158 - Infections sexuellement transmissibles Flashcards
Ulcérations génitales =
Herpes génital Syphilis Chancre mou Donovanose Lymphogranulomateuse vénérienne = Maladie de Nicolas Favre VIH
Agent infectieux responsable du chancre mou
Haemophilus ducreyi
Tableau clinique du chancre mou
ADP inguinale inflammatoire fluctuante
Fistulisation à la peau
+/- ulcération à distance
Tableau clinique de la Donovanose
Nodules indolores
Plaies ouvertes suintantes
Agent infectieux responsable de la Donovanose :
Klebsiella granulomatis
TTT de la lymphogranulomatose vénérienne :
Doxycycline PO pendant 3 semaines
Germes à l’origine d’une urétrite :
Neisseria gonorrhoeae Chlamydia trachomatis Mycoplasma genitalium Trichomonas vaginalis Ureaplasma urealyticum
PEC d’une urétrite :
ATB probabiliste
Consultation à J7 systématique
+/- consultation à J3 si persistance des symptômes pour adaption de l’ATB à l’ATBgramme
ATB probabiliste de 1ère intention de l’urétrite :
Ceftriaxone IM 500 mg en 1 injection
Azithromycine PO 1 g en 1 prise
TTT de chlamydia de 2 ème intention :
Doxycycline PO
200 mg pendant 7 à 10 jours
TTT du gonocoque
- si allergie aux B lactamines
- si nécessité de traitement PO
- si résistances aux autres ATB
- si allergie aux B lactamines : Spectinomycine IM
- si nécessité de traitement PO : Cefixime PO
- si résistances aux autres ATB : Ofloxacine
Incubation du gonocoque et de chlamydia :
Gono : 2 à 5 jours
chlamydia : 3 à 10 jours
3 grands cadres d’orchi épididymite et leurs germes ?
IST =
- Gonocoque
- Chlamydia
Infections urinaires =
- Entérobactéries
- S. Aureus
- Entérocoques
Infections hématogènes =
- Mycobacterium tuberculosis
- Myxovirus parotidis
- Brucella
Fièvre dans l’orchi-épididymite ?
OUI
= distinction avec l’urétrite qui est apyrétique
Signe de Chevassu / Signe de Prehn dans l’orchi-épididymite ?
Signe de Chevassu : NÉGATIF = disparition du sillon épididymo-testiculaire
Signe de Prehn : POSITIF = le soulèvement du testicule soulage la douleur ( distinction avec la torsion )
Complications de l’orchi-épididymite ?
Abcès épididymaire / testiculaire
Infarctus testiculaire
Orchi-épididymite chronique
Infertilité séquellaire
Examens complémentaires de l’orchi-épididymite ?
Prélèvements locaux
ECBU
Hémocultures
+/- Echo-doppler testiculaire si doute diagnostique
Quel médicament est à l’origine d’orchite ?
Amiodarone = si dose > 200 mg/jour = résolution spontanée à l’arrêt du médicament
Consultations de contrôle dans l’orchi-épididymite ?
Systématiques à J3 ET à J7
Germes à l’origine d’infection basses de la femme =
Vaginite =
- Candida
- Trichomonas vaginalis
- Gardenella vaginali
Cervicite =
- Gonocoque et Chlamydia
ABTthérapie de la vaginite ?
Métronidazole \+/- Ovule d'antifongique si : - ATCD d'ATB - Prurit - Aspect blanchâtre granuleux des leucorrhées
Germes en cause dans les infections hautes de la femme :
Neisseria gonorrhoeae
Chlamydia trachomatis
Mycoplasma genitalium
+ germes banals : streptocoques / staphylocoques / entérobactéries
Complications des infections génitales hautes de la femme :
Abcès pelviens :
- Pyosalpinx
- Abcès ovariens
- Abcès du cul de sac de Douglas
Pelvipéritonite
ATB des infections génitales hautes
Doxycycline PO + Métronidazole PO pendant 14 jours
+ Ceftriaxone dose unique enn IM
En cas de formes non compliquées possible de faire : Ofloxacine PO + Métronidazole PO pendant 14 jours
+/- Ceftriaxone IM DU
Consultations de contrôle dans les infections génitales hautes
Systématiques à J3 ET à J7
Syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter
Polyarthrite aiguë ou subaiguë réactionnelle
Urétrite
Conjonctivite bilatérale
Balanite circinée
Kératodermie palmo-plantaire psoriasiforme
Formes cliniques de Trichomonas Vaginalis chez l’homme et chez la femme :
Homme = Urétrite ( ++ ) ou balanoposthite Femme = Vaginite ou cervico-vaginite
Aspect au spéculum en cas de Trichomonas Vaginalis
Colpite punctiforme “ léopard “
Leucorrhées dans les trichomonoses :
➢ Verdâtres – spumeuses – malodorantes
Chez les individus infectés par HPV combien restent porteurs symptomatiques et combien développent des lésions à HPV ?
Porteurs symptomatiques = 10 %
Lésions à HPV = 1 %
Formes cliniques habituelles de l’infection à HPV =
Condylomes plans
Néoplasie intra-épithéliales
Condylomes acuminés “ en crêtes de coq “
Formes cliniques particulières =
Condylomes géants de Buschke-Loewenstein
Papulose bowénoïde
Situations particulières d’infection à HPV chez l’enfant :
Papillomatose laryngée juvénile = transmission lors de l’accouchement
Différentes techniques possibles de traitement des lésions à HPV :
Cryothérapie (azote liquide ) Laser CO2 Electrocoagulation Podophyllotoxine 5 % Imiquinod
Condylomes géants de Buschke-Lowenstein
- Formes rares des HPV 6 & 11 d’aspect tumoral :
• Clinique inquiétante mais histologie bénigne.
• Ne métastase pas.
Quelle est l’IST la plus fréquente
HPV
puis Chlamydia
- Chlamydiose ↔ 50 à 80 fois plus fréquente que la gonococcie :
• 1ère IST bactérienne transmissible des pays industrialisés :
➢ 10% de prévalence chez les jeunes.
• 1ère cause d’urétrite aiguë :
➢ Avant l’infection par gonocoque