1) Bilan et Contact Coordination Flashcards

1
Q

L’INTERVENTION SAV

A
  • Prise d’appel è opérateur 18 - 112
  • Départ : avec du matériel vérifié
  • Trajet
  • Présentation
  • Bilan
  • Contact : travailler la communication ; exprimer le fait qu’on ne sait pas, qu’on a besoin d’un conseil, qu’on demande une AR…
  • Transport : qui surveille ? donner les bonnes consignes
  • Hôpital : transfert de responsabilité ! rôle de la fiche bilan pour la transmission des infos
  • Reconditionnement
  • Rapport d’intervention : pas l’objet de ce cours
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Q

L’APPEL 18

A

Détresse vitale ( AC, défenestré…)è procédure rouge: départ d’engin + coordination prévenue pour envoyer un moyen médicalisé (AR ou UMH). Parfois le médecin coordinateur décide d’attendre le bilan (DC certain supposé par ex) et la procédure est dégradée. Le PVO ou le CSO sont prévenus de l’envoi ou non du moyen médicalisé.
Pathologie estimée sérieuse è procédure orange : départ d’engin + bascule au médecin coordinateur qui peut faire partir un moyen médicalisé au départ (devient rouge) ou attendre le bilan.
Pathologie estimée bénigne hors mission Brigade è procédure verte: bascule au SAMU en ne restant pas à l’écoute
Pathologie estimée bénigne mais mission Brigade ⇒ procédure blanche : envoi d’un moyen (voie publique par ex)

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3
Q

L’INTERVENTION

A
Sécurité
Bilan circonstanciel rapide 
Bilan primaire 
Bilan secondaire 
Contact coordination
Transport
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4
Q

LE BILAN

A

C’est un examen structuré de la victime qui permet :
D’évaluer son état de gravité
D’administrer les premiers soins
De transmettre des données fiables au médecin coordinateur sans perte de temps
Il est contrôlé par le chef d’agrès
Il doit être complet, quelle que soit la victime, quelle que soit la fatigue
Le droit à l’erreur existe mais doit être minimisé par la rigueur de l’examen
Le bilan est divisé en plusieurs étapes pour mieux l’expliquer. Mais certaines parties de ces étapes sont simultanées. En effet, dès l’approche de la victime, on peut voir ou entendre des signes qui sont « rangés » dans le bilan secondaire. La victime peut aussi donner directement des informations sur sa plainte et ses antécédents (j’ai appelé pour une douleur thoracique, ça serre et c’est la même douleur que pour mon infarctus il y a deux ans).

1ère étape : bilan circonstanciel (ce qui a motivé l’appel des secours)
Etape très importante ! la plus importante sauf quand la victime est en ACR par exemple car c’est alors le bilan primaire qui est le plus important.
- « qu’est-ce qui s’est passé? »
- « pourquoi avez-vous appelé? »
On a alors deux cas :
- On reconnaît une pathologie accidentelle, circonstancielle ⇒ on fait alors le bilan circonstanciel avec des questions supplémentaires
• « combien de victimes? »
• Danger?
• Secours suffisants?
Il s’agit du bilan circonstanciel

  • On reconnaît une pathologie médicale et on a directement le PQRST ; il n’y a pas de bilan circonstanciel à proprement parler mais on sait pourquoi la victime a appelé les secours
    Attention à l’interaction avec le requérant ou le témoin : les écouter , ne pas les négliger. Parfois médecin SLL ⇒ préférable de le mettre en relation avec le médecin coordinateur.

BILAN PRIMAIRE
Le chef d’agrès doit toucher la ou les victime(s) pour effectuer le bilan primaire
Le bilan primaire sert à voir s’il y a une détresse (vitale) et à pratiquer les gestes qui vont améliorer l’état de la victime ou permettre de la garder en vie. (gestes de sauvegarde)
Pour le neurologique : coma ou conscient ? (« ouvrez les yeux », « serrez-moi les mains »)
Pour le respiratoire : la détresse se voit et s’entend (ne peut parler, sueurs, cyanose, tirage, bruits…) on ne doit rien chiffrer !
Pour le circulatoire : la détresse ne se voit pas. Pour savoir si la circulation est efficace, on prend le pouls radial. S’il est présent , cela signifie le plus souvent que la pression artérielle est au moins à 80 mmHg. ; on saura aussi si la FC est très lente ou très rapide, ce qui permet d’être orienté vers une atteinte de la circulation par exemple.

DONC :
• Sauvegarde: action sur ce qui peut faire mourir la victime
o Arrêt des hémorragies
o Désobstruction des voies aériennes
o Maintien tête si suspicion de traumatisme
• Conscience ou coma?
Si coma: arrêt respiratoire ou circulatoire?

  • Positions d’attente:
  • PLS si coma
  • Assis en cas de détresse respiratoire (signes de DR?)
  • Allongé si détresse circulatoire (hémorragie importante? perception pouls radial?) afin de préserver la circulation du cerveau
  • Maintien tête si trouvée au sol tant qu’on n’a pas la preuve de l’absence de chute et de TC.
  • Administration d’O2 si besoin
  • è demande d’AR en urgence si détresse vitale avec les justifications (quelques mots suffisent !)

BILAN SECONDAIRE (BS)
• Permet d’affiner le bilan afin d’adapter la conduite à tenir et d’avoir les éléments décisionnels pour le devenir de la victime
• Une partie est systématique: concerne les trois fonctions vitales et les lésions traumatiques en cas de personne blessée ⇒ du ressort des équipiers
• Une partie est spécifique à la plainte et apporte les éléments pertinents d’aide à la décision ⇒ du ressort du chef d’agrès
Le BS systématique
• Interrogatoire : Analyse de la plainte (victime consciente): Provoquée par, Qualités, Région , Sévérité, depuis combien de Temps (on le sait parfois déjà depuis l’arrivée) et antécédents (MHTA)
• EVS (celle du BSP ! où la douleur est cotée de 1 à 3) ou l’ EN de 0 à 10 ; pour les enfants qui ne savent pas parler, on coche les cases décrivant leur attitude
• Neurologique: score de Glasgow, Perte de Connaissance Initiale. La PCI a une grande importance car elle signe soit une atteinte directe du cerveau soit la conséquence d’un manque d’O² par détresse circulatoire ou détresse respiratoire.
• Respiratoire: parole possible ?, SpO2, sueurs, cyanose, tirage, bruits, Fréquence/min, Amplitude, Régularité,

• Circulatoire: Fréquence, Amplitude, Régularité du pouls, Pression Artérielle, pâleur, Temps de Recoloration Cutanée
Pouls radial présent = PA systolique au moins à 80 mm Hg
Pouls fémoral présent = PA systolique au moins à 60 mm Hg
Pouls carotidien présent = PA systolique au moins à 40 mm Hg

L’appareil multiparamétrique prend la PA plus facilement si le capteur de SpO² est en place (sur l’autre membre).
S’il n’arrive pas à mesurer la PA, c’est qu’elle doit être basse.
En cas de différence entre données du multiparamétrique et examen clinique, prendre l’hypothèse la pire.
Parfois le multiparamétrique est en défaut et n’arrive pas à compter les FC très élevées.
Ou alors il donne FC > 200 et on compte 150 : c’est lui qui a raison !

  • Lésionnel (victime blessée): palpation complète (important : tête et tronc : ce qui peut faire mourir la victime), impotence, déficit vasculo-nerveux .
  • Température

Il n’y a pas de bilan type. On s’adapte :
Si troubles de conscience au BP, on chiffre le Glasgow rapidement
Si pas de pouls radial, on mesure la PA rapidement
Si DR, la première mesure qui se fait juste après ou en même temps que la mise sous O² est la SpO².

SIGNES ACCOMPAGNATEURS D’UNE DETRESSE OU SIGNES DE STRESS

Apport de connaissances :
Pour bien comprendre le bilan, il faut comprendre le fonctionnement du corps. Le cerveau dirige tout et pour que les organes fonctionnent, il faut que le système respiratoire et le système circulatoire fonctionnent. L’atteinte de l’un des 3 systèmes a des répercussions sur les 2 autres.

Le système nerveux central gère la vie de relation (les actes volontaires) et le fonctionnement automatique du corps. Lorsqu’il reçoit un SOS (quelle que soit la détresse : douleur, hémorragie, hypoglycémie, détresse circulatoire, détresse respiratoire, grande peur…) il met en jeu le système sympathique (système de secours) dans le but de préserver la vie. Cette réaction, dite réaction de stress, est stéréotypée ( toujours la même quelle que soit la détresse) ; elle est d’ailleurs commune à plusieurs espèces dans le but de combattre ou de fuir. Le cerveau va tout faire pour préserver la circulation des organes nobles (cerveau, cœur, poumons) et des muscles s’il faut fuir ou combattre, et pour faire rentrer et circuler l’O². On assiste donc à :

  • Accélération de la pompe cardiaque = tachycardie, et augmentation de sa force
  • Redistribution du sang qui quitte le système digestif ( douleurs abdominales parfois) et la peau (pâleur et froideur )
  • Contraction des vaisseaux sanguins, ce qui avec les 2 précédents a pour but d’augmente la PA
  • Dilatation des bronches (ne se voit pas !)
  • Accélération de la respiration
  • Sueurs qui sont d’un intérêt moins évident. Elles servent à empêcher la montée en température lors d’un effort physique ; en effet lors d’un effort physique c’est le même mécanisme qui intervient. Comme la réponse est stéréotypée, on a des sueurs dans toutes les détresses citées au dessus, ce qui n’a souvent aucun intérêt !
  • Dilatation des pupilles (on ne la recherche pas)
  • Libération d’adrénaline par les glandes surrénales, ce qui va entretenir les étapes précédentes

• Pâleur et sueurs sont donc le reflet de la mise en jeu des réactions de défense de l’organisme qui font intervenir l’adrénaline et le système nerveux sympathique
• Elles sont un signe de gravité si elles persistent
• La pâleur :
o reflète la redistribution du sang depuis la peau vers les organes nobles: cœur, poumons, cerveau et vers les muscles
o La pâleur est donc un signe circulatoire mais pas forcément un signe de détresse circulatoire
o En cas d’hémorragie, elle est aussi un signe de détresse circulatoire, elle est même accentuée.
o La décoloration des conjonctives devient le seul signe si peau de couleur foncée
• Les sueurs ont une autre signification en cas de détresse respiratoire: excès de CO2 car les échanges gazeux sont diminués. En cas d’hyperthermie, elles permettent de refroidir le corps.

LE BS SPECIFIQUE
Adapté aux différents types de pathologies

Les pupilles : sont dans le bilan neurologique spécifique
• Intérêt dans:
• Les atteintes neurologiques
• Les traumatismes crâniens
• Les intoxications
• Le traumatisme de l’œil
• Taille (myosis, intermédiaires, mydriase)
• Réactivité
• symétrie
Des pupilles normales sont des pupilles adaptées à la luminosité

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5
Q

LE SECRET PROFESSIONNEL

A

Obligatoire ; y compris envers la famille et la police.
Ne pas le respecter est puni par le code pénal : amende (15 000 euros) + prison (1 an)
Lorsque la victime est mineure, il n’y a pas de secret envers ses parents ; au contraire ils doivent être informés et donner leur consentement aux soins (sauf urgence). Idem lorsque la victime est sous tutelle.
Un mineur « âgé » peut désigner une personne de confiance adulte autre que ses parents.
Respecter la confidentialité et la discrétion : on ne dit pas en public qu’on est séropositif !

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6
Q

LA FICHE BILAN

A

Sa lecture permet au médecin des urgences de savoir pourquoi les secours ont été appelés et ce qu’a constaté le chef d’agrès.

  • Doit être remplie
  • Permet de vérifier que tout a été fait
  • Sert de preuve: ce qui n’est pas écrit n’a pas été fait!!! (c’est ce que pensera le juge !)
  • Doit contenir ce qui a été constaté
  • Doit contenir les déclarations de la victime ou du témoin de façon claire
  • Appartient au secret professionnel
  • CA: maillon très important de la chaîne des secours ; si des éléments sont connus du chef d’agrès et qu’il ne les note pas, c’est perdu pour l’hôpital. Même s’il y a des transmissions orales : LES PAROLES S’ENVOLENT, LES ECRITS RESTENT
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7
Q

Eléments importants de la FB :

A
  • Tél et personne à prévenir
  • Circonstances de la détresse
  • Blessures et signes de la détresse : si les signes qui ont déclenché l’intervention ont disparu, on l’écrit. On écrit aussi les signes que l’on a recherchés et qui sont absents car s’ils apparaissent plus tard, on saura qu’ils n’étaient pas présents au moment de l’intervention
  • Quand on n’a pas assisté à des faits : emploi du conditionnel (aurait fait un malaise) ou de la forme indirecte (la victime dit que …).

Exemple :

Motif d’appel Perte de parole il y a 15 min mais a récupéré au bout de 10 min (avant votre arrivée) Perte de parole il y a 15 min sans récupération
Circonstances de la détresse (plusieurs façons d’écrire) - La victime aurait perdu la parole il y a 15 min pendant 10 min
- D’après le témoin, la victime a perdu la parole il y a 15 min pendant 10 min
- La victime dit qu’elle a perdu la parole il y a 15 min pendant 10 min
- … - La victime aurait perdu la parole depuis 15 min
- D’après le témoin la victime a perdu la parole depuis 15 min
- La victime fait signe qu’elle a perdu la parole depuis 15 min
- …
Signes et blessures Parle normalement
Et autres signes neurologiques Ne parle pas ou aphasie
Et autres signes neurologiques

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8
Q

LE CONTACT A LA COORDINATION

A
  • Buts:
  • Apporter aux victimes les soins adaptés
  • médicalisation
  • Transport Non Médicalisé
  • Laissé sur place: vivant ou DCD
  • Médecin à domicile
  • Donner un conseil technique
  • Effectuer un contrôle
  • Principes: clair, organisé, complet pour ce qui concerne le trouble ou la détresse
  • Obligatoire si victime laissée sur place
  • Attention aux mots fourre-tout : è préciser
  • Détresse ? gêne ? trouble ?
  • Malaise: ne veut rien dire de précis ⇒ il faut savoir exactement ce que la victime a ressenti, ce que le témoin a vu
  • Mal au cœur : douleur thoracique ou nausées ?
  • Poitrine = thorax ? seins ?
  • Donner d’abord le motif (pas le code de départ !!!) à l’origine de l’appel des secours et tout ce qui s’y rapporte (traitements, antécédents)
  • Donner en priorité les paramètres en relation avec la détresse
  • Les paramètres anormaux doivent être donnés rapidement (ne pas finir sur une FC à 30 !)

Moyens :
Bilan urgent par Radio (demande d’AR concise et justifiée)
Canal coordination : SGAP COORD
Canal groupement (exceptionnel : danger ou plusieurs victimes/ « je demande x moyens médicalisés , médecin coordinateur non contacté)

Bilan urgent
par GSM BSPP 112
Bilan urgent par autre téléphone : 01 44 15 70 42
Bilan non urgent
par GSM BSPP 18
Bilan par autre téléphone 01 47 15 69 99
N° vert 0800800118
Téléphone bout de quai dans le métro 68118

Quand faire le numéro urgent ? 
-	Demande d’AR
-	Besoin d’un conseil
-	AVC pour recherche de place dans UNV
-	Plusieurs victimes 
Dans tous les cas le but du contact doit être clairement exprimé afin de minimiser le risque de mauvaise compréhension mutuelle.

DEMANDE D’AR
- Indiscutable sur le bilan circonstanciel: AC, chute de grande hauteur, AVP à forte cinétique, immolation par le feu…
- Indiscutable sur le bilan primaire: détresse respiratoire (ne peut plus parler, sueurs, cyanose, tirage…)
- Pas de détresse proprement dite mais la totalité du bilan fait craindre une pathologie ou une évolution grave
Le plus souvent honorée
La demande sèche par le groupement doit être exceptionnelle ; elle est toujours honorée

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9
Q

LE TRANSPORT :

A
  • Surveillance de la victime
  • Arrêt et contact coordination si aggravation
  • Présentation à l’Infirmier(ère) d’Accueil et d’Orientation qui doit théoriquement signer la fiche bilan

L’ORDONNANCE : permet d’avoir la liste des médicaments ainsi que le dosage et le rythme des prises
Sur une boite de médicaments, on trouve:
- La marque : Sandoz, Sanofi-Aventis, Biogaran, Teva…
- Le nom commercial : Doliprane ® (majuscule et R à la fin du mot en haut = registred ) avec dosage (500 mg, 1 g…)
- La Dénomination Commune Internationale (la molécule) : paracétamol
- Certains sont des génériques : paracétamol Gé par exemple

Le refus de transport : délicat car les victimes ont le droit de refuser les soins (libertés individuelles de droit)
On est pris entre la non assistance à personne en danger et le respect des droits individuels
• Essayer de convaincre: CA puis médecin qui doit la prendre au téléphone
• Menacer d’appeler la police : c’est limite car on exerce une pression, une intimidation
• Appeler la police qui servira de témoin en cas de décharge
Faire signer le refus de transport en prenant la police comme témoin et parfois à la demande de la coordination en écrivant précisément ce que craint la victime (la victime a été « éclairée » : terme juridique de consentement éclairé)

On ne fait pas signer de décharge quand avec l’accord de la coordination on laisse sur place une personne qui ne nécessite pas d’être transportée.

En cas de problème psychiatrique avec danger pour la victime ou pour autrui, on peut s’orienter vers des procédures d’hospitalisation sous contrainte. (cf cours psy) hospitalisation en Soins Psychiatriques sur Demande d’un Tiers (ex HDT) (avec la notion de péril imminent qui permet de se passer dans un premier temps de tous les documents) ou en SP sur Demande d’un Représentant de l’Etat (ex HO).

Les cas de non contact : deviennent des cas de contact si victime laissée sur place dans tous les cas et si le CA a le moindre doute. Nécessitent un bilan consciencieux. Leur non respect entraine régulièrement des sanctions.

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10
Q

UN CAS PARTICILIER : LE BILAN ROUTIER

A

• Difficultés :
Danger ?
Accès?
Plusieurs victimes?
• Bilan moins précis
• Multiparamétrique = 4 ème équipier qui aide à la surveillance quand plusieurs victimes
• Effectuer rapidement bilans circonstanciel et primaire et demander les moyens de renfort

B Circonstanciel :

  • Nombre et type de véhicules
  • Carburants ; véhicules hybrides
  • Voies de circulation
  • Cinétique: vitesse, trajectoires, impacts
  • Sécurités passives
  • Témoins

B Primaire :

  • abord par l’avant ( ne pas faire tourner la tête)
  • l’environnement immédiat
  • la position de la victime
  • l’existence d’une détresse vitale évidente (obstruction brutale grave des voies aériennes, hémorragie visible, coma)
  • La plainte principale est connue?

Gestes d’urgence :

  • Arrêt des hémorragies
  • LVA et O²
  • PLS possible? Dangereuse?
  • Dégagement d’urgence?
  • Si urgence vitale: pas de bilan complet mais demande de moyens

B Secondaire :

•	Bilan lésionnel :
-	Tête puis tronc puis membres
-	Examen impossible car pas d’accès: demander si bouge orteils ou doigts
•	Doit répondre aux questions:
-atteinte respiratoire?
-hémorragie interne ?

Le contact :

  • Si grave: par radio et concis
  • Sinon: développer les éléments qui vont amener à être méfiants (la cinétique…)ou rassurés
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11
Q

Bilan au médecin AR :

A
  • Circonstanciel rapide et pertinent
  • Nombre de victimes
  • Détresse (s) repérée(s): arguments
  • Ne pas lire la fiche bilan!!!

Pré requis aux pathologies : la partie sapeur et chef d’équipe du BSP 200.2 !!!
à savoir anatomie, physiologie et étude des signes.
Pour chaque système : connaître son organisation, son fonctionnement et savoir le schématiser. Connaître les fonctions principales des organes.
Bien connaitre les régions du corps, savoir orienter (antérieur, postérieur, haut, bas, interne, externe), Savoir compter les doigts et les phalanges

Système neurologique :
SN Central (encéphale (cerveau, tronc cérébral, cervelet) + moelle épinière)
SN Périphérique (nerfs)
Vie de relation et fonctionnement automatique (SN sympathique et parasympathique)
Neurone et synapse/ racines, plexus, nerfs
Le tronc cérébral contient des centres de commande vitaux :
- Eveil ; si dysfonctionne⇒ PC ou coma
- Respiration

         Système cardio circulatoire : le triangle de la circulation !
        3 éléments : pompe, vaisseaux sanguins et sang
        La pompe a un fonctionnement automatique
        Le SN automatique régule :  -	le sympathique augmente FC,  force du myocarde, et diminue le diamètre des    vaisseaux  , ce qui augmente la PA -	 le parasympathique diminue FC et augmente le diamètre des vaisseaux ,ce qui diminue la PA 
         attention : la FC normale chez l’adulte est comprise entre 60 et 100. Si FC = 40 , c’est rarement un   marathonien mais plutôt une atteinte de la pompe ou l’effet d’un médicament 

Système respiratoire : la respiration n’est pas automatique ; elle est commandée par le centre respiratoire du tronc cérébral. Elle est aussi régulée par le SN automatique.
VAS : air et aliments
VAI : air

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