Apnée du sommeil Flashcards

1
Q

À combien est estimé la prévalence des anomalies respiratoires du sommeil ?

A

De l’ordre de 9 à 24%.

  • Ces anomalies sont associées à des troubles de la vigilance chez 2 à 4% de la population.
  • La morbidité telle l’HTAP ou systémique, les troubles du rythme cardiaque, le coeur pulmonaire chronique, l’insuffisance cardiaque droite ou globale, l’insuffisance coronarienne et l’AVC sont accrus chez cette population.
  • Le risque de développer un diabète de type 2 ou une HTA est augmenté dans les 2.5 à 4 ans suivant le diagnostic d’apnée du sommeil.
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2
Q

Pourquoi la mortalité des patients atteints de SAOS est-elle plus élevée ?

A

En raison des conséquences de l’hypersomnolence diurne et des anomalies cardiovasculaires.

*Excès de morbidité dépendant de la sévérité des anomalies respiratoires et observée chez l’homme de moins de 65 ans.

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3
Q

Quand doit-on suspecter une SAOS ?

A

Devant l’association d’une hyper somnolence diurne et d’un ronflement chez un homme obèse dans la quarantaine.

*L’hypersomnolence peut être combattue.

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4
Q

Pourquoi la présence du conjoint est-elle importante lors de l’interrogatoire ?

A

Car le caractère subjectif de l’hypersomnie rend son auto-évaluation peu fiable.

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5
Q

Quelles sont les différences de l’hypersomonolence dans la SAOS vs au cours de la narcolepsie ?

A

Dans la narcolepsie, la somnolence se caractérise par un besoin d’aller dormir survenant de manière brutale, sans que le sujet puisse le combattre (urgence de sommeil). Le sujet d’endort et se réveille plusieurs minutes plus tard bien reposé. Aussi:

  1. Ils ont des épisodes de cataplexie survenant à l’occasion d’émotions
  2. Ils ont des hallucinations hypnagogiques (avant le sommeil)
  3. La paralysie du sommeil
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6
Q

Quelle est la faille des questionnaires de type Epworth ?

A

Ne tiennent pas compte des comportements d’adaptation développé pour combattre la somnolence.

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7
Q

Quelle est la principale plainte des gens atteints de SAOS ?

A

La fatigue diurne

*Ils peuvent aussi se plaindre d’insomnie. On peut aussi retrouver des signes diurnes comme des changements de personnalité (instabilité, irritabilité, impatience), des troubles de la mémoire récente, une baisse des facultés de concentration.

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8
Q

Par quoi est accompagné le ronflement dans le SAOS ?

A

Il est entrecoupé d’arrêts respiratoires (apnées) répétés et suivis de reprises bruyantes de la ventilation.

*Le patient a parfois conscience de ces événements anormaux en se réveillant angoissé et en sueurs avec la sensation d’étouffer. Il n’y a alors pas de bruit respiratoire anormaux et la respiration redevient normale au réveil.

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9
Q

Nommer deux éléments qui majorent la sévérité de SAOS ?

A

L’absorption d’alcool et le manque de sommeil.

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10
Q

Comment est caractérisé le sommeil d’une personne atteinte de SAOS ?

A

Le sommeil est agité avec présence de mouvements brusques, sudations nocturnes fréquentes, épisode de nycturie.

*Le sommeil est de mauvaise qualité et non réparateur parfois associé a des céphalées matinales.

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11
Q

Vrai ou Faux

La prise de poids est souvent associée aux premières manifestations de l’hypersomnolence.

A

Vrai

Par contre, l’absence de l’excès de poids n’exclut pas un diagnostic d’apnée du sommeil.

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12
Q

Dans quels cas de manifestations cardiovasculaires devrait-on évoquer le diagnostic de SAOS ?

A
  1. Hypertension artérielle systémique
  2. Le coeur pulmonaire chronique
  3. L’angine chez un ronfleur
  4. Le caractère réfractaire au traitement anti hypertenseur de l’HTA

*Il est important de rechercher des signes de diabète (prévalence de 77%)

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13
Q

Quand doit-on envisager le diagnostic de SAOS dans une MPOC ?

A

Lorsque l’hypoxie et l’hypercapnie sont disproportionnées par rapport aux anomalies fonctionnelles respiratoires.

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14
Q

Que peut-on retrouver à l’examen physique ?

A
  1. Une macroglossie
  2. Une hypertrophie de la luette ou des amydgales
  3. Un prolongement postérieur du voile du palais
  4. Un aspect flasque de la muqueuse pharyngée
  5. Une micro ou rétrognathie
  6. Signes d’obstruction nasale

*La circonférence du cou peut être utilisée;e pour déterminer la probabilité clinique de la présence d’apnée.

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15
Q

Quelles sont les étiologies possibles ?

A
  1. Endocrinienne (acromégalie, hypothyroïdie, insuffisance surranélienne)
  2. Retentissement périphérique (insuffisance cardiaque droite)
  3. Présence de comorbidités (HTA, insuffisance cardiaque gauche)
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16
Q

Quels sont les signes cliniques les plus fréquemment observés chez les patients porteurs d’un syndrome ?

A
  1. Ronflement
  2. Apnées observées, étouffements nocturnes
  3. Hypersomnie diurne
  4. Surcharge pondérale, anomalie crânio-mandibulaire
  5. Anomalies des voies aériennes supérieures
  6. Circonférence du cou augmentée
  7. HTA
  8. Antécédents familiaux
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17
Q

Comment est calculé la probabilité clinique de SAOS ?

A
  1. Circonférence du cou
  2. Présence d’HTA
  3. Ronflement
  4. Apnées observées par l’entourage

*Un score de moins de 43 est faible, entre 43 et 48 intermédiaire et en haut de 48 est un risque élevé.

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18
Q

Quels sont les examens para cliniques diurnes possibles ?

A
  1. Rhino-pharyngoscopie directe de l’oropharynx localise la réduction de calibre des VAS à l’éveil
  2. Les boucles débit-volumes recherchent une obstruction des voies aériennes extra-thoraciques (faible sensibilité et spécificité)
  3. Les tests de fonction respiratoires évaluent la sévérité d’une éventuelle maladie broncha-pulmonaire sous jacente
  4. Les examens radiologiques (tomodensitométrie, fluoroscopie et mesures céphalométriques) permettent de voir les anomalies des VAS.
  5. Évaluation de la fonction thyroïdienne
19
Q

Qu’est-ce que l’étude polysomnographique ?

A

Un enregistrement continu de la respiration au cours du sommeil.

C’est l’examen de référence.

Il permet de quantifier les évènements anormaux et d’en dire leurs conséquences (désaturations, troubles du rythme cardiaque, perturbations de la structure du sommeil)

20
Q

Quels sont les 7 paramètres mesurés ?

A
  1. Électroencéphalogramme (EEG)
  2. Électromyogramme (EMG)
  3. Électro-oculogramme (EOG)
  4. Saturation artérielle en oxygène (Sa02) par oxymétrie au doigt ou à l’oreille
  5. Amplitude des mouvements thoraco-abdominaux par pléthysmographie d’inductance
  6. électrocardiogramme
  7. Débits aériens au nez et à la bouche

*Les stades de sommeil sont caractérisés selon les caractéristiques électrophysiologiques.

21
Q

Comment sont définies les apnées du sommeil ?

A

Un arrêt des débits aériens au nez et à la bouche pendant au moins 10 sec.

*Les hypopnées sont une réduction de la ventilation s’accompagnant d’une baisse de la SaO2 et/ou d’un micro-éveil.

22
Q

Comment définit-on un index d’apnée selon sa sévérité ?

A
  1. Légère : entre 5 et 14/h
  2. modéré: entre 15 et 29/h
  3. sévère : plus de 30/h
23
Q

Quels sont les 3 types d’anomalies respiratoires possibles ?

A
  1. Obstructive s’accompagnant d’efforts respiratoires maintenus
  2. Non obstructive
  3. Mixte
    * Les 3 types sont souvent rencontrés chez un même patient.
24
Q

Quel type est associé à des événements secondaires plus marqués ?

A

Le type obstructif

On remarque des chutes de SaO2 et des troubles du rythme cardiaque.

25
Q

De quoi dépend la sévérité des désaturations post-apnéiques ?

A
  1. Les apnées sont longues
  2. La saturation artérielle em oxygène initiale est basse
  3. Le volume de réserve expiratoire est bas
26
Q

Que permet de différencier le niveau 4 d’appareil ambulatoire ?

A

Les désaturations liées à des apnées du sommeil de celles rencontrées lors d’épisodes d’hypoxémies prolongées telles qu’observées chez des patients porteurs de maladie pulmonaire obstructive chronique ou restrictive ou de syndrome d’obésité hypoventilation.

27
Q

Quand procède-t-on à un examen polysomnographie ?

A

Quand les résultats des examens de dépistage ne permettent pas de poser un diagnostic de certitude ou s’ils sont en discordance avec l’impression clinique.

28
Q

Quelles sont les anomalies métaboliques des patients souffrant de SAOS ?

A

Syndrome métabolique, intolérance au glucose et diabète de type 2.

29
Q

Pourquoi la sévérité de l’apnée du sommeil contribue-t-elle à un moins bon contrôle du diabète ?

A

Le taux d’hémoglobine glycosylée augmente linéairement avec la sévérité des anomalies respiratoires.

On a une indication de perturbations de l’homéostasie glucidique chez le sujet sain suite à l’exposition à des désaturations périodiques.

30
Q

Quels sont les mécanismes potentiellement impliqués dans les anomalies métaboliques ?

A
  1. Augmentation de l’activité sympathique
  2. Sécrétion de cortisol
  3. Stress oxydatif
  4. Libération de cytokines pro-inflammatoires
31
Q

À quoi doivent être adaptés les moyens thérapeutiques ?

A

À la demande des patients, à l’importance des signes fonctionnels, aux facteurs de morbidité et aux résultats de l’examen clinique poly graphique.

32
Q

Quels sont les mesures générales concernant tous les patients atteints de SAOS en terme de traitement ?

A
  1. Proscription des boissons alcoolisés
  2. Tranquilisants
  3. Somnifères
  4. Antihistaminiques
  5. Traitements androgéniques
  • Les décongestionnants nasaux peuvent être utilisé en cas d’obstruction nasale.
  • Le traitement d’une pathologie endocrinienne ou d’une maladie bronche-pulmonaire doit être institué dans un premier temps.
  • La perte de poids s’accompagne d’une baisse de la fréquence et de la sévérité des apnées proportionnelle à la réduction pondérale. Permet à certaines personnes utilisant la PPC ou les orthèses mandibulaires d’éventuellement cesser leurs appareils.
33
Q

Quelles sont les principales méthodes thérapeutiques des apnées obstructives ?

A
  1. La pression positive continue
  2. Les orthèses d’avancement mandibulaires
  3. La chirurgie ORL
  4. La perte de poids
34
Q

Qu’est-ce que la PPC nasale ?

A
  1. Application d’une pression positive continue dans un masque nasal où le patient respire spontanément. Elle prévient toute fermeture (apnée et hypopnée) et la vibration (ronflement) des VAS par dilatation passive de tous les étages des structures pharyngées (distension pneumatique)
    * L’efficacité est en général de 100% mais les difficultés d’acceptation/tolérance au traitement peut intérférer avec une utilisation régulière.
    * On va ajouter une oxygénothérapie en cas de persistance des désaturations nocturnes sous PPC.
35
Q

Quel est le rôle des orthèses d’avancement mandibulaires ?

A
  1. Préviennent le recul postérieur de la mâchoire au cours du sommeil et en décubitus dorsal.
  2. Peuvent être indiqués dans les cas d’apnée légère à modéré (index d’anomalies respiratoires sous 30/h) ou en cas d’intolérance de la PPC.
  3. Leur taux d’efficacité est de 50% dans la correction des anomalies respiratoires.
36
Q

Nommer des exemples de chirurgie ORL pouvant être effectuées ?

A
  1. Chirurgie nasale
  2. Correction d’une rétrognathie
  3. uvulo-palato-pharyngo-plastie-amygdalectomie
    (résection des tissus mous redondants du palais, de la luette, des parois postérieures et latérales du pharynx et des amygdales) *Les bénéfices de l’UPPP sont de l’ordre de 30%
  4. Chirurgies extensives d’avancée maxillo-mandibulaire dans certains cas.
37
Q

Quelles sont les indications de trachéotomie ?

A
  1. Pronostic vital en jeu (hypersomnolence, désaturations sévères, troubles du rythme cardiaque)
  2. En cas d’échec au traitements par pression positive
38
Q

Quelles sont les bénéfices de la perte de poids ?

A
  1. Réduction de la collapsibilité des voies aériennes supérieures
  2. Corrige les anomalies respiratoires du sommeil
    * Plus efficace chez l’homme que chez la femme
    * Les techniques d’amaigrissement chirurgical (chirurgie bariatrique) corrigent la maladie apnéique dans la plupart des cas.
39
Q

À quel plan demeure le traitement médicamenteux ?

A

Au second plan

40
Q

Nommer une autre anomalie respiratoire nocturne ?

A

Le syndrome d’hypoventilation lié à l’obésité

41
Q

Expliquer le syndrome d’hypoventilation lié à l’obésité.

A
  1. Les patients porteurs d’une obésité morbide peuvent présenter des signes cliniques semblables à ceux rencontrés au cours d’une SAOS (mauvaise qualité de sommeil, céphalées matinales et somnolence diurne) , des répercussions cardiovasculaires semblables (insuffisance cardiaque, coeur pulmonaire, HTAP)
42
Q

Quels facteurs peuvent contribuer à l’hypoventilation liée à l’obésité ?

A
  1. Augmentation des résistances des voies aériennes supérieures
  2. Diminution de la compliance thoracique
  3. Baisse de la sensibilité des chémorécepteurs centraux
  4. Répercussions de la fragmentation du sommeil (en cas d’apnées nocturnes)

*La baisse des volumes pulmonaires en position couchée et pendant le sommeil aggrave les dénaturations nocturnes.

43
Q

Comment traite-t-on les patients atteints d’hypoventilation liée à l’obésité ?

A
  1. Perte de poids
  2. Stimulants respiratoires
  3. Ventilation non-invasive
  4. Trachéotomie
44
Q

Qu’est-ce que le syndrome de Pickwick ?

A

Une association de :

  1. Obésité
  2. Hypersomnolence diurne
  3. Respirations périodiques au cours du sommeil
  4. Hypoxémie avec hypercapnie par hypventilation alvéolaire
  5. Polyglobulie
  6. Coeur pulmonaire
  • Les apnées du sommeil ne sont pas diagnostiques.
  • En cas d’apnée obstructive, on fera un suivi après traitement par PCC.