6 COURS_Altruisme et coopération Flashcards
à quoi est associé l’altruisme et la coopération ?
socialité
définir l’altruisme
C d’entraide caractérisé par un individu qui se sacrifie pour le bien de ses congénères
qui sont les 2 individus impliqués dans un acte altruiste et quels sont leurs rôles ?
- donneur : fait le C altruiste, généralement effet négatif du C
- receveur : bénéficie du C altruiste, effet positif du C
donner 5 C altruistes
- soins corporels
- vigilance et alarme
- soins aux jeunes
- partage de nourriture
- sacrifice d’individu
décrire le C altruiste de soins corporels (3)
- intra- et interspécifique
- diminue la charge parasitaire du receveur
- augmente le risque de prédation et d’exposition aux parasites du donneur
décrire le C altruiste de vigilance et alarme (2)
- individu avec un C de sentinelle qui fait un cri d’alarme à la vue d’un P
- dépense d’énergie et attire l’attention sur lui
décrire le C altruiste de soins aux jeunes (2)
- reproduction coopérative : certains individus ne se reproduisent pas et aident à élever des jeunes d’autres couples
- cas extrême : castes
décrire le C altruiste de partage de nourriture
individu qui offre une partie de ses ressources
décrire le C altruiste de sacrifice d’individu
superaltruisme : l’individu protège ses congénères au détriment de sa propre vie
sous quelle forme se font généralement les actions de coopération ?
actions collectives : plusieurs personnes font un bien publique pour augmenter la qualité de certains systèmes
donner un exemple montrant qu’un C peut paraître altruiste ou égoïste selon la situation
cri d’alarme :
- altruiste : permet de prévenir ses congénères de la présence d’un P et attire le P à lui
- égoïste : permet de signaler au P qu’il y a d’autres proies, peut s’échapper plus rapidement et peut le faire pour avoir des ressources (supercherie)
comment savoir si le C observé est altruiste, égoïste ou non adaptatif ?
évaluer les coûts et bénéfices associés au C
donner les bénéfices indirects / génétiques des C altruistes
bénéfices retardés : sélection de parentèle
décrire le gène égoïste
gène veut se transmettre : parfois plus avantageux qu’un individu ne se reproduise pas et aide un autre avec le même gène
comment mesure-t-on la transmission du gène à la génération suivante ? décrire
aptitude inclusive : nombre de copies du gène à la génération suivante (descendants de l’individu + descendants de l’individu aidé)
quelle est la condition permettant à la sélection de parentèle d’être favorisé ?
tant que ça favorise la transmission du gène
donner la règle de Hamilton
r.b > c
acte altruiste impose un coût au donneur mais un bénéfice au receveur : favorise la transmission des gènes de l’individu receveur proportionnellement au degré d’apparentement
donner la formule du coefficient d’apparentement
r = L(0.5)^M
L : lignées impliquées dans l’apparentement
M : nombre d’unions de gamètes nécessaire pour fabriquer les apparentés
qu’observe-t-on au niveau du C agressif de la reine rat taupe nu ?
varie selon le degré d’apparentement
qu’observe-t-on dans les groupes de coalition de primates ?
plus le groupe est grand plus les individus sont apparentés
décrire la reproduction coopérative
1 individu ne se reproduit pas pendant 1 ou plusieurs saisons de reproduction pour aider la reproduction des autres
donner les bénéfices directs et indirects de la reproduction coopérative
direct : acquisition d’XP, individus plus efficaces avec leur propre progéniture
indirect : plus probable d’être aidé avec leur propre progéniture
donner le degré d’apparentement entre 2 ouvrières dont le système de reproduction est haplo-diploïde, puis entre une ouvrière et un frère
2 soeurs : r = 0.75
1 soeur 1 frère : r = 0.25
le fait d’être plus apparenté entre soeurs, les ouvrières ont tendance à ne pas procurer de soins à leurs frères, or la reine à dépensé de l’énergie pour les produire (r = 0.5), quelle est la solution ?
reine s’accouple avec plusieurs M différents pour que r = 0.5 entre soeurs et donc elles s’occuperont de leurs frères
(diluent le coefficient de parenté)
donner les mécanismes de reconnaissance des apparentés (4)
- reconnaissance indirecte / spatiale
- reconnaissance par association / familiarité
- reconnaissance par comparaison des phénotypes
- reconnaissance allélique / effet barbe verte
décrire la reconnaissance indirecte / spatiale
estime le degré d’apparentement selon la localisation spatiale de l’individu : se repose sur des signaux environnementaux, tout individu porteur du signal est reconnu comme apparenté
==> mécanisme simple et sujet à beaucoup d’erreurs
décrire la reconnaissance par association / familiarité (4)
- mécanisme le plus simple de reconnaissance directe
- individu associe des signaux lors de son développement : tout individus porteurs du signal sont vus comme apparentés
- besoin d’apprendre un patron de référence pendant le développement
- système ouvert à la tricherie (mimer le signal)
décrire la reconnaissance par comparaison des phénotypes (4)
- besoin d’un modèle de référence
- compare l’individu au modèle de référence : plus le degré de recouvrement est grand plus il est apparenté
- période d’apprentissage du modèle de référence
- plus efficace que reconnaissance par association : prend en compte plus de traits donc peut reconnaître des apparentés non-familiers
décrire la reconnaissance allélique / l’effet barbe verte
meilleur mécanisme de reconnaissance : référence innée, allèle responsable d’un phénotype particulier permettant de reconnaître un individu apparenté
donner les bénéfices directs des C altruistes (2)
- mutualisme conditionnel et inconditionnel
- réciprocité directe et indirecte
décrire le mutualisme inconditionnel (4)
- forme de mutualisme la plus simple : bénéfices directs et immédiats
- plus avantageux pour l’individu de coopérer peu importe la stratégie de l’autre individu
- explique le grégarisme
- coopération égoïste : diminue le risque de prédation et améliore l’exploitation des ressources
décrire le mutualisme conditionnel (2)
- pas de bénéfices immédiats
- dilemme du prisonnier : gain dépend de ce que fait l’autre
donner la hiérarchie des gains puis la matrice des gains dans un dilemme du prisonnier
tentation (T) > coopération mutuelle (R) > trahison mutuelle (P) > bonne poire (S) E(R;R) = 9 E(R;T) = 5 E(T;R) = 10 E(T;T) =7
quel choix est observé entre 2 individus qui ne se connaissent pas et qui interagissent qu’une fois ? pourquoi ? (dilemme du prisonnier)
trahison mutuelle : le gain de tentation est plus grand que celui de la bonne poire
décrire la stratégie donnant-donnant
changement de la stratégie selon la stratégie utilisée par l’autre à la rencontre précédente
quel stratégie est la meilleure pour un dilemme du prisonnier répété si l’un des individus utilise la stratégie donnant-donnant ?
coopération : les gains accumulés sont plus grands chez un individu qui coopère tout le temps
lors d’une XP de partage de nourriture entre 2 geais bleus on remarque qu’il n’y a pas de C de coopération dans les situations de dilemme du prisonnier même après une période de mutualisme, donner 3 conditions pour que la coopération évolue
- que les mêmes individus interagissent fréquemment les 1 avec les autres
- que les individus puissent ajuster leur C en fonction de l’autre
- que les individus privilégient les bénéfices à long terme plutôt que court terme
comment savoir si les individus favorisent les bénéfices à long ou court terme ?
mesure l’impulsivité
que remarque-t-on par rapport à l’impulsivité chez les animaux ?
préfèrent les bénéfices immédiats : plus le temps passe plus la valeur de la ressource est dévaluée
que remarque-t-on lorsqu’on change l’XP avec les geais bleus et qu’on met 1 situation avec des gains immédiats après chaque décision vs des gains qui s’accumulent et ne sont accessibles que 4 choix plus tard ? qu’en déduit-on ?
individus coopèrent quand ils ont accès aux gains plus tard : l’impulsivité empêche la coopération chez certaines espèces
quelles sont d’autres raisons pour l’absence de coopération lors de l’XP des geais bleus ? (2)
- individu joue contre un partenaire expérimental ou ordinateur : ne peut pas anticiper le C (doit tester des individus avec un lien social)
- individus doivent savoir qu’ils vont interagir fréquemment ensemble
décrire et expliquer la réciprocité directe, où fonctionne-t-elle surtout ?
C coopératif avec des individus apparentés (majoritairement) : savent qu’ils recevront un C coopératif en retour si besoin
fonctionne dans des petits groupes où les individus interagissent fréquemment entre eux
quand observe-t-on de la réciprocité indirecte ? pourquoi ?
groupes de grande taille : probabilité d’interagir avec le même individu faible
comment fonctionne la réciprocité indirecte ?
interaction entre 2 partenaires observée par d’autres individus : attribuent un score en fonction de si l’individu coopère ou non
==> tendance à aider les individus qui coopèrent plus souvent
à quelle condition est-ce que la réciprocité fonctionne ?
reconnaissance des tricheurs
qu’est-ce que le prestige social ?
lorsque le C d’un individu envers un autre est observé par un 3e individu et influence son C envers le 1er individu
que remarque-t-on lorsqu’il y a prestige social ?
les individus observés lors du C coopèrent
que remarque-t-on en ce qui concerne l’altruisme chez l’H ?
coopèrent plus s’ils sont observés
décrire les C altruistes sans bénéfices
peu fréquents : généralement vu quand le C est mal dirigé ou lors de manipulation
donner des exemples de C altruistes sans bénéfice (2)
- reconnaissance d’un individu comme apparenté alors qu’il ne l’est pas
- coopération est moins coûteuse (surtout dans les hiérarchies de dominance)