4. La déficience intellectuelle, les troubles du langage et des apprentissages Flashcards
Ces 3 troubles (déficience intellectuelle, troubles du langage et troubles des apprentissages) relèvent de quel fonctionnement ?
Ils relèvent tous du fonctionnement cognitif. A première vue, ils peuvent se confondre, car ils aboutissent souvent au même résultat, à savoir des difficultés importantes sur le plan scolaire.
Définir la déficience intellectuelle.
La déficience intellectuelle est une condition chronique caractérisée par un potentiel et un rendement intellectuels peu élevés.
Conséquences de la déficience intellectuelle sur les personnes atteintes ?
Les personnes atteintes ne peuvent fonctionner de façon autonome à l’école et, pour les cas les plus graves, dans la vie en général. Leurs capacités de conceptualisation sont très faibles, ce qui limite leur jugement.
L’étiologie de la déficience intellectuelle est variée, donner les causes des cas les plus graves et les cas les plus légers.
Les cas les plus sévères sont généralement dus à des atteintes organiques présentes dès la conception ou issues de complications ou d’accidents durant la grossesse, l’accouchement ou la petite enfance. Pour les cas plus légers, les causes restent bien souvent inconnues.
Donner les différents troubles de la communication.
- le trouble phonologique (trouble de l’articulation)
- le bégaiement
- les troubles du langage de type expressif ou de type réceptif- expressif (compréhension).
Étiologie des troubles de la communication ?
L’étiologie de ce trouble peut être neurologique ou psychologique selon le cas.
Chez qui apparaissent les troubles des apprentissages ?
Le trouble des apprentissages apparaît chez des enfants et des adolescents qui, malgré une intelligence normale, ne parviennent pas à acquérir les connaissances et compétences scolaires attendues pour leur âge.
Par quoi se traduisent les troubles des apprentissages ?
Ces troubles se traduisent notamment par un retard de plus d’un an au niveau primaire, deux ans au niveau secondaire. Il existe des troubles des apprentissages qui sont spécifiques à un domaine particulier comme la lecture ou les mathématiques.
Comment se caractérise la déficience intellectuelle pour l’enfant (dans la partie sémiologie) ?
La déficience intellectuelle se caractérise par un quotient intellectuel bas. On attend l’âge de 4 ans pour porter le diagnostic, un retard à un âge plus jeune pouvant parfois se résorber. Pendant l’enfance et l’adolescence, le sujet atteint fonctionne à un niveau moins élevé que celui attendu pour son âge.
Comment évalue-t-on la déficience intellectuelle ?
On évalue la déficience de 2 façons complémentaires : - A l’aide de tests d’intelligence standardisés : le QI (quotient intellectuel) doit se situer à au moins deux écarts-type en-dessous de la moyenne (en-dessous de 70).
- A l’aide d’échelles d’adaptation sociale et à la vie quotidienne. Elles mesurent le retard dans de nombreux domaines tels que le développement physique, la psychomotricité, le rendement scolaire, la communication ou l’autonomie. On qualifie la déficience intellectuelle en fonction de l’importance du retard (léger, moyen, sévère et profond).
Des scores faibles sur ces deux types d’instruments sont nécessaires pour porter le diagnostic.
Par quoi se manifeste la déficience intellectuelle ?
Par des compétences cognitives limitées, des caractéristiques spécifiques y sont associées. La plus importante concerne une limitation dans les capacités d’abstraction et de conceptualisation. Dans leur langage, les enfants restent à un niveau concret de compréhension et d’expression. Ils ne conçoivent le temps et l’espace qu’en termes concrets. Par ailleurs, l’investissement et la motivation sont souvent faibles : leur pensée est passive, leur sens de l’initiative limité et leur imagination pauvre avec une absence de visualisation, d’anticipation et de planification des situations. En conséquence, l’adaptabilité et la flexibilité de leur comportement sont réduites. Lors de tâches non répétitives ou nouvelles, ils ont tendance à rapidement capituler devant la difficulté. Ceci étant dit, la déficience intellectuelle affecte des individus aux personnalités et aux tempéraments aussi variés que ceux de la population normale.
A quoi correspond l’intelligence marginale et qui concerne-t- elle ?
Elle désigne une “ lenteur intellectuelle “. Elle concerne les enfants dont le fonctionnement intellectuel est légèrement en-dessous de la moyenne (QI entre 70 et 85). Conjuguée à un trouble psychopathologique, elle accroît considérablement les difficultés de l’enfant et rend le pronostic moins favorable. C’est le cas en particulier lorsqu’il y a un trouble des conduites ou un déficit de l’attention.
Dans quels autres troubles peut-on retrouver la déficience intellectuelle (troubles associés) ?
L’infirmité motrice-cérébrale (une condition où les handicaps sensoriels et moteurs sont très importants), l’hyperactivité ou l’autisme.
Quels sont les problèmes observés dans les cas purs de déficience intellectuelle ?
On observe souvent des problèmes comportementaux ou affectifs : les troubles oppositionnels avec colère et faible tolérance à la frustration sont fréquents. La labilité de l’humeur avec épisodes dépressifs est également assez courante. Dans ce cas, cependant, le trouble associé peut en grande partie découler de soins inadéquats et surtout, d’une mauvaise compréhension des enfants.
Dans quel cas il existe une erreur de diagnostic de déficience intellectuelle ?
Il existe un risque d’erreur de diagnostic dans certains cas de psychose, de mutisme ou de graves troubles du langage, en raison des difficultés de contact ou de communication présentées par l’enfant.