Addictologie Flashcards

1
Q

Définition usage à risque

A

Consommation qui expose à des risques de complication, soit secondaires à la consommation aigue, soit secondaire à la consommation chronique mais ces complications ne sont pas encore présente

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Q

Définition usage nocif

A

Consommation répétée entrainant des dommages médicaux ou sociaux pour le sujet lui-même ou pour son environnement proche ou éloigné sans atteindre les critères de dépendance et dont le caractère pathologique est défini par la répétition de la consommation et le constat des dommages induits

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3
Q

Critères CIM 10 de la dépendance

A

Au moins 3 des manifestations suivantes :

  1. Désir puissant ou compulsif utiliser une substance psychoactive
  2. Difficulté à contrôler l’usage de la substance
  3. Syndrome de sevrage physiologique à l’arrêt
  4. Tolérance aux effets de la substance
  5. Abandon d’autres sources de plaisir, augmentation du temps passé à se procurer la substance ou à la consommer
  6. Poursuite de la consommation malgré des conséquences nocives
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4
Q

K attribuables au tabac

A
  • poumon +++
  • vessie
  • oesophage (CE)
  • ORL
  • pancréas
  • rein
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5
Q

Test permettant dépistage dépendance nicotine

A

Test de Fagerstrom

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6
Q

Traitements pharmacologiques du tabac

A
  1. Substituts nicotiniques
  2. Varenicline
  3. Buproprion
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7
Q

Substituts nicotiniques

A
Plusieurs formes : 
- Transcutanée : timbre ou patch 
- Orale : 
. gommes à macher 
. cp à sucer, pastille, cp sublingual
. inhalateur 
. spray buccaux 

EI modérés et s’arrêtant à l’arrêt :
Oraux : céphalées, palpitations, dysgueusies, hoquet, nausée, dyspepsie, douleur et paresthésies des tissus mous de la cavité buccale, stomatite, hypersécrétion salivaire, brulures des lèvres, sécheresse bouche ou de la langue
Patch : érythème ou prurit au point d’application

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8
Q

Varenicline

A

= agoniste partiel des Rc nicotiniques qui aide à soulager les symptômes de manque + réduit effets de plaisir lié à l’intoxication

Durée du TTT : 12 semaines +/- 12 autres semaines

CI :

  • Allergie
  • Grossesse
  • Allaitement
  • IR avancée

EI :

  • Troubles du sommeil
  • Nausée
  • Constipation
  • Céphalées
  • EDC, comportement suicidaire, hostilité, agitation
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9
Q

Buproprion

A

= inhibition de la recapture de la Nad et de la dopamine
Diminue le syndrome de sevrage

Durée de TTT : 9 semaines

CI :

  • IH sévère
  • Tumeur cérébrale
  • Epilepsie meme traitée
  • Tb bipolaire
  • Anorexie ou boulimie
  • Grossesse
  • TTT abaissant le seuil épileptogène
  • Sevrage OH < 6 mois
  • Association IMAO

EI :

  • Xérostomie
  • Nausées
  • Réactions cutanées ou allergiques
  • Insomnie
  • Angoisse
  • Vertiges
  • Céphalées
  • EDC
  • Comportements suicidaires
  • Convulsions
  • HTA
  • IDM
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10
Q

Syndrome de sevrage à l’alcool

A
  • Ne survient que chez les sujets dépendants à l’alcool
  • Mais seul 1/3 des sujets dépendants présente un sd de sevrage

Survenue des 1ers symptômes dans les heures qui suivent l’arrêt : maximal les 72 premières heures +++

Symptômes :

  • Tb psycho-comportementaux : anxiété, insomnie, cauchemars, irritabilité, agitation
  • Tb neuro-végétatifs : sueurs, tremblements, tachycardie, HTA
  • Tb digestifs : vomissements, nausée, anorexie, diarrhée

Disparaissent avec la prise d’alcool ou de BZD

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11
Q

Convulsion de sevrage

A
  • début précoce : svt dans les 48h
  • ou après diminution trop rapide des BZD
  • crise généralisée tonico-clonique
  • risque de récidiver rapidement ou d’évoluer vers un état de mal épileptique avec risque de décès
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12
Q

Délirium Tremens

A

= état de confusion agité et délirante qui signe un syndrome de sevrage majeur
Attention : risque vital

  • sd confusionnel, propos incohérent
  • délire onirique : vécu délirant intense
  • inversion rythme nycthéméral
  • hallucinations multiples : zoopsies +++
  • fièvre, sueurs profuses, déshydratation
  • modification tension, TdR, HTA

Signe de gravité : convulsions, état de mal

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13
Q

Encéphalopathie de Gayet Wernicke

A
  • favorisée par une carence en B1
  • syndrome confusionnel
  • signes oculomoteurs
  • syndrome cérébelleux
  • hypertonie oppositionnelle
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14
Q

Marqueurs biologiques de repérage du mesurage d’alcool

A
  • Alcoolémie
  • GGT
  • VGM
  • CDT = transferrine carboxylique déficient
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15
Q

Traitement pharmacologiques de l’addiction à l’alcool

A

ACAMPROSATE (AMM) :

  • agirait sur le système glutamatergique
  • réduit faiblement mais significativement le risque de reprise d’OH

NALTREXONE (AMM)

  • antagoniste opioide qui diminue les effets de récompense (+) de l’alcool
  • CI formelle en cas de TTT concomitant par opioide ou usage illicite

DISULFIRAM : (AMM mais 2ème intention)

  • inhibiteur de l’acétaldéhyde déshydrogénase
  • effet Antabuse en cas de consommation d’alcool : réaction d’inconfort avec bouffées de chaleur, nausée, vomissement, tachycardie, sensation de malaise
  • CI formelle consommation d’OH

NALMEFENE (AMM)

  • antagoniste opioide
  • CI en cas de TTT par opiacés ou dépendance

BACLOFENE :

  • antagoniste du Rc GABA-B utilisé dans les troubles neurologiques spastiques
  • pas d’AMM dans dépendance OH mais reçoit temporaire d’utilisation
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16
Q

Indications à réaliser un sevrage d’alcool en milieu hospitalier

A
  1. ATCD de complication de sevrage : DT, convulsions
  2. Dépendance sévère : symptômes sevrage matinaux intenses, CDA > 30 verres/j
  3. Dépendance aux BZD associée
  4. Echec des tentatives de sevrage ambulatoire
  5. Environnement social défavorable : précarité, conflits familiaux
  6. Terrain vulnérable
17
Q

PC sevrage OH

A
  • BZD demi-vie courte : DIAZEPAM à diminuer progressivement, éviter d dépasser 7-10j
  • hydratation orale de 2-3L/j
  • supplémentation systématique en Vit B1
  • correction des tb hydro-électrolytique si besoin
18
Q

PC d’un délirium tremens

A
  • hospitalisation USI/USC
  • chambre éclairée, calme
  • passage des soignants régulièrement à visée de réassurance et surveillance
  • réhydratation IV et correction des tb hydro-électrolytiques
  • Vit B1 forte dose avant toute perfusion de sérum glucose et poly-vitamines
  • BZD à durée de vie longue, haute dose IV jusqu’à sédation
19
Q

PC crises convulsives sevrage OH

A

TTT = sevrage

Ne justifie par un traitement anti-comitial au long cours

20
Q

Usage à risque de BZD

A
  • Durée > aux référence médicalement opposables (RMO)
  • Prise BZD en dehors des RMO
  • Dose supérieures au limites des RMO
  • Prise de BZD en dehors d’une prescription ou d’un suivi médical
21
Q

Référence médicales opposables sur la prescription de BZD

A
  • toujours rechercher la posologie minimale efficace
  • pas d’association de 2 anxiolytiques dans le TTT anxiété
  • pas de prescription de BZD à visée anxiolytique au-delà d’une durée de 12S
  • pas d’association entre 2 hypnotiques dans le TT insomnie
  • pas de prescription de BZD à visée hypnotique > 4 semaines
22
Q

Indications à une hospitalisation pour sevrage des BZD

A
  • Doses très élevées de BZD
  • Insomnie rebelle
  • Dépendance à l’alcool ou autres substances
  • Tb psychiatriques sévères
  • ATCD de syndrome de sevrage sévère et convulsions
23
Q

Complications psychiatriques de la prise de cannabis

A
  1. Troubles psychotiques induit par un usage de cannabis
    - pendant ou après une intoxication aigue
    - pareil qu’un trouble psychotique bref
    - arrêt intoxication +/- psychotiques
  2. Schizophrénie
  3. Tb anxieux :
    - AP = bas trips
    - peuvent induire une anxiété généralisée si répétition des AP
  4. Tb dépressif
  5. Peut aggraver un tb bipolaire existant
24
Q

Traitement d’une intoxication aigue au cannabis

A

Anxiolytiques type Hydroxyzine : éviter les BZD +++

+/- antipsychotiques

25
Q

Traitement du syndrome de sevrage au cannabis

A
  • Anxiolytiques types BZD : éviter les BZD +++
  • Anti-émétiques
  • Antalgiques non opioides
26
Q

Syndrome d’intoxication à la cocaïne

A
  • Euphorie
  • Idées de grandeur
  • Tachypsychie, insomnie, hypervigilance, augmentation de la concentration
  • Désinhibition
  • Anorexie
  • Augmentation de l’intérêt et de l’excitation sexuelle
  • Tachycardie, HTA, myriade, paleur cutanée
27
Q

Complications médicales de la cocaïne

A

PULMONAIRE : bronchospasme, PNO, hémorragie, DRA

CARDIO : SCA, TdR, dysfonctionnements ventriculaire gauche, dissection Ao, thrombose artérielle et veineuse

NEURO : AVC ischémiques ou hémorragiques, crises convulsives

TROUBLES COGNITIFS

  • Usage aigu : amélioration artificielle et ponctuelle des capacités cognitives
  • Usage chronique : altération des capacités attentionnelles, atrophie des régions pré-frontales et temporales

ORL : lésions cloison nasale et du palais

INFECTIEUSES : VIH, VHB, VHC, abcès, endocardites, pneumopathies, bactériémie, IST

GROSSESSE : RCIU, infarctus placentaire, syndrome de sevrage des nouveaux-nés

28
Q

Syndrome d’intoxication aigue aux amphétamines

A

Conséquence de l’augmentation massive de la neurotransmission monoaminergique dans son ensemble, principalement sur le plan de la dopamine, Nad, sérotonine

Hyperthermie maligne = syndrome sérotoninergique

  • Manifestations centrales : hyperthermie, agitation, confusion, crise épileptique, coma, mydriase avec réaction à la lumière conservée, sueurs professe
  • Manifestations périphériques : tachycardie, HTA, sudation, paleur par vasoconstriction périphérique, rhabdmomyolyse, nausées, vomissements
29
Q

Syndrome d’intoxication chronique aux amphétamines

A
  • Perte de poids par effet anorexigène
  • Affaiblissement du système immunitaire
  • Lésions de certaines organes : reins, estomac, intestin, oedèmes pulmonaires
  • TdR et lésions cardiaques
  • Troubles graves du sommeil, dysomnie
  • Symptômes anxieux, dépressifs, émotionnels
  • Symptômes psychotiques transitoires
30
Q

Syndrome de sevrage des amphétamines

A
  • Dysphorie
  • Asthénie intense
  • Anhédonie
  • Troubles du sommeil
  • Troubles de la concentration
  • Possible constitution d’un véritable EDC
31
Q

Etapes de l’intoxication aigue aux opiacés

A
  1. Flash = sensation de bien être intense et immédiat durant < 30 min en général
  2. Somnolence et apathie pendant 2 à 5 heures
  3. Anxiété et troubles cognitifs : tb mnésique, tb attention
32
Q

Overdose aux opiacés

A
  • Dépression respiratoire : bradypnée, dyspnée de Cheynes Strokes
  • Myosis serré
  • Hypothermie
  • Coma hypotonique, aréflexique avec tb cardiaques
  • Tb digestifs : nausées, vomissements, douleurs abdominales
  • Prurit
33
Q

Syndrome de sevrage des opioides

A

Ressemble à un syndrome pseudo-grippal :
- frissons, tremblements, myalgies, contractures musculaires, anorexie, douleurs abdominales, diarrhées, vomissements

+ signes NEURO-VEGETATIFS : bâillements, larmoiements, rhinorrhée, myriade bilatérale, tachycardie, HTA

+ signes PSYCHIATRIQUES :

  • anxiété majeure +/- AP
  • irritabilité, agressivité, sensation de manque, envie irrépressible de consommer
  • insomnie avec agitation

+ signes BIOLOGIQUES :

  • hémoconcentration avec hyperleucocytose
  • hyperG
34
Q

Complications des opiacés IV

A
  • en rapport avec des injections IV : marques d’injection sur la partie inf des MS, veines sclérosés,
  • lymphoedème des mains = syndrome de Popeye
  • complications infectieuses locales : cellulite, lymphangite, abcès
  • complications infectieuses générales : endocardites, candidose ophtalmique ou articulaire, VHB, VHC, VIH
35
Q

PC du syndrome de sevrage aux opiacés

A
  1. Mise sous traitement de substitution aux opiacés
  2. Soit TTT symptomatique : + rare
    - antalgiques non opioides
    - antispasmodiques
    - anti-émétiques
    - anti-diarrhéique
    - anxiolytiques sans potentiel addictif : antipsychotiques sédatifs (CYAMEMAZINE) ou antihistaminiques (HYDROXYZINE)
    +/- antihypertenseur en milieu hospitalier
36
Q

Chlorhydrate de méthadone

A

= agoniste du Rc aux opiacés

Formes :

  • Sirop au début
  • Gélules en relais du sirop chez des patients traité depuis au moins 1 an et stabilisés

Prescripteur :
- Sirop : prescription invitée en établissement de santé ou en centre de soins spécialisés puis relais par un médecin en ville
- Gélules : prescription initiale semestrielle réservée aux médecins exerçant dans un CSAPA (centre de soins, d’accompagnement, et de prévention en addictologie)
ou service spécialisé dans les soins aux toxicomanes

Posologies :

  • Initiale : 20 à 30 mg puis augmentation 10mg/semaine
  • Dose habituelle entre 60 et 100mg/j
37
Q

Prescription des opioides de synthèse

A
  • Prescription sécurisée
  • Nom, posologie et durée du traitement écrit en toute lettre
  • Mention obligatoire du pharmacien sur l’ordonnance
  • Durée maximale de prescription = 28j (sauf 14j pour le sirop)
  • Délivrance fractionnée par période de 7j sauf mention “délivrance en une seule fois”
38
Q

Buprénorphine haut dosage (= Subutex)

A

= agoniste partiel aux Rc des opiacés

Forme : cp sublinguaux

Prescripteur : tout médecin

Posologie : 0,8 à 4 mg/j

  • Au moins 4 heures après la dernière prise de stupéfiant ou à l’apparition des premiers symptômes de manque
  • Augmentation par pallier de 1 à 2 mg/j
  • Posologie moyenne = 8 mg/j
39
Q

Buprénorphine haut dosage + Naloxone (= Suboxone)

A

= agonise partiel du Rc aux opiacés associé à un antagoniste des Rc aux opiacés

Forme : cp sublinguaux

Prescripteur : tout médecin

Posologie : 2 à 4 mg/j

  • augmentation par pallier de 1 à 2 mg/j
  • posologie moyenne = 8 mg/j