1er Partie Scene 9 Flashcards
C’est l’après-midi, toujours été ainsi
La mère évoque un après-midi de dimanche et insiste sur la caractère coutumier
Le repas dure plus longtemps
Insiste sur le champ lexical du temps
La mère insiste sur le temps et la durée
On n’a rien à faire, on étend ses jambes
Pronom impersonnel + parallélisme montre l’état de langueur dans lequel plongent les personnages
Catherine : Vous voulez encore du café ?
Catherine est le seul personnage qui e fait pas parti de la famille biologique = créer un effet de distance avec le vouvoiement
Elle est le symbole des conventions sociales
Tu vas le vouvoyer toute la vie, ils vont se vouvoyer toujours ?
Suzanne plus jeune symbolise la génération de l’immédiateté, elle remet donc en cause le vouvoiement
Répétition en miroir des 2 propositions = impatience
Suzanne, ils font comme ils veulent !
Dispute qui se déclenche ici et qui contamine tous les sujets et va jusqu’à la violence physique
Mais merde, toi, à la fin !
Je ne te cause pas, je ne te parle pas, ce n’est pas à toi que parle !
Interjection grossière + forme négative qui souligne une posture d’opposition à l’autorité familiale = adolescente
Gradation ternaire qui montre la montée en colère qui va exploser
Il a fini de s’occuper de moi, comme ça, tout le temps,
tu ne vas pas t’occuper de moi tout le temps,
je ne te demande rien,
qu’est ce que j’ai dit ?
Suzanne reproche à Antoine d’être intervenu
Champ lexical de la parole montre que la parole se libère et que les tensions pulsionnelles reviennent à la surface
Comment est-ce que tu me parles ?
Tu me parles comme ça,
jamais je ne t’ai entendue
Le pronom interrogatif met en cause la manière dont Suzanne énonce ses propos en soulignant l’incapacité du langage, dans sa forme même à réconcilier les individus
La querelle s’envenime
Elle veut avoir l’air,
c’est parce que Louis est là, c’est parce que tu es là,
tu es là et elle veut avoir l’air
Chiasme = structure fermée qui souligne la volonté d’Antoine de contrôler Suzanne
Infantilise sa sœur en lui reprochant de changer son comportement en présence de Louis
Qu’est-ce que ça à voir avec Louis, qu’est-ce que tu racontes ?
Ce n’est pas parce que Louis est là, qu’est-ce que tu dis ?
Multiplication des interrogations et exclamations = Suzanne se révolte
Sa parole est placée sous le signe de la répétition
Merde, merde et merde encore !
Compris ? Entendu ? Saisi ?
Répétitions qui témoigne d’une parole enfantine et hystérique
Rythme ternaire qui démontre sa colère
Et bras d’honneur si nécessaire ! Voilà, bras d’honneur !
Didascalie interne enjoignant l’acteur à effectuer le geste grossier
Suzanne !
Ne la laisse pas partir,
qu’est-ce que c’est que ces histoires ?
Tu devrais la rattraper !
Didascalie interne qui suggère un jeu de scène, celui du départ fracassant de Suzanne de la scène familiale
Elle reviendra
Antoine adopte la voix du père qui connaît ses enfants et leurs sautes d’humeurs, avec le futur de l’indicatif
Oui, je veux bien, un peu de café, je veux bien
Louis répond à la question de Catherine qui a occasionné cette scène de crise
Réponse différée = montre une famille fractionnée, fracturée
Antoine : «Oui, je veux bien, un peu de café, je veux bien.»
Antoine répète mot pour mot la phrase de Louis comme le font les jeunes enfant qui se provoquent
Imitation ironique pour but de réactiver la rivalité fraternelle
Tu te payais ma tête, tu essayais
Plusieurs sens = se moquer de lui ou = touché humoristique avec la royauté française
Imparfait qui montre que Louis mate la révolution de son frère et le remet à sa place
Antoine ! Où est-ce que tu vas ?
Antoine quitte la scène comme Suzanne comme le suggère la réplique de Suzanne qui fonctionne comme une didascalie interne
Ils reviendront
Ils reviennent toujours
Futur de l’indicatif = mère voyante qui connaît l’avenir
Je suis contente, je ne l’ai pas dit, je suis contente que nous soyons tous là, tous réunis.
Où est-ce que tu vas ?
Louis !
Situation d’ironie tragique
Au moment où la mère dit l’unité familiale à la première personne du singulier tout le monde quitte la scène
Catherine reste seule
Didascalie précise que Catherine reste seule on en déduit que la mère elle aussi quitte la scène