Le Roi Se Meurt 4 Flashcards
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Q
I. SOUVENIRS DE RITES ANTIQUES
A. NECESSITE D’UN PASSEUR (comme charon et sa barque)
A
- un fleuve, de l’eau comme barrière “traverse-les” idée de passer les mers, l’eau
- une géographie des enfers, éléments de la mythologie et des contes+ topographie de la descente, symbolique des enfers
- difficultés de repérage, des obstacles
- burlesque: “ le gros camion ne t’écrasera pas…Les pâquerettes ne chantent pas..”-> absurde et burlesque
- Chemin a parcourir jusqu’a la mort, indications de temps et de lieu qui signalent qu’il faut cheminer jusqu’a la mort.
- jeu de mots sur “passer” à la mort
- souvenir d’Orphée et d’oedipe : “ne tourne pas la tete… Les yeux fermes”
- pays des ombres et des mirages (odyssee: Ulysse va chez les morts et il faut qu’il se méfie des ombres maléfiques)
- mirages: “ne te laisse pas apitoyer par le mendiant qui tend la main… évanouissez vous”
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Q
I.
B. LES GRANDS PUISSANTS: PHARAONS ET CHARLES QUINT
A
- l’empire” la surpuissance du roi ne l’a pas protégé de la mort qui abat les grands comme les petits: charles V par la référence de l’empire et le soleil qui ne s’éteint pas
- les pharaons se faisaient enterrer avec leurs biens et du blé: “graines”, chaque sépulture dans la vallée des rois en Egypte contient un mobilier permettant de continuer l’existence dans l’au delà dans le confort.
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Q
I.
C. SAGESSE ORIENTALE
A
- Roman de Borges : el aleph, désir fantastique de tenir le monde entre ses mains: “défais tes doigts…” Illusion de pouvoir : sagesse orientale: se défaire, se déprendre
- fleuve de l’oubli nécessaire aux morts pour qu’ils ne regrettent pas la vie : le Léthé, renoncer, abdiquer, se défaire de sa puissance
- jeu de mot: “de la mauvaise graine” mauvaise semence , prends en de la graine : réfléchis”concentre toi… Entre” -> ouverture, voyage intérieur vers le centre intime.
- répétition de “entre” : il est entre 2 mondes
4
Q
I.
D. UNE PARQUE OU PUISSANCE PSYCHOPOMPE
A
- Marguerite est en toute puissance: impératifs négatifs, elle le défait de ses mauvaises habitudes
- l’inéluctable, répétition de “tu ne peux plus”
- impératifs: c’est un guide, esprit bienveillant, interrogation oratoire qui sont des encouragements
- puissance infernale qui commende les esprits des morts mais sa puissance , souveraineté est raillée par le burlesque: “ ne le touchez pas ou je vous frappe”
- elle voit l’invisible : une roue embrasée: celle du cycle de la vie, de la mort? Fatalite, engrenage : le destin, elle voit l’autre rive
- elle est la mort “ a mesure qu’elle lui donne ces ordres, le roi raidit ses membre
- dernières paroles du roi dérisoires
- ce qu’annonçait le titre se réalise: le roi meurt a la fin de la pièce sous nos yeux dans une référence aux mythes
- -> tout cela s’accompagne d’une grande théatralité
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Q
II. THEATRALITE DU PASSAGE DE L’AU-DELA
A. ELLE COMMENTE CE QUI SE PASSE POUR LE PUBLIC
A
- dans une succession d’apartés, ses interventions atteignent le public pour qu’il soit associé à ce qui se passe sur scène “il perçoit encore les couleurs…”
6
Q
II.
B. UNE PARABOLE DE LA PUISSANCE AU THEATRE
A
- Marguerite redessine tout un royaume par la magie des mots, la magie des mots, des comédiens nous y fait croire: elle pointe du doigt la theatre, tout est simulacre pais nous y croyons
- décor symbolique: il disparait-> dépouillement progressif du roi qui abandonne tous ses privilèges et possessions, a la fin, le décor est nu
7
Q
INTRODUCTION
A
-
8
Q
II.
C.TOUTE PUISSANCE DE MARGUERITE : PROGRESSION DU JEU QU’ELLE IMPOSE AU ROI
A
- jeu de marionnettes “tu n’as plus la parole, à qui pourrais tu parler?” avoir la parole au théâtre: agir, étre autonome. ici, le roi dépend de Marguerite qui occupe tout l’espace de parole. Marguerite tient les ficelles, elle permet au roi de bouger ou non (didascalies)
- interdépendance des deux personnages: le roi devient la créature de Marguerite, comme le personnage et le dramaturge elle représente donc lonesco elle lui impose un jeu, des gestes
- La marionnette peut se débrouiller toute seule: c’est une sorte de Pygmalion à l’envers:grande puissance du mythe inversé (Le sculpteur a demandé à Aphrodite de donner la vie à créature Galatée). Ici, Marguerite accompagne le sa roi dans sa mort, elle aspire le dernier souffle. Elle lui insuffle de l’énergie lui donnant des ordres pour qu’il se dissolve dans le néant
- Parole magique du créateur de théâtre qui bâtit tout avec les mots elle rend visible l’invisible “rats vipères et n’existez plus” comme Dieu a crée le monde en le nommant, elle crée les enfers et les annule par la parole “j’absorbe leurs voix elles, je les efface” Métaphore du néant anti genèse “ce n’est plus le jour, ce n’est plus la nuit” Plus de lumière, plus de temps comme le chaos avant la création
- Le Roi est mort, vive le roi Bérenger meurt théâkalement devant nous “donne-moi tes jambes, la droite, la gauche… donne-moi un doigt. abandonne moi le bras droit… “->Mort théâtrale, d’une marionnette entre les mains de son montreur Marguerite. “Et voila, tu n’as plus la parole, ton coeur n’a plus besoin de battre.. “Marguerite nous fait vivre en direct la mort du roi, l’arrêt de son coeur
- Elle le sacre en même temps elle l’installe sur son trône, paradoxalement, il redevient souverain alors qu’il est déchu la mort théâtrale est une royauté dans son agonie “tiens-toi tout droit, tu n’as pas besoin de ton gourdin “ retrouvée. L’acteur donne à Bérenger une souveraineté. ce roi la ne meurt pas. C’est le corps, mortel de Bérenger qui est mort, mais celui que lui donne le théâtre est immortel :le rôle monte sur le trône. Plus haut, plus haut encor i, Ionesco divinise son personnage, il lui donne l’immortalité il devient un symbole tu peux prendre place pour étenité
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Q
CONCLUSION
A
Le roi se meurt :une pece qui annonce que le personnage principal mourra a la fin du spectacle et qui non seulement nous avertit mais nous fait vivre son passage dans l’autre monde. Pour ce faire, lonesco convoque les mythes, les enfers des Grecs et va plus loin encore en donnant à son personnage et à sa pièce une puissance qui le rapproche de l’immortalité. En même temps, il montre la puissance du théâtre comment il peut nous aider à regarder en face nos peurs, à les jouer, les apprivoiser jusqu’à ce que les loups soient du carton et les ombres des mirages
