2. Les troubles anxieux Flashcards
A quoi correspond l’anxiété ?
L’anxiété correspond à une attente inquiète, une appréhension que quelque chose de négatif va arriver, une tension diffuse. Elle doit s’accompagner de comportements d’évitement qui entravent une vie normale.
Expliquer l’anxiété de séparation.
Elle concerne la plupart des états anxieux des petits et se manifeste par une incapacité à fonctionner de façon autonome, loin de la figure d’attachement. La détresse de l’enfant séparé de ses parents est souvent grande. Le reste du temps, il est préoccupé par des craintes de séparation ou des inquiétudes à propos de ses proches.
Expliquer l’anxiété généralisée.
C’est une anxiété diffuse qui se traduit par des ruminations incessantes à propos de situations variées. Elle est incapacitante : l’enfant se replie sur lui-même, évite les situations qui ne lui sont pas familières et refuse tout nouveau défi. On doit la distinguer des peurs enfantines qui, elles, résultent de la découverte par l’enfant des dangers existant dans le monde.
Expliquer la phobie sociale.
Lorsque l’anxiété se manifeste dans les situations sociales, on parle de phobie sociale. C’est une condition relativement fréquente chez les adolescents qui, de par leur âge, sont davantage censés se socialiser et devenir autonomes.
Définir une compulsion.
Une compulsion est un besoin irrésistible d’effectuer une certaine action, malgré son inanité et son inutilité. Elle peut être accompagnée d’anxiété.
Définir une phobie.
Une phobie est la peur exagérée et l’évitement consécutif d’une situation ou d’un objet particulier.
Expliquer la phobie scolaire.
La phobie scolaire est un symptôme plutôt qu’un trouble : l’enfant ne veut pas aller à l’école. Elle désigne un évitement plutôt qu’une véritable phobie de l’école et résulte le plus souvent d’une anxiété de séparation.
Quelle est l’étiologie des troubles anxieux ?
Les études suggèrent l’implication d’un facteur génétique (possiblement un tempérament inhibé) qui rendrait vulnérable aux troubles anxieux en général (plutôt qu’à un trouble anxieux en particulier). Des difficultés et inquiétudes relatives à l’accessibilité de la figure d’attachement peuvent également participer à la formation d’un trouble anxieux chez l’enfant.
Les états d’anxiété pathologiques comportent 2 volets.
- L’anxiété proprement dite, impression négative diffuse, caractérisée par un sentiment d’appréhension et de malaise.
- Les réactions consécutives à l’anxiété, le plus souvent l’évitement des situations anxiogènes.
Quels sont les 2 facteurs à considérer dans les états d’anxiété pathologiques ?
- L’âge ou plus exactement le stade de développement.
- Le type d’état anxieux (anxiété généralisée, de séparation, sociale…). Ces deux facteurs ne sont pas entièrement indépendants ; par exemple, l’anxiété de séparation est plus fréquente à un jeune âge, la phobie sociale à l’adolescence.
Citer les 4 manifestations de l’anxiété de séparation ?
- Détresse excessive lors des séparations d’avec les figures d’attachement.
- Appréhension des situations de séparation.
- Craintes exagérées concernant les figures d’attachement.
- Manque d’autonomie.
Expliquer la détresse excessive lors des séparations d’avec les figures d’attachement.
L’enfant peut pleurer, insister pour que le parent reste à proximité, refuser que ce dernier s’en aille, etc. Le comportement doit persister en dépit des tentatives de que font les adultes pour rassurer l’enfant. Dans les cas les moins graves ou lorsque les parents sont fermes, l’enfant va à l’école mais reste isolé et malheureux. Il ne participe pas et se plaint de maux divers. L’anxiété de séparation est exacerbée par tout changement de routine : toute nouvelle personne ou situation inhabituelle risque de raviver l’anxiété.
Expliquer l’appréhension des situations de séparation.
Lorsqu’il envisage de se séparer, l’enfant est submergé par une anxiété qui, dans certains cas, donne lieu à des plaintes somatiques (par ex. : maux de tête ou d’estomac, diarrhée, constipation). Ces plaintes conduisent souvent à des consultations auprès de médecins, mais aucun problème physiologique n’est identifié.
Expliquer les craintes exagérées concernant les figures d’attachement.
L’imagination de l’enfant va porter sur l’arrivée de catastrophes. La peur de la mort peut être importante. L’enfant peut avoir des cauchemars en rapport avec les sujets de son anxiété : peur d’être kidnappé ou que ses parents ne soient tués. Il convient de distinguer les inquiétudes ou les intérêts normaux de l’enfant des symptômes d’anxiété de séparation : un enfant qui pose des questions sur la mort ou qui s’inquiète pour un parent malade ne présente pas un état pathologique. Il peut simplement vouloir être informé ou rassuré.
Expliquer le manque d’autonomie.
L’enfant ne veut pas dormir seul ; il insiste pour dormir dans le lit de ses parents. Il suit sa mère d’une pièce à l’autre. Il ne veut pas jouer ou aller dans un endroit autre que celui où elle se trouve. Il ne peut prendre de décisions sans elle. Il ne peut se concentrer en son absence.
Dans quel cas, l’enfant souffrant d’anxiété de séparation peut présenter des symptômes dépressifs ?
Quand il y a un état de tension continu, que son style de vie est étriqué et qu’il y a manque de spontanéité.
Par quoi peut se traduire l’anxiété de séparation quand elle n’est pas résolue ?
Si elle n’est pas résolue, l’anxiété de séparation peut se traduire, à l’adolescence, par une difficulté à prendre son autonomie par rapport au parent. Parfois, une anxiété pré- existante est ravivée par la survenue d’un événement traumatique. Pour autant qu’il y en ait eu, l’adolescent va désinvestir les relations sociales qu’il entretenait en dehors de la famille et passer de plus en plus de temps à la maison. A terme, ce mode peut se cristalliser et relever de l’agoraphobie.
Comment est qualifié la période de l’adolescence ?
L’adolescence est une période où les activités et les intérêts sont normalement orientés vers l’extérieur du foyer. C’est la période pendant laquelle l’enfant commence à nouer des relations avec les jeunes de son âge et du sexe opposé, se construit une identité propre, se trouve un rôle dans la société. La présence des parents est moins utile; le jeune acquiert une certaine autonomie.
Que peut entraîner l’accomplissement de nouvelles tâches lors de l’adolescence ?
L’accomplissement de ces nouvelles tâches peut engendrer un certain nombre de problèmes. Le besoin de s’affirmer et d’avoir une identité propre peut donner lieu à une peur de l’échec, puis, à une tendance à éviter la prise de risques.
Par quoi peut se traduire la phobie sociale ?
La phobie sociale peut se traduire par un évitement des situations où les autres sont susceptibles de porter un jugement sur soi (manger en public, écrire en étant observé, aller dans les magasins). Les comportements d’évitement peuvent s’accompagner de plaintes somatiques: douleurs multiples, nausées, transpiration, difficulté à respirer.