9. Recatégorisation Flashcards

1
Q

Selon la théorie d’identité sociale, qu’est ce qui suffit à produire des biais intergroupe?

A

La catégorisation et la saillance des groupes est suffissant afin de produire un biais intergroupe (d’autres Brewer, 1979 puis Abrams & Hogg, 1988; ….)

  • La saillance d’une catégorie sociale rend saillant les frontières intergroupes associées à cette catégorie sociale.
  • La saillance des frontières intergroupes augmente les biais intergroupes
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2
Q

Selon la théorie de l’auto catégorisation, comment sont les catégories et les membres du groupe ?

A
  • Les catégories sociales sont plus ou moins inclusives ->Abstraction
  • Les membres d’un groupe sont plus ou moins interchangeables -> Dépersonnalisation
  • Accentuation des différences (inter-groupes) vs. des similarités (intra-groupe)
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3
Q

Quels sont les motivations ?

A

La motivation : Le favoritisme de l’intra-groupe amène au conflit plutôt que des préjugés négatifs ou l’hostilité envers le hors-groupe (Brewer, 2007)

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4
Q

Comment réduire les biais intergroupe d’après la théorie du contacte positif ?

A

Le contact intergroupe positif réduit les conflits intergroupes par différents processus :
(Cf. on rencontre un membre prototypique d’un hors-groupe)

Ø L’individualisation : Les membres de groupes sont catégorisés en fonction de leurs caractéristiques individuelles et non groupales (réduction de stéréotypes ; préjugés)

Ø L’augmentation de l’empathie envers les membres du hors-groupe

Ø La perception de similarité entre l’intra-groupe et le hors-groupe par des processus de recatégorisation

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5
Q

Comment réduire le biais intergroupe d’après le modèle de dépersonnalisation ?

A

Le modèle de la dépersonnalisation ou de la dé-catégorisation (Brewer & Miller, 1984) :
- Le contacte interpersonnel (cf. Allport) sous condition de coopération (Bettencourt et al., 1992) amène à une prise de conscience que le hors groupe est différencié et plus complexe qu’anticipé (Roccas & Brewer, 2002)

  • > Infirmation des stéréotypes
  • > Les catégories sociales devient moins pertinentes

=> Solution = effacer les groupes (décatégorisation) ?

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6
Q

Pk effacer les groupes peut être compliquer ?

A

Besoin de catégorisation (gestions de grande
nombre d’informations, etc)

Besoin d’appartenance (TIS Tajfel & Turner, 1979 ;
Théorie de la distinction optimale, Brewer, 1991)
- Dépersonnalisation si l’inclusion dans le
groupe est haute àBesoin de se différencier
- Individuation si l’inclusion est basse à
Besoin de s’assimiler/d’appartenir car : L’appartenance sert comme amortisseur pour le coping avec les stéréotypes négatifs pour les plus stigmatisés.

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7
Q

Comment peut on alors réduire le biais intergroupe ?

A

Besoin de catégoriser et d’appartenir -> recatégoriser comme solution ?

Réduire des biais intergroupes en réduisant les frontières intergroupes :
- En mettant les personnes appartenant à différents groupes sociaux dans un même groupe commun (une catégorie supra-ordonnée) = « Common ingroup »

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8
Q

Exemple de recatégorisation de :

Femme Suisses vs Hommes Suisses (niveau intergroupal au niveau du genre)

A

Recatégorisation :
• Femmes Suisses vs. hommes Suisses (niveau supra-ordonné au niveau de la nationalité)

En rendant saillant la catégorisation supra-ordonnée (l’identité Suisse), les conflits intergroupes au niveau du genre seront réduits car la catégorie du genre est rendu moins saillante que celle de la nationalité.

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9
Q

Etude :
(1) Réduction de la salliance des frontières par re-catégorisation :
Hypothèse :
• Réduction du biais intergroupe si les membres de deux groupes distincts sont récatégorisés dans un nouveau groupe.
• La raison étant que l’attractivité de l’ancien hors-groupe augmente. (processus)

(2) … par traitement des membres comme individues (de-catégorisation)
Hypothèse :
• Réduction du biais intergroupe si on met en avant l’individu et on ignore le groupe.
• Dans ce cas l’attractivité de l’ancien intra-groupe baisse. (processus)

Procédure ?

A

Procedure :
• Participant-es sont divisé-es en 2 groupes pour trouver
consensus sur un problème (tâche de décision)

• Ensuite trois conditions pour discussion :
- One group = re-catégorisation en un groupe = Absence de frontières entre groupes
- Two groups = pas de changement
- Separate individuals = de-catégorisation : Focalisation sur les
opinions individuelles dans la discussion = Pas de contexte de
groupe

• VDs : plusieurs évaluations (honnête, aimable, coopérative…)
• des membres de l’intra-groupe
• des membres du hors-groupe
-> Score de différence = biais intergroupe

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10
Q

Dans l’étude avec les 3 groupes, quels sont les résultats ?

A

. Biais plus important en “TWO”
Ø Le fait que l’on juge son propre groupe comme mieux que le hors groupe est plus important dans la condition “two” que les autres
Ø La recatégorisation ou la décatégoristion amène donc aun biais intergroupe réduit

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11
Q

Quels sont les processus derrière l’étude avec la recatégorisation
(groupe One, two..ect)

A
  • La ré-catégorisation amènent-elle a un
    distanciation des membres de l’intragroupe,
    ou une diminution de la distance
    aux membres du hors-groupe ?
  • ONE : Augmentation de l’attractivité des
    membres hors-groupe (Hyp1)
  • SEPARATE : Diminution de l’attractivité de
    l’intra-groupe (Hyp2)
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12
Q

Qu’est ce qui permet donc de réduire le biais intergroupe ?

A

Par la réduction des frontières intergroupes ce qui rend les catégories moins saillantes :

Ø Dé-catégorisation : mettre l’emphase sur l’individu et son identité personnelle plutôt que
sociale/groupale (Bettencourt et al., 1992 ; Brewer & Miller, 1984)

Ø Re-catégorisation : Se catégoriser à un niveau commun supra-ordonnée plutôt qu’intergroupe pour « effacer » les frontières intra vs-hors-groupe. (Gaertner & Dovidio, 2000 ; Brown & Turner, 1979)

Ø Re-catégorisation - Modèle intégratif : Se catégoriser à un niveau commun en accentuant
simultanément les identités/différences sous-groupales (Gaertner & Dovidio, 2000 ; Hornsey & Hogg, 2000)

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13
Q

Qu’est ce que le commin ingroup identity model ?

A

dias 17

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14
Q

Illustration : Ré-catégorisation en contexte réel

  • La catégorisation raciale et ethnique se fait tôt dans l’enfance (socialisation)
  • Est la ré-catégorisation (identité commune) dans un contexte réel possible ?
  • Va-t-elle réduire les préjugés ?

Etude
Manipulation de la relation entre participantes et compère :
• Condition Equipe : Effectuent une tâche en équipe pour aboutir à un consensus, assis à la même table,
mêmes t-shirts, nom de groupe
• Condition Individus séparés : Effectue la tâche de manière indépendante, assis séparément, pas de tshirts
communs, pas de nom de groupe
VD : Evaluation de la compère

A

Résultats :

  • Le contexte implique une catégorisation (Noire vs
    blanche) ou re-catégorisation (équipe)
  • Impacte la favorabilité du jugement de la compère noire
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15
Q

Quels sont les limites du commin ingroup model “classique” ?

A

L’effet bénéfique de la catégorisation supra-ordonnée repose sur deux bases :
- Une seule identité sociale est activée dans un contexte donné (dépendant de la catégorie sociale rendue saillante).

  • Tous les individus/tous les groupes acceptent également (et se projettent également dans) l’identité et la catégorie supra-ordonnée rendues saillantes.
    OR …

La recatégorisation dans un groupe supra-ordonnée va-t-elle automatiquement :

  • effacer l’identification au sous-groupe ?
  • et réduire les biais intergroupes?
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16
Q

Quelle est l’idée de l’identité dual ?

A

En dehors du contexte des paradigmes minimaux :
• Les identités et la catégorisation au niveau intergroupe ont une grande importance subjective pour les
membres du groupe et ils ne peuvent pas facilement se détacher.

Ø Les membres d’un groupe n’abandonnent pas forcément une identité sous-groupale quand une identité supra-ordonnée est rendue saillante et les deux peuvent être activées simultanément (complexification du postulat de base de la TAC).

17
Q

La catégorisation supra-ordonnée et l’identification au groupe commun varient en fonction de plusieurs facteurs, lesquels ?

A

Ø L’importance accordée à l’identité et au groupe commun
Ø Le besoin d’une identité commune
Ø L’appropriation/le degré de prototypicalité ressenti par rapport à l’identité commune

18
Q

Common ingroup, prototypicalité et statut, quel est le rapport au groupe supra ordonné ?

A

Le rapport au groupe supra-ordonné (attachement, identification et représentativité/prototypicalité)
est largement relié au statut du sous-groupe

dias 26

19
Q

Statut et identification (auto-catégorisation) au groupe supra-ordonnée

Méthode :
Participant-es : étudiant-es de maths à l’Université de Queensland (UQ)

VI1 : Statut élevé vs bas (manipulé)
Tâche feedback : meilleurs ou plus mauvaise performance de la faculté des Sciences (= intragroupe) vs faculté des Sciences Humaines (= hors-groupe)

VI2 : Catégorisation Supra vs. Simultané (manipulé)

  • Supra : Activation de la catégorie d’étudiant-e général de UQ
  • Simultané : Activation de la catégorie d’étudiant-e de UQ (supra) ET catégorie d’étudiant-es de la faculté de Science (intra-groupe).

VD1 : Identification au groupe supra (étudiant-es UQ)
VD2 : Identification au groupe intra (étudiant-es en maths)
VD3 : Biais intergroupe (évaluation hors-groupe vs intra-groupe).

Résultats ?

A

• Le statut du sous-groupe détermine à quel point ses membres s’identifieraient et se
catégoriseraient à un groupe supra vs intra.

• Les biais intergroupes sont plus réduits dans un contexte où la catégorisation inter et supra sont simultanément rendues saillantes (vs que dans un contexte supra) -> dans le contexte « supra » il existe une menace à la distinctivité (positive) pour les HS

=> … donc l’effacement total des frontières et d’identités intergroupes (lors d’une ré-catégorisation)
n’est pas nécessaire, voire même souhaitable pour réduire les conflits intergroupes !

20
Q

Qu’est ce que la La théorie de contacte reformulée ?

A

Dé-catégorisation problématique
Ré-catégorisation problématique
!

Un modèle intégré qui considère le
contact, la dé-catégorisation et la
ré-catégorisation (common ingroup
identity model) comme un processus à travers le temps.

Complémentarité des approches
vues !

21
Q

Qu’est ce que la re catégorisation ?

A
  • Les membres du hors-groupe peuvent devenir membres de l’intra-groupe
  • En développant une identité commune (Gaertner & Dovidio, 2000)
22
Q

Qu’est ce qu’un protoype ?

A

Prototype = un membre idéal d’une catégorie qui représente au mieux son identité dans un contexte spécifique

23
Q

Que permettent les catégories plus inclusives (supra catégories) par rapport aux autres ?

A

Les catégories plus inclusives (supra-catégories) permettent la comparaison entre les sous-catégories
• Les sous-catégories sont seulement comparables s’il existe une supra-catégorie commune
• Une comparaison sur la dimension pertinente pour la supra-catégorie
• La position prototypique est le standard valorisé

24
Q

Sur quoi se base le ingroup projection model (IPM) ?

A

l’IPM se base sur la TAC mais étend le modèle :
Ø La catégorisation au niveau intra-groupe n’est pas rendue moins saillante par la catégorisation au niveau supra-ordonnée : Les individus se catégorisent à ces deux niveaux simultanément

25
Q

Que propose l’IPM ?

A

L’IPM propose que les individus tendent à projeter les caractéristiques de leur intra-groupe sur la catégorie supra-ordonnée.
Ø Ex: Si on appartient à l’intra-groupe ethnique des Blanc-hes on tenderait à s’imaginer que le
prototype de la catégorie supra-ordonnée Suisse est un individu de la même ethnicité : « Qu’estce que tu imagines quand tu imagines un Suisse ou une Suissesse ? »

• La projection des caractéristiques de l’intra groupe sur le groupe supra-ordonnée est une expression de supériorité sur un hors-groupe et remplit donc la fonction de maintenir une estime de soi positive (cf. TIS).
Ø Ex: Si le prototype du Suisse est blanc, les Suisse-esses blanc-hes sont perçu-es comme
statutairement supérieur-es aux Suisse-esses d’autres groupe ethniques (ex. non-blancs).

26
Q

Illustration : Ingroup projection
Méthode :
• Evaluation de l‘intra- (IG), du hors-groupe (HG) et de la
supra-catégorie (SC) sur plusieurs traits
• Similarité entre chaque groupe et la SC = prototypicalité

Résultats ?

A
  • Intra-groupe perçu comme plus prototypique que hors-groupe
  • Accord sur la différence de prototypicalité entre les deux groupes, mais désaccord sur la
    taille de cette différence
  • Un changement du contexte sociale peut modifier la prototypicalité perçue de l’intragroupe ET la projection de ces attributs sur la supra-catégorie