6.2 L'epissage des exons Flashcards
vrai ou faux? La minorite des gènes eucaryotes codant des protéines contiennent des séquences non-codantes (introns) qui doivent être éliminées pour produire un ARNm fonctionnel composé uniquement des exons épissés
FAUX: La majorité des gènes eucaryotes codant des protéines contiennent des séquences non-codantes (introns) qui doivent être éliminées pour produire un ARNm fonctionnel composé uniquement des exons épissés
l’epissage peut debuter quand?
L’épissage peut débuter dès que le premier intron a complètement émergé de la polymérase, et se poursuit souvent après la fin de la transcription
la demonstration de la presence des introns
L’hybridation d’ARNm avec un ADN génomique correspondant produit de
larges boucles non-appariées dans l’ADN. Ces structures sont visibles au
microscope électronique.
Lorsqu’on compare la séquence de l’ADN génomique avec celle des ARNm,
on constate qu’il manque des bouts dans l’ARN.
le nb de nucleotides necessaire pour permettre l’epissage?
Motifs moyennement conservés de chaque côté des sites d’épissage: 30-40
nucléotides à chaque bout des introns sont nécessaires pour permettre
l’épissage.
il faut combien de reactions pour enlever 1 intron?
2 reactions de transesterification
quels sont les reactions de transesterification pour enlever 1 intron?
1) 2’-OH de l’A du site de branchement
attaque le groupement phosphoryle
du G en 5’ de l’intron (formation de
la liaison phosphodiester).
2) 3’-OH de l’exon 1 attaque le gr.
phosphoryle au site d’épissage 3’ de
l’intron: 2 exons se lient ensemble et
l’intron est libéré
vrai ou faux? dans l’epissage des exons, les reactions de transesterification sont spontanees
FAUX: Ces réactions de transestérifications ne
sont pas spontanées et nécessitent
l’implication d’une machinerie protéique
complexe : le spliceosome ≈ 150 protéines
dans l’epissage des exons, les reactions de transesterification necessitent l’implication de quoi?
d’une machinerie protéique
complexe : le spliceosome ≈ 150 protéines
spliceosome fait quoi?
- Reconnaître les sites s’épissage
- Rapprocher les sites
- Réactions de clivage et de ligation
vrai ou faux? 4 snARN riches en Uracile
participent directement à
l’épissage des pré-ARNm: U1,
U2, U4, U5
FAUX: 5 snARN riches en Uracile
participent directement à
l’épissage des pré-ARNm: U1,
U2, U4, U5 et U6
Chacun de ces snARN s’associe à 6 à 10 protéines nucléaires pour former des particules ribonucléoprotéiques (snRNP).
comment les snARN dictent l’assemblage du spliceosome?
Par appariement des bases,
les snARN dictent l’assemblage
du spliceosome.
etapes de l’assemblage du complexe d’epissage
1. Le site d’épissage 5’ est reconnu par snARN U1 et la protéine aux. U2AF lie la zone polypyrimidine près du site d’épissage 3’. U2AF permet à BBP de lier le site d’embranchement (A)
- La snRNP/U2 déplace la BBP et lie
le site d’embranchement. Le A
ressort du brin. - Les snRNP/U4 et U6 sont déjà
assemblées et lient la snRNP/U5.
Elles créent ensuite un complexe
avec U1 et U2. - Après la formation du complexe d’épissage, une
reconfiguration extensive des appariements
des bases libère les snRNP U1 et U4:
- U6 s’apparie avec les bases présentes au site
d’épissage en 5’ (remplace U1).
- U6 se lie avec U2 (expulsion de U4) - Le complexe est catalytiquement actif et induit
la première réaction de transestérification qui
forme le lien 2’-5’ entre le sucre du «A» de la
séquence de branchement et le phosphate du
«G» en 5’ de l’intron. - snRNP U5 termine le rapprochement des
extrémités des exons et induit la 2e réaction de
transesrérification.
Les snRNP se dissocient de l’intron qui est rapidement 6
dégradé par une enzyme de “débranchement” et d’autres
RNases qui forment un complexe appelé exosome.
quel est le but des 3 premieres etapes de l’assemblage du complexe d’epissage?
À cette étape, l’intron est plié en lasso et le “A” du site
de branchement s’approche du “G” situé au début de l’intron.
l’alteration de l’appariement des bases entre U1 et le pre-ARNm fait quoi a l’epissage? (etapes 1 et 2)
L’altération de l’appariement des bases entre U1 et le pré-ARNm inhibe
l’épissage: Si on rétabli l’appariement par des mutations complémentaires,
l’épissage est restaurée. C’est important que le bon «G» soit identifié par le
bon positionnement de U1.
Le nucléotide «A» responsable de la formation du lasso ne s’apparie pas
avec l’ARN U2. Il est ainsi exposé par la liaison de U2 sur le pré-ARNm.
chez les organismes plus complexes (humain), la reconnaissance des jonctions intron-exon necessite plus de proteines. Lesquelles?
proteines SR et U2AF