Anémies Ferriprive Flashcards

1
Q

Question : Quels sont les signes cliniques caractéristiques d’une anémie ferriprive installée progressivement?

A

L’installation progressive de l’anémie ferriprive se manifeste cliniquement par un syndrome anémique, avec des signes d’hypoxie tels que :
- asthénie,
- dyspnée,
- tachycardie, angor
- syncope, vertiges
- céphalées, bourdonnements d’oreille
- Pâleur cutanéo-muqueuse

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2
Q

Quelle peut être la particularité des plaquettes sanguines dans le contexte d’une anémie ferriprive?

A

Les plaquettes sanguines peuvent être augmentées dans le contexte d’une anémie ferriprive

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3
Q

Comment est qualifiée une anémie ferriprive en termes de régénération à partir du taux de réticulocytes?

A

Une anémie ferriprive est qualifiée d’arégénérative en raison de son taux de réticulocytes bas

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4
Q

Comment est exprimée la numération des réticulocytes, et quelles sont les plages normales pour le pourcentage et le nombre absolu?

A

La numération des réticulocytes peut être exprimée en pourcentage (normale, 0,5 à 1,5%) parmi le nombre total de globules rouges, ou en nombre absolu (normale, 50 000 à 150 000/mcL)

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5
Q

Quel critère biologique est déterminant dans le diagnostic de l’anémie ferriprive à partir de l’hémogramme (NFS)?

A

L’hémogramme révèle une anémie microcytaire hypochrome arégénérative, avec des indices tels que le VGM (Volume Globulaire Moyen) < 80 fl et la CCMH (Concentration Corpusculaire Moyenne en Hémoglobine) < 32 g/dL.

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6
Q

Quels sont les signes cliniques de la fragilité des phanères associés à une carence martiale?

A

Les phanères fragiles sont caractéristiques d’une carence martiale et comprennent des ongles cassants, mous et concaves (Koïlonychie), ainsi que des cheveux secs et cassants.

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7
Q

Quelles manifestations cutanées sont associées à une carence martiale sur la peau et la bouche?

A

Une peau sèche et la présence de perlèche commissurale (fissures aux coins de la bouche) sont des manifestations cutanées associées à une carence martiale, notamment dans le syndrome de Plummer-Vinson, l’œsophagite et la gastrite.

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8
Q

Quel trouble alimentaire est fréquemment observé chez les personnes présentant une carence martiale, et quel est son symptôme caractéristique?

A

Le syndrome Pica, caractérisé par l’ingestion de produits dénués de valeur nutritive, est fréquemment observé chez les personnes souffrant d’une carence martiale. Un symptôme caractéristique est l’ingestion de substances telles que la géophagie (ingestion de terre) ou la trichophagie (ingestion de cheveux).

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9
Q

Quel syndrome est associé à une carence martiale et se manifeste par une envie irrésistible de bouger les jambes, généralement pendant le repos?

A

Le syndrome des jambes sans repos est associé à une carence martiale et se caractérise par une envie irrésistible de bouger les jambes, en particulier pendant le repos.

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10
Q

Quels sont les paramètres associés au fer sérique qui sont évalués pour confirmer une carence martiale?

A

Pour confirmer une carence martiale, le fer sérique doit être évalué en association avec la transferrine (sidérophiline), qui est augmentée, la capacité totale de fixation de la transferrine, qui est augmentée, et le coefficient de saturation de la transferrine, qui est diminué.

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11
Q

Quel est le critère biologique majeur indiquant une carence martiale, et quelles sont les valeurs normales de ce paramètre chez la femme, l’homme et la femme ménopausée?

A

La ferritine sanguine est un critère majeur indiquant une carence martiale. Les valeurs normales sont < 20 μg/L chez la femme, < 30 μg/L chez l’homme et la femme ménopausée.

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12
Q

Quels sont les critères permettant de distinguer une anémie ferriprive d’une anémie inflammatoire sur la base des paramètres biologiques, et comment ces critères peuvent-ils orienter le diagnostic?

A

La ferritinémie sanguine est un critère crucial, étant diminuée dans l’anémie ferriprive et normale ou augmentée dans l’anémie inflammatoire. Les signes biologiques d’inflammation, tels que l’augmentation du CRP, du fibrinogène et des α2 globulines, appuient le diagnostic d’anémie inflammatoire.

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13
Q

En cas de suspicion de syndromes thalassémiques, quels sont les éléments spécifiques à rechercher dans les résultats des analyses sanguines, et comment l’électrophorèse des protéines (EPP) confirme-t-elle le diagnostic?

A

Dans les syndromes thalassémiques, le fer sérique est normal ou augmenté, la ferritinémie est normale, et il y a une augmentation des globules rouges. L’EPP confirme le diagnostic en révélant une hémoglobine anormale (Hb).

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14
Q

Quelle méthode est utilisée pour la recherche de sang dans les selles, et en quoi consiste cette méthode?

A

La méthode utilisée est l’hémocult, une analyse qui vise à détecter la présence de sang occulte dans les selles.

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15
Q

Comment l’analyse de l’anti-transglutaminase et le dosage des immunoglobulines A (IgA) sont-ils utilisés dans le diagnostic étiologique, en particulier pour quelle condition médicale?

A

L’analyse de l’anti-transglutaminase, associée au dosage des IgA, est utilisée dans le diagnostic étiologique de la maladie cœliaque. Un résultat positif à l’anti-transglutaminase peut indiquer une réaction auto-immune à la gliadine (une protéine du gluten), caractéristique de la maladie cœliaque.

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16
Q

Quelles sont les principales causes d’anémie ferriprive liées à un défaut d’apport, et quelles conditions sont associées à ce défaut?

A

Les principales causes d’anémie ferriprive liées à un défaut d’apport comprennent la malnutrition (prévalente dans le monde), l’ankylostomiase, et un régime végétarien mal conduit et restrictif.

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17
Q

Quelles sont les conditions liées à un défaut d’absorption associées au diagnostic étiologique de l’anémie ferriprive, et comment ces conditions affectent-elles l’absorption du fer?

A

Les conditions liées à un défaut d’absorption dans le diagnostic étiologique de l’anémie ferriprive incluent la maladie cœliaque, la gastrite achlorhydrique, la gastrectomie, la duodénumectomie, l’infection à Helicobacter pylori, et post-chirurgie de l’obésité.

18
Q

Quelles conditions liées aux pertes gynécologiques sont associées au diagnostic étiologique de l’anémie ferriprive, et comment ces conditions peuvent-elles entraîner une perte excessive de fer?

A

Les conditions liées aux pertes gynécologiques associées au diagnostic étiologique de l’anémie ferriprive comprennent les règles physiologiques abondantes, les fibromes utérins, et le cancer de l’endomètre.

19
Q

Quelles sont les principales causes d’anémie ferriprive associées à des pertes digestives importantes, en particulier celles d’origine haute, et quelles conditions médicales peuvent être responsables de ces pertes?

A

Les causes d’anémie ferriprive associées à des pertes digestives importantes d’origine haute comprennent l’ulcère gastrique ou duodénal, l’œsophagite ulcérée, et le cancer gastrique.

20
Q

Quelles conditions médicales liées aux pertes digestives basses sont associées au diagnostic étiologique de l’anémie ferriprive, et comment ces conditions peuvent-elles entraîner une perte excessive de fer?

A

Les conditions médicales liées aux pertes digestives basses associées à l’anémie ferriprive comprennent le cancer du côlon (10 à 38 % après 50 ans), les angiodysplasies (côlon, grêle), la maladie de Crohn, la recto-colite hémorragique, et les parasitoses intestinales.

21
Q

Quelle est la posologie journalière recommandée pour l’administration orale de fer chez les adultes, et comment varie la posologie chez les nourrissons et les enfants?

A

La posologie journalière recommandée pour l’administration orale de fer chez les adultes est de 100 à 200 mg de fer ferreux Fe2+ en une ou plusieurs prises. Chez les nourrissons et les enfants, la posologie varie de 3 à 5 mg/kg de fer métal.

22
Q

Comment le fer injectable est généralement présenté?

A

fer ferrique (fer trivalent Fe3+) dans des polymères glucidiques tels que le carboxymaltose ou le saccharose.

23
Q

Quelle est la destination du fer une fois qu’il entre dans le compartiment sanguin, et quelles sont les principales étapes de sa prise en charge?

A

Une fois dans le compartiment sanguin, le fer est pris en charge par la transferrine, une protéine de transport du fer. Ensuite, le fer peut être transféré dans la moelle osseuse pour la production de globules rouges ou stocké dans le foie et la rate.

24
Q

valeurs normales ferritine

A

Ferritine (10- 400 ng/mL)

25
Q

Citez les principales contre-indications pour le traitement de l’anémie ferriprive

A
  • la surcharge martiale, notamment liée à l’hémochromatose,
  • les anémies non liées à une carence en fer (inflammatoires, thalassémies, anémie sidéroblastique, anémie par insuffisance médullaire),
  • l’éthylisme chronique pour les formes injectables, l’allergie connue,
  • et la stricte interdiction d’administrer les formes injectables de fer par voie orale,
26
Q

Dans quel contexte spécifique le traitement préventif de l’anémie ferriprive est recommandé?

A
  • Femmes enceintes à risque. Durant le deuxième et troisième trimestres de la grossesse, un dosage quotidien de 50 à 100 mg de fer est recommandé.
  • Pour les nourrissons et les enfants ala posologie recommandée est de 3 à 5 mg/kg par jour.
27
Q

Quelle est la dose maximale recommandée de fer injectable en perfusion, selon le type de produit (Ferinject, Venofer), et quelles restrictions doivent être respectées pour éviter les doses excessives?

A
  • La dose maximale recommandée de fer injectable en perfusion est de 1000 mg pour Ferinject, sans dépasser 15 mg/kg ni la dose cumulée calculée.
  • Pour Venofer, la dose maximale est de 300 mg.
  • Il est possible de réaliser une administration en bolus pour Ferinject, mais la dose ne doit pas dépasser 200 mg de fer, et cela ne doit pas dépasser trois bolus par semaine.
28
Q

Quelle méthode est utilisée pour calculer la dose cumulée adéquate de fer injectable dans le traitement de l’anémie ferriprive

A

la formule de Ganzoni.

29
Q

Pourquoi est-il déconseillé d’associer le fer par voie orale et le fer injectable, et quels risques potentiels sont associés à cette combinaison?

A

risque de lipothymie, voire d’un choc attribué à la libération rapide du fer du complexe et à la saturation de la transferrine.

30
Q

Quels délais doivent être respectés entre la prise de fer oral et le début d’un traitement intraveineux par du fer, ainsi que pour le relai entre le fer injectable et le fer par voie orale?

A

Il est recommandé d’attendre 24 heures après la prise de fer oral avant de débuter un traitement intraveineux par du fer. À l’inverse, il faut attendre un délai d’au moins 5 jours avant de faire un relai de fer injectable vers le fer par voie orale.

31
Q

Quelles précautions d’emploi sont associées à l’utilisation des formes orales de fer en conjonction avec les cyclines ?

A

elle peut entraîner une diminution de l’absorption des cyclines. Cette diminution est due à la formation de complexes entre les sels ferreux et les cyclines

32
Q

Quels risques potentiels sont associés à l’utilisation concomitante des formes orales de fer avec les fluoroquinolones?

A

entraîner une diminution de la biodisponibilité des fluoroquinolones. Cette diminution résulte de la chélation entre le fer et les fluoroquinolones

33
Q

Quels médicaments présentent une diminution de leur absorption lorsqu’ils sont pris en conjonction avec les sels ferreux, et quels sont les risques associés à cette interaction médicamenteuse?

A

Les diphosphonates, la L-thyroxine, la méthyldopa et la D-pénicillamine présentent une diminution de leur absorption lorsqu’ils sont pris en conjonction avec les sels ferreux.

34
Q

Pour éviter les interactions médicamenteuses avec les sels ferreux, quels délais doivent être respectés entre la prise de ces sels ferreux et la prise des médicaments mentionnés, tels que les diphosphonates, la L-thyroxine, la méthyldopa, la D-pénicillamine et les topiques gastro-intestinaux?

A

respecter un délai d’au moins 2 heures

35
Q

Pourquoi la présence de saccharose dans le Fumafer nécessite-t-elle une considération particulière chez les patients diabétiques

A

oui

36
Q

en cas de perfusion trop rapide de fer risque de

A

hypotension

37
Q

Un millilitre de Ferinject contient 0,24 mmol de - (5,5 mg)

A

Un millilitre de Ferinject contient 0,24 mmol de sodium (5,5 mg)

38
Q

Quelles sont les règles spécifiques d’administration pour les formes injectables de fer dans le traitement de l’anémie ferriprive, en particulier en ce qui concerne les modalités d’administration de Venofer et Ferinject?

A
  • Pour Venofer, la perfusion intraveineuse lente (IVL) est recommandée, diluée dans du sérum physiologique, avec une dose maximale de 300 mg passée en 90 minutes minimum.
  • Ferinject, en revanche, est la seule forme de fer injectable administrée en bolus, avec une dose maximale de 200 mg, pouvant être injectée en 6 minutes pour une dose de 200 à 500 mg,
  • et en 15 minutes pour une dose entre 500 et 1 000 mg, toujours diluée dans du sérum physiologique
39
Q

Et arrêt du traitement si ferritinémie > - ug/l ( >-/l si >- ans)

A

Et arrêt du traitement si ferritinémie > 50 ug/l ( >100ug/l si >65 ans)

40
Q
A