Analgésique Flashcards
Définition douleur somatique/pariétal
La plus fréquente
Bien localisée
Intensifiée par le mouvement et par la palpation
Origine osseuse, cutanée, musculaire ou articulaire
Définition douleur viscérale
Mal définie, localisation diffuse
Sensation profonde, en torsion
Irradiation possible
Pics de douleur parfois accompagnés de no
Souvent causée par la distension des viscères
Douleur neuropathique
Sous forme d’élancement, choc électrique, brûlure profonde ou coup de poignard
Pics de douleur inattendus
Suit parfois le trajet d’un nerf périphérique ou racine nerveuse
Causée par une inflammation ou lésion nerveuse
Plus difficile à soulager
3 objectifs de l’analgésie
1) diminution des douleurs nocturnes
2) diminution des douleurs de repos
3) diminution des douleurs à la mobilisation
4 classes thérapeutiques d’analgésie
Analgésiques simples (acétaminophène)
AINS (ibuprofène, naproxène, célécoxib)
Opiacés ou narcotiques (morphine, codéine, tramadol)
Agents de co-analgésie (antidépresseurs, anticonvulsivants, corticostéroïdes, cannabinoïdes)
Analgésique simple: acétaminophène
Peu d’effets secondaires à dose thérapeutique
Toxicité hépatique en surdosage
Indiqué également comme antipyrétique
Contre-indications: insuffisance hépatique, interaction avec la warfarin, allergie
Compatible avec la grossesse et l’allaitement
Formulations: PO ou IR
Dose max: 4g/jour chez l’adulte en bonne santé, si prise à court terme. Réduire les doses chez le patient âgé, avec trouble hépatiques modérés ou prise à long terme
AINS
Agents principaux: ibuprofène, naproxène, diclofenac
Effets secondaires principaux: irritation gastrique, altération de l’hémodynamie rénale (FDR insuffisance rénale), diminution de l’aggrégation plaquettaire, élévation de la TA
Contre-indications: insuffisance rénale (aiguë ou chronique), ATCD ulcère peptique ou saignement digestif, coagulopathie, asthme induit par l’aspirine, insuffisance cardiaque, MCAS, grossesse
*Préciser qu’il est idéal de prendre le rx en mangeant pour réduire les E2
*La dose max dépend d’une molécule à l’autre
Opiacés ou narcotique
Principaux effets secondaires: somnolence, No/Vo, constipation, rétention urinaire, confusion/agitation, hypogonadisme, dépendance (physique et psychologique), allergie (rare), sevrage chez utilisateur chronique, dépression respiratoire, bradycardie, myosis en surdosage, surdosage fatal
Co-analgésique
Améliorer le soulagement en combinaison avec les analgésies classique
Dans le but de réduire les doses d’opiacés et ainsi leur E2
Agents utilisés en pratique: corticostéroïdes, anticonvulsivants (gabapentin, prégabaline), antidépresseurs (tricycliques, inhibiteurs sélectifs du rechapage de la noradrénaline), biphosphonate, cannabinoïdes
Opioïdes naturels
Codéine
Morphine
Opioïdes semi-synthétiques
Oxycodone
Hydromorphone
Hydrocodone
Opioïdes synthétiques
Mépéridine
Fentanyl
Tramadol
Tapentadol
Tolérance vs Dépendance
Tolérance:
- efficacité du rx diminuée avec le temps
- augmentation de la dose pour conserver le même effet
- ne pas confondre un besoin augmenté en opioïde avec la dépendance
- un patient très souffrant peut être insistant sans pour autant souffrir de dépendance
Dépendance:
- besoin irrépressible de consommer des opioïdes (douleur ou non)
- débute souvent par un usage récréatif
- le risque de dépendance est faible si l’analgésique est prescrit adéquatement, dans un contexte de douleur
- Problème d’avantage psychologique
Puissance relative des opioïdes
Codéine -> morphine -> oxycodone -> hydromorphone -> fentanyl
*10% de la dose de codéine est transformer en morphine, le reste sera éliminer sans avoir d’effet. 30% de la population n’ont pas les protéines nécessaires à la transformation de la codéine en morphine
Disponibilité des formulations à libération retardée
Codéine: 3-4h, 12h Morphine: 3-4h, 12h, 24h Oxycodone: 3-4h, 12h Hydromorphone: 3-4h, 12h, 24h Tramadol: 3-4h, 24h Tapentadol: 3-4h, 12h