APP 6 Flashcards
qu’est-ce que la Douleur lombaire
Douleur présente surtout dans le bas du dos, entre la 12e côte et le pli fessier
une douleur lombaire simple exclue quels éléments? (5)
- Affection sous-jacente grave (cancer, infection ou syndrome de la queue de cheval)
- Sténose spinale (rétrécissement d’une partie de la colonne vertébrale par laquelle passe la moelle épinière soit le canal rachidien)
- Radiculopathie (atteinte d’une ou plusieurs racines nerveuses de la colonne vertébrale)
- Autres conditions connues (tassement vertébral ou spondylarthrite ankylosante= forme d’arthrite inflammatoire qui affecte colonne vertébrale ou articulations sacro-iliaques)
- Cause anatomopathologique précise (examination des organes, tissus ou cellules représentant oui ou non une anomalie)
nommer les 4 types de douleur lombaire
1) Aigue : douleur présente depuis moins de 6 semaines
2) Subaiguë : 6-12 semaines
3) Chronique : plus de 12 semaines
4) Récurrente : périodes de douleur entrecoupées de périodes sans douleur
Le diagnostic d’une lombalgie doit prendre en considération quoi? (3)
- histoire clinique
- examen physique (incluant examen neurologique)
- évaluation des facteurs spychosociaux (drapeaux jaunes)
quels sont les “drapeaux jaunes” soient des facteurs de risque psychosociaux dans la prise en charge de la lombalgie ?
1) Psychologique et comportementales
- Dépressif, anxiété, stress
- s’isoler, absence de soutient familiale
- croyance que la douleur au dos est nocive ou gravement invalidante (idée de catastrophe)
- évitement du mouvement lié crainte de la douleur (kinésiophobie) et donc réduction activité physique
- attente que traitements passifs (massage alors que chronique) soulagent la douleur plutôt que l’engagement dans un programme de rééducation active ou dans une reprise de l’activité physique
2) Facteurs professionnels
- Insatisfaction travail
- tâches physiques lourdes
- pas de possibilité de modifier le travail
3) Facteurs cliniques
- Antécédents de la lombalgie (intensité de la douleur, impact fonctionnel important de la douleur, longue période d’absence pour la maladie (lombalgie ou autre), irradiation radiculaire de la douleur)
quels types de lombalgie pas besoin intervention chirurgicale ?
simple et neuro (par contre neuro récupération 2x plus lente & résorbation + svt sans intervention chirurgicale)
impact si retrouve pas ses activités après 12 semaines de lombalgie (2)
- retour aux activités habituelles (travail) diminue
- risque augmenté de persistance de symptôme
donc très important évaluer perception du patient de son incapacité dès la première consultation surtout si antécédente de lombalgie avec incapacité de longue durée
Si on a une douleur lombaire, cmb de temps attendre avant d’avoir recours à un spécialiste?
Si déficit fonctionnel persistant ou s’aggrave après 4 semaines
Pour les patients avec douleur lombalgique, chez qui on fait des tests radiologiques? (3)
- patients chez qui chirurgie envisagé ou maladie systémique suspecté
- Lombalgie simple: Seulement si symptômes persiste 12-16 semaines après visite initiale
- Résultats pas associés à capacité fonctionnelle au travail ou aux symptômes exprimés par patient
- Pas recommandé pour lombalgie simple aiguë chez patients < 50 ans (Facultative quand > 50 ans)
- Avec composante neurologique et pathologie rachidienne grave suspectée
- Utile pour exclure pathologie vertébrale
Pour les patients avec douleur lombalgique, chez qui on fait des épreuves de laboratoires?
Pas recommandées sauf si maladie précise soit soupsonnée
nommer les trois branches de lombalgie
-simple
-avec composante neurologique
-avec pathologie rachidienne grave suspecté (soit drapeaux rouges)
Décris la lombalgie simple
- État général est bon
- douleur lombaire ou lombo-sacrée est sans composante neurologique
- douleur mécanique (varie dans le temps et selon l’activité)
décrire lombalgie avec composante neurologique
Composantes neurologique:
- douleur descendant en bas du genou
- douleur plus intense que la lombalgie
- douleur irradiant souvent aux pieds et orteils
- engourdissements ou paresthésies dans le même territoire douloureux
Examen: irritation radiculaire positif comme le test d’élévation de la jambe tendue (signe de Lasègue) ou signes moteurs, sensitifs ou réflexes concordant avec l’atteinte d’une racine nerveuse
- Myélopathie (instabilité marche, faiblesse, engourdissements, incoordination des doigts)
- Radiculopathie (douleur unilatérale jambe, sous le genou avec ou sans engourdissements ou faiblesse)
- Claudication et sténose spinale (lombalgie associée douleur intermittente aux jambes qui est aggravée par la station debout ou la marche et qui est soulagée par la position assise
décrire lombalgie avec pathologie rachidienne grave suspectée (drapeaux rouges!!)
Suspectée si 1 ou plusieurs critères soit;
- Traumatisme violent
- Douleur constante, progressive, non mécanique
- Douleur thoracique ou abdominale
- Douleur nocturne non soulagée par décubitus dorsale
- Histoire ou une suspicion de cancer
- Infection VIH ou autre
- Pathologie sous-jacente
- Prise chronique corticostéroïdes
- Perte de poids inexpliquée
- Frissons, fièvre, restriction importante et persistante de la flexion lombaire
- Atteinte sensitive de la région perianal (anesthésie en selle)
- Incontinence urinaire d’apparition récente
Avant 20 ans ou après 55 ans= risque atteinte plus grave (donc surtout regardés les symptômes quand le patient se retrouve dans cette catégorie d’âge)
décrire le traitement de la lombalgie au niveau interdisciplinaire
3 niveaux de traitements:
1er suivi : 4-6 semaines après visite initiale
2e suivi : 8-12 semaines après visite initiale
- Si continue de présenter des symptômes et le score OSWESTRY < 40% → orientation du patient vers équipe
multidisciplinaire non chirurgicale de la région spécialisée en douleur de dos - Si OSWESTRY > 40%, → orientation vers une clinique du rachis d’un centre tertiaire (pt besoin de test d’imagerie ou intervention chirurgicale)
Traitement en interdisciplinarité avec des thérapies physiques visant la réadaptation et traitements psychologiques pour viser une restauration fonctionnelle globale du patient (Physiothérapie important pour patients qui ont douleur pour 2-4 semaines qui est aggravé par l’activité physique)
- Traiter toutes les dimensions de la douleur lombaire (dimension médicale, facteurs comorbidité, psychologiques)
comment aider le patient avec douleur lombaire au niveau psychologique?
- Traitement douleur= restauration fonctionnelle globale, thérapie physique et traitements psychologiques
- Acceptation d’un certain degré de douleur persistance= moins d’incapacité, dépression, douleur, meilleur fonctionnement au travail et domicile
- identifier les obstacles et en réduire l’impact
- Atteintes du patient / objectifs réalistes = pas seulement faire disparaitre la douleur mais contrôler effets sur la pratique activités habituelles et rôle sociaux
- Traitement individualisé : combinaison d’approches pharmacologiques et non pharmacologiques
Quel sont les préjugés de la vie sexuelle des personnes âgées? (3)
Les gens âgés souffrent d’une stigmatisation de leur vie sexuelle, surtout chez les femmes
- Les femmes se font dire que leur désirs sexuels sont hors du sujet et qu’ils devraient avoir autres intérêts
- Les H qui souffrent de dysfonction érectile = perte de leur masculinité et embarrassant
La vie sexuelle des hommes ou des femmes changent le plus avec les années?
Les femmes
- ratio grandissant de F:H (peu de partenaire âgé possible)
V/F: Les hommes vieux ont plus de chance d’avoir une partenaire plus jeune, qu’une partenaire de leur âge ou qu’une femme à avoir des relations à n’importe quel âge (de partenaire).
VRAI
D’écris l’effet du marriage sur la vie sexuelle des personnes âgées (3)
- partenaire stable = plus grand fréquence et satisfaction sexuelle que vie célibataire
- femmes très vielles ont 24x plus de chance d’être sexuellement active vs leurs équivalentes célibataires.
- hausse de la durée de vie chez les H et F donne plus de temps aux deux de remettre leur relation en considération (problèmes dans des couples plus vieux affecte leur vie sexuelle/ durée de mariage (ou âge) affecte négativement la fréquence sexuelle/ Pour homme, sexe était le problème principal d’une relation 2x plus que les femmes)
Décris l’effet du divorce sur la vie sexuelle des personnes âgées
16% des gens ont reporté une meilleur vie sexuelle comparé à 13 % qui disaient le contraire.
Le taux de divorce âge moyen a doublé entre 1990-2010:
- ¼ de ces divorces étaient des gens 50+
Décrire l’effet d’un marriage LBG sur le niveau de vie et santé mentale chez les personnes âgées (2)
- Meilleure satisfaction au niveau de sa vie et santé remarqué aux membres de la communauté mariés vs ceux célibataires.
- Avoir un époux, peut protéger la santé mentale du stress qui vient en faisant partie de la LGB communauté qui peut être nocif.
Def de cohabitation
Décris l’effet de la cohabitation sur la vie sexuelle des personnes âgées (2)
Cohabitation: alternative au mariage (couples plus vieux font une partie significative de la croissance de ce secteur); couples plus jeunes utilisent la cohabitation avant de se marier comme un test, mais les couples plus vieux sont moins probables de finir en mariage
- Résultats semblables ou meilleurs que ceux mariés en termes de satisfaction et joie
- Les H et F qui ont un partenaire mais non mariés ont une plus grande fréquence et satisfaction sexuelle vs ceux mariés
V/F: Il se peut que le ration H:F peut permettre aux femmes de s’ouvrir à une relation lesbienne, vu que la majorité du monde qu’elles rencontront 70+ sont d’Autres femmes
VRAI
V/F: 1/8 des cohabitants sont en relation homosexuelles
VRAI
Décris la cohabitation LG:
- effets sur les lesbiennes + âgées (2)
- effets sur les gais + âgés (3)
Lesbiennes:
- plus vieilles: emphase sur stabilité et companionship, moins sur la sexualité
- satisfaction sexuelle augmente lorsqu’en couples
Gais:
- bénéficient aussi d’un partenariat: 50% des H 40+ étaient en relation MAIS 50% d’eux était pas monogames
- La majorité des hommes voulaient plus de sexe et ce en dehors de la relation (35% H 60+ ont reporté 0 sexe dans le dernier mois)
- pour 34.5 % des gais, la dernière rencontre sexuelle était avec une connaissance (majorité 60+ avec copain)
Décris la vie sexuelle des célibataires hétéros + âgés
- Des 45+: 88% n’ont pas eu de sexe dans les derniers six mois, gens qui “datent” ont + de relations que ceux mariés et sont + satisfaites au niveau satisfaction sexuelle
- femme a plus de chance d’avoir un orgasme avec un partenaire non longterme
Décris la vie sexuelle des célibataire LBG + âgées
- H 60+ G: 60% ont eu une relation sexuelle dans la dernière semaine (le 2e meilleu groupe après 40-49)
- plus bas taux d’orgasmes se trouvent chez les 60+, mais les chances augmentaient si en relation
- H bisexuels ont plus tendance de vivre seul.
Qui est le + ouvert à des relations cross-générationnelles: lesbienne, homme gais, femme hétéros?
Les lesbiennes sont plus ouvertes à des relations cross-générationnelles, que les H gais et femmes hétéros. Elles
démontrent quand même une préférence pour des gens autour de leur âge ou plus vieilles
Décris les changements physiologique des hommes et des femmes avec le vieillissement (3)
- Hommes: 30% des H 45+ reportent une forme de dysfonction érectile et 27% ont été vraiment diagnostiqué
- Femmes: changements hormonaux sont relativement faibles VS. les facteurs de relation, image corporelle, et sévérité de symptômes étaient plus importants pour prédire comportement sexuel et satisfaction.
- Bien-être émotionnel et connexion était d’importants prédicteurs de satisfaction sexuelle.
Qui a plus de chance remarrier après la perte de leur époux/épouse: les hommes ou les femmes?
- Presque 19% des H remarrient en dedans de 14 ans après la perte de leur épouse (juste 7% des femmes)
- Les H sont plus probables de chercher de nouveaux partenaires sexuels comparé aux F
- Les F ont une plus grande chance de dévéloper la dépression, mais ceci est situationnel et non sexuel.
Quelles sont les images que les lesbienne et les gais ont sur eux même par rapport à l’âge?
- lesbiennes - obsédées avec l’âge que les gais: meilleure imagerie corporelle et - fixée par l’apparence et le poids (préfére un plus gros IMC/ communauté lesbienne supporte mieux ses compatriotes que les gais et F Hétéros)
- Les H gais se perçoivent plus vieux à n’importe quel âge que les H hétéro (intériorisation de l’âgisme)
les hommes âgés ont plus de … que les femmes
plus de relations sexuelles
Nommer des améliorations durant le sex chez les femmes âgé (3)
- diminue trouble plaisir
- diminue manque de désir
- diminue dyspareunie (douleur lors de relations sexuelels)
nommer des amélioration durant le sexe chez l’homme âgé (2)
- moins trouble plaisir
- moins éjaculation précoce
nommer quelques changements sexuelle au niveau biologique (des personnes âgées) (3)
- diminution libido
- moins lubrification (mais pas nécessairement un impact sur la satisfaction sexuelle)
- ménopause: mais impact des hormones est assez faible
pourquoi le sommeil est important?
réorganisation activité neuronal et homéostatique
décrire les 4 stades du sommeil
- 3 stades de sommeil lent (N1, N2, N3)
- 1 stade de sommeil paradoxal (REM)
que ce passe t-il dans le sommeil lent?
- apparition des activités rythmiques sur EEG (électroencéphalogramme)
- Pregression de N1 vers N2 vers N3 = synchronisation neuronale croissante (apparition de rythmes neuronaux caractéristiques qui ex.: participent à la mémorisation des info apprises à l’éveil)
décrire N1
- sommeil lent léger
- 10% sommeil total
décrire N2
- sommeil lent intermédiaire
- fuseaux de sommeil apparaissent = participent à la présevration du sommeil face aux interférence extérieurs
- 50% du sommeil (chez adulte âge jeune à moyen)
décrire N3
- sommeil lent profond
- ondes lentes: réflèent la récupération homéostatique de l’activité cérébrale
- 20% sommeil total (chez adulte âge jeune à moyen)
Stades N2 et N3 essentiels à
fonctionnement cognitif diurne optimal
décrire le sommeil paradoxal
- activité neuronale désynchronisée et des saccades oculaires rapides reflétant une activité mentale onirique (relatif aux rêves) intense
- atonie musculaire profonde
- 20% du sommeil total (chez adulte âge jeune à moyen)
nommer les 2 processus de régulation du sommeil
1. Processus Homéostatique (S): construction progressive d’une pression homéostatique de sommeil tout au long de la journée avec accumulation des heures d’activité à l’éveil, dette homéostatique max en fin de journée (propension accrue de l’endormissement)
- siestes prolongées diminue la pression homéostatique
2. Processus Circadien (C): synchronisation de notre rythme veille-sommeil à l’alternance jour et nuit de l’environnement grâce à l’effet de la lumière sur cellules rétiniennes photosensibles non-visuelles, qui se projettent sur le noyau supra chiasmatique (SCN) = régulation circadienne fonctions cérébrales et somatiques comprenant la propension nocturne au sommeil
une bonne régulation du sommeil permet de favoriser quelles fonctions (4)?
1) Maintien homéostasie cérébrale:
- circulation liquide interstitiel cérébral plus efficace durant sommeil
- élimine déchets métabolisme cérébral tel protéine bêta-amyloïde
- manque sommeil= accumulation de cette protéine= trouble neurocognitif au long terme
2) Consolidation de la mémoire:
- réorganisation des connexions neuronales durant sommeil, favorisant transfert infos apprise à l’éveil entre les structures de mémorisation à court terme (hippocampe) et aires néocorticales (long terme)
3) Régulation endocrinienne:
- Plusieurs hormones impliquées dans la régulation du métabolisme et appétit (ex.: cortisol, leptine, insuline) sont influencés par le cycle veille sommeil. Manque de sommeil est lié à un risque de diabète et obésité
4) Modulation SI:
- sommeil stimule réponse immunitaire, cellulaire, humorale
- manque sommeil= plus de risque infection et réponse moins efficace à la vaccination
le vieillissement normal s’accompagne de modifications de l’architecture du sommeil et cycle sommeil-éveil; décrire les changements (4)
- Réduction sommeil lent profond= N3 : diminution du nombre et amplitude des ondes lentes
- Fragmentation accrue du sommeil : plus grande qté et durée des réveils nocturnes et diminution des fuseaux dusommeil
- Altération des rythmes circadiens = modification du cycle veille-sommeil (en particulier en avance de phase= horaire de sommeil plus précoce) et accentuation de la somnolence diurne
- détérioration de l’horloge biologique centrale (SCN) et périphérique: altération des cricuits de maintien de la vigilance et des pertes neuronales corticales
est-ce que les modifications physiologiques du sommeil avec le vieillissement constituent absolument un trouble du sommeil?
NON!
= ces modifications physiologiques du sommeil ne constituent PAS troubles du sommeil mais fragilise la qualité du sommeil, personne âgées plus vulnérables à développer des perturbations du sommeil telles que l’insomnie!
est-ce que besoin du sommeil augmente ou diminue avec l’âge?
diminue!
personne âgée= 7-8 heures
adulte plus jeune= 7-9 heures
Nomme les 6 critères pour être qualifié d’insomnie chronique
Doivent tous être rencontrés:
1) au moins une plainte de symptôme d’insomnie soit:
- difficulté d’initiation de sommeil
- difficulté de maintien de sommeil
- réveil matinal précoce
2) au moins une plainte diurne en relation avec difficulté de sommeil soit:
- fatigue ou malaise
- troubles d’attention concentration ou mémoire
- impact négatif sur fonctionnement social familial professionnel ou académique
- trouble de l’humeur ou irritabilité
- somnolence diurne
- troubles comportementaux (hyperactivité, impulsivité, agressivité)
- baisse de motivation et d’énergie
- propension à faire des erreurs/accidents
- inquiétude oi manque de satisfaction par rapport au sommeil
3) plaintes ne peuvent pas être expliquées entièrement pas un manque d’opportunité de sommeil ou par un environnement de sommeil inadéquat
4) ces difficultés de sommeil et plaintes diurnes surviennent au moins 3 fois par semaine
5) ces difficultés de sommeil et plaintes diurnes sont présentes depuis au moins 3 mois
6) plaintes ne peuvent être davantage expliquées par un autre trouble du sommeil
Pour le diagnostic de l’insomnie, on utilise quel seuil de temps ?
On utilise 30 minutes comme seuil auto-rapporté arbitraire chez les personne âgées et d’âge moyen (plus de 30 minutes pour s’en dormir, plus de 30 min de réveil nocturne, ou réveil matinal de plus de 30min avant l’heure désirée).
- Il y a une nécessité de plaintes diurnes en association avec les symptômes d’insomnie afin d’obtenir un diagnostic d’insomnie chronique
- Personnes âgées peuvent avoir une fragmentation physiologique du sommeil qui peut dépasser le seul de 30 min des symptômes d’insomnie, sans qu’il n’y ait des impacts diurnes qui sont requis pour définir l’insomnie chronique. (Distinction très importante car un traitement spécifique de l’insomnie ne sera justifié que dans le
deuxième cas figure)
insomnie plus chez les hommes ou chez les femmes?
2x + fréquente chez les femmes (difficultés de maintien du sommeil)
Quel % des adultes au Qc ont l’insomnie (diff. sommeil + diff. diurne)?
Quel % des personnes 65+ ont des symptômes de l’insomnie?
10%
50% (augmente avec âge)
quelles sont les comorbidités de l’insomnie? (3)
- Anxiété et dépression 5 fois plus fréquemment (bidirectionnelle), 2-3 fois plus élevé de développer nouvel épisode de dépression ou trouble anxieux un an plus tard
- Métaboliques et cardiovasculaires : hypertension artérielle, diabète, obésité, maladies cardiaques (coronaropathies, arythmies, insuffisance cardiaque), infarctus myocarde
- Cognitif : performances cognitives plus faibles surtout attention, mémoire au travail, mémoire épisodique, certaines fonctions exécutives, insomnie chez personnes âgées augmente d’environ 2 fois risque développer Alzheimer
Décrire les 2 notions principales de la physiopathologie de l’insomnie chronique
Qui est prédisposé à développer l’insomnie dans ce modèle?
1) État d’hyperactivation (hyperarousal)
2) Combinaison de 3 types de facteurs (prédisposant, précipitant et perpétuant)
Les personnes âgée: modification physiologique, comorbidité, facteurs socio-comportementaux
Décris l’état d’hyperactivation dans la physiopathologie de l’insomnie chronique
- Sur le plan physiologique: activation du système nerveux autonome
- ex : élévation de la fréquence cardiaque, température corporelle, conductance cutanée et pression
artérielle - Augmentation des rythmes rapides à l’EEG et du métabolisme cérébral.
- Sur le plan psychologique : augmentation de la réactivité au stress, développement excessif d’inquiétudes et de ruminations par rapport au sommeil, et l’apparition de comportements inadaptés de sommeil qui renforcent le conditionnement de l’individue à l’insomnie
Décris les trois types de facteurs dans la physiopathologie de l’insomnie chronique
- Prédisposant (âge avancé, femme, antécédents familiaux d’insomnie, traits de personnalités ou réactivité au stress)= détermine susceptibilité à développer de l’insomnie
- Précipitants (stress physique maladie, stress psychologique, médicaments)= insomnie apparait suite à ces facteurs
- Perpétuant (croyances et comportements inadaptés par rapport au sommeil soit excès de temps passé au lit, inquiétudes et ruminations face à l’insomnie)= insomnie se chronicité par ces facteurs
les plaintes d’insomnie peuvent consister de symptômes d’un autre trouble de sommeil, lesquels? (4)
- Apnées-hypopnée du sommeil
- Troubles rythmes circadiens
- Syndrome des jambes sans repos
- Troubles du comportement en sommeil paradoxal (prévalence augmente avec l’âge)
*Insomnie chronique peut coexister avec ces troubles
comment évaluer l’insomnie? nommer les 7 composantes à demander/identifier
1) plaintes d’insomnie (symptômes, début, durée, sévérité, évolution)
2) cadre du sommeil
3) horaire de sommeil
4) fonction diurne
5) médicaments/substances
6) autres symptômes liés au sommeil (respiratoires ou moteur)
7) antécédents médicaux, psychiatriques, examens cliniques, journal de sommeil
Pour l’évaluation de l’insomnie: que faut-il vérifier dans les plaintes d’insomnie? (5)
- Symptômes
- difficulté à s’endormir
- nombre et durée des réveils nocturne
- réveil précoce
- sommeil non réparateur
- Début:
- progressif ou rapide
- circonstances (hospitalisation, stress, meds,…(
- Durée: jours, semaines, mois, années
- Sévérité: fréquence, intensité, effet sur fonctionnement diurne
- Évolution:
- aigu, episodique, perisistante
- facteurs precipitants et perpetuant
- tx anterieurs et leurs effets
Pour l’évaluation de l’insomnie: que faut-il vérifier dans le cadre de sommeil? (3)
- activités avant le sommeil
- environnement de la chambre
- état psychologique avant le coucher
Pour l’évaluation de l’insomnie: que faut-il vérifier dans l’horaire de sommeil? (4)
- heure de coucher et délai pour endormir
- heure de reveil final et heure de lever
- regularite de lhoraire de sommeil
- activites lors des reveils nocturnes
Pour l’évaluation de l’insomnie: que faut-il vérifier dans les fonction diurne? (3)
- somnolence vs fatigue
- fonctions cognitives: troubles de lhumeur
- activites diurnes, y compris exercice; régulairté de lhoraire des activites
Pour l’évaluation de l’insomnie: que faut-il vérifier dans les médicament/substances? (3)
- meds et substance en vente libre
- meds sur prescription
- drogues, tabac, alcool, boissons cafféinées