200.2 partie 5 Troubles/Détresses Neurologiques Flashcards
classement de mortalité en France des troubles et détresses neuro :
elles sont la 3e cause de mortalité en France.
Les causes les plus fréquentes des pertes de connaissance sont :
• Traumatiques : - Traumatisme crânien ; - Traumatisme du rachis. • Non traumatiques : - par pathologie cérébrale : ▪ accident vasculaire cérébral (AVC) ; ▪ méningites ; ▪ épilepsie ; ▪ tumeurs du cerveau ; ▪ maladies dégénératives ; - dues à un dysfonctionnement du corps : ▪ hypoglycémie par exemple ; - par intoxication ; - dues à l’interaction des grandes fonctions : ▪ cause respiratoire avec manque d’oxygène ; ▪ cause circulatoire : - détresse circulatoire avec baisse de la pression artérielle ; ▪ causes réflexes : - syncopes vagales ; - hypotension orthostatique (favorisée par la prise de médicaments, d’alcool…).
Il existe aussi des troubles neurologiques par atteinte des nerfs périphériques.
qu’est ce que la syncope ?
Perte de connaissance brève à début d’installation progressive ou brutale, s’accompagnant d’une perte du tonus postural avec un retour rapide à un état de conscience normal.
la syncope il faut rechercher ou apprécier :
• des sensations « d’étourdissement » ou « de vertiges »
• un pouls lent ou difficilement perceptible ;
• une pâleur, des sueurs ;
• des troubles de la vision, une réduction du champ
visuel ou des mouvements oculaires anormaux ;
• des manifestations sonores comme des
bourdonnements d’oreille, des sons de cloches… ;
• des nausées ou des vomissements ;
• une perte d’urine ;
• une absence de morsure de langue ;
• la présence de traumatismes éventuels, si chute ;
• les signes généraux d’un trouble ou d’une détresse
neurologique ;
• les signes des détresses respiratoire ou circulatoire
cat syncope ?
❶Allonger à plat dos la victime consciente, en surélevant les jambes afin de faciliter la récupération.
❷Mettre en PLS jusqu’à une reprise de conscience complète
❸Immobiliser la tête et le rachis en cas de chute brutale lors de la syncope ou au moindre doute.
❹Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire.
Le transport non médicalisé de certains types de comas sont :
- la phase comateuse qui suit la crise d’épilepsie.
- les comas simulés
- le coma hystérique n’est pas une simulation, mais une manifestation psychiatrique vraie.
Les 2 types d’AVC sont :
- AVC ischémiques (85%)
- AVC hémorragique (15%)
Les facteurs de risque des AVC sont :
- l’âge, qui fragilise les vaisseaux sanguins ;
- l’hypertension artérielle ;
- le diabète ;
- le cholestérol ;
- le tabagisme, l’alcoolisme ;
- les efforts (rupture d’anévrisme) ;
- certains traitements (anticoagulant, aspirine, pilule contraceptive) ;
- l’arythmie cardiaque
Les contre-indications à la réalisation d’une IRM :
- pacemaker ou défibrillateur automatique implantable (DAI) ;
- corps étrangers métalliques intraoculaires ou intracrâniens ;
- certaines valves cardiaques de remplacement.
Conduite à tenir spécifique avc :
❶Allonger la victime en position horizontale stricte pour améliorer l’apport de sang au cerveau.
❷Administrer de l’O2, par inhalation si SpO2 < 95 %.
❸Contacter la coordination médicale sur le numéro « urgent » après bilan complet et rapide.
❹Brancarder en position horizontale, sur ordre.
La crise convulsive a des causes diverses :
• causes cérébrales :
- maladie épileptique ;
- traumatisme crânien grave ;
- tumeur cérébrale ;
- malformations cérébrales ;
- maladies infectieuses (méningites, encéphalites…) ;
- séquelles d’AVC ou de chirurgie cérébrale.
• causes non cérébrales :
- hypoglycémie ;
- intoxications (médicaments, alcool, CO…) ;
- hyperthermie grave chez l’adulte et surtout chez
l’enfant ;
- hypoxies ou anoxies ;
- baisse brutale de la pression artérielle.
Les facteurs favorisant la crise chez un épileptique connu sont :
• le manque de sommeil ;
• l’alcool ;
• la rupture du traitement (volontaire, par oubli, ou par
manque de médicament) ;
• les stimulations lumineuses intermittentes
(stroboscope, jeux vidéo…).
Les crises convulsives peuvent être de différents types.
La crise convulsive généralisée dite « tonicoclonique »
La crise convulsive partielle
L’état de mal convulsif
La crise convulsive généralisée dite « tonicoclonique »
Elle se décompose en 4 phases :
- phase de début
- Phase tonique
- Phase clonique
- Phase de récupération
Lors d’une crise convulsive partielle :
• la personne peut être consciente ou non ;
• seule une partie du corps convulse. Parfois, il s’agit
simplement de la contraction rythmique d’un pouce,
des lèvres ou d’une paupière.