1. Notions de base Flashcards

1
Q

Définition symptôme.

A

Un symptôme est l’unité de base de la psychopathologie. C’est un signe de trouble ou de maladie. Il peut s’agir d’un comportement (le vol chronique, par exemple), d’une altération de l’humeur (tristesse) ou d’un processus cognitif (difficulté de concentration).

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2
Q

Définition syndrome.

A

Un syndrome est un ensemble de symptômes habituellement associés. Par exemple, dans l’hyperactivité, on note aussi un déficit de l’attention et de l’impulsivité.

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3
Q

Définition tableau clinique.

A

Un tableau clinique est l’ensemble des troubles psychopathologiques d’un sujet : il peut consister en un ou plusieurs syndromes et divers symptômes ou traits de personnalité.

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4
Q

Définition diagnostic.

A

Processus par lequel on arrive à déterminer le tableau clinique d’un sujet. Il peut prendre en compte des observations en milieu naturel, des entretiens (avec l’enfant et les membres de la famille), des tests et des questionnaires.

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5
Q

Définition pronostic.

A

C’est la prévision de l’état futur d’une personne. C’est ainsi qu’un trouble dépressif s’améliore voire disparaît avec le temps dans la plupart des cas : le pronostic est favorable. Par contre, le pronostic de l’autisme est plus réservé.

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6
Q

Définir trouble aigu et chronique.

A

Il est aigu lorsqu’il est limité dans le temps ; il est chronique lorsqu’il a tendance à être permanent. Des difficultés d’adaptation après le divorce des parents relèvent d’un trouble aigu, tandis que la déficience intellectuelle est chronique.

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7
Q

Objectif de l’approche catégorielle de la classification des troubles.

A

L’approche catégorielle permet de regrouper les sujets en quelques grandes classes, d’après des critères précis.

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8
Q

Objectif de l’approche dimensionnelle de la classification des troubles.

A

L’approche dimensionnelle permet de placer les enfants le long d’un continuum selon certaines caractéristiques. Cette approche se base sur l’utilisation de questionnaires et d’échelles. La dimension la plus importante pour notre propos est la dimension internalisation- externalisation.

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9
Q

Expliquer la dimension internalisation- externalisation..

A

Du côté internalisant, on trouve les troubles anxieux et dépressifs ainsi que les autres troubles qui sont intériorisés et où c’est le sujet qui est le plus incommodé par sa pathologie. À l’opposé, du côté externalisant, on trouve les troubles à symptomatologie bruyante qui posent un problème à l’entourage (agressivité, opposition, hyperactivité).

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10
Q

Avantage et inconvénient de l’approche dimensionnelle.

A

L’avantage est de ne pas diagnostiquer (et donc étiqueter) l’enfant, mais plutôt de se centrer sur le problème qu’il présente. Cependant, cette approche n’est pas aussi holistique et précise que la méthode catégorielle. Elle risque donc d’orienter l’attention sur les seules dimensions, parfois grossières, qui sont proposées, en laissant de côté d’autres éléments importants.

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11
Q

Que considère l’approche développementale ?

A

Cette approche considère surtout l’enfant comme un être en devenir. Elle évalue sa progression à travers les étapes de son développement, à la fois en décrivant son évolution individuelle et en le comparant aux jeunes de son groupe d’âge.

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12
Q

L’approche développementale repose sur quelle dimension ?

A

Elle porte donc sur une dimension temporelle, qui est essentielle chez les enfants et les adolescents et qui n’est pas considérée dans les deux autres approches. Cette perspective, focalisée sur le développement de l’enfant dans son ensemble, dépasse la simple description des troubles, en ce qu’elle permet de mieux comprendre leur dynamique.

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13
Q

Grand inconvénient des approches catégorielle et dimensionnelle ?

A

Les systèmes de classification catégorielle et dimensionnelle ont le très grand inconvénient de regrouper indifféremment les enfants qu’ils soient dans la petite enfance, la moyenne enfance ou l’adolescence. La consommation d’alcool n’a pas la même signification à 7 et à 14 ans.

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14
Q

Qu’est-ce qui différencie le normal du pathologique (5 critères) ?

A
  1. Ce qui est pathologique interfère de façon significative avec le bien-être et l’épanouissement du sujet ou avec sa bonne adaptation au milieu familial ou scolaire.
  2. La fréquence, la sévérité et la chronicité des symptômes déterminent leur caractère pathologique. (En général, pour établir un diagnostic, on tient également compte aussi de la persistance des symptômes, au delà de 6 mois dans bien des cas.)
  3. Pour être pathologique, un problème doit être suffisamment généralisé et envahissant.
    (Un seul symptôme n’est généralement pas suffisant pour établir un diagnostic.)
  4. Les conditions d’observation et la source des informations influent grandement sur les données recueillies et les conclusions.
    (Les variations peuvent dépendre de la condition de l’enfant, de l’observateur, du contexte).
  5. Dans un contexte clinique, il existe un phénomène dit de “halo”, c’est-à-dire une tendance exagérée à considérer des comportements comme symptomatiques.
    (Tous les comportements de l’enfant perturbé ne sont pas des symptômes. Le travail du psychologue consiste à isoler, parmi la myriade de comportements présentés par l’enfant ou rapportés par l’entourage, ceux qui constituent des symptômes. Ce n’est pas parce qu’un comportement sort de l’ordinaire ou est considéré comme problématique qu’il est anormal.)
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15
Q

Qu’est-ce qui détermine ce qui est inné ?

A

Le capital génétique et le vécu intra-utérin (avec parfois des traumatismes ou des infections) déterminent ce qui est inné. On pense que le tempérament (i.e. un style réactionnel) est en grande partie déterminé par des facteurs innés. Il existe un lien entre le tempérament et certaines psychopathologies.

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16
Q

Qu’est-ce qui joue un rôle important dans le développement de l’enfant ?

A

L’adéquation entre l’enfant et son milieu joue également un rôle important dans son développement. Par exemple, si un enfant a un tempérament qui diffère radicalement de celui d’un de ses parents (par ex. : un enfant très actif avec un parent très calme), ce dernier peut avoir du mal à comprendre son enfant et avoir à son égard des attentes irréalistes. Parce que ces attentes mettent l’enfant en échec et le font paraître comme désobéissant, il peut en résulter des conflits au sein de la famille et à terme, certaines perturbations chez le jeune.

17
Q

Quelles sont les sphères concentriques (dont l’influence est plus ou moins grande selon leur proximité) de l’enfant ?

A

L’endosphère est constituée de la famille et des proches ; son impact sur l’enfant est maximum. La mésosphère correspond à l’environnement immédiat dans lequel l’enfant évolue : l’école, le voisinage, les amis. Enfin, l’exosphère renvoie aux conditions de travail et socio-économiques de la famille. La pauvreté n’est bien sûr pas la cause directe de la psychopathologie chez l’enfant ; néanmoins, elle affecte la famille et, par ce biais, touche l’enfant également.