Zoo Flashcards
I. Une scène d’exposition
A. Le décor, le lieu, l’époque
- les éléments de l’immobilier évoquent un appartement : Un berceau, élément central de la scène lumière sur un berceau
- Les différentes sonneries sont importantes, elles permettent de rendre compte de l’espace dans lequel a eu l’action, un échange entre intérieur et extérieur, grâce à la sonnerie le spectateur s’imagine la porte d’entrée, les escaliers, le seuil. L’action est lancée par la première sonnerie
- Nous apprenons que nous sommes en Grande Bretagne par le dialogue noms de lieux: Londres, Sunset Cottage, Collège royal de gynécologie. Les patronymes des personnages confirment aussi cette indication de lieu
- L’époque dépendra des choix de mise en scène. Le temps d’écriture n’est pas forcément respecté par les metteurs en scène années 50 ou 2014 Le metteur en scène peut actualiser ce drame selon sa lecture. L’heure est importante, elle est plusieurs fois rappelée par le docteur Figgins 5 heures du matin ligne 3 puis 4 h du matin donc l’enfant est né hier après-midi l’acte de naissance précise né à 4h30 Le médecin a donc été appelé 12h après sa naissance et 1h après sa mort
I UNE SCENE D’EXPOSITION
B LES PERSONNAGES
- personnage principal: Douglas templemore, en scène a l’ouverture du rideau: homme equilibre, posé, calme, déterminé comme le montrent les didascalies. Il agit avec sang froid et logique
- le medecin: docteur figgins, bougon et raleur, niveau de langue familier, manque de finesse, il parle d’une “voix sifflante” : c’est un personnage caricatural
- inspecteur Mimms: homme mesuré qui questionne avec humanité et s’informe pour comprendre. D’abord desorienté
- mère du nouveau nee, absente mais très importante dans le drame, on apprend qu’elle est au zoo, elle est considérée a la fois comme femme et animal
- Sybil Greame qui apparait comme une masse de fourrure on pense au début que c’est la mère de l’enfant mais c’est la fiancée de Douglas.
- Le nouveau né désigne par des termes différents mais que le médecin clarifie en disant que c’est un singe et Douglas le nie en donnant des hypothèses. Il est baptise et a deux prenoms.
- -> la scène d’exposition nous présente les personnages. Nous comprenons que Douglas veut a tout prix que l’enfant soit considéré comme humain
II THEATRALITE DE LA SCENE
A UNE SCENE DE COMEDIE
- Vercors utilise le + possible les ressources du théâtre en créant une scène de comédie:
- tonalité comique donnée par le médecin, il agit par automatismes en demandant a Douglas de se deshabiller, la réponse de Douglas est comique :”est ce bien necessaire?”
- Humour en demi teinte, Douglas joue sur la polysémie du terme naturel “ cest un enfant tout ce qu’il y a de plus” naturel double sens: conçu en dehors du mariage qui relève du monde de la nature sauvage hors civilisation.
- ce médecin borné agit comme un pantin: “vieux atrabilaire, raide, bégayant d’émotion, froid et furieux” le spectateur ne le prend donc pas au sérieux.
- Son geste d’imiter l’injection mortelle est burlesque (imitant une piqure): tué comme un chien strychnine”
- Deux fausses sorties accentuent son coté ridicule, C’est un personnage de comédie dont le spectateur se moque
- -> Vercors a donc atténué la gravité de la scène par ce personnage comique sans épaisseur
II. THEATRALITE DE LA SCENE
B. LES COUPS DE THEATRE SUCCESSIFS RYTHMENT CETTE SCENE
- Les coups de théâtre prennent le spectateur au dépourvu : D’abord la mort de l’enfant dans le berceau mis en valeur par l’éclairage on imagine le choc des spectateurs qui découvrent la mort du bébé Nous apprenons que sa mère est au zoo, quartier des anthropoides, cage 9:nous n’en croyons pas nos oreilles. La surprise est telle que nous pouvons ne pas en rire
- 3eme coup de théâtre ce n’est pas un garçon , c’est un singe : nous nous sommes fait berner comme le médecin , et avons dépensé notre pitié pour un enfant alors qu’il s’agissait d’un singe
- Pas au bout de nos surprises, nous apprenons qu’« il a des frères et soeurs”
- Enfin, “une masse de fourrure bouscule Douglas” est-ce la mère? Nous hésitons comme Mimms car le manteau crée une confusion
- -> Ces rebondissements empêchent la scène de virer au tragique et elle devient plongée dans un registre de comédie de policiere. Vercors joue avec et pour la scène, il ne veut pas créer une gravite gênante grâce aux rebondissements qui font réagir le public.
III. LE SPECTATEUR
A LES INCERTITUDES ET QUESTIONS DU SPECTATEUR QUI CREENT UN RYTHME PARTICULIER DE LA SCENE D’EXPOSITION
A Les incertitudes et questions du spectateur qui créent le suspens et rythme paticulier de la scene d’exposition -Le spectateur se moque du médecin ne prend pas au sérieu, masa constemé par la mort de renfert. et le est ensuite a ne comprend pas comment un père avor administré du poison à son enfant et rester aussi calme et peut serein. One comprend pas ce que cherche Douglas mas a sat le mystèreconstitue rintérêt de pièce. que Le spectateur revoit l’enjeu moral et anthropologoue sans envisager à ce stade de la pièce rampleur du poème.
III. LE SPECTATEUR
B. REFLEXION SUR LA FRONTIERE ENTRE L’ANIMAL ET L’HUMAIN : DEBAT ANTHROPOLOGIQUE ET MORAL
- La frontière reste floue et incertaine puisque le médecin ne parvient pas à se décider franchement le dialogue devant le berceau est significatif c’est quand même un singe, il quadrumane- ll n’existe pas d’homme est quadrumane Débat anthropologique et moral
- Quand Vercors écrit Zoo, Claude Levi-Strauss vient de publier Tristes Tropiques en 1955 qui renouvelle la façon de considérer l’ethnologie et les sociétés éloignées des nôtres: La controverse concernant les tropis divise les anthropologues
- Nous sommes témoins d’un acte criminel, et nous demandons comment des médecins ont-il accepté d’inséminer des femelles tropies avec du sperme humain mais aussi comment Douglas a-t-il pu envisager de devenir le père de 6 créatures qui n’auront leur place nulle part.
CONCLUSION
Au terme de la 1ere scène, nous nous demandons comment considérer l’acte de Douglas, et il condamnable devant es tribunaux Depuis peu en France, ou les actes de violence commis contre les animaux son maintenant passibles de condamnations pénales. Mais pas en 1959. Pour mener cette expérience, il a tué un nouveau né et l’acte nous révolte. Nous voyons donc que cette scène ne nous laisse pas insensibles. Cest bien ce que recherchait Vercors lorsqu’il affirme dans un entretien:« sil convient de susciter la réflexion, le roman est un bon instrument s’il faut provoquer un choc émotionnel, alors le théâtre s’impose”
INTRODUCTION
Zoo est une pièce de l’écrivain résistant français Vercors. l s’agit d’une réécriture qu’il a faite en 1959 de son roman Les animaux dénaturés, écrit en 1952. Le monde animal captif des hommes est au centre de la pièce, quant au sous- titre L’Assassin Philanthrope, l’oxymore étonnant, il met l’accent le paradoxe de la situation du personnage par sur principal. En effet, celui-ci tue dans un but humaniste. Ve crée ainsi un débat concernant les frontières entr l’humain et le non humain, étonnamment moderne. Problématique: Comment utilise t-il le théâtre pour donner de la force au débat?