4.Epilepsie et troubles cognitifs, partie 1 Flashcards
Comment se présente une épilepsie ?
• Hyperexcitabilité neuronale
• Trouble paroxystique se traduisant généralement par des crises visibles (mais
pas toujours !!)
• Crises récurrentes
L’épilepsie à t’elle des comorbidité ? Si oui, avec quels troubles ?
Forte co-morbidité avec des troubles
• cognitifs
• psychiatriques
• de comportement socio-adaptatif
Quelle est la prévalence de l’épilepsie ?
- 2% de la population présente une épilepsie à un moment de sa vie. L’épilepsie débute dans la majorité des cas avant 20 ans
- Prévalence chez l’enfant: 3-6 pour 1000
D’où provient le trouble de l’épilepsie ?
Trouble de la balance des systèmes inhibiteurs (GABA) et/ ou excitateurs (Glutamate) des
neurotransmetteurs
➔hyperexcitabilité neuronale et crises
Quels facteurs pourraient élever excitabilité neuronal ?
Facteurs pouvant élever l’excitabilité neuronale (≠ épilepsie)
• Atteinte cérébrale aiguë, fièvre, sevrage de drogue/alcool, hypoglycémie..
Quels sont les distinctions importantes de l’épilepsie ?
- Symptomatique (lésionnelle)
- Idiopathique (sans lésion visible) -> prédisposition génétique
Lésions:
• Généralisées
• Focales
• Encéphalopathies épileptique
Voir dias 8 (images)
Quel est le contexte générale de l’épilepsie ?
Développement cérébral avec
• explosion/sur-production de la synaptogenèse puis diminution des synapses inutiles/excessives plus tardivement
• Développement de la matière blanche
Spécialisation progressive du cerveau pour les fonctions cognitives et comportementales (Karmilloff-Smith 1992)
➔maturation/renforcement de connections cortico-sous-corticales en des réseaux impliqués dans des fonctions cognitives
Quel est l’impact des crises/décharges épileptiques sur un SNC immature ?
- Influence sur les neurones en développement dans le cerveau immature
- Altération de la connectivité/synaptogenèse
- Lésion suite à l’activité épileptique (état de mal)
- cf syndrome clinique de sclérose hippocampique bilatérale précoce (DeLong)
Quels sont les facteurs de sévérité des épilepsies ?
- Etiologie
- Age de début
- Type d’épilepsie/de crises
- Fréquence des crises
- Durée de l’épilepsie
Etiologie ?
Résultats d’une étude:
• Évolution la plus défavorable pour enfants (n=7) avec sclérose hippocampique (FSIQ =72.7, vs 81.9 au T1)
• Meilleure évolution pour sujets (n=5) avec malformations corticales/tumeurs non
progressives (FSIQ=102.0 vs 107.6 au T1)
• Evolution intermédiaire/variable pour enfants (n=22) avec épi cryptogénique (sans cause
identifiée) (FSIQ 89.7 vs 103.6 au T1). Question des autres variables (AED, sévérité épi…
Age ?
Impact des crises/décharges épileptiques sur un SNC immature:
• Influence sur le développement du SNC
• Altération de la connectivité/synaptogenèse
➔Facteur de sévérité: âge de début de l’épilepsie
Compétences en cours d’acquisition (période critique) sont plus vulnérables que hors phase critique de dvp :
• Processus phonologiques
• Précision visuo-motrice
• Copie de figures
Quels sont les relations possibles entre l’épilepsie et les troubles cognitifs ?
Association fortuite sans lien direct
Conséquences indépendantes d’une même cause
Lien de causalité: épilepsie responsable des troubles cognitifs
Quels sont les relations entre épilepsie et troubles cognitifs lorsqu’il y a une causalité ?
➔Absence d’émergence /interférence avec le dvp d’une fonction,
➔Stagnation des fonctions cognitives
➔Régression/perte de fonction cognitive
AAE
Epilepsie avec pointes ondes continues du sommeil (POCS)
Exemple de stagnation cognitive (regarder les dias 22-27 du cours)
Exemple de régression : dias 28-38
Aphasie Acquise avec Epilespsie (AAE), quels sont les facteurs pronostiques ?
- Durée de la dysfonction épileptique avant contrôle de l’épilepsie
- Localisation et étendue (propagation & diffusion) de la dysfonction épileptique
- Sévérité de l’aphasie /troubles associés
- Prise en charge
Epilepsie avec pointes ondes continues du sommeil (POCS)
Regarder les dias 42 à 57
En résumé:
• Aucun patient ne montre une récupération complète
• 4/10 récupèrent niveau cognitif limite-moy inf et sont quasi indépendants, 6/10 ont un retard mental léger à moyen
• Patients avec durée de POCS longue et détérioration globale ont le moins bon pronostic
• Les troubles du comportement sévères de l’enfance s’amendent à l’âge adulte
(sauf 1).
• Déficit d’attention, fatigabilité et/ou lenteur persistent