Article suicide enfant-ado Flashcards
suicide
acte de se donner délibérément la mort
crise suicidaire
état de souffrance dont le risque majeur est le suicide
idées ou propos suicidaires
élaboration mentale consciente d’un désir de mort, qu’il soit actif ou passif
gestes ou comportements suicidaires
ensemble de comportements allant des idées suicidaires à la planification du suicide, à la tentative de suicide et au suicide
automutilation
acte de s’infliger des blessures de diverses natures sans désir de mort mais plutôt dans le but de soulager la souffrance (et/ou moyen de le communiquer à l’autre)
risque suicidaire
pronostic selon lequel une personne pourrait se suicider dans les deux prochaines années
Les … s’avèrent des professionnelles clés en matière de prévention du suicide
infirmières
Chez les 12 ans et moins, les … suicidaires semblent + prévalentes que les … suicidaires
idées
risques
Il existe une fausse croyance selon laquelle les enfants ne peuvent s’engager dans des actes suicidaires en raison de …
leur immaturité cognitive
se défenestrer
se jeter par la fenêtre
strangulation
se pendre, s’étrangler
3 types de facteurs (de risque ou de protection)
facteurs individuels, familiaux et sociaux
facteurs individuels
antécédents suicidaires de l’enfant, son tempérament (impulsivité/émotivité), les diagnostics psychiatriques ou de maladies chroniques (p. ex. : épilepsie, asthme, traumatismes crâniens), le retard mental, les problèmes d’apprentissage, les abus physiques ou psychologiques, les traumatismes et la maltraitance.
facteurs familiaux
antécédents de tentatives de suicide et les troubles psychiatriques d’un membre de la famille, ainsi qu’un milieu familial dysfonctionnel, c’est-à-dire nuisant au développement de l’enfant.
facteurs sociaux
Le fait de vivre en foyer ou en maison d’accueil, ou encore d’avoir des problèmes scolaires (intimidation) ou de relations avec les pairs
facteurs précipitants
déclencheurs des idées ou des propos suicidaires de l’enfant
facteur précipitant enfant vs ado
enfant = dispute avec les parents
ado = disputer avec les amis ou rupture amoureuse
Facteurs de protection
Une bonne estime de soi ainsi qu’un
sentiment d’appartenance au milieu scolaire
L’évaluation de la condition mentale comprenant l’évaluation du risque suicidaire chez les 12 ans et moins demeure une intervention complexe qui exige …
une bonne connaissance du phénomène du suicide et de la trajectoire développementale des enfants
facteurs de protection
- absence de psychopathologie chez l’enfant ou dans sa famille;
- stratégies d’adaptation efficaces et bonnes habiletés de résolution de problèmes;
- relation positive avec ses parents;
- bonne estime de soi;
- sentiment d’appartenance à l’école;
- possibilité de se confier à un adulte significatif
Afin d’évaluer la condition mentale de l’enfant, l’infirmière doit prendre le soin d’analyser 8 choses
- l’apparence : Tout ce qui fait référence à l’apparence physique de l’enfant
- le comportement : l’ensemble des activités motrices ou mouvements notés auprès de l’enfant
- la parole : l’ensemble des particularités entourant le langage de l’enfant
- l’humeur : émotions ressenties
- l’affect : modulation des émotions accompagnant les propos
- la pensée : organisation des idées, leur contenu et la manière de les communiquer
- le risque suicidaire/d’homicide
- toxicomanie : boit-il de l’alcool ou prend-il de la drogue (rare chez les <12)
Bref questionnaire visant à dépister le risque suicidaire auprès des 10+
ASQ ou Ask Suicide Questions
“Dans les dernières semaines, est-ce que ta famille ou toi avez ressenti que vous seriez mieux si tu étais mort?”
“Dans les dernières semaines, as-tu souhaité mourir?”
“Dans les dernières semaines, as)tu eu l’idée ou la pensée de te tuer (de te suicider) ?”
“As-tu déjà tenté de te tuer (de te suicider)?”
La structure de la rencontre peut varier selon la situation
VRAI
Il peut parfois être bénéfique de rencontrer d’abord les parents seuls, ce qui peut permettre à l’infirmière de comprendre la dynamique du couple et d’évaluer s’il y a des divergences de compétences parentales entre les deux parents. Toutefois, un enfant
plus vieux pourrait s’imaginer une collusion entre les parents et l’infirmière. C’est pourquoi l’entretien avec tous les membres de la famille demeure un bon point de départ pour connaître la dynamique familiale
Pour évaluer la condition mentale, l’infirmière doit considérer différents aspects
- Le niveau de développement du langage
- Le niveau de développement de la motricité
- Le niveau de développement de la cognition
Sur base des différents aspects à considérer dans l’évaluation de la condition mentale, il est donc essentiel que l’infirmière …
possède une bonne connaissance du développement normal de l’enfant
Vers quel âge les enfants ont une bonne idée des différentes dimensions du concept de mort?
8 ans
Quelles sont les 5 différentes dimensions du concept de mort ?
- Universelle = tlm est touché par la mort, de près ou de loin
- Irréversible = impossible de revenir de la mort
- Inévitable = personne n’y échappe
- Imprévisible = peut arriver n’importe quand
- Etat de mort = cessation des fonctions bio
Il n’est pas nécessaire que l’enfant ait une représentation complète de la mort pour poser un geste suicidaire
VRAI, c’est pour ça que les propos et gestes suicidaires de l’enfant doivent tjrs être pris très au sérieux
Après avoir effectué l’évaluation de la condition mentale de l’enfant, l’infirmière doit s’assurer …
qu’il est en sécurité
Plan de sécurité =/= contrat de non-suicide
- Plan de sécurité = diminuer la crise suicidaire
- Contrat de non-suicide = document signé par le jeune (et sa famille) et l’intervenant stipulant que l’enfant ne se suicidera pas
Problème du contrat de non-suicide
sans fondement scientifique et peut même dissimuler un risque suicidaire, car l’enfant le signera pour éviter de décevoir son parent ou un intervenant.
Plan de sécurité?
= liste écrite et priorisée de stratégies d’adaptation et
de ressources d’aide qu’un patient peut utiliser avant, pendant et
après la crise
–> intervention psychosociale qui vise à améliorer les compétences d’autogestion des émotions de l’enfant
Quelles sont les 6 étapes du plan de sécurité pour le risque suicidaire ?
- identifier les signes d’alarme avant la crise;
- utiliser des stratégies d’adaptation propres à l’enfant;
- utiliser des stratégies d’adaptation avec l’aide d’un tiers;
- recourir à des contacts sociaux pour traverser ce moment;
- recourir à l’aide de professionnels de la santé au besoin;
- restreindre l’accès aux moyens.
- Détection des signaux d’alarme avant la crise
Détecter avec Samuel et ses parents les signes physiques, émotionnels et comportementaux de stress présentés par Samuel. Par exemple, il pourrait être mentionné qu’il pleure plus souvent, fait des crises,
s’oppose à toutes les propositions, se cache sous la table, crache sur les autres et s’isole dans sa chambre.
- Stratégies d’adaptation propres à Samuel
Aider Samuel à trouver ses propres moyens pour se calmer ou pour évacuer son stress
Ex : avoir un toutou préféré, dessiner, écouter de la musique, prendre son bain, avoir une boîte à trésors, etc.
Boîte à trésors?
En anglais, appelée Hope boxe, il s’agit d’une boîte que l’enfant peut décorer et dans laquelle il met des objets, comme des photos et des lettres, qui lui rappellent de bons souvenirs ou peuvent lui donner du courage ou de l’espoir
- Aller dans des lieux publics ou faire des sorties en étant accompagné d’un adulte
Lui suggérer d’aller dans des endroits publics où il se sent bien
Ex: parc, bibliothèque, activités sportives avec le parent
Pour la troisième étape du plan de sécurité, il est important que …
l’enfant soit accompagné d’une personne capable d’assurer sa sécurité. Le parent est responsable de la sécurité et du développement de l’enfant, en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse.
Le but à cette étape du plan est de distraire l’enfant de ses idées suicidaires. L’infirmière doit donc bien informer les parents à cet effet.
- Recourir au réseau social d’un adulte
Lui suggérer de parler avec son grand-père ou sa tante; à l’école, parler avec son éducatrice ou son professeur; remettre aux parents des informations sur des ressources comme LigneParents ou Parents-Secours.
- Recourir à l’aide d’un professionnel de la santé
Dire aux parents qu’ils devraient avoir le numéro du médecin de famille; les informer qu’ils peuvent
composer le 811 ou le 911 au besoin, ou contacter le guichet de santé mentale jeunesse, le centre de prévention du suicide (CPS), le service de soutien Jeunesse, J’écoute, et amener l’enfant à l’urgence s’ils croient que le risque devient imminent.
- Restreindre les moyens
Compte tenu de l’âge de l’enfant, il est important que les parents fassent le ménage de la pharmacie et surveillent l’enfant lorsqu’il fait des activités à l’extérieur, etc
Les principales pathologies vues chez les enfants à risque de suicide sont …
les troubles de l’humeur et le TDAH
Deux moyens souvent utilisés par les enfants
la strangulation et l’ingestion de médicaments