentrés chez eux (ils étaient dehors, et le mauvais temps désagréable) et comment
ils sont rentrer: verbe pédaler -> vélos. - Intégration et engagement
Il faut faire ces deux trucs (manque diapo) beaucoup d’implicite. mobilise outes les connaissances vernales, sollicite la culture g de la personne, son attention, capacités
de traitement en mémoire de travail, ses capacités de contrôles, etc.
Quels sont les obstacles en compréhension à la lecture ?
Il y a plusieurs compétences qui entrent en jeu pour la compréhension du langage écrit. Il y a deux grandes composantes : identification des mots écrits + complétion verbale.
Le fait d’avoir des faibles compreneurs tient à 2 différence entre langage écrit et orale:
- en situation de compréhension orale classique, la construction de la représentation globale du discours : inférences etc. sont co-constuits à travers l’intéraction ou les deux sujets se font face et régulent avec interactions leurs échanges. Quand je parle avec quelqu’un je relève les signes para-verbaux de compréhension de l’autre qui fait qu’on s’adapte en reformulant ou donnant des exemples par exemple. On s’adapte l’un·e à l’autre. A l’oral on peut aussi s’aider du contexte / de l’environnement pour mieux s’expliquer.
A l’écrit le texte que l’on écrit nous échappe dans l’espace temps, le lecteur face au texte qui peut être très éloigné de l’auteur (d’un siècle passé ou d’un autre continent) et seul face au texte donc les processus de contrôle de la compréhension du texte se fait solo. L’interlocuteur peut pas aider.
- Différence quantitative: les mêmes connaissances / compétences à l’oral et à l’écrit mais les compétences / connaissances sont plus exigeante à l’écrit qu’à l’oral (le voc utilisé plus précis, rare, technique, les tournures grammaticales sont plus complexes et rares (ex du passé simple), les processus de contrôle / production d’inférence est laissé à la seule responsabilité du lecteur.
Plus exigeant donc à l’écrit qu’à l’oral donc des enfants comprennent bien à l’oral mais moins bien à l’écrit: face au texte solo < explication du cours à l’école.
Quel est le lien entre vocabulaire et compréhension écrite ?
À 5-6 ans déjà une variabilité très
importante entre les enfants (texte en
rouge)
Les enfants avec des difficultés
manifestent des 8 ans des difficultés
dans l’apprentissage de la lecture /
compréhension de texte donc moins
lire, moins comprendre, moins avoir
d’occasion d’enrichir le voc: Effet
Mathieu (prérecqui pour la lecture
induise des taux d’apprentissage ≠ de
base réduite et gérable vont vite
s’accroitrent: effet Mathieu = écart entre
les gamins). cercle vicieux ou vertueux;
Quel est le rôle de la grammaire ?
Deuxième grande compétence en jeu pour la compréhension écrite
Les faibles compreneurs ont des difficultés dans les tâche grammaticales; la comprehénison du langage écrit demande des compétence syntaxique et méta-syntaxique (règle de grammaire qui régisse la langue)
Les enfants exposé très tôt à des formes grammaticales variés (conditionnes, négative,
affirmative) compétences grammaticales plus avancés donc comprendront mieux les règles à 7-8 ans.
Ceux qui ont des compétences grammaticales fragiles peuvent produire et comprendre du
alpage orale mais trop fragile pour comprendre le texte surtout quand ça se complexifie à 8-9 ans (beaucoup d’études dans différentes langues le montrent).
Expliquer la production d’inférences.
Inférence ≈ raisonnement, produire une info nouvelle sur la base d’infos données. 2 grands
types: les inductives: part du particulier vers une conclusion (inférence) générale (enfant je vois un, dit, mille corbeaux noirs dans ma vie j’en conclue que tous les corbeaux sont noirs,
inférence pas sur juste basé sur mon expérience / déductives: on part de remise générale pour en inférer une conclusion particulière (ex: silogisme tout ce qui est rare est cher, un cheval bon marché est rare donc un cheval bon marché est cher). Si les prémisse sont vraies, la conclusion sera vraie aussi
Quand les sujets n’ont pas le texte les bons
compreneurs font moins d’erreurs que le
faibles sur les texte littérale. Ces derniers
en ont plus faits sur les infos inférentielles
(lié au processus d’enrichissement).
Interaction entre la nature de la question (infos littérale ou inférentielle) et le
taux d’erreur.
Quand on redonne le texte au sujet et qu’il
peuvent se corriger, les deux s’en sortent
ils comprennent les infos explicites du texte
mais infos inférentielles encore beaucoup d’erreurs surtout chez les faibles compreneurs.
Ce qui leur pose problème c’est moins de comprendre les mots du texte que de produire
les inférences qui leur permettent de comprendre une représentation globale et cohérente du texte. Du coup quand ils ont pas le texte sous les yeux ils vont aussi faire des erreurs littérales car représentation du texte bancale quand même.
Qu’est-ce que les connaissances factuelles et conceptuelles ?
Souvent ils ont une culture g (connaissance factuelle et conceptuelles) moins détaillés que les normaulecturs, ces connaissances sont très importantes pour la compréhension
notamment les processus d’enrichissement d’information du texte.
Le niveau de connaissance sur le thème du texte à un impact très élevé sur sa compréhension à tel point que le bon lecteur nocive en lecture comprennent moins bien le texte que faible lecteur expert en baseball.
-> effet Mathieu: peu de connaissance factuelle = comprendre moins de texte = moins lire =
on apprend moins = moins de culture g etc. Et les écarts se creusent vite.
Comment se passe le contrôle de la compréhension ?
Les faibles compreneurs ont des capacités de contrôle de leur processus compréhension
moins élevés que les bons compreneurs. compétence méta cognitive de contrôler et réguler sa compréhension moins bonne. Nécessaire pour corriger notre modèle mentale quand les infos lues ne collent plus avec.
- « Il prenait bien des risques en roulant / une cigarette tout en conduisant »
- Si on sait juste la première partie: il roule en voiture puis deuxième partie: on réajuste notre
modèle mentale en fait c’est parce qu’il fume.
- Etude avec les mouvements des yeux.
- Bons lecteurs: régulation de la prise d’information, détecter les incohérences et
réajustement. Difficulté de compréhension -> diminution de la vitesse de lecture et/ou retour
en arrière: fixe longtemps une cigarette car long à corriger dans le modèle mentale.
- Faible compreneurs: pas ou peu de régulations de la prise d’information comme si ils ne comprenaient pas qu’ils ne comprennent pas. Ils font pas peu de régulation ou de retour en arrière, ne tiennent pas compte des indices (ex:ponctuation)
