3.A.1 Flashcards
détermination du centre nerveux impliqué dans le réflexe myotatique
Un mouvement réflexe déclenché par un stimulus déclenche un message sensoriel acheminé à un centre nerveux.
Le centre nerveux produit alors un message moteur en direction des muscles
2 centres nerveux possibles:
- cerveau
- moelle epiniere
Nous connaissons la vitesse de propagation du message nerveux dans l’organisme: 50m/s.
=> mesurer temps de réaction du muscle à un stimulus -> déduire la distance parcourue par le message nerveux <=> savoir si ce message a pu parvenir au cerveau ou non.
On va réaliser un électromyogramme lors du réflexe achilléen:
-> coup porté par le marteau produit l’élongation du muscle gastrocnémien
-> en retour se contracte + produit 1 activité électrique => enregistrer grâce à une chaine ExAO.
=> Mesurer le délai entre le stimulus et la réaction => calculer la distance aller/retour parcourue par le message nerveux. Nous pourrons alors à l’aide du mètre ruban mesurer cette distance sur l’élève cobaye et valider l’une ou l’autre des 2 hypothèses.
- coup de marteau declenche debut acquisition + Délai de réaction entre
le stimulus et la contraction du muscle = 25 ms
calcul distance stimulus/centre nerveux (message afférent) + la distance centre nerveux/muscle (message efférent) parcourue par le message nerveux:
d= v X t = 1,25m
Nous allons estimer que distance stimulus/centre nerveux <=> distance centre nerveux/muscle
=> centre nerveux impliqué dans le réflexe achilléen = 75cm du milieu du mollet => centre nerveux au niveau de la moëlle épinière.
Le réflexe achilléen implique un seul centre nerveux: la moelle épinière
Expliquer en quoi le réflexe myotatique peut être un outil de diagnostic pour un médecin
- vérifier l’intégrité du système nerveux: une réponse musculaire réduite
ou absente peut être un signe de: - l’altération de la boucle réflexe soit au niveau:
-> neurones sensitifs ou moteurs
-> moelle épinière.
-> Certaines maladies du système nerveux central peuvent être aussi impliquées.
Experience de Magendie => voies nerveuses du reflexe myotatique
- Section de racine dorsale
- Perte de la sensibilité
=> Racine dorsale du nerf rachidien conduit des messages sensoriels.
- Section de racine dorsale
1.2. Stimulation de racine dorsale
côté moelle épinière
- réponse motrice
1.3. Stimulation de racine dorsale
côté ganglion rachidien
- Pas de la réponse motrice
=> message nerveux sensoriel circule dans un seul sens:
- organe sensoriel à ME qui en retour produit un message moteur.
2.1. Section de racine ventrale
- Perte de la motricité
=> racine ventrale du nerf rachidien conduit des messages moteurs.
2.2. Stimulation de racine ventrale
côté ME
- Pas de réponse motrice
2.3. Stimulation racine ventrale côté ganglion rachidien
- réponse motrice
=> message nerveux moteur circule en sens unique dans la racine ventrale:
- ME jusqu’aux muscles. Stimulation de
3.1. Section du nerf rachidien
- Perte sensibilité + motricité
=> nerf rachidien avant sa séparation en racine dorsale et ventrale conduit à
la fois des messages sensoriels et des messages moteurs
3.2.Stimulation de la racine dorsale
- Pas de réponse motrice
3.3. Stimulation de la racine ventrale
- Pas de réponse motrice
=> nerf rachidien contient donc des fibres nerveuses sensorielles conduisant le message nerveux sensoriel d’un récepteur sensoriel à ME
=> nerf rachidien contient également des fibres nerveuses motrices
conduisant le message nerveux moteur de ME jusqu’au muscle.
Propagation MN dans 1 neurone -> enregistrements Potentiel de repos + action
=> calmar présente des neurones géants, dans lesquels il est possible d’insérer des microélectrodes afin de mesurer une différence de potentiel électrique à l’aide d’un oscilloscope.
-> Au repos (sans stimulation):
- intérieur de la cellule est chargée négativement par rapport à l’extérieur.
-> repartitions d’ions e part et d’autre de la membrane des neurones cree diff de potentiel electrique entre cytoplasme + milieu extracellulaire
=> différence de potentiel de l’ordre de -70mV = potentiel de repos
-> stimulation neurone avec une tension électrique supérieure « valeur seuil » (ici 4 mV):
-> au niveau des électrodes réceptrices: 1. dépolarisation suivie d’une inversion brève de la polarité cellulaire: l’intérieur de l’axone se charge positivement par rapport à l’extérieur (jusqu’à +30mV).
2. repolarisation
3. hyperpolarisation
4. potentiel de repos.
caracteristiques PA: duree, amplitude, loi, codage
- dure environ 3ms
- amplitude est d’environ 100mV.
- fibre nerveuse répond selon de la loi du tout ou rien:
= qq soit l’intensité de la stimulation (dépassant une valeur seuil) => PA = tjrs mêmes caractéristiques - intensité du stimulus est codée en fréquence de potentiels d’action:
= + stimulus = fort, + il y a de PA déclenchés pour une même unité de temps.
vitesse PA<=> myeline
augmentée par la présence d’une gaine de myéline autour de la fibre.
cellules formant la gaine de myéline agissent comme des isolants + message nerveux va ainsi « sauter » d’un nœud de Ranvier (= zone sans gaine de myéline) à l’autre
Transmission PA au niveau synapse neuro- neuronique + temps + sens
- Arrivée d’un message nerveux pré-synaptique (codé en fréquence de PA)
- Ouverture de canaux calcique voltage-dépendants, entrée de Ca2+ dans le neurone
- Exocytose des vésicules de neuromédiateur déclenchée par le Ca2+
- Libération de neuromédiateur dans la fente synaptique
- Fixation du neuromédiateur à ses récepteurs et ouverture des canaux ioniques
- Formation d’un message nerveux post-synaptique
circule dans un seul sens, de l’élément pré-synaptique vers l’élément post-synaptique
met 0,5 ms pour franchir une synapse
+ la fréquence des PA du message présynaptique est grande
+ il y a de vésicules de neuromédiateurs relâchées
+ le message nerveux post-synaptique généré = intense.
<=> intensité du message nerveux transmis dans la synapse est codée en concentration de neuromédiateur
Transmission PA au niveau synapse neuro- musculaire
7 eme etape
- message nerveux postsynaptique entraine l’ouverture de canaux calciques situés dans le réticulum sarcoplasmique
- libération du Ca2+ dans le cytoplasme contenu dans le réticulum sarcoplasmique
- déclenchement de la contraction musculaire
Curare + son effet antagoniste
expliquer l’effet myorelaxant/paralysant du curare
A partir des modèles moléculaires des récepteurs à acétylcholine en présence d’acétylcholine et en présence de
curare => verifier:
* que le curare empêche les effets de l’Ach en occupant les sites de fixation de l’Ach.
* que le curare = antagoniste de l’acétylcholine car la fixation du curare écarte les 2 acides aminés constituant le
site de fixation: CYS188 et TRP145 <=> empêche la transmission synaptique.
-> libmol:
- comparer les sites de fixation du curare et de l’acétylcholine
- mesurer distance entre 2 atomes de Carbone des acides aminés CYS188 et TRP145 dans les 2 cas.
-> 1,41 < d < 1,63 nm = effet antagoniste
d = 1.51 nm
-> récepteur a ACH = protéine constituée de 5 sous unités + curare occupe site de fixation des molécules d’Ach <=> inaccessibles aux molécules d’Ach libérés par les vésicules présynaptiques au moment où un message nerveux moteur arrive au niveau de la synapse neuro-musculaire.
fixation du curare = modifie forme récepteur => plus de dépolarisation de la cellule musculaire + declenchement PA -> pas de contraction non plus
recepteur sensoriel/ cellules musculaires squeletiques def
Récepteur sensoriel/sensitif = fuseau(x) neuromusculaire(s)
cellules musculaires modifiées : autour de chaque cellule s’enroule une ramification d’une fibre d’un neurone sensitif
ensemble contenu dans une capsule de tissu conjonctif
localisé au cœur des muscles, sensible à l’étirement provoqué par une sensation de départ, un stimulus mécanique : pesanteur ou choc sur le tendon
plaque motrice : zone spécialisée de la membrane des cellules musculaires
jonction neuromusculaire : zone où le neurone moteur établit une synapse avec plusieurs fibres musculaires
unité motrice : ensemble des fibres musculaires innervées par un même motoneurone