Acquisition et pragmatique Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui étudie comment le sens est déduit du contexte, pas seulement les mots

A

Pragmatique

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Q

Qu’est-ce que des actions communicatives intentionnelles

A

Actes de paroles

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3
Q

À quoi s’intéresse la pragmatique

A

Elle s’intéresse à ce qui est voulu plutôt qu’à ce qui est dit

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4
Q

Vrai ou faux, la pragmatique est compositionnelle

A

Faux, elle prend en compte le contexte, les intentions et les suppositions

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5
Q

Vrai ou faux, la même phrase peut avoir des significations différentes selon la situation

A

Vrai
Exemple : “Il fait froid ici” peut signifier :
- Un simple constat
- Une demande pour fermer une fenêtre
- Une plainte sur la climatisation

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6
Q

Quel principe illustre que dans une conversation, nous supposons que notre interlocuteur dit ce qui est nécessaire, ni trop ni trop peu, pour que la communication soit efficace

A

Principe de coopération
- Coopération attendue : chaque participant à la conversation est censé suivre ce principe pour que tout se passe bien (même but : communiquer l’info)

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7
Q

De quelles manières est-ce que des gens peuvent ne pas coopérer à la conversation dans le principe de coopération

A

Lorsqu’ils mentent ou ne répondent pas directement

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8
Q

Quelles sont les 4 maximes de la conversation qui guident notre communication

A
  1. Maxime de qualité
  2. Maxime de quantité
  3. Maxime de relation
  4. Maxime de manière
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9
Q

Quelle maxime veut que nous soyons véridique
- Ne dites pas ce que vous croyez être faux
- Ne dites pas ce pour quoi vous ne disposez pas de preuves suffisantes

A

Maxime de qualité

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10
Q

Quelle maxime veut que nous soyons informatif
- Faites en sorte que votre contribution soit aussi informative que nécessaire

A

Maxime de quantité

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11
Q

Quelle maxime veut que nous soyons pertinent

A

Maxime de relation

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12
Q

Quelle maxime veut que nous soyons clair
- Évitez l’obscurité, l’ambiguïté, soyez bref et ordonné

A

Maxime de manière

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13
Q

Que se passe-t-il si le locuteur ne semble pas, au niveau littéral, respecter le maximes

A

L’interlocuteur est prêt à inférer un sens supplémentaire pour compenser (= implicature conversationnelle)

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14
Q

Quelle implicature (maxime) est illustré dans l’exemple suivant :
A : Qu’as-tu fait à l’école aujourd’hui?
B : Rien.

A

Implicature de qualité (soyez véridique)
- Implicature : Je n’ai rien fait d’important/d’intéressant

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15
Q

Quelle implicature (maxime) est illustré dans l’exemple suivant :
A : Comment s’est passée l’école?
B : C’était l’école.

A

Implicature de quantité (soyez informatif)
- Implicature : Je n’ai rien fait d’important/d’intéressant

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16
Q

Quelle implicature (maxime) est illustré dans l’exemple suivant :
A : Comment s’est passée l’école?
B : La balade à vélo était agréable.

A

Implicature de relation (soyez pertinent)
- Implicature : L’école n’a rien d’agréable

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17
Q

Quelle implicature (maxime) est illustré dans l’exemple suivant :
A : Qu’as-tu fait à l’école aujourd’hui?
B : J’ai ouvert, la porte, je me suis assis, j’ai ouvert mon livre, j’ai regardé l’horloge…

A

Implicature de manière (soyez clair)
- Implicature : Je n’ai rien fait d’important/d’intéressant

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18
Q

Quelle nouvelle dimension au défi de faire correspondre des concepts à des mots, la pragmatique ajoute-t-elle

A

Nous n’exprimons pas toujours exactement ce que nous voulons dire
- Exemple : “Tu pourrais peut-être arrêter de mordre ton frère”

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19
Q

Vrai ou faux, les aspects fondamentaux de la pragmatique sont déjà acquis au stade préverbal

A

Vrai
- Différencier les actes de langages de base (ordonner, questionner, demander, etc.)
- Apprendre les “règles” de l’interaction sociale/de la conversation

20
Q

Vrai ou faux, les premières informations transmises par le nourrisson à la personne soignant sont intentionnelles

21
Q

Qu’est-ce que des comportements communicatif non intentionnel

A

Comportements réflèxes ou automatiques qui signalent des besoins ou des réactions physiques, mais sans intention communicative
- Ils fournissent des indices importants aux personnes soignantes, mais ils ne sont pas délibérément exprimés par le nourrisson

22
Q

Quels sont des exemples de comportements communicatifs non intentionnel

A
  • Cris et pleurs : signalent l’inconfort, la faim, la douleur
  • Réactions sensorielles : mouvements réflèxes (cligner des yeux, sursauter au bruit)
  • Expressions faciales spontanées : sourires ou grimaces qui peuvent être involontaires
  • Mouvements corporels involontaires : étirements, secousses, ou mouvements de la tête
  • Succion réflèxes : indique la préparation à se nourrir sans objectif social
23
Q

Quelle compétence est développée par le fait que les mères qui adaptent ce qu’elles considèrent comme des tours au fur et à mesure que le bébé se développe

A

Développement de la prise de parole (= Développement de la communication intentionnelle)
- 3 mois : réagit à la plupart des bruits (mêmes le rots)
- 8 mois : réagit au babillage (pas aux rots)
- 12 mois : il réagit aux proto-mots et aux mots (pas au babillage)

24
Q

Qu’est-ce qui aide à développer une communication intentionnelle

A

Les réponses contingentes

25
Q

Quel concept illustre que l’enfant est conscient du lien entre un comportement spécifique et l’effet escompté du signal sur la personne qui s’occupe de lui

A

Intentionnalité

26
Q

Quels sont des exemples d’actes de communication

A
  • L’écoute
  • Réceptivité : contact visuel, rire, sourire, etc.
  • Prise de parole
  • Attention conjointe
  • Comportement téléologique (orienté vers un but)
  • Vocalisations (uh!)
  • Pointer du doigt, montrer, saisir, etc.
27
Q

Vers quelle âge l’attention conjointe se développe et le pointage commence

28
Q

Vrai ou faux, les premiers actes de paroles se développent différemment selon les cultures

A

Faux, ils se développent dans différentes cultures presque au même âge
Peut-être considéré comme une étape universelle dans le développement de la communication

29
Q

Quels sont les 2 types de pointer, correspondant à deux actes de paroles différents

A
  1. Proto-impératif (demande)
  2. Proto-déclaratif (partage d’attention)
30
Q

Vrai ou faux, il existe une continuité entre un acte de pointer et le formulation d’une demande en forme linguistique

A

Vrai (intention)

31
Q

Qu’est-ce qui vient après l’intention dans le développement des actes de parole

A

La politesse

32
Q

Quelles sont les caractéristiques des règles de politesse dans le développement de la politesse

A
  • Sont acquises tardivement par les enfants (pas intuitives)
  • Doivent également être enseignées explicitement par les parents et d’autres adultes (différentes selon les cultures - normes sociales)
  • Développement lent, nombreuses erreurs, nécessite de nombreuses corrections
33
Q

Vrai ou faux, les enfants commencent à produire des implicatures relativement tôt

A

Vrai
- Exemple : “Je veux un biscuit” au lieu de “donne-moi un biscuit”

34
Q

La compréhension des différentes implicatures peut durer jusqu’à quel âge

A

Jusqu’à l’âge scolaire

35
Q

Quel est l’ensemble d’implicatures le plus recherché

A

Implicatures scalaires

36
Q

Qu’est-ce que des mots dont les significations se situent le long d’une dimension logique de quantité

A

Les échelles (implicatures scalaires)

37
Q

Quels sont les types d’échelles

A
  1. Échelle de quantification : Some < All
  2. Échelle numérique : 1 < 2 < 3 < n …
38
Q

Quelle maxime suivons nous si nous comprenons :
Mary a mangé certains des gâteaux
→ Mary n’a pas mangé tous les gâteaux
Elmo achètera une voiture ou un bateau
→ Elmo n’achètera pas à la fois une voiture et un bateau
Nous avons vu trois ours
→ Nous n’avons pas vu plus de trois ours.

A

Maxime de quantité

39
Q

Selon les premières études développementale des échelles (Smith, 1980), quelles observations ont-ils fait sur les enfants d’âge préscolaire

A
  • Ils semblent comprendre la sémantique des quantificateurs (tels que certains et tous)
  • Ils ne comprennent pas la pragmatique des quantificateurs :
    Exemple : Certains oiseaux ont-ils des ailes ?
  • enfant d’âge préscolaire : “Oui”
  • adulte : “Non, bien oui … tous les oiseaux ont des ailes”
  • les enfants français de 8 et 10 ans ont également dit “Oui”
40
Q

Expliquez les résultats des premières études développementales des échelles

A
  • Les enfants se comportent de manière trop logique (= sémantique littérale et logique), et semblent ne pas prendre en compte les alternatives pragmatiques (ex. que l’orateur a choisi de dire “certains” et que cela implique “pas tous”)
  • “Certains oiseaux ont des ailes” est logiquement vrai (= “Oui”), mais pragmatiquement étrange (= “bien sûr, en fait tous…)
41
Q

Vrai ou faux, on constate que la production précède la compréhension pour les raisonnements sémantiques et pragmatiques complexes

A

Vrai
- Asymétrie inversée production-compréhension
- Généralement, on constate que la compréhension précède la production, mais pour les raisonnements sémantiques et pragmatiques complexes, on observe l’inverse

42
Q

Quels sont les 2 facteurs qui expliquent l’asymétrie inversée production-compréhension

A
  1. Évaluer explicitement l’utilisation correcte nécessite des connaissance métalinguistiques
    - ces connaissances ne sont pas acquises avant les années scolaires
  2. Tâches expérimentales trop exigeantes
    - les enfants peuvent ne pas comprendre pleinement les tâches dans les études expérimentales
    - des tâches plus simples devraient aider les enfants
43
Q

À quoi consistent les études Noveck (2001) et Smith (1980) qui mesurent les effets de la tâche

A

Donner aux enfants une phrase qu’ils doivent juger vraie ou fausse
- Difficile car l’alternative (tout) n’est pas donnée
- l’enfant doit générer les mots alternatifs sur l’échelle
- même problème observé pour les enfants par Chierchia et al (2001)

44
Q

Quelles sont les conclusions de l’étude de Chierchia et al (20021) et Katsos & Bishop (2011)

A
  • Le type de tâche influence la réussite des enfants avec les implicatures scalaires
  • Les tâches sont cruciales pour la pragmatique
  • Dans la vie réelle, nous utilisons l’information contextuelle pour calculer les implicatures. Dans une tâche expérimentale, le contexte est réduit - le participant ne peut pas savoir ce qu’il doit considérer et pourquoi
  • Les adultes s’adaptent, mais les enfants restent bloqués (sont moins coopératifs en termes de pragmatiques)
45
Q

Comment peut-on améliorer la performance des enfants aux tâches expérimentales sur les implicatures scalaires

A
  1. Donner plus de contexte
  2. Donner une formation sur ce à quoi prêter attention et juger (la naturalité pragmatique)
  3. Les outils pour faire un jugement à trois niveaux
  4. Des phrases alternatives à comparer

Grâce à cela, les enfants peuvent calculer des implicatures scalaires