4 COURS_Prédateurs et proies Flashcards
donner 3 questions à poser pour étudier un prédateur solitaire
- quel habitat exploiter ?
- quand changer de parcelle ?
- quel type de proies choisir ?
quel modèle utilise-t-on pour prédire l’habitat exploité, le temps sur une parcelle et le type de proie chassée ? décrire
modèle d’optimalité : approche mathématique pour prédire le C optimal en fonction des conditions écologiques (modèle qui peut être testé empiriquement)
que peuvent faire les prédateurs sociaux ? quelle question en découle lorsqu’on veut les étudier ?
individus peuvent chercher la nourriture ou la voler : à quelle fréquence est)ce que voler la nourriture en vaut la peine ?
quel modèle utilise-t-on pour prédire la fréquence de recherche de nourriture vs celle de vole ?
modèle de théorie des jeux (prend en compte les interactions sociales en plus)
quels sont les 3 éléments du modèle d’optimalité à avoir ?
- décision (partir de la parcelle quand c’est avantageux)
- devise de conversion : valeur approchée de l’aptitude
- contraintes biologiques
quelles sont les contraintes biologiques ?
les parcelles sont distribuées dans l’environnement et les ressources ne sont pas distribuées uniformément (animal doit explorer)
sachant que la devise de conversion est l’énergie accumulée en fonction du temps, qu’implique le fait que le prédateur solitaire doit explorer pour trouver une parcelle à exploiter ?
temps entre les parcelles en plus du temps dans les parcelles
comment varie la courbe d’accumulation des gains avec le temps pour une même parcelle ?
diminue avec le temps : la 1ère graine est rapide à trouver puis il y a de plus en plus de temps entre 2 graines trouvées
que permet la courbe d’accumulation des gains ?
permet de trouver le moment optimal de départ de la parcelle dans les modèles d’optimisation
décrire le modèle de la valeur marginale
modèle où la tangente à la courbe d’accumulation des gains indique le moment optimal de quitter une parcelle
qu’observe-t-on si le temps entre les parcelles est court ? s’il est long ?
court : l’animal reste peu de temps sur les parcelles
long : l’animal reste plus longtemps sur les parcelles
comment varie la durée optimale d’exploitation d’une parcelle s’il y a prédation ? donner dans le cas où la devise de conversion est la même et donner une autre devise de conversion possible dans cette situation
même devise de conversion : passe moins de temps à chercher la nourriture car plus alertes (courbe d’accumulation diminue)
devise de conversion différente : taux de survie par unité de temps
donner 2 types de prédateurs solitaires selon les proies qu’ils chassent
- spécialistes : se concentrent sur 1 type de proie
- généralistes : chassent toutes les proies
donner l’élément de décision attribué au modèle de choix des proies
avantages et inconvénients des 2 stratégies : la stratégie optimale change selon les conditions
donner la devise de conversion pour le modèle de choix des proies, que suppose-t-elle ?
taux d’énergie par unité de temps : suppose que chaque proie a une profitabilité mais l’animal doit dépenser de l’énergie pour extraire l’énergie de la proie (manipulations) ce qui s’ajoute à l’énergie dépensée à chercher la proie
quel rapport obtient-on avec la devise de conversion taux d’énergie par unité de temps ?
rapport de profitabilité : E/T (énergie/temps de manipulation)
–> plus le temps de manipulation est long moins c’est profitable
donner les contraintes biologiques du modèle de choix des proies (2)
- quantité de proies totales disponibles
- densité respective (influence le temps de recherche des prédateurs)
donner la formule de calcul de gains
R = E/(Tr + Tm)
quantité d’énergie obtenue divisé par le temps de recherche et de manipulation
donner la formule de calcul de gains pour 1 proie
R = λE / (1+ λTm)
λ : nombre de proies rencontrées
donner la formule de calcul de gains pour 2 proies pour un individu spécialiste
S = (λ1.E1) / (1 + λ1.M1)
mangent que les proies avec la meilleure valeur nutritive
donner la formule de calcul de gains pour 2 proies pour un individu généraliste
G = (λ1.E1 + λ2.E2) / (1 + λ1.M1 + λ2.M2)
que prédit-on pour qu’un individu soit spécialiste plutôt que généraliste ? (3)
S > G :
- grandes proies doivent donner beaucoup plus d’énergie que les petites (E1 - E2 doit être grand)
- M1 - M2 doit être faible
- abondance λ1 doit être grande
vérification expérimentale de la prédiction S > G, qu’observe-t-on quand il y a une faible densité de grosses proies ?
généraliste car λ1 est faible
vérification expérimentale de la prédiction S > G, qu’observe-t-on quand il y a une forte densité de grosses proies et faible densité de petites proies ?
spécialiste sur les grosses proies
vérification expérimentale de la prédiction S > G, qu’observe-t-on quand il y a une forte densité de grosses proies et encore plus chez les petites proies ?
spécialiste sur les grosses proies
jusqu’ici on a supposé que l’aptitude des individus augmentait de façon linéaire avec la quantité d’énergie obtenue or que peut-on observer en nature ?
animaux avec un besoin énergétique élevé ont besoin d’un certain gain jusqu’à un seuil au delà duquel le taux de survie devient bon
comment est-ce que le besoin énergétique élevé va influencer le choix entre 2 sites qui apportent le même gain mais à des variances différentes ?
si la quantité d’énergie nécessaire est inférieure à la qualité moyenne du site stable alors il va être opposé au risque
si la quantité d’énergie nécessaire est supérieure à la qualité moyenne du site stable alors il va être enclin au risque et choisir le site variable
comment s’appelle cette théorie qui détermine le choix du site selon sa variabilité ?
théorie de la sensibilité au risque / à la variance
quelle est l’avantage des prédateurs sociaux ?
peuvent trouver de la nourriture per eux-même ou exploiter celle trouvée par les autres
2 modèles existent selon les espèces de prédateurs sociaux, les donner
- partage de l’info
- jeu producteur-chapardeur
chez quel type d’espèces trouve-t-on le modèle du partage de l’info ?
espèces qui peuvent à la fois chercher de la nourriture et observer les autres (C compatibles)
qu’est-ce que l’avantage du découvreur ?
portion a que le découvreur mange seul avant que les congénères n’arrivent
que remarque-t-on lorsqu’on compare les gains d’un individu qui se joint toujours aux découvertes avec ceux d’un individu qui ne se joint jamais ? qu’est-ce qu’on en conclut ?
individus qui se joignent tout le temps ont un plus grand gain car ils ont l’avantage du découvreur quand ils trouvent et en plus ont le F-a quand un autre trouve
==> lorsque chercher et joindre sont compatible c’est avantageux de tout le temps se joindre
chez quel type d’espèces trouve-t-on le modèle du jeu producteur chapardeur ?
espèces ou les C chercher de la nourriture et se joindre aux découvertes ne sont pas compatibles
que font les producteurs ? les chapardeurs ?
producteurs : trouvent la nourriture (ne se joignent jamais)
chapardeurs : se joignent aux découvertes (ne cherchent jamais)
de quoi dépend le gain moyen des chapardeurs ?
dépend de la proportion de chapardeurs dans la population (gain dépend de sa stratégie et celle des autres)
quelle relation suit le choix de la tactique chapardeur ou producteur ?
tactique fréquence-dépendante négative : stratégie est meilleure quand elle est rare
qu’implique le fait que la tactique choisie soit fréquence-dépendante négative ?
sélection négative convergente : mène à un équilibre (droites de gain chapardeur et producteur se croisent)
donner la formule de la proportion à l’équilibre (producteur-chapardeur)
p = a/F + 1/G
a/F : quantité de nourriture exploitée uniquement par le producteur
G : taille du groupe
que se passe-t-il si a/F augmente ?
augmente la proportion de producteurs dans la population
que remarque-t-on en ce qui concerne la proportion de producteurs lorsqu’il y a beaucoup de puits avec peu de nourriture et peu de puits avec beaucoup de nourriture ?
beaucoup de puits peu de nourriture : beaucoup de producteurs
peu de puits beaucoup de nourriture : peu de producteurs
donner les différentes techniques lorsqu’une proie est face à un prédateur (3)
- échapper au prédateur
- dissuader
- empêcher l’attaque
donner les différentes stratégies pour échapper au prédateur (2)
- stratégie cryptique
- camouflage
donner la stratégie pour dissuader un prédateur
mimétisme
donner les différentes stratégies pour échapper au prédateur (4)
- groupement
- signal d’alarme
- fuite
- immobilisation
décrire la stratégie cryptique (2)
- échapper au prédateur
- développe des attributs qui la rende difficile à détecter
quelles sont les coûts associés à la stratégie cryptique ? (2)
- dépense énergétique pour élaborer et maintenir les structures (coûts directs)
- pertes d’opportunités : individu restreint à un habitat (coûts indirects)
quelles sont les bénéfices de la stratégie cryptique ? (2)
- détection plus difficile donc mortalité plus faible
- moins de prédateurs actifs pour chercher les proies
pourquoi y a-t-il moins de prédateurs qui cherchent activement les proies cryptiques ?
proies cryptiques ont un impact négatif sur le gain des producteurs (moins efficaces à la détecter) donc stratégie chapardeur devient avantageuse à une plus grande proportion (prédateurs passifs)
on sait que les prédateurs peuvent développer des images de recherche leur permettant de détecter des proies cryptiques plus facilement, pourtant la stratégie reste bénéfique sur le long terme, pourquoi ? (2)
- champ de vision du prédateur diminue lorsqu’il cherche une proie cryptique : plus de chance d’être hors de son champ de vision
- prédateur ne peut avoir qu’1 image de recherche à la fois : bénéfice d’autant plus important que plusieurs proies utilisent la stratégie cryptique
décrire le camouflage (3)
- échapper au prédateur
- utilisation d’abris naturels pour se cacher
- peut être utilisé seul ou avec de la crypticité
décrire la coloration disruptive
forme de camouflage qui rend les contours de l’animal moins évidents (confond les prédateurs)
décrire les proies qui utilisent la stratégie de dissuasion (2)
- proies très voyante
- proies difficiles à consommer
quels sont les coûts de la stratégie de dissuasion ? (2)
- dépense énergétique importante
- mobilité réduite (ex : carapace des tortues)
qu’est-ce que la coloration aposématique ?
coloration vive des proies qui indique aux prédateurs qu’elle est toxique
que permet la coloration aposématique ?
apprentissage du prédateur à éviter les proies avec cette coloration : conditionnement classique, association du stimulus inconditionnel (toxicité) au stimulus conditionnel (couleur)
qu’est-ce que le mimétisme ?
plusieurs espèces toxiques (plus ou moins éloignées du pdv évolutif) dans la même région qui développent les mêmes colorations et patrons
quel est l’avantage du mimétisme ?
prédateur apprend 1 coloration à éviter donc évite plusieurs types de proies
décrire le mimétisme müllérien
espèce plus ou moins toxique qui imite une espèce toxique
décrire le mimétisme batésien
espèce comestible imite une espèce toxique
comment varie le taux de prédation dans le temps et selon le niveau de toxicité des proies ?
pour tout type de proie : au début taux de prédation élevé car le prédateur apprend à reconnaître les proies toxiques
puis diminution du taux de prédation
la probabilité de prédation est beaucoup plus faible pour les proies toxiques
quel est le problème si l’espèce imitatrice est peu ou pas toxique ?
elle sera plus prédaté et l’espèce modèle modèle (toxique) aussi
à condition de quoi est-ce que la mimétisme batésien est maintenu ? que se passe-t-il si cette condition n’est pas respectée ?
tant qu’il est peu utilisé sinon l’espèce modèle développera une autre coloration aposématique par sélection
quel est l’autre type de mimétisme batésien et que permet-il ?
mimer des espèces répulsives avec une morphologie remarquable : permet de repousser le prédateur mais s’il attaque quand même permet de confondre le prédateur et donc la proie peut s’échapper
décrire la stratégie de groupement (2)
- empêcher l’attaque
- plus le groupe est grand moins l’individu a de risque de se faire manger
décrire la stratégie du signal d’alarme (3)
- empêcher l’attaque
- alerte les congénères de la présence d’un prédateur
- alerte le prédateur qu’il a été détecté et donc que son succès de prédation est diminué / nul
décrire la stratégie de la fuite (4)
- empêcher l’attaque
- dépend de la trajectoire suivie (changements brutaux de direction)
- dépend de la vitesse de déplacement
- dépend de la distance au refuge (taux de prédation affecte la tendance à explorer : plus un groupe est prédaté plus il est proche du refuge)
décrire la stratégie de l’immobilisation (2)
- empêcher l’attaque
- individus se font passer pour mort (peuvent produire des odeurs de cadavre : seuls les charognards mangent les animaux morts donc plus de chance de ne pas se faire manger)