đŸ–Č AED Flashcards

1
Q

Traité ABM

A

Antiballistic Missile

1972 - 2002

Etats-Unis et Union Soviétique

Limitation stricte des systĂšmes antimissiles

Restriction de recherche et de déploiement des armes antimissiles.

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2
Q

Quel Ă©vĂšnement a pour la premiĂšre fois depuis la Seconde Guerre Mondiale remis en question l’indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique et militaire française ?

A

Avril 2014

Vente surprise de la branche Energie d’Alstom Ă  l’amĂ©ricain General Electric, soit les 3/4 du groupe.

♩ A l’époque, Arnaud MONTEBOURG, alors ministre de l’économie, s’était livrĂ© Ă  une intense bataille politique pour arriver Ă  un “accord pour sauver les intĂ©rĂȘts français”.

♩​ Cet Ă©pisode a Ă©tĂ© rĂ©cemment dĂ©taillĂ© dans le documentaire LCP « Guerre fantĂŽme : la vente d’Alstom Ă  General Electric ».

♩​ Lors de la Commission d’enquĂȘte des dĂ©cisions industrielles organisĂ©e par l’AN le 21 fĂ©vrier 2018 :

  • Alain JUILLET (ancien membre du SA et Directeur de la DGSE) a mis en Ă©vidence que la vente du bijou industriel français Alstom au conglomĂ©rat amĂ©ricain General Electric Ă©tait « une perte de souverainetĂ© », essentielle Ă  la RĂ©publique Française.
  • En effet, le transfert aux États-Unis de la production des turbines indispensables aux sous-marins français Ă  propulsion nuclĂ©aire, clef de voĂ»te de la dissuasion nuclĂ©aire et de la stratĂ©gie militaire de l’État-Major français, est une faute politique majeure.

♩​ ENJEUX : Toutefois on peut se demander si l’Hexagone a la volontĂ©, la stratĂ©gie et les armes Ă©conomiques nĂ©cessaires pour prĂ©server son rang et rester membre du Conseil de SĂ©curitĂ© des Nations Unies.

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3
Q

ARISTOTE

A

L’IA au service des opĂ©rations.

ARISTOTE sera présenté lors de la 4Úme édition du Sofins.

â–ș Cette unitĂ© de traitement de donnĂ©es autonome dotĂ©e d’une intelligence artificielle a Ă©tĂ© imaginĂ©e par un brigadier-chef du centre d’innovation et d’anticipation du 13Ăšme RDP avec l’aide de l’Agence de l’innovation de dĂ©fense, et notamment de son dispositif de soutien Ă  l’innovation participative.

â–ș En s’appuyant sur le dĂ©veloppement de ce projet, l’opĂ©rateur a d’ailleurs obtenu Ă  l’UniversitĂ© polytechnique de Nice Sophia Antipolis un Master en droit, Ă©conomie, gestion et management de projet innovant.

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4
Q

ASER

A

Action Sécurité Ethique Républicaines

2010

Association loi 1901

Promeut les droits de l’Homme dans le champ de la paix et de la sĂ©curitĂ©.

â–ș Elle est issue de la rencontre entre :

  • un groupe d’experts sur les questions de transferts d’armements impliquĂ©s depuis son lancement dans la campagne internationale pour l’adoption d’un TraitĂ© sur le Commerce des Armes (TCA) au sein d’associations
  • et, un groupe de policiers membres fondateurs d’une association consacrĂ©e aux questions de dĂ©ontologie policiĂšre.

â–ș ASER est membre du RĂ©seau International sur les Armes LĂ©gĂšres (RAIAL ou IANSA en anglais) et accrĂ©ditĂ©e aux Nations-Unies.

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5
Q

BITD : chiffres

A

13% des emplois industriels en France

C’est une industrie compĂ©titive et pĂ©renne.

Environ 10 grands groupes et 26 000 PME & ETI, dont 350 sont considérées comme stratégiques.

200 000 emplois de haute technicité non délocalisables

15 milliards d’€ de chiffre d’affaires (hors activitĂ©s de maintenance).

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6
Q

Budget militaires & réarmement en Indo-Pacifique

A

Australie : elle lance un plan d’équipement naval et achĂšte 12 sous-marins BARRACUDA Ă  la France.

Japon : il modifie sa constitutionpour se doter d’une vĂ©ritable armĂ©e.

Chine et Etats-Unis reprĂ©senteront d’ici 2050 les 2/3 des dĂ©penses militaires mondiales et plus de la moitiĂ© du PIB global.

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7
Q

CIEEMG

A

Comission interministĂ©rielle pour l’étude des exportations des matĂ©riels de guerre.

♩

C’est là que se font les arbitrages pour les ventes à l’exportation.

Traite tous les mois d’une quarantaine de cas qui posent problùme.

DGA + MINARM + MEAE + MINFin

C’est une chambre noire trùs opaque.

SECRET DEFENSE

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8
Q

Classement export armement en 2018

A

Ils totalisent à eux seuls 75% du total des exportations d’armes entre 2013 et 2017.

1. Etats-Unis :

Ils assoient leur domination en 2018 et représentent 34% du total des exportations mondiales.

Leurs exportations sont en hausse de 25%.

Elles sont supérieures de 58% à celles de la Russie.

Ils ont fourni des armes majeures Ă  98 pays en 2013-17.

Leurs exportations vers le Moyen-Orient représentent 49% du total des exportations US.

Sur la base d’accords signĂ©s par l’administration Obama, les livraisons d’armes US ont atteint leur plus haut niveau depuis les annĂ©es 1990.

2. Russie

Les exportations russes ont chuté de 7%.

3. France

La France a augmenté ses exportations de 27%.

4. Allemagne

Les exportations allemandes ont chuté de 14%.

MAIS celles à destination du Moyen-Orient ont grimpé de 109%.

5. Chine

Ses exportations ont augmenté de 38%.

Les principaux bĂ©nĂ©ficiaires sont le Pakistan, l’AlgĂ©rie et le Bangladesh.

Autres hausses sensibles à considérer :

Israël + 55%.

Corée du Sud +65%

Turquie +145%

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9
Q

Classement des importations d’armement en 2018

A

1. Inde :

C’est le plus grand importateur au monde d’armes majeures sur la pĂ©riode 2013-2017.

Ses importations ont augmenté de 24% sur cette période.

La Russie assure 62% des importations d’armes de l’Inde : c’est le premier fournisseur d’armes.

MAIS les importations en provenance des Etats-Unis ont augmentĂ© de 557%, ce qui fait des EU le 2Ăšme fournisseur de l’Inde.

2. Arabie-Saoudite :

Deuxiùme importateur d’armes au monde, avec une augmentation des importations de 225 %.

3. Egypte :

Augmentation des importations de 215 %.

4. Emirats-arabes unis.

5. Chine :

Les importations chinoises ont chutĂ© de 19% entre 2013 et 2017. MalgrĂ© cette baisse, elle est le 5Ăšme plus gros importateur d’armes au monde sur cette pĂ©riode.

6. Australie

20. Qatar

Il a augmentĂ© ses importations d’armes et a signĂ© plusieurs contrats importants au cours de la mĂȘme pĂ©riode.

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10
Q

DCI

A

DĂ©fense Conseil International

OpĂ©rateur de rĂ©fĂ©rence du transfert de savoir-faire militaire français Ă  l’international depuis plus de 45 ans.

  • DCI peut se prĂ©valoir du label « Formation armĂ©es françaises » et propose des prestations sur-mesure de Conseil, Formation et Assistance.
  • DCI poursuit son dĂ©ploiement international avec des prestations innovantes Ă  haute valeur ajoutĂ©e en dĂ©veloppant de nouvelles coopĂ©rations.
  • Fort de plus de 1000 salariĂ©s, le groupe DCI a rĂ©alisĂ© en 2016, un chiffre d’affaires de 227,6 millions d’euros.
  • Jean-Michel PALAGOS est le DG du groupe DCI.
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11
Q

Armement : quels sont les dĂ©rapages coĂ»teux de l’administration française ?

A
  • ​Le fiasco des vĂ©hicules pour les forces spĂ©ciales. Aucune livraison de VHL Ă  l’étĂ© 2018.
  • Drones : le rendez-vous manquĂ© car la DGA n’a pas vu venir la rĂ©volution des drones. ConsĂ©quence : l’armĂ©e française dĂ©pend toujours des drones amĂ©ricains Reaper de General Atomics pour accompagner ses soldats Ă  terre. Pour les armer, comme l’a promis la ministre des ArmĂ©es Florence Parly il y a un an, il faudra obtenir un feu vert du CongrĂšs amĂ©ricain

  • FrĂ©gates : gĂąchis et surcoĂ»t.

Programme phare, le coĂ»t des frĂ©gates multi-mission FREMM a dĂ©rivĂ© de 67 % par unitĂ©, a calculĂ© la Cour des comptes en novembre 2017. Le constructeur, Naval Group, ni d’ailleurs la DGA, ne sont vraiment responsables. De coupe budgĂ©taire en coupe budgĂ©taire, l’Etat n’a cessĂ© de revoir Ă  la baisses ses commandes. Au dĂ©part, il voulait commander 18 frĂ©gates, puis 15, puis 12! Et plus on traĂźne, plus la facture grimpe.

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12
Q

Digitalisation de l’écosystĂšme de la dĂ©fense ?

A

C’est une rĂ©alitĂ©.

Elle a déjà imprégné les processus industriels, managériaux et opérationnels.

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13
Q

Disruption

A

âžĄïžInventeur : Jean-Marie DRU.​

âžĄïžDisruption : ce mot est devenu une façon d’exprimer un rĂ©sultat. Quelqu’un rentre sur le marchĂ© avec de nouveaux paradigmes et le marchĂ© a Ă©tĂ© disruptĂ©. C’est une façon de dire qu’en amont, on rĂ©flĂ©chit sur des stratĂ©gies de ruptures. Cela ne signifie absolument pas destruction.

âžĄïžDISRUPTION est une marque appartenant Ă  TBWA depuis 1992, enregistrĂ©e dans 36 pays dont l’Union EuropĂ©enne, les Etats-Unis, la Russie, l’Inde et le Japon.

âžĄïžâ€œL’innovation disruptive est une innovation de rupture, par opposition Ă  l’innovation incrĂ©mentale, qui se contente d’optimiser l’existant “, insiste Jean-Marie DRU.

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14
Q

DORESE

A

Doctrine, Organisation, Ressources humaines, Équipements, Soutien, Entrainement

Ce sont les briques constitutives d’une capacitĂ© militaire.

En appliquant impĂ©rativement la mĂ©thode DORESE, il ressort qu’environ 50% des projets avortent.

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15
Q

Effet Logan

A

Image utile du Général Vincent Desportes.

Pour lui, il nous faut retrouver «l’esprit Logan ».

« Sachant que les derniers 20% des spĂ©cificitĂ©s des Ă©quipements ne trouvent jamais Ă  s’employer et qu’elle correspondent gĂ©nĂ©ralement Ă  80% des dĂ©lais et des coĂ»ts, l’esprit Logan voudrait que l’on se contente immĂ©diatement des 80% essentiels Ă  coĂ»t rĂ©duit plutĂŽt que d’exiger 120% Ă  coĂ»t Ă©levĂ©s qui ne seront disponibles que dans 15 ans ».

A rapprocher du syndrĂŽme de la chaine hifi.

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16
Q

Exportations d’armements FR en 2018

A

9,1 milliards d’euros

En hausse de 30% en 1 an

2 fois moins importantes qu’en 2015, une annĂ©e record.

« Exporter des Ă©quipements, c’est dynamiser notre industrie de dĂ©fense », Florence PARLY

♩

Les pays du Proche et Moyen-Orient restent les premiers clients de la France : ils représentent la moitié des ventes réalisées.

Le Qatar et l’Arabie saoudite arrivent en tĂȘte : les commandes cumulĂ©es dĂ©passent 3,3 milliards d’euros.

♩

Pour la premiĂšre fois, la zone Europe reprĂ©sente plus d’un quart des livraisons.

La Belgique et l’Espagne figurent mĂȘme dans le top 5 avec des ventes de vĂ©hicules blindĂ©s pour le premier et d’hĂ©licoptĂšres pour le second.

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17
Q

Exportations militaires FR : limites & avantages

A

LIMITE :

MĂȘme si pour Claude SERFATI,

« deux Ă©conomistes amĂ©ricains ont montrĂ© dans une Ă©tude qu’un dollar investi dans le militaire crĂ©e moins d’emplois qu’un dollar dans l’éducation, la santĂ© ou l’environnement » 


AVANTAGE :

« Les exportations militaires françaises ont un impact industriel positif dans le pays ».

L’enveloppe de contrats extĂ©rieurs signĂ©s chaque annĂ©e contribue Ă  allĂ©ger le dĂ©ficit commercial français (≈ 60 milliards par an).

Les marchés extérieurs sont stratégiques pour les poids lourds du secteur, qui fournissent 77 % des exportations.

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18
Q

Galileo

A

25/07/2018

Lancement de 4 nouveaux satellites du systĂšme Galileo.

â–ș Un nouveau pas dans le renforcement de la souverainetĂ© numĂ©rique europĂ©enne vis-Ă -vis des Etats-Unis.

â–ș En 2016, toutes les missions françaises et 2/3 des armements tirĂ©s utilisaient le GPS.

â–ș Paradoxe : certes Galileo est avant tout pensĂ© comme “un programme civil sous contrĂŽle civil” contrairement au systĂšme GPS qui fut d’abord un outil Ă  destination de l’US Army.

â–ș Enjeux :

  • parvenir Ă  satisfaire les besoins croissants des militaires en donnĂ©es satellitaires & garantir leur intĂ©gritĂ© ;
  • Ă©viter toute interception.
  • la substitution progressive du GPS par l’europĂ©en Galileo est “clairement un Ă©lĂ©ment de souverainetĂ©â€ : on va vers “une autonomie de la prise de dĂ©cision“.

â–ș Ouverture :

  • Galileo est un outil fĂ©dĂ©rateur et porteur d’autonomie pour l’Europe.
  • Cela ouvre la voie Ă  un partenariat Ă©quilibrĂ© et constructif pour les Etats-Unis.
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19
Q

“German free”

A

Stratégies développées par les industriels permettant de produire des équipements sans composants allemands.

â–ș LiĂ©es au caractĂšre imprĂ©visible de la politique allemande de contrĂŽle des exportations, notamment le flou qui entoure les nouvelles orientations contenues dans le contrat de coalition, alimente l’inquiĂ©tude des partenaires europĂ©ens de l’Allemagne.

â–ș Les industriels français, entre autres, rencontrent des difficultĂ©s croissantes Ă  obtenir des licences d’exportation pour des composants allemands intĂ©grĂ©s Ă  des produits français.

â–ș Si cette Ă©volution vers une stratĂ©gie “German free” se confirme, elle aura des consĂ©quences graves et durables sur notre capacitĂ© Ă  procĂ©der Ă  des rapprochements industriels et Ă  conduire des programmes communs.

â–ș A brĂšve Ă©chĂ©ance, c’est bien la capacitĂ© d’autonomie de l’Europe et ses moyens de faire face aux menaces ainsi que de dĂ©fendre sa propre sĂ©curitĂ© et ses intĂ©rĂȘts qui risquent d’ĂȘtre remis en cause.

20
Q

GICAT

A

Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres.

21
Q

Importations & exportations d’armements en 2018

A

« Les conflits violents gĂ©nĂ©ralisĂ©s au Moyen-Orient et le respect des droits de l’Homme ont conduit Ă  un dĂ©bat politique en Europe occidentale et en AmĂ©rique du Nord sur la limitation des ventes d’armes », prĂ©cise Pieter Wezeman, chercheur du SIPRI.

« Pourtant, les États-Unis et les États europĂ©ens restent les principaux exportateurs d’armes dans la rĂ©gion et ont fourni plus de 98 % des armes importĂ©es par l’Arabie saoudite. »

22
Q

Industrie de défense

A

C’est une industrie stratĂ©gique, terreau de notre souverainetĂ©.

Cette BITD est le fruit d’un investissement continu de l’État depuis plus de 50 ans.

La DGA en est le pivot.

C’est un des rares secteurs avec l’aĂ©ronautique Ă  contribuer positivement Ă  la balance commerciale de la France.

Dans certaines régions, le secteur de la défense représente plus de 7 % des emplois industriels.

23
Q

Innovation pour le MINARM

A

L’une des quatre grandes priorités du MINARM.

â–ș Création en septembre 2018 de l’Agence de l’innovation de défense (AID).

â–ș Première édition du Forum innovation défense (FID) organisé par le ministère des Armées en novembre 2018. Plus de 5 000 visiteurs, professionnels et grand public, et quelque 160 innovations de défense présentées.

â–ș Financement chaque année par le ministère des Armées de plus de 130 thèses et de dizaines de projets académiques.

â–ș Création de Definvest, fonds d’investissement initialement doté de 50 M€ et qui soutient des sociétés aux compétences technologiques stratégiques.

â–ș Création du Fonds européen de la défense (FED) avec un budget prévu de 13 milliards d’euros sur la période 2021-2027, afin de contribuer au renforcement de l’autonomie stratégique de l’ensemble des pays membres de l’Union européenne.

24
Q

KNDS

A

KMW + Nexter Defense Systems

2015

â–ș Holding europĂ©enne de l’industrie de la dĂ©fense, qui rĂ©sulte de la joint-venture entre Krauss-Maffei Wegmann (KMW) et Nexter Ă  travers le projet KANT.

â–ș La sociĂ©tĂ© holding commune est basĂ©e Ă  Leyde, aux Pays-Bas.

â–ș Le groupe de technologie de dĂ©fense franco-allemand a un chiffre d’affaires annuel proche de 2 milliards d’euros, un carnet de commandes d’environ 9 milliards d’euros et plus de 6 000 employĂ©s.

â–ș C’est le nouveau numĂ©ro 1 dans les principaux chars de combat. A pour objectif le dĂ©veloppement nĂ©cessaire en Europe pour succĂ©der aux chars de combat allemands Leopard 2 et français Leclerc, prĂ©vu en 2030.

25
Q

LĂ©gislation ITAR

A

International Traffic in Arms Regulation

■ Norme destinĂ©e Ă  rĂ©guler les ventes d’armes dans le monde.

■​ Cette lĂ©gislation permet d’interdire l’exportation de composants techniques amĂ©ricains.

■​ Sous l’administration Obama, la France n’avait pas eu trop Ă  s’inquiĂ©ter des blocages de Washington pour vendre des armes au Moyen-Orient mais avec Donald Trump la donne est diffĂ©rente.

■​ Exemple :

  • ceux prĂ©sents dans le Rafale rendent dĂ©sormais impossible Ă  Dassault de de vendre des avions de chasse Ă  l’international sans autorisation du gouvernement amĂ©ricain.
  • D’oĂč l’échec de la tentative de vendre des Rafales Ă  l’Egypte.
  • L’information a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e par le journal Ă©conomique français La Tribune.
  • Une nouvelle vente de « Rafale » en Egypte serait bloquĂ©e Ă  cause des Etats-Unis. ​
  • Washington brandit sa lĂ©gislation sur les exportations d’armement pour compromettre la vente de missiles de croisiĂšre europĂ©en « MBDA Scalp » que l’armĂ©e Ă©gyptienne souhaite Ă  tout prix monter sur ses « Rafale ».
  • Ces missiles sont assemblĂ©s dans une usine du Loir-et-Cher dans le centre de la France mais dans ceux-ci se cachent des Ă©lĂ©ments fabriquĂ©s aux Etats-Unis.
  • Il s’agit souvent de petites puces Ă©lectroniques.
  • Jusqu’à la rĂ©volution Ă©gyptienne, Le Caire Ă©tait un trĂšs bon client des Etats-Unis, mais les Français et les Russes ont effectuĂ© depuis une impressionnante percĂ©e dans ce pays.
  • Les autoritĂ©s françaises essayeraient donc de trouver un arrangement avec les AmĂ©ricains, pour qu’ils autorisent l’exportation vers l’Egypte, de composants fabriquĂ©s aux Etats-Unis entrant dans la fabrication de missiles europĂ©ens.
26
Q

Loi d’Augustine

A

â–ș Du nom de l’ancien directeur de Lockheed Martin et ancien secrĂ©taire de l’US Army dans les annĂ©es 1970, Norman Augustine.

â–ș DĂ©signe tout simplement l’augmentation non contrĂŽlĂ©e du coĂ»t d’acquisition des systĂšmes d’armes alors que les budgets de dĂ©fense suivent une tendance haussiĂšre moins rapide voire stable (en euros constants).

â–ș Norman Augustine rĂ©sumait cette situation dans le cas amĂ©ricain en dĂ©clarant que « le coĂ»t unitaire des produits aĂ©ronautiques militaires a crĂ» Ă  un rythme Ă©tonnant et intenable tout au long de l’histoire. ConsidĂ©rons l’exemple des avions tactiques. Comparant l’évolution du coĂ»t unitaire par rapport au temps, [
] nous observons que le coĂ»t d’un avion tactique a Ă©tĂ© multipliĂ© en moyenne par 4 tous les dix ans. En extrapolant le budget de la dĂ©fense selon les tendances de ce siĂšcle, on dĂ©couvre qu’en 2054 la courbe du coĂ»t d’un avion rejoindra celle du budget. Ainsi, au rythme actuel, le budget de la dĂ©fense entier ne permettra d’acheter [en 2054] qu’un seul avion tactique ».

27
Q

Une loi d’Augustine en France ?

A

Un rapport du SĂ©nat de 2012 s’y intĂ©resse.

â–ș Plus fondamentalement, l’arbitrage qualitĂ©/quantitĂ© se pose avec acuitĂ© dans le domaine de la dĂ©fense qui n’est pas un secteur comme les autres.

â–ș En effet, si les mĂ©thodes d’acquisition et l’évolution des coĂ»ts ne changent pas, il est probable que d’ici quelques annĂ©es, le ministĂšre de la DĂ©fense sera confrontĂ© Ă  un choix cornĂ©lien.

â–ș Exemple : il ne pourra aquĂ©rir qu’une frĂ©gate surĂ©quipĂ©e comprenant les derniers dĂ©veloppements technologiques.

â–ș L’augmentation des coĂ»ts unitaires entraĂźne une fuite en avant budgĂ©taire qui est en contradiction avec la contrainte budgĂ©taire des Etats actuellement.

â–ș Par consĂ©quent, la logique comptable qui consiste Ă  disposer de matĂ©riels de plus en plus coĂ»teux en fonction de ressources disponibles de plus en plus rares s’opposera trĂšs vite Ă  une logique militaire incompatible avec le fait de disposer seulement d’une frĂ©gate, mĂȘme surĂ©quipĂ©e.

â–ș Plus fondamentalement, l’arbitrage qualitĂ©/quantitĂ© se pose avec acuitĂ© dans le domaine de la dĂ©fense qui n’est pas un secteur comme les autres.

28
Q

MAGIC

A

Projet de recherche pour le camouflage multi Ă©chelle

29
Q

Monopsone

A

C’est un client unique.

La dĂ©fense est par nature une mission rĂ©galienne et seul l’État est en droit d’assurer l’acquisition de ses moyens.

30
Q

MPDS

A

Directive 2009/81/CE

Coordination des procédures de passation de marchés dans les domaines de la défense et de la sécurité

EeV 21 août 2009Ttransposé en droit national dans la totalité des Etats membres au début du second semestre 2013

â–ș Ce nouveau rĂ©gime spĂ©cifique aux marchĂ©s publics de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© met en Ɠuvre des procĂ©dures adaptĂ©es.

â–ș La directive se prĂ©sente comme un outil souple d’utilisation, Ă©tant donnĂ© qu’elle instaure une obligation de rĂ©sultat tout en laissant libres les Etats membres quant aux moyens Ă  prendre pour y parvenir.

31
Q

DCN / DCNS / Naval Group

A
  • La Direction des Constructions Navales (DCN) prenait un “S” (Services) en mars 2007 pour devenir DCNS (Direction des Constructions Navales et Services).
  • Mais les arsenaux de Marine changent, une fois de plus, de nom en juin 2017 pour devenir Naval group.
32
Q

OCCAR

A

1996

Organisation conjointe de coopĂ©ration en matiĂšre d’armement

6 pays membres / SiĂšge : Bonn

France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Belgique et Espagne.

Organisation intergouvernementale europĂ©enne visant Ă  faciliter la gestion en collaboration de grands programmes d’armement.

33
Q

Plan de transformation de la DGA.

A

Annoncé en juillet 2018

34
Q

“Pouvoir Ă©galisateur de la technologie”

A

Un des défis des Armées en 2018

◘ L’accĂ©lĂ©ration technologique continue, avec une mise Ă  la page de certaines puissances, est une rĂ©alitĂ© Ă  prendre en compte.

◘ La dĂ©mocratisation de certaines armes perfectionnĂ©es nĂ©cessite une mise Ă  niveau des systĂšmes de dĂ©fense et de leur doctrine d’emploi.

◘ Le CEMM (Amiral Christophe PRAZUCK) souligne par exemple que “les missiles dotĂ©s d’autodirecteurs appartenaient autrefois Ă  l’arsenal des grandes puissances, et sont aujourd’hui disponibles pour des groupes non Ă©tatiques”.

35
Q

Premier comité de politique industrielle de défense.

A

16 janvier 2019

â–ș Ce format inĂ©dit s’inscrit dans la rĂ©forme du ministĂšre des armĂ©es annoncĂ©e parla ministre en juillet dernier, lors du lancement du plan de transformation de la DGA.
â–ș PrĂ©sidĂ© par la ministre et rassemblant les industriels de dĂ©fense, des responsables de PME et de start-up, ainsi que des reprĂ©sentants de la DGA et de la direction gĂ©nĂ©rale des entreprises de Bercy, ce comitĂ© vise Ă  fixer le cap de la politique industrielle de dĂ©fense
française.

â–ș Il permettra, au minimum deux fois par an, des Ă©changes libres et directs entre les diffĂ©rents acteurs et d’inscrire la politique industrielle de dĂ©fense dans la politique industrielle globale de l’Ėtat.

36
Q

Principes de coopération dits de Baden-Baden

A

DĂ©cembre 1995

La France et l’Allemagne dĂ©cident de progresser ensemble et mettent en Ɠuvre de nouveaux principes de coopĂ©ration dans le cadre d’une structure d’armement franco-allemande.

Le Royaume Uni et l’Italie adhĂšrent trĂšs rapidement Ă  cette dĂ©marche.

37
Q

Rapport entre les armées et les nouvelles technologies

A

Paradoxalement, la technologie peut affaiblir une armée.

â–ș On dĂ©nonce :

  • les contraintes de poids auquel est soumis le fantassin moderne et qui nuisent Ă  son agilitĂ©.
  • les problĂšmes de l’autonomie liĂ©e aux sources d’énergie,
  • le danger de l’écrasement des Ă©chelons hiĂ©rarchiques,
  • le risque de dĂ©responsabiliser ces mĂȘmes acteurs grĂące Ă  la visualisation du champ de bataille.
  • Le « spectateur », incitĂ© Ă  intervenir, au dĂ©triment des acteurs de terrain.
  • les nouvelles technologies qui poussent le soldat Ă  l’individualisme et qui risquent de nuire Ă  l’esprit de corps.

â–ș Dans les consciences, la technologie est indĂ©niablement un gage de succĂšs, sans en ĂȘtre l’assurance.

â–ș Selon l’expert français ThĂ©rĂšse Delpech : « une confiance excessive dans les possibilitĂ©s de la technologie a Ă©tĂ© Ă  l’origine d’une des plus cuisantes dĂ©faites de l’armĂ©e amĂ©ricaine au Vietnam
 ».

â–ș Quant aux interventions françaises de ces cinquante derniĂšres annĂ©es, elles donnent de la voix aux assertions des militaires qui prĂ©conisent une certaine mĂ©fiance Ă  l’égard d’un « tout technologique ».

  • En effet, une fois le moment de surprise passĂ©, l’adversaire finit par s’adapter, dans des dĂ©lais plus ou moins longs, par une nouvelle technologie qui permet de contrer ses effets, avant de copier ladite technologie.
  • Enfin, l’histoire nous rapporte qu’un changement de tactique de l’adversaire permet souvent de rĂ©duire les effets d’un procĂ©dĂ© technologique.
38
Q

Rupture opérationnelle

A

Obtenir une rupture opĂ©rationelle implique une capacitĂ© d’anticipation et de synchronisation de 4 processus diffĂ©rents :

â–ș Le processus militaro-industriel :

  • permet de conduire les grands programmes d’armement.
  • Il est efficace et produit des effets quand il est orientĂ© vers un adversaire et une menace connus et rĂ©pertoriĂ©s.

â–ș Le processus conceptuel :

  • recouvre la dimension doctrinale d’une capacitĂ© naissante,
  • accompagne sa mise en Ɠuvre, son dĂ©ploiement initial jusqu’à son retrait.

â–ș Le processus rĂ©actif vise :

  • au cours d’un engagement, Ă  restaurer en urgence une supĂ©rioritĂ© contestĂ©e par l’adversaire grĂące Ă  des capacitĂ©s non anticipĂ©es.
  • Il repose sur l’efficacitĂ© de la boucle courte du retour d’expĂ©rience.

â–ș Le processus d’innovation dite participative :

  • vise Ă  identifier et saisir des opportunitĂ©s permettant de complĂ©ter des capacitĂ©s existantes, Ă  partir de dĂ©veloppements technologiques non-envisagĂ©s ou de savoir-faire duaux, disponibles dans ou en dehors des forces
39
Q

SCAF

A

SystÚme de combat aérien du futur

60 à 80 milliards d’€

Projet stratĂ©gique de coopĂ©ration entre la France, l’Allemagne et dĂ©sormais l’Espagne.

Ce projet conditionne le futur de l’aĂ©ronautique de combat française et europĂ©enne, ainsi que l’affirmation d’une politique de dĂ©fense pour renforcer la sĂ©curitĂ© du continent.

Symbole du fait que les EuropĂ©ens accĂšdent enfin Ă  l’ñge de la maturitĂ© pour leur politique de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ©.

â–ș Le projt prend du retard. Ce que les industriels, regroupĂ©s autour de Dassault-Aviation et d’Airbus S&D, attendent, c’est la commande ferme d’un « dĂ©monstrateur », une sorte de prĂ©prototype qui permettra de valider en vol les choix technologiques.

â–ș Avec l’Allemagne, la France doit encore lever d’autres hypothĂšques, notamment un accord politique sur les conditions d’exportation du futur avion, alors que Berlin a, en la matiĂšre, une approche plus restrictive que Paris.

â–ș Ce projet d’avion de combat europĂ©en prĂ©sente 3 dĂ©fis majeurs que la France et l’Union europĂ©enne doivent absolument relever :

D1 : Le défi technologique et industriel

  • Il succĂ©dera au Rafale français et Ă  l’Eurofighter que le Royaume-Uni, l’Allemagne l’Italie et l’Espagne ont dĂ©veloppĂ© en coopĂ©ration.
  • Ce n’est pas seulement un avion, c’est un systĂšme de combat connectĂ© qui devra ĂȘtre en mesure de dialoguer avec de nombreux autres systĂšmes tels que des drones de reconnaissance des satellites des autres types d’avions de combat, et qui devra ĂȘtre protĂ©gĂ© contre les attaques cyber.
  • Ce n’est donc pas uniquement un avion de sixiĂšme gĂ©nĂ©ration pour l’horizon 2035/2040 qu’il faut construire mais toute l’architecture de notre systĂšme de dĂ©fense dans la troisiĂšme dimension ce qui impose de conjuguer toutes les capacitĂ©s technologiques de l’industrie europĂ©enne de dĂ©fense.

D2 : Le dĂ©fi de l’autonomie stratĂ©gique europĂ©enne

  • Le Scaf conditionne le futur de l’autonomie stratĂ©gique europĂ©enne.
  • C’est Ă  la fois la capacitĂ© qu’auront les EuropĂ©ens Ă  combattre ensemble dans la troisiĂšme dimension mais Ă©galement la capacitĂ© Ă  mettre leurs moyens technologiques, industriels et financiers en commun.

D3 : Le défi transatlantique

  • Vu des États-Unis, un projet d’avion de combat europĂ©en est souvent perçu comme une concurrence inutile pour l’industrie de dĂ©fense amĂ©ricaine.
  • Le projet Scaf est le projet le plus emblĂ©matique d’une Europe qui souhaite enfin prendre en main sa sĂ©curitĂ© et qui ne veut plus dĂ©pendre des AmĂ©ricains pour assurer celle-ci.
  • Ce que font les EuropĂ©ens, c’est ce que le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump leur demande Ă  longueur de tweets, et c’est ce que demande Ă©galement le peuple amĂ©ricain qui ne veut plus que ses soldats soient engagĂ©s Ă  la moindre crise dans le monde.
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Q

Sérendipidité dans les armées

A

Approche Ă  privilĂ©gier aujourd’hui

â–ș La sĂ©rendipitĂ© permet de relativiser l’inattendu et d’apprĂ©hender l’alĂ©a autrement qu’une menace.

â–ș Comment se servir du dĂ©sordre apparent comme outil de prospective ? « On ne peut inviter le vent, mais il faut laisser la fenĂȘtre ouverte » disait le philosophe indien KRISNAMURTI. La sĂ©rendipitĂ© n’est pas une mĂ©thode, elle n’est pas une stratĂ©gie, mais une attitude Ă  ancrer dans la culture d’entreprise.

â–ș Il s’agit de sortir d’une logique de planification et de court-termisme, pour privilĂ©gier une approche d’opportunitĂ©s.

41
Q

Sérendipité

A

L’un des concepts favoris des anglosaxons, “serendipity”.

Introduit dans le langage en 1945 par le sociologue américain Robert Merton.

N’entre dans le Larousse en français qu’en 2012.

â–ș Il dĂ©signe le fait de trouver quelque chose qui n’était pas initialement prĂ©vu par la recherche, et d’en tirer parti. Une sorte de hasard heureux, qui ne relĂšve pas uniquement de la chance, puisqu’il est provoquĂ© par une dĂ©marche quelconque, et s’associe Ă  une certaine sagacitĂ© pour en tirer le bĂ©nĂ©fice.

â–ș Nombre de grandes dĂ©couvertes ne sont pas nĂ©es de fulgurances crĂ©atives, mais issues de ce processus qui mĂšne Ă  trouver ce qu’on ne cherchait pas Ă  l’origine :

  • tarte tatin retournĂ©e par erreur,
  • pĂ©nicilline dont les propriĂ©tĂ©s antibiotiques sont observĂ©es Ă  partir de la moisissure,
  • le viagra initialement conçu pour traiter les angines de poitrine et dont un effet secondaire en deviendra la vertu principale,
  • la grotte de Lascaux et la dĂ©couverte des AmĂ©riques par Christophe COLLOMB.

â–ș La sĂ©rendipitĂ© permet de relativiser l’inattendu et d’apprĂ©hender l’alĂ©a autrement qu’une menace. Comment se servir du dĂ©sordre apparent comme outil de prospective ? « On ne peut inviter le vent, mais il faut laisser la fenĂȘtre ouverte » disait le philosophe indien KRINMURTI. La sĂ©rendipitĂ© n’est pas une mĂ©thode, elle n’est pas une stratĂ©gie, mais une attitude Ă  ancrer dans la culture d’entreprise.

â–șIl s’agit de sortir d’une logique de planification et de court-termisme, pour privilĂ©gier une approche d’opportunitĂ©s.

42
Q

SOFINS

A

Special operations forces innovation network seminar

Lieu de réflexion privilégié de la communauté des forces spéciales et des industriels.

43
Q

SyndrĂŽme de la chaine hifi ?

A

â–ș On va sistĂ©matiquement acheter une chaine qui fait tout mais on ne se sert que de 40% des options.

â–ș Il y a un Ă©quilibre Ă  trouver entre la sophistication des Ă©quipements, leur cĂŽut de possession et donc le volume que l’on peut acquĂ©rir : d’aprĂšs le gĂ©nĂ©ral de division HAUTECLOQUE-RAYSZ, l’armĂ©e de Terre doit avoir une certaine â€œĂ©paisseur”.

â–ș A rapprocher de l’effet Logan dĂ©fini par le GĂ©nĂ©ral Vincent DESPORTES.

44
Q

TCA

A

Traité sur le commerce des armes

Voté en 2013, entré en vigueur en 2014 mais non encore ratifié.

ONU

Premier instrument juridiquement contraignant de réglementation du commerce international des armes classiques.

99 Etats partis en 2018

Etats-Unis hors TCA

45
Q

Tempest

A

Projet concurrent du SCAF

Les Britanniques ont annoncé il y a un an leur volonté de développer le Tempest.

Il est possible que l’Italie et la Suùde rejoignent ce projet coupant l’Europe en deux.

â–ș S’ils restent divisĂ©s, les pays de l’Union europĂ©enne n’auront pas les moyens de dĂ©velopper un projet donc le coĂ»t total pourrait ĂȘtre compris entre 60 et 80 milliards d’euros.

â–ș Continuer le dĂ©veloppement de ces deux projets concurrents conduirait Ă  leur Ă©chec respectif.

â–ș Ce serait faire le lit de l’industrie amĂ©ricaine de dĂ©fense et la fin de la perspective de voir naĂźtre une autonomie stratĂ©gique europĂ©enne.

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Q

MGCS

A

Main ground combat system

Annoncé le 13 juillet 2017 lors de la déclaration commune entre Emmanuel MACRON et Angela MERKEL.

â–ș Au cours des deux derniĂšres annĂ©es, il ne s’est pas passĂ© grand-chose sur le char, tant l’équation est compliquĂ©e Ă  rĂ©soudre.

  • Car s’il y a deux Etats, avec des approches assez diffĂ©rentes, il y a trois industriels : un français (Nexter) et deux allemands (Krauss Maffei Wegmann et RheinMetall).
  • Sachant que le français est mariĂ© avec l’un des allemands, Krauss Maffei Wegmann, au sein de KNDS, mais que les deux allemands se dĂ©testent cordialement, RheinMetall ne songeant qu’à absorber l’autre


â–ș Sur le fond de ce que doit ĂȘtre le MGCS, Français et Allemands ne sont pas en ligne :

  • les Français veulent ĂȘtre trĂšs innovants et privilĂ©gient les besoins opĂ©rationnels de leur armĂ©e de terre.
  • les Allemands sont davantage dans une logique industrielle et commerciale.
  • Contrairement au Leclerc français qui n’a Ă©tĂ© exportĂ© (Ă  perte) qu’à un seul pays – les Emirats arabes unis –, le Leopard 2 est un trĂšs grand succĂšs international, le seul concurrent occidental du T-72 russe. L’Allemagne et ses industriels se satisferaient donc d’un Leopard 3, avec quelques Ă©lĂ©ments de modernitĂ© pour satisfaire les clients.